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(évent) hallelujah, hiroki

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Ven 20 Mai - 22:57
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hallelujah
Le regard vide, il quitte enfin son véhicule, attrapant là sur le siège passager le sachet qu'il venait de prendre à la pharmacie. Dans sa tête, c'était autant l'anarchie qu'à l'extérieur. Dans ce monde épuisé par Mère nature. Le brun attrape son téléphone avant de fermer sa portière, se tenant à cette dernière. Il ne ressent plus la douleur à cause des anesthésiants trop puissants. Il ne sait même pas, s'il a mal autre part, s'il arrive à ressentir quoi que se soit. Il tape lentement, avec sa seule main valide pour le coup, n'ayant pas le courage de lever son bras blessé. Un soupire. Il l'a prévenu comme convenu. Et il ferme celle sur qui il était en appuie avant de verrouiller de loin sa voiture, sans même regarder si c'était le cas ou non.
Pénétrant dans le grand bâtiment, il prit les escaliers. Le courage ? Non, la prudence. Se retrouver coincé après ce qu'il a vécut n'était sûrement pas la meilleure solution.
Il ouvre la porte de son appartement, fermant avec son pied - la poussant simplement. Traversant le couloir de l'entrée, il aperçut seulement ses livres au sol, un peu partout (parce qu'il en avait sûrement trop) Rien de plus. Posant le sachet par terre, là, le laissant tomber finalement à ses pieds, il alla voir son animal visiblement soulagé de le voir revenir. Il lui caresse la tête, le corps. Ca lui fait du bien, de voir qu'il n'a rien.
Le petit homme se redresse, debout sur ses deux jambes. Il enlève sa veste, laissant entrevoir son haut blanc d'une couleur pourpre trop présente, lui appartement, pour la majeur partie. Mais dans tout ça, il était soulagé.
Soulagé, de savoir que lui. Il allait bien.
«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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jv détruire hiroki
Sam 21 Mai - 1:50
Sena Hiroki
hallelujah
Les pleurs t’arrachent le cœur. Mais tu passes devant ces mères, ces frères, ces amis désespérés à la recherche d’un être aimé sans même leur lancer un regard, tes pas frénétiques te contrôlent et t’es presque essoufflé par ta marche. La poussière se mélange à l’odeur de mort et de terreur présente depuis des heures maintenant, encrée dans Tokyo, un Tokyo déchu et souillé par les caprices de la terre. Toi t’as rien, et encore une fois, tu t’demandes c’que tu fais toujours là. Pourquoi tu t’en sors intact alors que t’as vu Seto s’briser le bras, que Takeshi s’est reçu une balle dans la jambe, et qu’Isa s’est littéralement retiré une barre de fer du bras.
Tu t’demandes à quel jeu joue la faucheuse, depuis toute ces années.
Mais maintenant, t’es trop occupé à marcher –courir dans Minato pour atteindre son appartement. Tu t’es inquiété. Bordel, qu’est-ce que tu t’es inquiété. Tu l’as appelé sûrement des centaines de fois, jusqu’à que la batterie moribonde de ton téléphone t’en empêche. Et quand t’as vu son prénom s’afficher sur l’écran abîmé, tu t’es presque écroulé au sol en même temps que la pression et le stress qui t’enivraient depuis trop longtemps. Tu l’as réprimandé, preuve maladroite de ton inquiétude. Et même si la colère grondait en toi, t’étais soulagé. D’autant plus lorsqu’il t’as dit qu’il était arrivé chez lui ; sain et sauf. Alors t’as pas hésité.
Et maintenant, tu t’retrouves dans la cage d’escaliers à monter les marches deux par deux, la gorge sèche et le cœur emballé. La porte est ouverte, et tu ne prends même pas la peine de signaler ta présence, pénétrant dans l’appartement que tu connais par cœur, t’essayes de reprendre ta respiration qui s’coupe quelques secondes lorsque tu le vois, et tu t’figes. Son t-shirt immaculé, son bras bandé ; son visage trop pâle aux traits marqués par la peur et la fatigue. T’as la gorge qui se serre et les jambes qui tremblent lorsque tu te jettes presque sur lui, et tu l’sers un peu trop fort sans penser à ses blessures. Sans penser au sang qui marquera tes propres vêtements poussiéreux, sans penser aux mensonges écrits quelques temps plus tôt, ni à la bête rampante que tu détestes. Sans penser à rien, en fait. Juste lui. Vivant, dans tes bras. Et tu colles ton front contre le sien, les yeux clos pour profiter d’un touché que tu pensais ne plus jamais expérimenter. Et tu murmures.  « Tu m’as fait peur, putain. J’ai… J’ai cru que t’étais… » le mot reste coincé dans ton gosier, mais t’as pas besoin d’le prononcer pour qu’il comprenne. Une main se pose sur sa joue avant que tu ne recules pour le juger de haut en bas. « Viens… Viens, j’vais te laver. Tu peux pas rester comme ça. »

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Sam 21 Mai - 2:27
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hallelujah
Epuisé de se battre avec le monde, avec les caprices de la créatrice. Il baisse lentement son regard, sur ses mains. Son sang, et celui des autres, s'y mélange. Et il revoit, quelques images. Il en a sauvé, au détriment de sa survie. D'autres... Il n'avait pas put. Et avant que d'autres n'arrivent, il entendit des pas derrière lui qui le firent sursauter, se tournant instinctivement. Il était là. Il avait l'air sauf... Il n'avait pas mentit. Lui. Il se jette presque sur lui, le brun n'a pas le temps de bouger quoi que se soit, qu'il se retrouve dans ses bras. Et il s'en fou, de la douleur subis ; parce que son cœur hurle son soulagement.
