ce moment où tu crois faire un avc,

TENUE & CHEVEUX ☽ Allez. Ce n'était rien de mal. Mais juste un tout petit peu alors. Je lui souriais de mon esquisse la plus enfantine au possible, les yeux en coeur et les joues rondes, rosies. « BORDEL QUE C'EST BON SA MERE. INOUE, t'es pas baisable mais qu'est-ce que tu cuisine bien PUTAIN. » J'agitais ma main dans tous les sens. Comment pouvait-on être aussi excité par des petites pâtisseries qu'un corps? Je me le demandais. Et la chère Inoue aussi. Pauvre enfant, les nana qui ne prenaient pas soin d'elles c'était vraiment pas mon style. Et puis quand on est aussi bonne pâtissière c'était que l'on avait un gros manque à combler ou un complexe pour attraper l'estomac d'un homme plutôt que sa queue. La preuve... Ayaka était nulle en pâtisserie. CQFD ; elle était bonne en gâterie. Je relevais mon pouce vers Inoue qui m'intima d'en prendre un autre. « Juste un alors! Tout ce sucre ça va me faire enfler et j'vais plus attirer grand chose que ma voisine, la vielle de quatre-vingt-dix balais. » Depuis la guerre mondiale on lui avait pas fait aller voir le septième ciel. La pauvre aussi. Rapidement elle rejoignait le banc des femmes qui ne m'attiraient et ne m'attireront pas.

( + ) Une heure plus tard, mes collègues et moi étions sortit du bureau d'Inoue. On se tenait l'estomac pour ne pas accoucher d'un bébé cupcake. Uh putain comment j'étais plein. Note pour mon futur-moi ; plus jamais chez Inoue. PLUS JAMAIS. Je souffrais bordel de merde. A chaque mouvement je grimaçais, je me contorsionnais pas vraiment mais j'avais mal. D'un seul coup, je vénérais les femmes enceintes. Franchement elles avaient tout mon respect bien que c'était con de s'être autant fait avoir pour avoir le ventre rond comme un ballon.

Et puis, Tokunaga surgit des vestiaires pour nous brandir le dernier cupcake. « ELOIGNE CE FRUIT DU DEMON TOKUNAGA. J'en peux plus sérieux, j'suis blindé et ce soir je vais rouler jusqu'à chez moi. On va devoir me rouler comme un gros. Je pleure ma vie là. » Adieu magnifique musculature et bonjour graisse et bourrelets. Mais plus je regardais, plus j'en avais envie. Finalement cette nourriture était comme une femme ; plus j'observais ses formes et ses contours, sa robe... et j'en avais envie. Je me lécha les babines et le pris avec moi. « J'me sacrifie les gars, j'prend des kilos pour sauvez votre corps de dieu grec ! Tant pis moi j'aurais celui de Bouddha. » Dis-je en frémissant mes babines sur le jolie petit... tout mimi cupcake.

Une fois sortit du commissariat, nous nous séparâmes tous, prenant des chemins différents. Certains aller rejoindre leur moitié, d'autres leur animal de compagnie et moi... Personne. J'étais bien seul. La main occupée par ce cupcake que je regardais avec envie je me dis qu'il fallait que je perdre un peu de graisse pour pouvoir manger le dernier. « Here weeeeee GOOOOOO ! » hurlais-je, le bras en l'air avec le cupcake, courant comme un dératé pour perdre tout ça. La journée de travail étant plutôt harassante, oui j'avais besoin d'éteindre toute ma logique dont mon cerveau. Je courais, je gambadais et je ne savais pas où j'allais.. Tout ça avant de ressentir une douleur immense à mon coeur. UUUH PUTAIN, JE MEURS LA?! Je voyais flou, le son était presque sourd. Je mourrais. Je me tenus immédiatement au mur et m'agrippais la poitrine. Oh mon dieu.... Oh mon dieu. Mes yeux s'arrondissaient. Je crevais et comme une merde en plus. A CAUSE D'UN CUPCAKE. Uh la mort nulle, uh la connerie. Uh je défaillais presque. Métro. Non trop sale je risque de tomber dans les rails. Je grimaçais à cette réflexion. Vite vite, faut trouver un truc. Batterie faible. MERDE. J'appelle. Laissais sonner et puis BIM.... Plus de batterie. UUUH LA MERDE. Taxi? TAXI !

Je courais... Ah nan mauvaise idée merde... Je m'appuyais sur le poteau du trottoir et hélais tant bien que mal un taxi. Une fois qu'on m'a repéré je m'asseyais et sortit une adresse. Un sourire. Peut-être qu'il allait pouvoir me soigner avant que je meurs, ou si je mourrais au moins il aurait eu le temps de tout retenir.

( + ) Nous arrivâmes enfin. Je n'avais plus aucune idée depuis combien de temps j'étais dans la course, mais je ressentais de plus en plus les effets de la mort. Je tomba par terre et rampa jusqu'au portail. UUUUUH C'EST QUOI CA?! J'écarquillais les yeux et agrippa mes doigts aux grilles. « EICHIIIIIIIIIIIII MA VIE JE MEURS ! VIENS PRENDRE UN MOURANT DANS TA MAISON TOI QUI A LA CLÉ. » J'étais encore en mesure de crier. Curieux. Je l'appela une deuxième fois et ce ne fût qu'au bout de la quatrième ou cinquième fois qu'il surgit. Je me laissa ramasser comme une merde et débitais ma douleur, appuyé contre lui. Une fois chez lui je chercha le canapé et m'allongea en levant le bras pour lui faire mine de s'approcher. « Eichi.... j'vais pas passer l'hiver... J'vais crever ici, sur ton canap'. Oh Eichi... J'aurais aimé te prendre une dernière fois mais c'pas possible dans mon état. Je vois flou, j'ai mal aux oreilles et j'te parle pas du bide on dirait que je suis en cloque. » Je releva ma main à la hauteur de son nez de Cléopâtre, révélant l'objet du crime. « Cadeau Eichi... Mon seul et dernier cadeau, mange pas trop vite par contre. » Une fois saintes paroles dites, je bascula ma tête en arrière et ferma les yeux. Je crevais littéralement sur son canapé et je n'avais AUCUNS regrets, aucuns remords et surtout AUCUNES GÊNES à traîner mon cadavre jusqu'à chez lui. « Jolie.... Baraque... Au fait. » Murmurais-je d'une voix faible, les yeux toujours clos.

TENUE ☽ Les paupières closes, allongés sur le planché à l’extérieur, le jeune homme appréciait le vent frais qui se cognait à ses joues. Lui qui était si extravertie habituellement pourrait rester dans cette position pendant des heures que cela ne le dérangerait pas tant que ça. Il aimait le quartier où il vivait, il aimait particulièrement sa maison qui était la représentation même de son pays et il préférait le traditionnel à tout ce qui était mondain. Il adorait la ville pourtant cependant ce n’était pas un grand adepte des technologies. Quand il rentrait le soir après le travail, Eichi aimait avoir du calme, de la tranquillité et il n’y avait pas d’autres endroits où il se sentait plus serein que celui-ci. Puis, rien que pour ses chats aussi, c’était plus agréable, il y avait plus d’espace et même s’il vivait seul, ça ne le gênait pas. Depuis petit, le garçon a toujours eu ce problème de grandeur, il ne supportait pas les lieux trop confinés.

