kenlou ★ 危険なような

Me suis-je évaporé ou envolé, passé entre les fils de ta mémoire ? Ne te reste-t-il aucun souvenir ?

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Il avait tord, Kendji. Parfois, le simple fait d’être con était suffisant. Et Lou l’était énormément. Il ne peut mettre sa trahison que sur le compte de sa connerie. Rien d’autre. Il ne pouvait même l’expliquer, parce qu’il n’y avait aucune raison à ce qu’il avait fait. Kendji a toujours su être aux soins pour lui. L’homme parfait. Il était même beaucoup trop bien pour lui. Pensée qui dérange, qui irrite et aigri .Il en a conscience. Il a peur que Kendji s’en rende compte. A quel point il lui est possible de trouver mieux. Un mec qui ne lui jurera pas un amour éternel pour tomber dans les bras du premier inconnu juste pour…juste pourquoi déjà ? Même à ça, il ne peut pas répondre. Cela ne rend le pardon que plus difficile à obtenir. Il le sait. Pourtant il s’acharne et il ne se voit pas faire autre chose. Kendji, il faut qu’il redevienne sien. Seulement lui. Personne d’autres. Il n’y qu’avec le brun qu’il se sent possessif. Parce qu’il l’aime et qu’il n’a jamais cessé de l’aimer. Et il soupire ces mots du bout des lèvres. Ca fait longtemps qu’il ne les a plus dits. Un an déjà. Ils ne peuvent être destinés qu’à l’homme en face de lui.
Il leva la tête face aux mots qui sonnent comme une mise en garde. Il n’a pas vraiment le temps d’y réfléchir que les mains de Kendji se placent sur son visage et ses lèvres viennent emprisonner les siennes. Il comprend, enfin. Et il pourrait presque en pleurer. Il ressent tout l’amour du brun, cette passion qu’il ressent envers lui et tente de le lui rendre. Ses lèvres lui ont manqués. Kendji. Tout en lui. Il se perd dans ce baiser jusqu’à manquer de suffoquer. Il recule finalement, juste quelques centimètres. Il sent toujours son souffle sur son visage. « Personne. » murmure-t-il comme une promesse. Ses bras viennent entourer sa taille. Il le serre contre lui, avec beaucoup trop de force. Mais qu’importe. Kendji ne va pas se casser. « Je préfère mourir, à te faire du mal une nouvelle fois. » Il sait, à quel point c’est douloureux d’être loin du jeune homme, le poids de son regard méprisant. Et surtout, il ne veut plus le rendre triste ni le décevoir.

avec ou sans amour, il restera miens jusqu'à mon dernier souffle. c'est une troublante et douloureuse évidence.

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c'est si léger. si doux. si bon. retrouver une partie de soi que l'on avait perdu. c'était comme revivre. retrouver un trésors perdu depuis des milliers d'années. retrouver un souffle que l'on a fort longtemps perdu. il était là, dans tes bras. ce sentiment de renaissance, de force et d'amour. tout ce dont tu avais prié de retrouver, tu l'avais là, contre toi. une personne peut être insignifiante si elle n'est pas un minimum intrigante. lou, lui, faisait partit de ces personnes dont on ne pouvait rester indifférent. ce genre de personne qui pouvait nous faire perdre la tête à tout moment. durant un peu plus d'un an, beaucoup de choses avaient perdu le fil. ta vie était devenue minable, vide, sans âme. ce baiser, cette étreinte était une nouvelle chance. la dernière fois. un avertissement. un son tout droit venu des enfers. tu resserres ta prise autour de ton cadet et l'embrasse une nouvelle fois, marchant lentement à reculons. une seule et ultime chance. après ça, c'est la mort. ne faisant référence qu'au pardon, tu l'embrasses encore et encore. tu es accro. tu l'as toujours été. lou était ta drogue. aujourd'hui, tu retrouves cette addiction que tu as tant aimé, chéris et protégé de milles et unes façon. il t'appartient à nouveau. jamais sans moi. peu importe où tu iras, c'est clair ? un garde du corps ? un stalker ? un éternel possessif ? tout à la fois, évidemment. tu chantais ta méfiance et ta peur de le perdre à nouveau. ces mots n'avaient rien d'anodins, bien au contraire, ils étaient bien plus que sérieux. sans toi, il n'aurait aucun droit de sortir, peu importe l'endroit. sans toi, il n'ira nulle part. c'est une évidence. un ordre. une possession. je t'aime. de la douceur. le paradis après l'enfer. ces mots sonnent officiellement ton acte de pardon. ces mots sont également ta preuve d'amour la plus réelle. tu redeviens l'être faible et vulnérable que tu étais autre fois, mais après tout, ça n'a rien de mauvais quand il s'agit de ton cadet.

Me suis-je évaporé ou envolé, passé entre les fils de ta mémoire ? Ne te reste-t-il aucun souvenir ?

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C’est comme une tempête qui se calme. Entre eux. Il y’a toujours cette incertitude en Lou, il hésite à y croire. Est-ce que c’est vraiment fini, le brun lui a vraiment pardonné ? Il ne veut pas de désillusion. Mais il veut aussi profiter surtout. Ne penser à rien, si ce n’est les lèvres de Kendji contre les siennes et sa douce étreinte. Tout lui avait manqué. Son odeur et celle de ses cigarettes. Le toucher de sa peau. Son souffle sur son visage. En un temps, cette année passée loin de lui devient un mauvais rêve. Un songe éveillé duquel il sort tranquillement. Comme s’ils n’avaient jamais été séparés. Il y’aura des séquelles, il faut qu’il retrouve cette confiance aveugle qu’avec Kendji en lui. Mais il laissait le temps faire son travail pour cela. Lui ne pouvait que promettre d’être irréprochable. Ce qui ne serait pas difficile. Kendji est tout pour lui. Son homme. Le seul. Et il fera tout pour montrer qu’il mérite cette chance qu’il lui offre. Il hoche docilement de la tête à la menace exprimée. Les baisers du brun peuvent le soumettre à la moindre de ses paroles. Il pose son front contre son épaule et sourit. Il retrouve sa possessivité. Jamais sans lui. Il sait que Kendji en est capable. Il sait qu’il devra dire adieu à sa liberté, au moins le temps que la relation redevienne stable. Lou pense alors au tatouage d’oiseau libre marqué sur sa hanche. Il n’a jamais voulu être emprisonné. Ses yeux se lèvent vers le jeune homme. Qu’importe, il ferait n’importe quoi pour lui. « Tout ce que tu voudras. » murmure-t-il en reprenant possession ses lèvres. Kendji n’aura qu’à l’accompagner pour ses vlogs, ce n’était pas le plus jeune qui s’en plaindra. Je t’aime. Il sourit. Son cœur qui bat doucement à un rythme régulier. Il réalise à quel point il est capable de tout accepter simplement pour ces trois petits mots. Qu’il ne pensait jamais entendre à nouveau. « Et tu n’aimeras jamais un autre que moi. » Comme un caprice d’enfant glissé à son oreille. Un poids quitte ses épaules. Ce soir, il est heureux.