Il relève simplement son bras droit, lentement, dans le dos de son amant, attrapant même inconsciemment le tissu. Il respire calmement, alors qu'il ne l'était pas. Il respire. Son odeur. Qui le rassure au plus profond de son être. Qui l'apaise. Il sent ensuite le front de sa moitié contre le siens : mais tout va trop vite. Il a l'impression de perdre le contrôle, de perdre ses sens. Tout. Absolument tout. Tu m’as fait peur, putain. J’ai… J’ai cru que t’étais…  Ce n'est que le son de sa voix qui le ramène à lui. Il le regarde. Quoi penser ? Quoi dire ? Il s'en voulait, tellement. De l'avoir inquiété, de ne pas avoir pu le contacter plus tôt. Pardon... Un murmure. Parce qu'il n'avait pas eut la force de pousser plus. Il avait mal. Son bras le lançait. Lentement. Ce n'était que le début. Viens… Viens, j’vais te laver. Tu peux pas rester comme ça. Il aurait souhaitait qu'il ne quitte pas sa main de sur sa joue. Il n'osait pas le toucher. Ses mains salie et trop marqués par ce rouge envoûtant, semblable à ses vêtements. Mais il en a besoin. Il ne lui répond pas. Il revient simplement contre lui, sans rien lui demander. Sa tête posée contre son épaule. Et les images, elle reviennent. Surtout lui. Ce gosse. Mort dans ses bras. Ce gosse dont il avait été incapable de sauver. Se sacrifier pour l'un, ne pas pouvoir en aider un autre. Sauver une vie pour en voir une seconde s'échapper. La perte de sang qu'il avait incombé avait été sa principale source d'épuisement. Et malgré la torture fascinée et mal aimée, il n'avait pas bronché. Parce que c'est lui, qui avait retiré cette conne de barre. Au détriment de sa mobilité. Mais cet enfant ... A sa pensée, il serra un peu plus le haut blanc de son amant. Pardon... Il lui demandait pardon à lui, mais aussi à ce pauvre petit. Il s'en voulait. D'être arrivé trop tard. Mais il essayait de positiver, intérieurement. Et se dire qu'il n'avait pas perdu ce qui était le plus cher à ses yeux. Parce qu'il était contre lui.
Mais une vive douleur le rattrapa et il se crispa par réflexe, en se séparant de son amant ; lui tournant le dos, soufflant désespérément. Dix-huit point sans être endormis. Une blessure de part et d'autre de sa chaire. Il serra le poing de sa main opposée en décontractant ensuite ses muscles, mais il avait toujours là, les mêmes tic qu'il avait sous son stresse. Ses doigts, tremblaient sans même qu'il ne s'en rende compte. Tu... Tu étais seul ... ?
«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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Sam 21 Mai - 3:13
Sena Hiroki
hallelujah
C’qui t’as le plus traumatisé, ce sont les cris. Les appels à l’aide déchirants, les sanglots des corps et des âmes blessées, les personnes à terre, attendant seulement leur heure arriver. Les femmes qui t’arrêtaient dans la rue ; tiraient ton t-shirt en te suppliant d’aider leurs proches, une étincelle d’espoir dansant dans leurs pupilles en te voyant passer. Toi et ton grand gabarit lucide et sans blessures, t’étais soudainement le nouveau messie. Alors t’as fait ton possible, mais t’as pas d’cape ni de superpouvoirs. Et t’as vu des vies s’éteindre. Beaucoup trop.
Et pendant tout c’temps, tu t’demandais où étaient les autres. Ryu dont tu n’as toujours aucune nouvelles, le gang, tu t’demandais même si ton chien allait bien. Pauvre bête livrée à elle-même, tu t’en veux d’pas être allé le chercher. Mais Isa est ta priorité.
Et quand tu le vois se crisper sous la douleur, ton premier réflexe, c’est de t’approcher, mais tu t’arrêtes de peur de trop le brusquer. « Arrête de t’excuser, assieds-toi… » t’as peur pour lui. Parce qu’il a l’âme aussi meurtrie que son faible gabarit, tu l’vois dans ses yeux. Alors tu tires une chaise pour qu’il se repose un peu, t’assois toi-même près de lui en prenant sa main, tentative de calmer ses tremblements. Un soupir. Tu revois soudainement la scène s’dérouler devant tes yeux avant que tu ne lui répondes. « Je… J’étais avec Seto, un ami à moi… à Shibuya, on sortait d’un salon de coiffure, il s’est écroulé juste après qu’on soit sortis… » t’as trop d’chance dans ta vie, c’est un peu louche, ça t’déranges presque. Mais tu secoues la tête, ton pouce caressant sa main peinte de sang séchée, tu t’demandes si c’est le sien, et ton estomac se retourne à cette pensée. « Et toi… ? Qu’est-ce qu’il t’es arrivé, Isa ? »


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Sam 21 Mai - 3:35
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Il s'assied parce qu'il n'a pas le choix. Parce qu'il n a pas envie de réfléchir. Mais ses jambes le lâchent, de toute manière. Elles lui font mal. Il a trop forcé, il n'a pas fait attention : son corps est marqué, autant que son âme. Il ose relever doucement son regard sur son amant, lui laissant sa main. Son touché lui fait du bien, le rassure et lui rappel en lui criant ô combien il est en vie. Il se dit qu'il ne le mérite pas. Qu'il aurait du y passer à la place de ce môme. Je… J’étais avec Seto, un ami à moi… à Shibuya, on sortait d’un salon de coiffure, il s’est écroulé juste après qu’on soit sortis… Et c'est encore maintenant, qu'il se rend compte qu'il a faillit le perdre. Et cette idée le terrorise davantage : savoir, qu'à quelques minutes de battement... Une larme perle sur le coin de sa joue. Parce qu'il se rend compte qu'il aurait pu le perdre. Il a déjà baissé son regard. Il a mal au cœur.   Et toi… ? Qu’est-ce qu’il t’es arrivé, Isa ? Et il doit lui dire. Il lui a déjà mentit. A contre cœur.   Mais le courage lui manque. - Et pourtant. Ton... Ton ami... Comment il va ...? Son plus gros défaut. Oui. Encore aujourd'hui il a été démontrer : s'occuper des autres avant de prendre soin de lui-même.  Je... Et il entend de nouveau les cris de ces enfants, sous la peur.  J'étais... Dans un orphelinat... Je... Je m'occupe d'eux depuis trois ans... J'étais avec une amie... Et... Il retire sa main, celle ci se crispant nerveusement.  Le bâtiment à tenu ... Sauf une partie... Ils étaient tous là, sauf un... Je les ai laissé avec la gérante et Katsumi ... Et... Je suis allé l'chercher.  Il releva doucement son regard sur le visage de son amant, sans savoir pourquoi.   Je pouvais pas l'laisser.. Et au moment où j'allais le ramener la partie c'est effondré. J'ai eu le réflexe de le protéger. Il s'arrêta là, parce qu'il savait bien qu'Hiroki comprendrait comment est-ce qu'il était blessé.  Après... J'ai eu un moment d'absence, je crois. Je sais plus. Et on est sortit. Je l'ai retiré moi-même. Parce qu'il y a à côté de l'endroit où j'étais un autre orphelinat... Et ... Il y avait beaucoup plus de dégâts. La plupart était saufs... J'en ai réanimé un, j'en ai... perdu un... Il se stoppa. Net. Et il crispa ses doigts, de ses mains. Parce que le sang qu'il avait sur les mains, autant que le siens, appartenait à ce rejeton, du haut de ses six ans.