Tout était bien rangé, propre et une musique résonnait dans la maison entière : du violon. Ca avait cette magie incroyable de le détendre et de panser tous ses maux. Dans ces moments là le garçon ne réfléchissait à rien d’autre qu’au son qui chatouillait ses oreilles, lui donnant envie de se lever pour en jouer un morceau. Hors, il avait arrêté tout ça depuis longtemps à présent et si parfois ça lui prenait de sortir son violon pour se replonger à une époque qui n’était plus, il ne le faisait pas souvent. Les mauvais souvenirs étaient toujours là, nichés quelque part dans le creux de son coeur et le jeune homme avait du mal à faire autrement. Dire que cela ne lui manquait pas serait mentir toutefois il n’avait pas d’autres choix que de faire avec. Il n’avait plus assez confiance en lui à ce niveau là pour se produire à nouveau devant quelqu’un. Il préférait déclarer le contraire, avouer n’avoir aucun talent et jouer ce rôle qu’il se donnait. Au moins, ça donnait une bonne raison aux gens de se moquer.

Soufflant légèrement, Eichi se redressa enfin, accordant quelques caresses à l’un de ses chats qui passait par là avant de jouer avec et de se relever. Il s’échappa dans sa cuisine où il remplit pour chacun leurs gamelles de nourriture, arquant ensuite un sourcil à l’entente d’un drôle de vacarme à l’extérieur. Un vacarme qui lui fit arrondir ses pupilles à la vue du garçon qui se trouvait devant son portail et qui gesticulait dans tous les sens. A dire vrai, il ne s’attendait pas à le revoir, ni même à ce que Jooheon ne le contacte. Lui, malgré tout, n’aurait pas osé. A part lui avoir fait parvenir son adresse et prévenu qu’il était bien arrivé chez lui, le conseiller ne lui avait pas envoyé d’autres messages ensuite.

Hors là, le policier ne paraissait pas être au top de sa forme, si bien que machinalement, Eichi s’était précipité à son portail afin de le récupérer et l’aider à rentrer dans la maison. Ils traversèrent la pièce principal, se retrouvant dans le salon quelques minutes plus tard où il le déposa sur son canapé, l’écoutant lui déblatérer un nombre incalculable de paroles. Pour une personne soit disant mourante, il était plutôt bavard. Et il le faisait pas du tout dans le glamour d’ailleurs, tellement que l’hôte leva aussitôt ses yeux vers le ciel quand l’autre lui parla de le « prendre une dernière fois ». Si charmant. Mais, ce n’était pas le moment de relever ce genre d’idiotie.

« Merci. » S’était-il contenté de répondre en prenant le cupcake pour le poser sur la petite table derrière lui.

Il le remercia également pour le compliment à propos de sa maison avant de s’échapper dans sa cuisine et d’en revenir avec un verre d’eau à la main.

- Tiens, boit ça déjà. Et si ça peut te rassurer, t’es loin d’être mourant.

Carrément même.

- Qu’est-ce t’as mangé ? Ca va aller ?

Mine de rien, malgré cette expression impassible qu’il lui accordait, Eichi n’en était pas moins tracassé. Il savait que ce n’était rien de grave seulement être malade n’était pas vraiment quelque chose d’agréable. Se saisissant de la couverture légère située au bout de son divan, il l’étala doucement sur son « invité ».

- Essaie de te reposer maintenant.

Il n’était pas médecin, il n’était pas en mesure de se l’improviser donc malheureusement, il ne voyait pas ce qu’il pouvait faire de plus pour l’aider à aller mieux.

TENUE & CHEVEUX ☽ ROH qu'il était tendre avec moi. Je lui souriais béatement sentant la couverture me couvrir de chaleur. Mes yeux se rouvraient et mes sourcils se fronçaient. Dormir? Ça va pas ou quoi? Je me redressa mais une grimace et une crampe au ventre me dit reprendre ma position initiale. « Tu sais que mon téléphone n'a plus de batterie?! C'est de tête que j'ai mémoriser ton adresse DE TÊTE. ET DIEU SAIT QUE JE SUIS AMNÉSIQUE. » Me reposer ?! UH MAIS FLATE MOI OUI. Complimente moi et fais moi des gratouilles dans la nuque. Nan mais. Je tirais son poignet et couinais. Avec une moue si adorable Eichi n'était vraiment pas en mesure de me dire à nouveau de me reposer. « J'ai mangé ses frères. Dis-je en pointant du doigt le cupcake, familiarisé au crime et au vice Puis j'ai décidé de courir je te l'accorde c'était n'importe quoi... MAIS AU MOINS, je te vois. » Je pencha ma tête vers lui, sur le côté pour intensifier mon regard de petit chien battu mais avec un sourire radieux. Oui cela faisait un bail que je n'avais pas vu Eichi. Après, ok de moi-même je n'aurais pas renvoyait un message à un gars qui n'a pas répondu à mon ”je suis bien rentré”... Désolé Eichi. « Je sens que je vais vomir mais bizarrement ça passe quand on me fait des papouilles derrière la nuque en plus t'as de magnifiques doigts j'ai hââââte de les sentir... Dans mes cheveux. » Disais-je en haussant frénétiquement les sourcils. Sous entendu bonjour.

Ma main était toujours reposée sur son poignet, je la lui saisissais plus fermement avant de le regarder dans les yeux. Je me demandais bien ce qu'il pensait... C'était étrange et en même temps exaltant pour la rétine de le voir si proche et sérieux. Mais je n'étais pas d'une manie curieuse, je n'avais pas envie de savoir ce qui le tracassait sauf si c'était beaucoup trop intense, gênant alors la couleur noisette de ses pupilles en sombre dégueulasse qui puerait la déprime. « T'es beau quand t'es sérieux. » J'étais sans filtre et encore pire lorsque j'étais mourant... Bien que Eichi m'avait assuré ma survie, je n'étais pas totalement convaincu... Alors il fallait que je lâche les vannes histoires de ne rien regretter une fois dix pieds sous terre. « Sache que t'es ma meilleure rencontre de 2016 Eichi, l'année vient à peine de commencer mais rien à foutre. C'est cool de te voir... Une dernière fois... Qu'est-ce que tu voudrais me dire avant que je ne m'en aille au ciel? » lui demandais-je en le regardant intensément dans les yeux.  Attention question piège ! Ce signe se fit trahir par mon sourire espiègle au coin des lèvres.

TENUE ☽ Amnésique ? C’était l’unique chose qu’avait retenu Eichi de la phrase de son interlocuteur. Il n’avait pas compris où ce dernier avait voulu en venir mais il choisit volontairement de ne pas pousser la curiosité trop loin. Peut-être que Jooheon finirait par s’expliquer de lui-même tôt ou tard. Alors, plutôt que lui répondre, l’hôte avait sourit innocemment, accrochant un air fier. Puisque s’il s’était souvenu de son adresse par coeur, cela signifiait qu’il s’agissait d’un bon point le concernant non ? Mais le conseiller ne savait toujours pas sur quel pied penché, ni ce qu’il songeait à propos de tout cela. C’était trop bizarre à ses yeux et peut-être qu’il devrait en parler à quelqu’un. Sauf qu’il ne s’imaginait pas aborder un tel sujet avec qui que ce soit, il n’avait l’impression que ce n’était pas lui et s’il y avait bien une chose qu’il craignait le plus, c’était celle que ses proches se mettent à le juger à cause de certains de ses actes. Il n’avait pas envie que tout change juste parce que finalement, il était attiré par un autre homme. Que le monde entier le juge, il n’en avait que faire du moment qu’il ne les connaissait pas hors ses amis, sa famille, c’était différent...

Sans riposter face à cette emprise sur son poignet, il s’avança un peu plus près de lui, un sourire ornant tendrement ses lèvres. Il ne pourrait pas expliquer mais en cet instant précis, Jooheon lui faisait penser à un enfant avec ses remarques idiotes et sa façon d’agir. Ca avait quelque chose de... Mignon. Oui, c’était exactement ça, mignon.

« Ah ? Ca veut dire que je te manquais ? » N’avait pu s’empêcher de déclarer Eichi d’une voix taquine.

Cependant il ne lui renvoya pas le compliment pour autant. Il n’aurait pas su quoi lui dire. C’était vrai qu’il y avait songé depuis, se demandant ce que l’agent faisait, s’il allait bien ou s’il n’avait pas eu de soucis à cause de ce qui s’était déroulé l’autre jour dans son bureau. Néanmoins de là à dire qu’il lui manquait ou qu’il avait envie de le voir, c’était sûrement trop. Et pourtant... S’il ne l’avouait pas ouvertement, il y avait cette partie de lui qui était aussi contente de le voir aujourd’hui, comme une chose à laquelle on ne s’attendait plus et qui apparaissait pile au bon moment. C’était drôle comme situation. Vraiment.

Les sourcils froncés, il le fixait intensément, en train de se demander si son interlocuteur n’était pas en train de se moquer de lui et surtout s’il était réellement malade. Hors, au lieu de s’en offusquer, Eichi en rit sans pour autant répondre aux attentes de monsieur. Ce serait trop beau de lui donner tout ce qu’il souhaitait de suite non ?

« Qu’est-ce que tu racontes » Avait-il répondu dans un souffle, cette esquisse toujours au bord des lèvres alors que ses prunelles ne se séparaient pas des siennes.

Il ne voyait pas en quoi il était « beau » ni en quoi c’était si surprenant de le voir sérieux. Il l’était souvent lorsqu’il était chez lui puisqu’il ne pouvait pas non plus être un idiot tout le temps.

- Que t’es trop con.

Oh ça c’était méchant. Toutefois le sourire qu’il lui avait accordé à sa réponse montrait clairement qu’il ne le pensait pas. Du moins, pas si le jeune homme devait réellement rejoindre le ciel. Sauf qu’il n’était pas mourant, qu’il n’était pas en train de vivre ces derniers moments et que non, il ne lui répondrait pas ce que le policier avait le plus envie d’entendre.

- Je t’ai dit que tu n’allais pas mourir, tu pourrais me faire confiance un peu. Tu mériterais des claques pour oser déblatérer autant de conneries à la minute.

Fâchée ? Non, pas vraiment. Mais, ça l’inquiétait quand même, l’intriguait aussi de le voir autant paniquer pour si peu. Est-ce que Jooheon pensait sincèrement qu’il allait mourir ? Eichi ne chercha pas à lui poser la question que s’approchant, il s’installa sur le tatami, son dos collé contre le canapé alors que de sa main libre, il commença tout d’abord à lui choyer les cheveux. Son regard ne s’était toujours pas détaché du sien, si bien qu’il ne résista pas à lui offrir un nouveau sourire.

- Mais c’est bien que tu sois venu, vraiment, Reprit-il sans jamais interrompre ses caresses, Ca me fait plaisir.

Il pensait réellement qu’ils ne se verraient plus, il n’avait rien contre cette idée puisque selon lui, ça faisait partie de la vie néanmoins au bout du compte, ils se recroisaient encore une fois. C’était bizarre oui, cependant, avide de curiosité, le jeune homme avait vraiment envie de voir où tout ça pourrait bien le mener.

TENUE & CHEVEUX ☽ Mine de rien, Eichi s'exécutait. Et moi je n'avais qu'à le laisser me gratouiller la tête. Un sourire béat sur la tête je l'écoutais quand bien même parler. Ce qui me valut une grande surprise lorsque je l'entendis parler de son ressentit quant à ma venue. UUUH? Sérieusement? Alors là, j'avais atteint un seuil de bonheur des plus maximales ! Je me redressa, oubliant mon ancien mal de ventre et lui entoura la nuque de mes bras. « Et toi t'es trop chou quand tu dis ce genre de choses. Tu vas me faire rester ici touuuuute la vie. » Je me balançais de gauche à droite, le forçant à en faire de même de par ma carrure l'englobant. Ma tête se nicha assez rapidement dans contre sa nuque. Mon nez chercha à humer son odeur. Et puis, comme si la magie opérait seulement à Meguro, je n'avais plus mal au ventre. PAF. Disparu. C'était presque comme une envie de pisser. Je rigolais dans ses cheveux et caressa le bout de ses mèches rebelles. « Enfin... Si tu veux bien de moi, au moins pour cette nuit. »

C'était dingue comme mon sourire ne disparaissait jamais en sa présence. Et s'il advenait à s'y faire, je me demandais bien l'origine de ce malaise. Mais maintenant dans le présent je me disais que de toute façon nous ne savions pas tous les deux ce qu'était fait demain. Nous étions loin d'être devins ou autres savants, grands connaisseurs du futurs. Non nous étions simplement deux gars, un peu paumés dans la vie mais qui s'appréciaient mutuellement et sans trop savoir pourquoi se retrouvaient dans un pieu à se trouver une attirance physique incommensurable.

Soupire et j'étirais mes bras libérant alors sa nuque à présent réchauffer. Je pris mon temps à analyser la pièce, regarder un peu partout jusqu'à tomber sur le chat... Oh merde... LES chats! J'écarquillais les yeux et roula les yeux au ciel. La seule ombre du tableau. « Tu ne pouvais pas être parfait en même temps... Tu as des chats, putain. » Je haïssais les chats depuis toute mon enfance. Je me sentais comme persécuté avec eux, leurs regards exacerbations et exacerbés de l'humain en général. Ses yeux c'étaient des billes. Des billes qui jugeaient et qui pouvaient te menacer la minute d'après. Genre... Eichi quoi. Mes yeux s'abaissaient à sa tête. Il était comme eux. Ca jugeait et après ça voulait des câlins. En soit, le seul chat que j'appréciais... C'était lui, cette chose en bas. Et pourtant tout le monde me disait que j'avais un caractère de chien parfois. Compliment ou pas, je l'acceptais quand même. Voilà l'essence même de notre relation à Eichi et moi.

Je continuais alors à le caresser en espérant qu'il ne me fasse un pas un ronronnement étrange. Nan sérieusement, j'en avais presque peur des chats.