«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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jv détruire hiroki
Sam 21 Mai - 5:05
Sena Hiroki
hallelujah
« Oui, il va bien… » on ressent l’hésitation dans ta voix. T’es pas trop sûr. Seto, malgré l’âge que vous partagez, tu l’considère un peu comme un bébé. L’innocence et la pureté, une des seules personnes que tu n’oseras jamais corrompre, une des seules personnes que tu t’es promis de protéger, peu importe les circonstances. Et t’as tenu ta promesse lorsque tu t’es jeté sur lui pour l’entourer de tes bras. Tu pouvais sentir son cœur trembler en même temps que le sol.
Et t’écoutes son récit le cœur lourd et serré, sans jamais le quitter des yeux, même si les siens son fuyards. Tu sens ses doigts se crisper, sa main s’éloigner tandis que la tienne repose sur la table, les poings serrés et les phalanges rougies. T’aurais voulu échanger les rôles, parce que tu comprends pas pourquoi t’as toujours les meilleurs. T’aurais voulu mourir à la place de tes parents, et maintenant, t’retrouver blessé à la sienne. Mais t’as une chance qui t’colle aux basques et tu peux pas t’en détacher.
T’essayes de lui montrer de la compassion à travers ton regard, mais t’échoues misérablement. Bien sûr, les sourcils demeurent froncés et les dents claquent, se frottent sous le stress. T’es fier de lui, tu lui en veux aussi ; mais t’aurais sûrement fait pareil. Et tu réalises que toi, t’as vu des gens mourir ; furtivement, en passant. En courant au milieu de la foule, tes yeux se sont rivés sur certaines âmes moribondes pendant quelques secondes.
Un enfant est mort dans ses bras. Un orphelin, un gamin qui n’a jamais connu la vie, qui n’a sûrement jamais connu l’amour pur et qui ne connaîtra désormais que le froid et la solitude. Et la gorge se serre, les jambes se crispent et tes yeux dérivent sur ses mains souillées ; tu comprends à moitié. Que les tâches noircies ne sont pas qu’à lui, qu’une partie de l’âme candide s’est étalée sur ses doigts, sur son torse et son t-shirt autrefois blanc. Et t’essaye d’être prudent lorsque tu te rapproches de lui, que ta paume se pose sur son genou secoué par ses tremblements incontrôlés. T’essayes d’être doux, aussi. Autant dans tes gestes que dans ta voix et ton regard. «  J’peux même pas imaginer comment tu dois t’sentir… » en fait, oui ; tu sais c’que ça fait d’respirer en sachant que d’autres n’y arriveront plus jamais. « T’as fait c’que t’as pu, Isa… Et c’est énorme. » timidement, ta main vient chercher la sienne sous une certaine hésitation. La peur du rejet, d’être trop brusque. « J’suis désolé que t’aies eu à vivre ça … Mais c’est fini, maintenant. Ca va aller. » non, c’est pas fini. Les images viendront le hanter, la nuit, ou lorsqu’il se perdra dans ses pensées. Tout l’temps. Mais tu peux pas lui dire ça, pas vrai ? Alors tu te contentes de remonter ta main sur sa joue, aussi froide que balafrée, sale et rêche. T’en as rien à foutre. Et t’essayes de te montrer fort malgré tes yeux humides et ta gorge compressée.

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Sam 21 Mai - 10:54
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hallelujah
Fermant les yeux une fraction de seconde après ses dires, tentant de se calmer, comme il pouvait, sentant la main de sa moitié sur son genoux. Ca l'fait sursauter, un peu, mais il ne refuse pas le contact. Il ne l'avait juste pas vu venir ... J’peux même pas imaginer comment tu dois t’sentir… Mais Isa, il pense le contraire. Parce qu'il a perdu ses parents. Il sait ce qu'elle fait, cette salope de mort. Ce qu'elle laisse et ce qu'elle te donne. T’as fait c’que t’as pu, Isa… Et c’est énorme. Mais il pense pas ça non plus. Parce qu'un enfant c'est innocent. Un enfant, ça demande rien : juste à vivre, à respirer, sourire, jouer. Pouvoir courir, découvrir le monde. Et lui, n'a pas été foutu d'en sauver un. Lorsqu'il est arrivé sur les lieux, lorsqu'il a dégagé ce corps, il savait qu'il ne pouvait pas le sauver. Mais cet enfant lui a sourit, l'a remercié. Il l'a regardé. Et lui, il paniquait. Il a essayé, d'arrêter l'hémorragie, mais sur le fait, qu'est-ce qu'il pouvait faire ? Sans rien. Sans moyen de soutiens médical. Et ce môme, il le savait. Même en voyant le brun se démener, il le savait. Et il lui a prit la main. Parce qu'il voulait être rassuré. Il lui a de nouveau sourit. Il a fermé les yeux. J’suis désolé que t’aies eu à vivre ça … Mais c’est fini, maintenant. Ca va aller.  Non, ça va pas aller. Isao il le sait. Il est pas naïf. Pas autant qu'on l'prétend. Il sait, qu'il le verra partout. N'importe où, n'importe quand. Et même s'il l'a vu mourir avec le sourire...  C'est pas vrai Hiro... Mais il sait, qu'il dit tout ça pour le rassurer. Pour le soulager. Mais il sait, qu'c'est pas vrai.  Non... C'est pas vrai... Et il mal. Autant physiquement que psychologiquement. Il ferme les yeux sous la main du japonais... Et sa douceur lui fait du bien. Sa douceur le rassure, à travers ses pensées trop dures. Alors, il se penche doucement, et pose sa tête sur l'épaule de son amant. Les larmes coulent seules, parce que là bas, il n'a pas eut le temps pour ça. Le choc, l'adrénaline et puis même, pour les enfants eux-même. Paraître rassurant pour qu'ils gardent le moins de séquelles possible... Penser d'abord aux enfants. Après, à lui. Il attrape par réflexe la dite main du plus jeune, la serrant sous ses pleures. Mais penses-y Isao, lui, il est vivant. Il est là. Ton père aussi, t'as eus des nouvelles. Ton cousin. T'as rien perdu, à toi. Il y pense. Et c'est ce qui le calme. Hiro... Reste avec moi... S'il te plaît...  
«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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jv détruire hiroki
Sam 21 Mai - 20:05
Sena Hiroki
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Non. C’est pas vrai, et tu l’sais. Plus rien ne sera jamais comme avant, il est destiné à vivre avec le fantôme de ce gosse sur le dos, comme toi avec celui d’tes parents. Et t’aimerais lui dire qu’on s’y fait, avec le temps, mais ça s’rait mentir encore une fois. P’t’être que lui y arrivera. P’t’être que lui est moins faible que toi, mais pourtant quand tu le regardes, t’as l’impression que son monde s’effondre comme la ville aujourd’hui. Et le tien le rejoint lorsque tu sens son souffle chaud et entrecoupé sur ton épaule, ses sanglots brisant le silence –et un peu ton cœur aussi.
Alors tu fais c’que ton instinct te dit de faire ; tu le serres, enveloppe tes bras faiblards autour de sa taille, ton nez humant ses cheveux noirs corbeau. Mélange fétide de sang et de saleté, de transpiration, de mort, surtout. Tu t’en fous. Tout c’que tu veux, c’est tenter de l’apaiser en embrassant sa tempe parce que t’as pas envie d’le voir pleurer, mais tu sais qu’tu peux pas lui en vouloir.
Et quand tu l’entends enfin parler, t’attrapes sa tête entre tes deux mains, tes pouces essuyant les larmes translucides inondant ses pommettes. Une douceur particulière, le genre de gestes que tu n’uses qu’avec Nana. Parce que t’en a séché des larmes sur les joues de ta princesse, mais t’aurais jamais pensé qu’un jour, ça viendrait au tour d'Isa.  « J’vais nulle part. » t’as le regard presque dur et la voix sèche. T’arrives pas à croire qu’il puisse penser qu’tu le laisserais là, tout seul face à ses pensées dans une nuit blanche et angoissante.
T’attrapes sa main, tes doigts jouant aussi nerveusement que doucement avec les siens. « Essaye de ne pas y penser. Juste pour ce soir … Tu devrais te reposer. Je… » t’as envie de l’aider, d’lui rendre tout ce qu’il t’as donné. Mais t’es juste un paumé, tu sais pas trop quoi faire. Alors tu restes planter là, tes deux grands yeux fixant les siens avant que tu ne soupires. « Faut que t’ailles te laver, changer tes vêtements… Tu te sentiras déjà beaucoup mieux… Est-ce que t’as faim ? J’pourrais essayer de te préparer quelque chose… Dis moi c’que j’peux faire, Isa. »



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Sam 21 Mai - 21:12
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hallelujah
Et il a l'impression de naître une seconde fois, lorsqu'il sent les bras de son amant autour de son corps. Ca le calme, le berce. Il ferme lentement les yeux, mordant légèrement sa lèvre inférieure. Et il sent son visage relevé, alors qu'il est encore accablé par son mal et les hoquets de ses pleures. Il n'ose pas le regarder, mais s'y aventure, de ses pupilles humides. J’vais nulle part. Des mots secs qui apaisent cependant  son âme. Mais il n'a pas voulu le froisser. Il ne pense même plus à ce qu'il peut dire au final,ou faire. Il est perdu. Rongé par ses remords et la dureté du monde. Rongé par ce qu'il a vu, par ce qu'il a vécu. Pardon... Parce qu'il l'a sentit, dans sa voix et dans son regard, qu'il avait sûrement dit quelque chose de travers. A peine murmuré, il avait mal partout. Sa tête lui tournait un peu. L'effet du sédatif pour son bras s'estompé. Essaye de ne pas y penser. Juste pour ce soir … Tu devrais te reposer. Je… Il devait l'écouter. Alors il essaierait de faire ce qu'il lui conseil, mais est-ce si facile ? Il ne le savait pas. Il n'en avait aucune idée. Lui, cet enfant de nature si pure, désormais souillé par tout ce qu'il avait pu subir. Faut que t’ailles te laver, changer tes vêtements… Tu te sentiras déjà beaucoup mieux… Est-ce que t’as faim ? J’pourrais essayer de te préparer quelque chose… Dis moi c’que j’peux faire, Isa.  Il est attentionné. Et lui il ne sait pas comment réagir. Alors il inspire doucement, essayant de reprendre un contrôle sur sa personne ; celui qu'il a toujours gardé. N-Non, je n'ai pas faim... Merci... Il se lève doucement, se levant à la table. L'hémoglobine lui manquant, il voyait trouble s'il allait trop vite. Inspirant doucement, il quitta son amant, l'une de ses mains s'étant posée sur son épaule, lui faisant comprendre, à travers ce geste pourtant si anodin qu'il ne le remercierait jamais assez. Montant à l'étage, bien trop vite essoufflé par sa fatigue, il pénètre dans sa salle de bain, laissant la porte ouverte. De toute manière, il s'en tapait pas mal, des détails de ce genre. Il retira son haut, le jetant sans prendre la peine de le mettre à laver. Il quitte sa ceinture, son pantalon et le reste. Il est déjà épuisé, mais il se doit de continuer. Et il doit enlever le bandage sur son bras. Et il prie. Il prie pour qu'Hiroki ne vienne pas. Parce que c'est moche. Propre, mais moche. Et lui, il supporte pas. Mais il est obligé, et il jette le bandage trempé de son sang. Son corps est marqué, un peu partout. L'eau chaude coule dans le vide et il ose enfin s'y mettre. Il souffre, littéralement. La transparence paisible du liquide vital prend la couleur de celui qui influe dans les veines. Et il se laisse glisser contre le mur, n'ayant pas la force de rester debout, le visage relevée, la tête posée contre ce dernier. La fourberie de la créatrice aura au moins eut l'innocence de l'enfant qu'elle a engendré, laissé dépourvu de solutions.
«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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jv détruire hiroki
Dim 22 Mai - 2:52
Sena Hiroki
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T’oses pas le regarder. Parce que toi, quand tu regardes Isa, t’as envie d’voir son sourire enjoliver ses traits poupins et roser ses pommettes, ses yeux pétiller sous un bonheur toujours trop candide. T’as pas envie d’voir un Isa cerné, marqué par les regrets et la culpabilité, t’as pas envie d’voir son ombre alors que t’es tellement habitué à la lumière. Pourtant, quand t’oses lever les yeux vers lui et qu’tu vois son corps éreinté essayer de rejoindre l’étage supérieur, t’es obligé de prendre ta tête entre tes mains pour ne pas avoir à t’infliger cette torture. Et les souffles boitillants alors qu’il tente de grimper les marches résonnent dans tes oreilles comme un écho moribond. C’est seulement lorsque t’es seul avec toi-même que les pensées se chevauchent et s’entrechoquent dans le champ de bataille qu’est devenu ton esprit. Toujours plus détruit par cette guerre intérieure où tu es ton principal ennemi. Et elles t'accaparent tellement que tu remarques pas qu'Isa commence à se faire long.