TENUE ☽ Il agissait naturellement, sans se soucier du reste, ses phalanges se nichaient dans la chevelure de son invité, les lui câlinant doucement sans ajouter un mot de plus. Bien qu’il n’était pas sur d’être d’accord à ce que Jooheon squatte chez lui pour la vie, Eichi aimait avoir sa tranquillité, son intimité et pas quelqu’un qui pourrait surveiller chacun de ses actes à longueur de journée. C’était la raison pour laquelle, il avait pris son indépendance assez tôt d’ailleurs, il ne supportait plus cette ambiance au sein de la villa des Kamiya et s’il s’entendait bien avec ses parents, il avait eu de plus en plus de mal à se sentir confortable là-bas. Dire que le jeune homme aimait la solitude serait un peu gros mais il n’était pas fait pour vivre en colocation. Il n’appréciait pas de devoir tout partager, de devoir imposer ses règles et devoir ranger ses habitudes sous prétexte qu’il ne vivait plus tout seul. Peut-être parce qu’en vérité, il était plus sauvage que l’impression qu’il dégageait. Eichi était sociable oui mais comme tout le monde il avait certainement ses propres limites.

Ses prunelles le fixaient alors qu’ils se balançaient subtilement et lui ne pouvait s’empêcher de sourire face à la situation. Il ne préférait pas se demander à quoi tous deux devaient ressembler en cet instant précis.

« Tu peux rester si tu veux. Hum. »

Mais juste pour la nuit. Plus, le conseiller n’était pas en mesure de dire s’il parviendrait à supporter ou non, improviser était son mot d’ordre. Il ne voulait pas se lancer dans des tas de projets qu’il ne tiendrait jamais. Vivre au jour le jour, à ses yeux, c’était tellement mieux. Néanmoins, il fut le premier à froncer les sourcils en le voyant réagir face à ses animaux, ces petites boules de poils qu’Eichi adorait tant. Il en avait trois, il n’y en avait pas un qu’il aimait plus que l’autre et s’il le pouvait, il en adopterait certainement encore.

- J’aime les chats, Se contenta de répondre le jeune homme posément.

D’une certaine manière, il avait l’impression qu’ils le comprenaient. Depuis petit, il a toujours eu une fascination pour ses animaux, il se sentait proche d’eux et de lui-même, il adorait se comparer à un félin. Certains préféraient les chiens, lui préférait les chats.

- C’est un problème ? Ils sont gentils ne t’en fait pas. A moins que tu y sois allergique peut-être ?

Il serait si triste si cela arrivait à lui. Probablement qu’il choisirait volontairement de se droguer de cachets pour ne pas avoir à donner ses « bébés » qu’il adorait tant. Ils avaient toujours été présents pour lui, dans les bons, dans les mauvais moments et avaient le don de le rassurer si facilement. Beaucoup de personnes ne saisissaient pas pourquoi Eichi s’attachait autant à ses bêtes mais ils l’avaient aidé un nombre incalculable de fois. Se décalant afin de se mettre dans une meilleure position, toujours assis à terre, il vint croiser ses bras sur le rebord du fauteuil pour y nicher son menton à l’intérieur. De là, il pouvait contempler son vis-à-vis d’un peu plus prêt, si bien qu’il ne résista pas à rire légèrement.

- Tu te sens mieux ? L’interrogea-t-il alors, A croire que venir chez moi, c’est magique.

Abruti. Peut-être que Jooheon avait simulé tout cela mais même si c’était le cas, lui n’en avait que faire. Il ne s’agissait là que d’un détail puis il n’avait pas envie de se prendre la tête pour un oui ou pour un non. Sans bouger, ses phalanges s’amusèrent à lui choyer tendrement la peau de son bras alors que la douce musique continuait de jouer dans ses oreilles, le détendant complètement. L’atmosphère était réellement agréable et Eichi ne serait pas capable d’expliquer non plus ce qu’il désirait là, maintenant, de suite.

TENUE & CHEVEUX ☽ On bougea doucement et je me retrouva rapidement à un bon angle pour l'observer. Si j'allais mieux ? C'était comme-ci je n'avais pas avalé de cupcake de ma vie. Mon ventre s'était enfin adoucis et de m'envoyer plus des crampes comme une femme en cloque. Soulagé, je me sentais même le courage de faire des roulades avants et roulades arrières. Mais pas maintenant. Maintenant j'avais envie de profiter de lui, de sa bonté et surtout de son calme. Il était tellement mieux sans l'essence de l'alcool. Putain, la première fois que je disais ca. Je pensais que ce gars était totalement en train de me changer. Il advenait même que mes mœurs se retrouvaient inversées. Bordel quels autres sorts se contenterait-il de me lancer? Ses doigts sur mon bras me firent baisser les yeux sur eux qui couraient sur ma peau. « Je ne suis pas allergique non. Je ne supporte pas les chats. Souvenir trop dur de mon enfance. » BORDEL DE MERDE. Il me faisait dire tout et n'importe quoi!

Maintenant j'étais presque sa merci et je ne savais même pas si j'en étais content ou apeuré. Une chose était simple à savoir ; la proximité ne me dérangeait pas le moins du monde. Seulement devrais-je accepter tout d'Eichi? Mes yeux se relevaient au même moment que je me questionnais. Je lançais ce combat entre moi et ma raison avant d'esquisser un large sourire. « J'ai mal ouais... Mais là je t'avoue que je ne sais pas comment tu pourrais soulager ça. » et Voila qu'on était repartit sur un jeu de pseudo-séduction. J'étais pas fait pour rester clean trop longtemps. Je me pencha vers lui mais garda tout de même ma hauteur. Je remonta ses mèches pour les passer derrière son oreille. Puis mes lèvres allaient allègrement et sans gêne jusqu'aux siennes. Maintenant c'était logique. C'était même étrangement logique.

TENUE ☽ En toute sincérité, à rester ainsi sans bouger, le jeune homme aurait probablement fini par s’endormir. Parce qu’il avait cette particularité à dormir n’importe où et dans n’importe quelle situation, principalement lorsqu’il ne faisait pas grand chose. Probablement la raison pour laquelle Eichi était quelqu’un d’énergique, qui ne savait pas se tenir en place et avait toujours ce besoin incessant d’être occupé. Enfin, parfois, comme aujourd’hui ou comme lorsqu’il rentrait après une dure journée de travail, il aimait se reposer au calme. Néanmoins le calme avait don de l’assoupir d’une facilité incroyable. Surtout qu’il était bien ainsi et qu’il ne ressentait aucunement l’envie de se décaler. Le sourire aux lèvres, ses doigts continuaient de choyer doucereusement la peau de son vis-à-vis alors que ses paupières se fermèrent quelques instants, appréciant le moment, bercé par la douce musique qui résonnait dans la pièce. On lui en aurait sûrement voulu s’il s’était endormi ainsi mais la journée avait été longue, on lui aurait sûrement pardonné.

Ses pupilles se rouvrirent toutefois à la rétorque de son invité, l’obligeant à afficher une esquisse amusé. Qu’est-que ça sous-entendait ça, hein ? Machinalement, sa main s’abandonna derrière sa nuque, son pouce la lui caressant avec douceur alors que ses paupières à nouveau closes, il répondit au baiser que Jooheon lui accordait. Ses phalanges remontèrent jusqu’à ses cheveux, les câlinant tout autant sans qu’il ne daigne se séparer. S’il peinait à discerner le moindre de ses agissements, il avouait que cette sensation contre ses lèvres lui avaient manqué. Plus les secondes s’effaçaient, plus la cadence de l’échange s’accentuait néanmoins à bout de souffle, le jeune homme se recula de quelques centimètre de façon à récupérer sa respiration.

- Tu es tant en manque que ça ? Le charria gentiment Eichi en se replaçant comme il était quelques minutes plus tôt, Je ne te soulagerais pas de cette façon là.

Et il souriait. Toujours. Non pas en guise de moquerie cette fois-ci, il le déclarait sérieusement. Il n’était pas dépendant de ce genre de choses et en cet instant précis, il ne cherchait pas à le désirer plus qu’il ne le désirait déjà. Pour une fois, ne pouvaient-ils simplement pas discuter ?

- En plus, que tu le veuilles ou non, tu dois te reposer.

Sur ses dires, le garçon entreprit à nouveau de lui caresser suavement son bras à l’aide de ses doigts.

- Il s’est passé quoi avec les chats ? L’interrogea-t-il alors ensuite, Enfin si ce n’est pas indiscret vu que tu as parlé de souvenirs d’enfance. Mais pour ma part, c’est le contraire. Je me sens un peu « chat » parfois.

Incapable de se retenir qu’il se mit à rire légèrement de sa propre bêtise. Bien qu’au fond il pensait ce qu’il déclarait. Sa façon de concevoir les choses, sa façon de réagir, la manière dont il vivait, son caractère aussi qui était bien plus sauvage que ce qu’il n’y paraissait. D’un certain point de vue, il se sentait proche de ces bêtes. Hors parler de ça était peut-être un peu bizarre... Eichi s’en rendait compte cependant il n’avait jamais nié le fait que lui-même était spécial.

TENUE & CHEVEUX ☽ Et ça y allait en vanne. Embrassez quelqu'un et il vous jaugera du regard en vous disant crument que ça se voyait beaucoup trop sur le visage que vous aimer l'horizontal et les cris de plaisance. Je fronçais les sourcils et m'apprêta à rétorquer un truc parce que ça n'allait pas du tout. Je n'avais aucunement signé pour ça, je n'avais pas envie de passer pour un gros quetar d'Eichi en plus que c'était en partie de sa faute cette engouement pour les moments tendancieux avec lui. J'écarquillais les yeux. Pardon? Me... Soulager? Parce qu'en plus j'étais un cas désespéré ? Je le zieutais de haut en bas, les yeux plissés au maximum.

ME REPOSER?! Mais n'en avait-il pas marre d'être con de la sorte?! Je n'étais pas fatigué, j'étais loin d'être fatigué. Ma bouche s'ouvrit. Cette fois il allait me laisser parler. Puis ses doigts sur mon bras m'arrêta inopinément. Bon c'était fort, c'était très fort. Mes yeux descendirent au niveau de ses doigts fins -|i]si fins, que l'on aurait dit qu'il était un pianiste[/i]- en un battement de cils, la lèvre inférieure mordillée. Tout d'un coup j'étais plongé dans une toute autre dimension. Il était là, j'en étais sûr néanmoins je l'entendais à peine. Mes yeux se concentraient sur ses doigts en réalité. Et je me mis à penser à tout ça. La façon dont nos chemins se sont violemment percuté, comment j'ai fini par avalé l'idée que je n'allais pas passer la soirée avec un avion de chasse mais un gars hétéro et totalement saoul. Au final, j'en étais rendu à le croiser au commissariat, d'arriver à presque le baiser sur mon bureau, retenir son adresse pour venir y ramper quelques semaines plus tard sur son pavillon. Putain le destin j'y comprend rien. Quand ses doigts descendirent à la paume de ma main, j'arrivais vivement à lui attraper ses doigts, le plus long en soit et releva les yeux sur lui. Le pauvre ça devait faire quelques minutes qu'il devait attendre une réponse et se dire qu'en plus d'être un gros baiseur j'étais attardé. « Bah j'ai jamais aimé les chats c'tout. je n'ai pas envie de te dire ça. »

Mes doigts serraient leur pression sur son pauvre petit doigt. Je me retourna vers lui et fronça les sourcils. « MAIS DU COUP... tu fais des trucs de chat aussi ? tu miaule quand... enfin tu vois où j'veux en venir, hun? » Mes yeux le déshabillaient du regard -à défaut de ne pas pouvoir le faire en vrai- et je mimais un petit rugissement suivit d'une main voulant griffer dans le vide. Je repris ensuite une pose normal en m'asseyant en lotus sur le canapé, la main toujours tenant son doigt. C'était comme si j'enlevais ce contact et tout l'espace se brisait, avec la floraison de notre faible échange, peut-être même éphémère. Enfin, je n'en savais rien, je ne me documentais jamais sur l'avenir ou la fatalité. C'était au choix. « J'sais pas si t'es au courant mais les chiens et les chats ne s'aiment pas trop,huuuuun. Dommage j't'aimais bien minou je vais devoir me séparé de toi. » Lui disais-je en le regardant, l'air déçu mais ne lâchait pas pour autant mon attache. En le regardant de plus près c'était vrai qu'il faisait un peu félin tout ça... En même temps, pour l'avoir vu en action, oui il avait des mouvements assez souple digne d'un chat. Ses potes les chats seraient contents de ses prouesses.

TENUE ☽ On disait de lui qu’il était un idiot mais vraisemblablement Jooheon n’était pas mieux placé que lui. Il était un bel abruti également. Dire qu’il se sentait un peu chat parfois était juste une façon de parler. Bien sûr, ça lui arrivait de jouer à l’idiot sur le sujet néanmoins il n’en était tout de même pas au point de croire être cet animal. Juste que son caractère, sa façon d’agir, ce qu’il aimait était souvent similaire à ceux des chats. Par exemple, il adorait les endroits en hauteur, il aimait se sentir perché et rares étaient les soirs où on ne le voyait pas sur le toit de sa maison à observer les étoiles. Dés qu’il se sentait attaquer, il ripostait. Il était avide de liberté et d’indépendance si bien qu’il avait du mal à se mêler aux autres. Du moins, en ce qui concernait sa vie privée. Alors c’était certain que s’il devait se comparer à un animal, celui qui correspondrait le plus au jeune homme était ce félin.

Plutôt que lui répondre, Eichi lui souriait. L’esquisse qui dessinait ses lèvres n’avait rien de tendre, elle était d’ailleurs plutôt narquoise, plutôt ironique aussi. Que Jooheon se moque. Qu’il continue. Et il risquait d’avoir une véritable démonstration de ce que l’hôte souhaitait dire par « se sentir chat ».

- Oh, tu me brises le coeur, Déclara-t-il en affichant une mine faussement déçu alors que sa main libre se posa contre sa poitrine, Tu es venu jusqu’ici, je pense que tu connais le chemin vers la sortie du coup, non ?