Tes pas sont timides lorsque tu montes les escaliers, encore plus quand tu décides t’entrer  dans la salle de bain ;  la porte ouverte, t’as rapidement aperçu Isa au sol, l’eau ruisselant sur son corps barbouillé de peintures bleutées. Alors tu soupires, et tu pénètres dans la salle sans gêne, même si l’atmosphère semble s’alourdir lorsque vous vous retrouvez tous les deux dans l’espace embué. Tu trébuches presque sur le bandage imbibé et t’as l’estomac qui se serre à la vue de son corps abattu ; son bras recousu récemment, toujours ensanglanté, les ecchymoses dessinant les parcelles que t’avais l’habitude de parcourir du bout des doigts. L’eau bordeaux, jamais claire s’écoule dans la bonde tandis que t’essayes de prendre sur toi. Tu te déchausses alors, les vieilles godasses sales et boueuses que t’as même pas pris le temps d’enlever à ton arrivé reposent devant la porte de la pièce. Ton jean tâché retroussé aux chevilles, les manches du t-shirt jusqu’aux avants bras.
Tu finis par rentrer dans la douche à l’italienne en attrapant le pommeau que tu diriges vers son corps nu, l’eau chaude éclabousse tes vêtements alors que tu t’accroupis à sa hauteur, mais qu’est-ce que t’en as à foutre. T’as juste envie de le soulager. Et c’est dans un silence réconfortant que tu diriges le pommeau sur ses épaules, son dos que tu décolles maladroitement du mur. Ses mains à jamais tachées frottées dans les tiennes alors que t’essayes de leur ôter cette couleur cramoisie et macabre à l’aide d’un savon trouvé là. Son corps entier reprends des couleurs, des odeurs plus familières et ça t’arrache presque un sourire. Tu prends bien soin de ne pas toucher ses plus grosses blessures, humidifiant ses cheveux fraîchement teintés. T’avais même pas remarqué avant de voir le savon mousser, mais tu dis rien. Tu t’contentes de le rincer en silence avant de l’enrouler dans une grande serviette et l’aider à se relever, le tenant toujours plus fort contre toi. Et alors que tu l’tiens par les épaules en le dirigeant dans sa chambre, tu te racles la gorge, la voix brisée sous un murmure. « Faut faire quelque chose pour ton bras… T’as des bandages ou du désinfectant ? J'peux essayer de faire quelque chose ... » t’as aucune idée d’comment t’y prendre. Tu t’souviens juste de maman qui soignait tes blessures lorsque tu tombais à vélo. Et tu t’souviens aussi qu’ça piquait, puis que tu pleurais.
Et tu l’assois sur son lit sans lui demander son avis avant de te diriger vers son armoire pour rechercher des vêtements confortables dans lesquels il pourrait dormir. Se sentir enfin à l’aise après des heures passées à jouer avec la mort.
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Dim 22 Mai - 10:38
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hallelujah
Le regard vide, il laisse son corps meurtrie par le désastre  sous l'eau chaude, ses jambes ramenées contre son torse. Il finit par blesser la tête sur ses genoux. Et il revoit là, toutes les images nauséabondes et interdites. Il a envie d'vomir, il a d'mourir. Parce qu'il a trop jouer avec la faucheuse, aujourd'hui. Trop, car il n'avait pas eut que sa propre vie en main, mais également celles de beaucoup d'autre. Peut-être était-ce le plus dur à supporter, la responsabilité qu'il avait prise. Mais qu'avait-il pu faire de mieux ? S'il n'était pas intervenu... Et il sentit une présence avec lui, le faisant sursauter. Mais que faisait-il sous l'eau ? Habillé ? Et puis il sentit un malaise. Ce n'était pourtant pas quelque chose qui le perturbait habituellement, le fait que son amant puisse le voir nu. En réalité, il s'en foutait... Mais là, non. Et il revient à la dure réalité, se disant que de toute manière, si Hiroki n'avait pas vu sa peau marquée aujourd'hui, il l'aurait vu un autre jour. Parce que certaines ne partiront pas de si tôt, voir jamais. Mais il n'aimait pas ça. Il ne voulait qu'il le touche, mais que dire ? Il le voit là, s'accroupir à sa hauteur devant sa frimousse décomposée, et il n'ose pas lui dire de s'en aller. Parce qu'il sait qu'il a besoin de lui. Qu'il a besoin, ne serait-ce que de sa présence. Et il s'en veut. Il se déteste de penser à vouloir le chasser, il se déteste, de devoir lui faire subir tout ça. Lorsque son corps est décalé du monde, il sent une vive douleur dans son bras, puis, dans le reste de son corps. Mais il ne dit rien. Il sert les dents. Parce que sentir ses mains sur lui le rassure et l’apeure, lui font du bien comme lui arrache des frissons désagréables.
Alors il n'a pas le choix. Et il laisse le plus jeune les balader sur sa peau, fermant parfois les yeux sous la douleur. Et il se dit qu'au final il aurait mieux faire d'crever avec les autres. Ça aurait évité bien des merdes, comme celle-ci. Parce qu'Hiroki il avait rien signé pour faire ça, il avait rien demandé, il avait pas demandé non, au final, de devoir subir les choses en même temps que lui. Et il avait été égoïste de lui demander de rester. Il a avait d'lui crier pardon, il a envie d'lui dire à quel point il l'aime, aussi. Qu'il est heureux de pouvoir le voir encore debout, de pouvoir le voir encore avec lui. Lui dire aussi, à quel point il lui sera éternellement reconnaissant, d'avoir laissé sa nature sauvage de côté, au moins pour un instant. Un instant passé avec lui. Et il s'en veut, merde. Pour tout. Et puis il a une autre pensée. Stupide peut-être, mais qui lui vient tout de même, assez pour lui faire peur. Parce qu'il  a l'impression que le contact avec son amant lui fait peur. Et à l'avenir ? Il se déteste, encore plus maintenant. Mais il sent une serviette venir sur son corps, inconscient sur tout ce qu'il venait de se passer, trop prit dans ses pensées. Et il s'agrippe à son bras, parce qu'il l'aide à se lever. Il ne sent plus son bras, il a envie d'hurler, parce que c'est horrible c'que ça fait mal.