Inclinant son visage sur le côté, il ne résista pas à lui arborer un sourire innocent sans chercher à briser l’infime contact que son vis-à-vis avait sur lui. Ce n’était pas que de la provocation, bien sûr que non, il n’avait pas l’intention de le mettre dehors. Mais Jooheon avait été le premier à l’attaquer, lui ne comptait simplement se laissait faire et baisser les oreilles. Cela serait mal le connaître. Et encore... Son invité n’était sûrement pas au bout de ses surprises avec un individu tel que lui.

- Tu sais ce qu’il te dit le minou, hum ?

Dire ça et garder cette expression terriblement mignonne, cela ne devrait pas être possible. Hors cela serait mentir que de répliquer qu’il ne le faisait pas exprès. Puisque la seconde qui suivit, la sueur au creux de ses pupilles se changea en quelque chose de plus fort, plus sauvage, y reflétant un sentiment de défi. Jooheon souhaitait qu’il sorte les griffes ? Très bien. Il comptait le faire. Cependant il ne fallait pas oublier non plus qu’un chat, c’était joueur et que des idées à l’esprit, Eichi en avait probablement des tonnes. Il se contentait simplement d’agir selon l’impulsion, selon ses envies et ce que désirait son coeur.

Sans lui donner le temps de rétorquer, après avoir prononcé ses paroles, le jeune homme l’avait obligé à enfin retirer l’emprise qu’il avait sur son doigt puis se redressant, il le força à s’allonger sur le canapé pour le dominer de tout son corps. Ses phalanges s’entourèrent autour de ses poignets afin de l’emprisonner et à ce que son vis-à-vis ne puisse pas riposter. Il avait l’apparence certes, mais on y revenait de plus bel, il n’était pas si frêle que ça.

- Tu veux vraiment voir si je miaule ? Ajouta-t-il dans un sourire charmeur.

Il lui en foutrait des miaulements. Sérieusement. Ses doigts se détachèrent d’une de ses mains pour lui attraper vivement le menton, rapprochant ainsi un peu plus son visage du sien. Son souffle choyait ses lèvres alors que ses prunelles s’ancraient dans son regard obscure. Malgré tout, sans qu’il ne puisse expliquer pourquoi, Jooheon avait quelque chose d’attirant, quelque chose qui le liait à lui d’une étrange manière. C’était bizarre.

- On ne t’a jamais dit que t’étais un abruti ?

Sa voix était bien sûr taquine avant qu’il ne se mette à lui sourire de nouveau pour descendre du canapé. Se penchant en avant, il se saisit de la télécommande posé sur la table afin d’éteindre la chaîne hi-fi et de s’avancer vers cette dernière pour y déposer l’objet dessus.

- C’était une expression, une façon de parler, Reprit Eichi dans un sourire, se retournant vers lui ensuite, Mais si tu veux t’en aller, je t’en prie, va t’en.

La distance entre eux était bien plus grande et il n’avait nullement l’intention de s’approcher plus. Son bras s’était dirigé machinalement vers la sortie de sa maison alors que jamais il n’éteignit cette esquisse espiègle qui étirait ses lèvres.

TENUE & CHEVEUX ☽ Oh oh. Je levais les yeux au ciel me voyant forcé d'être allongé sur le canapé et je me retenais de vomir dans sa tête. Oui, le cupcake était toujours présent dans mon estomac avec toute sa famille. « Eichi t'es mignon mais- » Et il me coupa la parole. Le minou... Il avait osé. Je regardais ailleurs tentant de ne pas rire parce que voila j'avais un esprit assez tordu du coup tout le second degré je le transformais en perversité level big boss. Mais la force d'Eichi y compris ses mouvements m'obligeaient à adresser mon attention sur lui et à ses lèvres qui s'avançaient dangereusement vers moi. Enfin dangereusement... Non, j'avouais être plutôt fier de lui faire autant perdre ses aprioris sur le fait de ne pas trop se toucher sinon le « pervers gros quetar violeur d'homme travelot » risquerait de perdre patience. Après tout je ne faisais que reprendre ses paroles précédentes. Il était là bien paradoxal et son tableau que je dressais à propos de sa personne était rempli de trou... De question. Cas complexe? J'en étais fasciné. Jusqu'où sa perversité et son auto dérision pouvaient-elles se pousser? Eh oui Eichi, j'allais te forcer à aller au-delà de ta zone de confort. J'étirais mon sourcil le voyant se décalant en me lançant une vanne au passage. Il était sérieux là? Je me redressa légèrement, posant mon coude sur le bras du canapé, étendu de tout mon long et la tête posée sur ma main.

Mes yeux le toisaient, le jugeait. C'est ça allume ta télé fais comme si j'existais pas. J'aime pas les chats j'aime pas les chats. J'comprend pas l'expression j'la comprend pas ! Je gesticulais doucement puis baissa ma tête sur l'un de ses compatriotes qui avançait en balançant ses fesses de gauche à droite. Mon dieu... où ais-je atterrit ?! « J'ai pas dis que je voulais mais c'est cool de t'occuper de mon envie même si t'as bousillé mon ventre en t'asseyant dessus. »

Je triturais en même temps mes ongles pour éviter de lui balancer un regard méchant. Je n'admettais pas que l'on rejette comme ça mon air moqueur, j'étais taquin et plus je voyais la faiblesse plus j'appuyais dessus. Ne m'appelez jamais lorsqu'il s'agit de réconforter votre meilleure amie, je lui donnerais envie de se pendre. « Mais t'inquiète, j'ai assez d'estime pour toi pour ne pas vomir dans ta face. » CAR OUI MERDE J'ÉTAIS À DEUX DOIGTS. Je relevais le visage et nos regards se croisaient durant une fraction de seconde. Eh merde. Je me redressa subitement et commença à me rhabiller correctement. Oh putain ça fait chier la mauvaise ambiance. Je marcha jusqu'à la porte d'entrée ; il avait un pavillon autant en profiter. Fermant derrière moi, je regardais autour puis m'accroupis en soufflant. Les yeux clos.

J'ai juste... Enfin j'ai juste pas compris son expression et au quart de tour le gars se met sur moi, m'excite avec son souffle et ses hanches et surtout SON CUL, pour ensuite se mettre super loin et me fusiller du regard en m'indiquant que la sortie était là. Mes doigts massaient mes tempes du moins j'essayais car je réfléchissais beaucoup trop à tout ça que j'en oublia la source chaude provenant de mon tibia. Pardon pardon ?! Sourcil froncés. J'ouvrais un œil, puis l'autre en cadence avant de poser mes yeux sur l'objet de cette putain de chaleur. « CHAT ! » je sursauta et lui bondit en arrière. Bah ouais matou mais fallait pas se coller à moi comme ça! Je le regardais, totalement intrigué. Assez loin de lui maintenant, je pouvais analyser ce chat si... Étrange. Ma tête inclinée sur le côté, les sourcils à nouveau crispé formant une ride sur mon front, je tentais vraiment de comprendre l'animal. Il jouait et... Il se pris maladroitement la patte dans un fil... Mais il était con lui.

Quand il fallait secourir la veuve et l'orphelin j'étais bien présent surtout la veuve mais là une saloperie de chat... Qui se contorsionnait pour ne plus avoir ce truc chiant et arrogant autour de la patte. En levant les yeux au ciel, je maudissais le jour où je dû, pour la deuxième fois, approcher un chat. Doucement, toujours accroupis, j'avançais ainsi vers le matou. Mes mains tremblantes parce que oui, j'avais peur de rien sauf des chats, ça a sept vies c'est déjà assez étrange comme concept s'étendaient sur sa patte. Je soupirais, la tête légèrement inclinée sur le côté pour ne pas voir la bête velue me regarder de ses gros yeux parce que je la touchais, mes mains se posaient sur l'objet du crime. En un mouvement je le libéra et courut de l'autre côté les bras en l'air en priant pour qu'il ne me suivait pas. « Lache moi le chat lache moi! »

TENUE ☽ C’était vrai, le problème venait certainement de lui cependant Eichi était loin de s’en rendre compte. Il était tout le temps sur la défensive, à peine on l’attaquer, qu’il se sentait durement viser et se voyait dans l’obligation de réagir. Il ne réfléchissait jamais puisqu’il était plus du genre impulsif. Il préférait réfléchir après en vérité néanmoins les excuses ce n’était pas son fort non plus, il avait sa fierté. Sauf que ce n’était pas la solution... Il ne pouvait pas se moquer des autres si parallèlement les autres n’avaient pas le droit de se moquer de lui. Comme dit si bien le dicton « ne fait pas aux autres ce que tu n’aimeras pas qu’on te fasse ». Même si le concernant, lorsqu’il cherchait à taquiner, c’était la plupart du temps parce que son vis-à-vis avait commencé à le charrier à sa manière. Il était compliqué. Il n’était pas normal et il était assurément unique en son genre. Hors, si on n’était pas capable de l’accepter tel qu’il était, lui ne retenait personne et c’était probablement la raison pour laquelle, il n’avait pas cherché à courir après Jooheon lorsque ce dernier avait franchi sa porte d’entrée. S’il tenait tant que ça à fuir, qu’il le fasse. Ce n’était pas comme s’ils étaient très proches tous les deux de toute façon. Ils l’avaient été par le corps certes cependant ils ne connaissaient rien sur l’autre et quand il analysait la situation aujourd’hui, Eichi songeait ô combien ce n’était peut-être pas si mal.

Silencieusement, il rangea ce qu’il traînait dans son salon, ramenant le cupcakes dans sa cuisine ainsi que le verre vide. Un soupir traversa ses lèvres alors que de lui-même, le jeune homme ne savait plus quoi penser. Est-ce que Jooheon avait réellement besoin de s’exciter autant ? Ce n’était pas grave... Si ? Tant pis. Il se rendit ensuite sur le pavillon près de sa terrasse, repérant ces deux chats qui s’amusaient avant de constater qu’il manquait le troisième. Le dernier de la troupe et aussitôt le garçon s’inquiéta parce que celui-ci avait le don de toujours tenter de s’échapper. Hélant les autres, il les laissa rentrer à l’intérieur pour ensuite appeler le troisième qu’il ne trouva pas.

Quand il sortit de chez lui, assez prestement, ses pupilles restèrent hébétées en remarquant le policier qui apparemment n’était pas parti. Mais, plus il observait la situation, plus son sourcil se arqua en le voyant assez éloigné alors que son chat était sur le sol, debout et le fixait.

- Il ne va pas te manger tu sais ? Déclara le garçon d’un ton neutre, Je t’ai dit qu’ils n’étaient pas méchants.

Sans la moindre hésitation, il s’approcha de l’animal pour le porter et le placer aussitôt sur son épaule. Animal qui ne réagit pas et au contraire se laissa faire, se couchant correctement afin de ne pas tomber.

- Ne reste pas seul dehors, rentre.

Sur ses dires, il ne lui adressa plus un regard qu’il retourna dans sa maison, posant son chat à terre auprès des autres avant de lui-même s’étaler sur le sol, laissant à Jooheon le plaisir de se réinstaller sur le canapé s’il le désirait. Un silence pesant régnait dans la pièce, Eichi ignorait ce qu’il devait dire et il n’avait pas le sentiment à devoir s’excuser non plus. Plutôt que parler, caresser ses chats lui paraissaient être une meilleure option bien que la minute qui suivit, il ne put résister à s’assoir en tailleurs et observer son vis-à-vis d’une lueur plus maladroite que précédemment. Ses prunelles brillaient... Il n’avait pas envie qu’on le déteste. Il ne se rendait pas compte que ses actes pouvaient aussi blesser parfois, qu’il agissait trop excessivement et qu’il se vexait toujours pour un rien. Au fond... Jooheon n’avait rien dit de mal si ce n’était de le taquiner un peu. Le conseiller souffla discrètement avant de lever les yeux vers lui.

- Tu te sens mieux ?

Après tout, son invité lui avait parlé de vomir quelques instants plus tôt.

- J’ai des cachets, si tu veux.

Il s’agissait là de la discussion la plus inutile qu’il avait du avoir dans son existence. Parce que ce n’était qu’une manière comme une autre de tenter vainement de combler ce silence qui lui était pesant.

TENUE & CHEVEUX ☽ Il ne va pas te manger qu'il avait dit. Oui merci j'étais encore au courant que la p'tite bête ne mangeait pas la grosse. Je le regardais en plissant les yeux histoire que mon indignation rentrait bien dans sa vision. Et le truc monta sur son épaule. On aurait dit une merde qui s'installait tranquillement sans faire chier -et c'était le cas de le dire-. Putain il était énorme son animal. Enfin, je décida de ne plus rester dans mon coin et de m'asseoir de nouveau sur le canapé le regard toujours sur le chat qui sauta à côté de moi pour se mettre en boule à côté. Oh la plaie UH. Je leva les yeux au ciel mais sursauta assez vivement quand je sentis Eichi se comporter d'une tout autre manière. « Tu te sens mieux? » Oh seigneur non, ne commence pas à faire ce genre de bouille moi j'suis ultra sensible. Je détourna le regard sur le chat qui me sembla totalement à l'aise et surtout sans sex appeal. Merci le chat. « Non c'est bon c'est bon. c'est entrain de passer, j'ai trop mangé de cupcake je vais pas mourir d'un avc déjà c'est pas mal je suis plutôt fier de mes résultats. » Puis je croisais mes jambes pour ne pas que le matou ne prennent mes cuisses pour un coussin. T'es mignon mais c'est pas de toi que je veux, connard. Je pointa du doigt le très cher ami de mon hôte. « Je sais qu'il n'est pas méchant ou autre mais enlève-le s'il te plait, le temps que je suis là après il pourra reprendre son activité normal de paresseux. » Je détestais les chats. Et heureusement qu'Isao préférait avoir des serpents comme animal de compagnie plutôt qu'un chat. Je remerciais discrètement le ciel avant de me dépoussièrera de ces intempestifs poils de chat. En plus c'était salissant, merde.