Il a la nausée, il est épuisé. Mais il se laisse guider par sa moitié, pénétrant dans sa chambre. Il ne voulait pas s'asseoir sur son lit ; parce que ça fait mal. Mais le choix ne lui est pas laissé, Hiroki, il peut pas savoir, que ça lui fait mal. Alors il se tait. Il subit, en silence. Faut faire quelque chose pour ton bras… T’as des bandages ou du désinfectant ? J'peux essayer de faire quelque chose ... Son état nauséeux ne lui donne pas envie de répondre, sous toutes les sensations désagréable encourues. Il sert les poings sous sa serviette, baissant légèrement la tête. Il prend une grande inspiration. Toujours, en silence.   Je... J'ai tout ce qu'il faut...  Et au final il se lève par lui-même, essayant de se battre contre son corps. Il attrape les vêtements que son amant lui donne pour retourner dans la salle de bain, y sortant torse nue parce que de toute manière il n'a pas terminé. Il descend... Comme il peut, mais normalement, avant de retourner à sa table, où il avait laissé sur le sol la poche qu'il avait sortie de la pharmacie avant de rentrer chez lui. Motif pour lequel, il c'était fait réprimander quelques heures auparavant.  
Il regarde cependant son amant, s'en voulant encore, de le retenir. Et s'il avait mieux à faire ? Et son frère ? Sa seule famille ? Et son meilleur ami, ne devrait-il pas être avec lui ? Parce qu'au final, qui était-il pour lui demander de ne porter son dévolue que sur lui ?   Hiro... Si tu dois rentrer... Enfin, ton frère... Je veux pas t'retenir... Et il a encore envie d'vomir. Il doit être encore plus blanc qu'à l'origine.   Tu... T'en a déjà trop fait... Parce qu'il culpabilisait, de le faire rester, de le faire subir. Mais pouvait-il arriver à grand chose sans lui ? Non, peut-être pas.    Je suis désolé... Pour tout ça...  Parce qu'il voulait qu'il sache, qu'il l'était. Sincèrement. Mais par son ton, autant détruit par la détresse que par la peur, s'y trouvait sa douceur habituelle. Parce qu'il ne pouvait pas faire autrement, avec son amant. C'était plus  fort que lui... Il l'aimait.
Il sortit de la poche de quoi couvrir, soigner sa plaie. Mais la douleur devenait insoutenable et sa nausée lui venait de là. Elle était le stade avant-garde avant qu'il ne tombe dans les paumes. Parce que le corps est fait d'une façon, qu'à un certain stade de douleur, il te rend inconscient pour ne plus souffrir. Il a les mains qui tremblent, parce que l'anesthésiant n'est plus qu'un souvenir, il n'a plus rien dans son bras et ça l'tue. Mais il essaie de rien faire sortir, préparant simplement une seringue. Comme s'il avait fait ça toute sa vie, alors que non. C'était comme sauver des vies... Avait-il fait cela, avant aujourd'hui ? Il n'était pas né pour jouer le héros, mais le choix lui avait été imposé. Il tapote avec deux de ses doigts le liquide contenu, en faisant sortir légèrement, afin de faire échapper l'air qui pouvait accidentellement s'y trouver. Et il n'hésite pas, parce que de toute manière il a fait bien pire en début d'après midi. Il rentre l'aiguille dans sa chaire, où le médecin lui avait indiqué. Et c'est horrible. Il souffle doucement, s'injectant cette merde qui l'aidera pourtant à oublier. Il avale un, deux cachets. Lui qui n'en prend jamais habituellement même lorsqu'il est malade, n'aimait pas ça. Mais encore une fois, il n'avait pas le choix. Il posa tout sur la table. Il rangera demain.
Il se tourne finalement vers sa moitié, venant contre lui. Il s'en fichait, qu'il soit mouillé, pas lavé. Ses mains sur ses hanches, n'ayant pas le courage de lever plus ses bras, il enfouit son visage dans son cou, sentant là son cœur battre. La plus belle mélodie entendue jusqu'ici.   Je te demande pardon... Ses yeux se ferment, ses doigts se resserrent sur son haut. Merci...  Sur cette si belle Terre, ce que Mère Nature à put démontrer aujourd'hui sous ses caprices, on ne pouvait faire plus sincère que ce petit être apeuré. Merci, Hiro... Il est fatigué, mais il a envie d'être avec lui. Il a envie, qu'il le touche encore,  il a envie, de sentir encore son odeur, sa présence. Et il sourit doucement, finalement, sous ses pensées, parce que ça le rassure de se dire qu'il désir encore tout ça, alors qu'il en avait douté un peu plus tôt.   Mh... Et... Et si je peux me permettre... Il se redressa doucereusement, son léger rictus naissant n'ayant pas quitter la commissure de ses lèvres, il le regardait... Avec tout son amour, bien que ses mots là ne sortiront pas.   T'es cheveux, ça te vas bien... Et là, à retrouver celui qu'il était. Cet enfant, cet être épris et amoureux. Parce qu'il n y avait que dans ses bras qu'il se sentait si bien. Qu'il se sentait vivre et où il n'avait plus de mal à respirer. Et il osa, en levant la tête et légèrement relevé sur la pointe de ses pieds, prendre ses lèvres, délicatement. Et il a envie d'pleurer. Pas pour tout ça. Mais pour lui. Parce que même après ce qu'il a subit, l'avoir avec lui, lui rend son bonheur perdu. Sa vie et son souffle.    Tu... Tu as besoins toi aussi, de...  Et il arrive pas à finir sa phrase. Il doit s'en douter, de toute manière.  Tu as laissé, la dernière fois... Des vêtements ici... Il n'avait pas eut le temps de lui rapporter à cause du travail, des répétitions.   Et tu sais.. que si tu as besoins de quoi que se soit... Enfin... Tu t'sers... Il ferma les yeux quelques secondes contre son épaule avant de se décaler à contre cœur.  
«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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Mar 24 Mai - 0:18
Sena Hiroki
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Tu le regardes s’habiller d’un œil discret, prêt à bondir pour l’aider à la moindre difficulté. Et même blessé, exténué, détruit autant moralement que physiquement, il a cette fichue manie de vagabonder dans tous les sens et toi tu l’suis comme un chien à son maître. Parce que c’est un peu c’que t’es en c’moment ; à l’affut de ses moindres faits et gestes, les pupilles grossies sous l’inquiétude constante. Tu le suis dans la salle de bain où tu t’appuies contre l’encadrement de la porte, puis tu descends en même temps que lui au rez-de-chaussée, l’anxiété toujours grondante sous ses gémissements de douleur furtifs. Une douleur que t’aimerais lui ôter et faire tienne, même pour quelques secondes. T’as cette culpabilité absurde qui t’prends aux tripes, parce qu’une fois de plus, t’es celui qui n’a rien. Une fois de plus, c’est toi qui regarde les autres souffrir dans l’impuissance paralysante.