En même temps que j'effectuais des légères tapotes sur mes cuisses, je releva les yeux sur Eichi. Le pauvre. Il ne devait absolument rien comprendre ma phobie des chats, lui qui en avait une ribambelle. OUI, pour moi trois c'était trop. Je posa lourdement mes deux mains sur mes cuisses et fusilla le chat pour ne pas qu'il croit que c'était une invitation à me sauter dessus. J'étais assez documenté sur les félins que j'avisais toutes leurs pensées, faits et gestes. « Je déteste les chats depuis mon enfance car je me suis fait poursuivre et attaqué par des chats de gouttière quand j'étais en Corée. Tu comprendras que c'est assez traumatisant pour un gosse de six piges se faire harceler non pas par les connards du quartier mais par des chats de merde. » Bien entendu, je n'attendais pas à ce qu'Eichi me lance des pleures et des affections particulières parce que j'avais malencontreusement subi un traumatisme étant enfant, néanmoins j'attendais vraiment qu'il comprenne que moi les chats ça fait deux. Je les haïssais, ils me haïssaient on allait de paire et pourtant je n'étais pas du tout pour le fait de cohabiter avec un chat. Je roula mes yeux sur Eichi et sa bouille toute mignonne. J'avais effacé toute part de second degré, filtres ou autre brouillant mon regard de ce joli beau tableau. S'il n'y avait pas ce chat pour sûr que je lui aurais sauté dessus. Oh et puis oui merde j'étais un gros nympho, j'assumais mes différences avec le commun des mortels. « Tu dis parler mais tu ne parles pas beaucoup. A moins que tu ne veuilles vraiment que je parte alors je partirais il n'y a pas de soucis, comme tu dis je connais le chemin. »

TENUE ☽
C’était plus fort que lui, il n’avait pu retenir le sourire amusé qui avait décoré ses lèvres à la réaction de son interlocuteur. Le voir aussi terrifié par les chats avait quelque chose de mignon mais Eichi ne s’en moquerait pas à voix haute parce que tout le monde avait ses phobies aussi stupides et puérils pouvaient-elles être. Si Jooheon n’aimait pas les chats, pour lui c’étaient les chiens. En soit, ce n’était pas qu’il avait peur d’eux cependant ils l’impressionnaient plus que de raisons puis... C’était moche non ? Sur ce point, le garçon n’était pas réellement objectif donc il ne valait sûrement pas mieux pas s’étendre sur un sujet qui n’avait aucune valeur.

Il voulait aller l’aider cependant le chat qui dormait sur ses cuisses ne semblaient pas être d’accord avec cela et lui ne résista pas à lui accorder de nouvelles caresses. Son visage se redressa aussitôt lorsque le policier reprit la parole, lui expliquant finalement ce qu’il en était, la raison pourquoi il avait un « traumatisme » à propos de cet animal. S’il avait gardé une expression des plus normales, le jeune homme avait été surpris que son invité choisisse au bout du compte de lui parler quelque peu de son passé. Ce n’était pas en soit quelque chose de très grave mais ça le touchait que Jooheon accepte de faire cet effort là. Un sourire attendri était apparu sur sa figure pâle alors que bougeant enfin la boule de poils présente sur ses jambes, le garçon se motiva à se lever tout en époussetant son pantalon.

- Ce n’est pas moi qui ait parlé de « partir » en premier, donc tu fais comme tu veux.

Son ton était plus posé précédemment, signe maladroit qui prouvait que son vis-à-vis ne le dérangeait pas et qu’il n’avait rien contre le fait à ce que ce dernier reste encore un peu s’il le désirait. Il s’installa alors à son tour sur le canapé, à une distance raisonnable entre les deux avant de porter le chat squatter et l’amener sur lui.

- Lui, c’est Gakki, Dit-il dans un sourire, C’est le dernier de la famille. Je crois qu’il t’a adopté.

Il ne put s’empêcher de rire doucement sur ses paroles avant de reposer l’animal par terre et de le pousser gentiment afin qu’il retourne s’amuser avec les autres. Enfin libre, Eichi en profita pour se caler plus convenablement sur le divan, s’appuyant contre le bras derrière lui tandis que son attention se reporta sur le garçon face à lui.

- Je n’ai pas ce genre de traumatisme mais je pense que je comprends. Peut-être qu’avec le temps, ça finira par s’estomper. Je ne cherche pas à te juger, tu sais ?

Son attitude pouvait certainement faire croire le contraire cependant il était sincère dans ce qu’il répliquait. Marquant un instant de silence, il s’assit au bout du compte sur le canapé, les jambes en tailleur avant de se gratter nerveusement les cheveux

- Désolé pour tout à l’heure okay ? Dit-il enfin dans un doux sourire, Je sais que je me prends la tête pour rien, c’est plus fort que moi. Tu dois te dire que je suis bizarre et tu n'es sûrement pas le premier mais je suis comme ça, alors désolé.

C’était triste au fond ce qu’il disait... Parce que si on analysait profondément ses paroles, c’était comme si en vérité, Eichi s’excusait d’être l’homme qu’il était. Il ne devrait pas avoir à se reprocher une telle chose. Soit on l’appréciait ainsi, soit on passait son chemin, voilà tout.

TENUE & CHEVEUX ☽ Gakki. Ouais bah Gakki était bien chiant. Je le regardais avec un petit sourire histoire de dire que je l'écoutais attentivement mais que son chat me dérangeait beaucoup. Il était trop gros pour moi. Encore les chatons ça allait, je pouvais le supporter mais là... Désolé mais j'avais affaire à Godzilla là. Je posa mes mains jointes sur mon genoux, le redressant un peu de sur ma jambe. Désolé pour tout à l’heure okay ? Je sais que je me prends la tête pour rien, c’est plus fort que moi. Tu dois te dire que je suis bizarre et tu serais sûrement pas le premier mais je suis comme ça, alors désolé. Petit à petit que les informations se stockaient dans mon cerveau, je me paralysa sauf au niveau du visage où je pu lui offrir une offuscation digne de ce nom. Yeux écarquillés au possible, sourcils hissés au plus haut, je le gardais mon regard sur lui. Je rêvais où il était aussi en train de me faire des révélations. A l'intérieur de moi, j'avouais être plutôt heureux. Bien qu'en principe nous n'étions pas censé être plus proches que nos corps transpirants mais là... J'avais presqu'envie de m'applaudir car mon petit regard compatissant fonctionnait à merveille et j'étais fier de porter ma réputation jusqu'ici.

Et puis je sentis comme si ses genoux m'appelaient. UUUUH OUAIS HERE I COME. Dans un doux sourire je m'allongea de tout mon long et posa ma tête sur ses genoux. Aaah, Eichi le confort, l'aimer c'est l'adopter. Alors faites comme moi, adoptez un Eichi. Il comprend vite quand vous avez besoin de câlin ou de parler ou bien de baiser... Il fait les trois et même plus encore. Je le regarda droit dans les yeux et souris en remontant ma main derrière sa nuque. « T'as pas t'excuser pour être ce que tu es. Si les autres s'en vont pour ça tu t'en fou. T'es un peu bizarre ouais mais c'est ce qui fait ton charme. » Oui, on pouvait le souligner ; heureusement qu'Eichi était mignon parce que sinon je pense que s'il n'avait que son sens du tact, je croyais bien qu'il n'allait pas avoir beaucoup d'amis. Et puis bon, Eichi ce n'était pas simplement une gueule. [color=#83A697]« Je te l'ai déjà dis au commissariat ; tu m'plais ce n'est pas lorsque j'en apprends plus sur toi que je vais partir comme ça. »