Et t’as presque un haut le cœur quand il mentionne ton frère. Ryu. Il a été la première personne à laquelle t’as pensé lorsque ton corps s’est retrouvé malmené par les secousses, puis lorsque t’as vu la foule s’enflammer, courir sans savoir où aller. Tu l’as appelé, autant de fois que t’as appelé Isa ou Takeshi, ou Nana. Même plus. Directement expédié sur sa messagerie, t’as faillis jeter ton téléphone au sol sous la frustration. Ah, oui, t’as pleuré aussi. Quelques larmes de culpabilité, d’autres de peur, cette peur que t’as ressentis à douze ans, celle de perdre la seule personne qui t’reste dans ce monde qui se rebelle. La peur qu’il s’en aille sans que tu ne lui dises au revoir, et qu’tu lui présente des excuses trop longtemps refoulées. Mais t’as pas de nouvelles, et ça te laisse une gorge serrée et des pommettes empourprées, t’as besoin de quelques secondes pour lui répondre. « J’ai pas d’nouvelles… Je… J’suis sûr qu’il va bien. » t’essayes de te rassurer comme tu peux, même si les petits diablotins te soufflent le contraire. Tu les chasses bien vite. « Arrête de t’excuser. »
Le palpitant s’emballe lorsque tu vois l’objet acéré entre ses doigts, un instrument bien longtemps associé à tes égarements de soirées, celles où tu laisses le liquide destructeur submerger tes veines et enivrer ton esprit. Un pas en avant, sursaut incontrôlé alors que t’es prêt à lui arracher, avant d’comprendre de quoi il s’agit. Le remède de tous ses maux. Et t’as envie d’aller l’aider, instinct maternel qui t’surprends depuis que t’as mis les pieds ici. Mais tu te dis que de toute façon, il ne t’en laisserait pas l’occasion, et qu’t’as trop peur de mal t’y prendre. Alors tu restes à distance, observant ses moindres faits et gestes en maltraitant tes pulpes sous le stress, le pied battant au sol, les ongles s’enfoncent dans les paumes de tes mains que tu serres trop fort. Et tu fermes les yeux au moindre signe de douleur chez l’aîné, trop fatigué de le voir souffrir encore une fois. Trop fatigué d’entendre ses plaintes à la place de ses rires pendant qu’toi, tu t’tiens au milieu de la pièce comme un imbécile. Une torture qui semble durer des heures avant que ne le sentes contre toi.
Et tout semble se dissiper en quelques secondes. Ta main droite retenant sa tête humide tandis que l’autre exerce une pression sur son dos pour le rapprocher un peu plus de toi. Tu t’en fous de l’eau ayant éclaboussé tes vêtements sales, ou même de ta sordidité générale. T’as juste besoin de ressentir son touché, la preuve qu’il est bien là devant toi, et qu’tout ça, c’est du passé. Et ton cœur bat trop vite, tu t’dis qu’il doit sûrement l’entendre et t’as un peu honte, tes joues se colorent en dessous des traces charbonneuses qui les recouvrent. T’as envie d’lui dire d’arrêter de s’excuser, d’arrêter d’te remercier, qu’il est lourd, qu’il est chiant, lui ébouriffer les cheveux avant de le pousser en riant. Mais t’as la force de ne rien faire ; juste le serrer un peu plus fort, réponse muette. « Mh... Et... Et si je peux me permettre... » t’as presque envie de sourire lorsque tu vois ses traits angéliques se décrisper pour la première fois de la soirée, laissant place à un rictus qui t’avait un peu trop manqué. Pourtant, tes sourcils sont plissés, tes lèvres mordues, gercées sous tes dents avides. Tu mets quelques secondes à comprendre son compliment avant de souffler un rire, secouer la tête en levant les yeux au ciel. Une nouvelle coupe plus mature et moins provocante. Tu t’souviens avoir eu la boule au ventre en te demandant si Isa allait aimer, mais les évènements ont chassé ces doutes de tes pensées.
Tu le remercie en lui rendant son baisé, tes lèvres sèches sont inconfortables sous les siennes mais tu t’en fous, fermant les yeux au contact longtemps convoité, une main s’appuie sur le bas de son dos tandis que ton pouce caresse sa tempe. Et le contact rompu, tu le regardes un peu trop amoureusement ; tu le sens, ça t’fait peur. « Oui… J’vais aller me laver. » t’as hâte de te débarrasser de toute cette crasse, cette souillure des mauvais souvenirs. « Je sais. Vas te reposer, d’accord ? J’veux que t’ailles te coucher, tu dois être crevé… Viens… » t’attends pas de réponse de sa part, le prenant délicatement par  l’épaule pour remonter à l’étage. Tu te tiens devant la salle de bain, tes lippes s’écrasent sur les siennes une fois. Deux. Trois. T’as du mal à le lâcher, mais tu finis par briser cette étreinte pour te reculer vers la pièce. « Si t’as un problème tu viens m’voir, d’accord ? J’serais pas long. » comme il l’a fait précédemment, tu laisses la porte ouverte parce que de toute façon, vous êtes seuls, et Isa connait déjà chaque parcelle de ton corps, chaque cicatrices et chaque défauts. Alors tu te déshabilles, le corps courbaturé par les efforts fournis aujourd’hui, et tu grimaces en sentant l’eau brûlante claquer sur ton corps éreinté.

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Mer 25 Mai - 18:55
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Un miraculé avec un autre. Parce qu'il a vue et il a subit la colère de la créatrice. Il a protéger un enfant d'un toit trop capricieux. Il se souvient encore de cette poussière, de sa vue brouillée et de ce môme penché au dessus de lui à lui crier dessus. Pour qu'il lui revienne, pour qu'il lui dise qu'il n'était pas mort. Non, il ne l'est pas. Parce qu'il est là, contre l'épaule et le corps de son amant. Un moment qu'il avait eut peur de ne plus pouvoir partagé. Mais désormais soulagé, il ne pouvait se priver de sourire, ne serait-ce qu'un peu. Oui, un léger rictus recouvrant sa moue monotone. Et il lui prend les lèvres pour se sentir vivant, pour le, sentir encore bien en vie et se dire ô combien il va bien. Son bonheur et son bien être passe à travers cette tête nouvellement coiffée, sa passion incertaine et sa sûreté en dépend, également. Sentir sa main contre sa tempe le soulage, lui fait du bien, lui permet de sentir son cœur devenir plus léger bien que toujours endommagé.  Oui… J’vais aller me laver. Et parce qu'il se rend compte qu'il n'a pas besoins de lui parler pour qu'il comprenne ses pensée. Cette pensée fit tenir ce petit croissant de lune aux creux de ses pulpes, son visage légèrement relevé vers le japonais. Je sais. Vas te reposer, d’accord ? J’veux que t’ailles te coucher, tu dois être crevé… Viens... Il n'a pas le temps de répondre, parce qu'il aurait aimé resté un peu plus avec lui, à pouvoir admirer son visage, à pouvoir s'y tenir ; la peur engendrée par la nature vis à vis de sa moitié... avait peut-être été la plus dure. Les mains du plus jeune sur ses épaules, il se dit obligé d'aller se reposer. Montant les escaliers avec une certaine difficulté, ses jambes l'abandonné petit à petit, il le ressentait. Devant la salle de bain, il crut bien mourir une centaine de fois, mais de manière différente qu'un simple drame. Parce qu'il le sent prendre ses lèvres une fois, deux fois. Une troisième qui le laissa dans son monde à lui, submergé par des sensations, des sentiments trop pleins et doux.   Il n'a pas envie de se séparer de lui, de ne plus sentir son parfum, son touché, de ne plus pouvoir toucher sa peau ou ne serait-ce que son corps. Si t’as un problème tu viens m’voir, d’accord ? J’serais pas long. Un petit hochement de tête pour lui faire comprendre qu'il l'a entendu, mais il est perdu dans ses pensées trop belles, à vaguer entre les baisers précédemment subis et son regard aperçut un peu plus tôt. Mais il finit par se reculer totalement, partant dans sa chambre.
Un soupire lui échappe lorsqu'il dépasse le pas de la porte. Il se couche lentement, son visage crispé par la douleur de son corps mitigé. Et il attrape son téléphone. Il a enfin des nouvelles de son meilleur ami. Il a envie d'pleurer, de soulagement. Il souffle doucement, avant de sortir des messages pour en écrire un. A l'homme qui pourrait être considéré comme son beau-frère. A celui, qui lui a permit de se retrouver celui qu'il aimait. Il l'informe simplement que son petit frère est chez lui, qu'il va bien. Qu'il espère que lui va bien. Il pose son téléphone et ferme doucereusement les yeux, avec une certaine appréhension. Le temps est figé, difficile à cerner. Il sent son cœur battre dans ses tempes. Un silence qu'il croyait ne jamais retrouver. Son amant dans la salle de bain, il ne l'entend qu'à moitié. Il ne capte plus rien...
Mais son téléphone vibre sous sa main et il sursaute, ce qui lui arrache une vive douleur. Il l'attrape rapidement et garde ses yeux écarquillés. Ce n'est pas un message mais un appel. Il décroche rapidement, malgré sa voix trop faible. De loin, on pourrait prétendre qu'il parle seul, mais non. Et il se lève si vite qu'il en tombe, se rattrapant à sa table de chevet, toussant même parce qu'il souffre de toute part. Mais il n'a pas le droit de flancher maintenant. Il reste son autre main avec son téléphone à son oreille, écoutant le second. Et il court presque vers la salle de bain. Ou du moins comme il pouvait. Et il se retrouve là devant la porte, quelques pas supplémentaires à l'intérieur de la pièce. Il se fiche d'avoir son amant nu devant lui, parce qu'il lui tend juste son téléphone, se tenant au mur.  C'est... C'est ton frère Hiro... Il va bien... Il a essayé de te joindre, mais il est directement tomber sur ta messagerie... Tiens...  Il lui sourit à travers ses traits crispés, le laissant seul. Fermant même la porte. Par respect. Par pudeur. Parce qu'il est comme ça, le petit homme. Retournant dans sa chambre, il ouvrit la fenêtre. La douleur accumulée et la journée lui faisait faire avoir une crise d'angoisse, parce qu'il avait tenu jusque là. Il ne supporte pas ça. Ce qui est logique. Mais ça lui fait toujours mal au cœur. Il le sent battre trop fort, dans sa poitrine. Il respire, calmement. Ferme les yeux avant de se laisser tomber sur son lit, se remettant convenablement à sa place. Il essaie de se concentrer sur quelque chose. Mais cette pourriture de stresse te donne toujours une sensation d'étranglement, t'es membres se crispent seuls... Et il n'a pas besoins de ça. Il s'efforce de garder son calme. Et ça finit par s'estomper, un peu. Parce qu'au fond il est aussi soulagé et heureux de savoir que l'être aimé n'avait pas perdu tout ce qu'il avait.
Le voilà, Isao, à toujours penser aux autres avant lui. Toujours à attendre le bien être de ceux qu'il aime avant ses propres pensées et besoins. Mais il s'en tape. Au final il ne tremble presque plus. Juste le bout de ses doigts sous des tics nerveux, de temps en temps. Il n'espère qu'une chose, que tout se calme rapidement, dans sa vie. Dans leur, vie.
«Sena Hiroki»
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Mer 15 Juin - 23:39
Sena Hiroki
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Les yeux se ferment délicatement ; les clapotis de l’eau ébouillantée à tes pieds ne sont que de vulgaires murmures étouffés par les soupirs tumultueux au creux du tympan. Les ombres noires titillant ton oreille alors que tu poses ton front humide contre les carreaux embués de la douche, les murmures sont criés. Toujours les mêmes depuis le commencement de la journée, toujours les mêmes après tant d’années. Les questions que tu t’poses depuis sept ans se multiplient et lorsque t’essayes d’en éviter une, deux autres s’introduisent dans ton esprit souillé. Tu soupires ; les poings sont trop faibles pour se serrer, la gorge enflammée par l’amertume, tu passes une main dans tes cheveux ruisselants pour relever la tête, laisser les gouttes laver tes traits crispés. Le gamin déchu joue à cache-cache avec la mort. L’incapable, l’pauvre con qui ne sait pas aligner deux phrases sans faire six fautes, l’pédé refoulé de bas étage, l’ami nocif, le frère indigne. Qu’est-ce que tu fous là ?
Putain, mais qu’est-ce que je fous là ?
Ca s’infiltre dans ton esprit trop étroit, ça t’laisses des frissons au bas du dos, Ca t’donne envie d’hurler, décorer les murs de coups ensanglantés ; les gens qu’t’as vu crever (à ta place) défilent devant tes yeux clos, t’as l’impression qu’ils te jugent du regard, t'es même presque sûr d’voir maman et papa secouer la tête d’un air désapprobateur.
Pourtant t’es tellement calme que tes membres s’endorment, ankylosés sous la chaleur de l’eau rougissant ta peau lavée des crasses et de la mort. T’es tellement calme que tu ne remarques la présence d’Isa qu’après avoir entendu le son d’sa voix. Les yeux écarquillés devant son corps essoufflé, tu le juges quelques secondes avant de remarquer le combiné dans sa main tremblante. La tienne l’est autant lorsque tu attrapes le téléphone du bout des doigts, veillant à ce que l’eau ne le touche pas alors que ton cœur se serre tellement fort qu’t’as l’impression qu’il peindra bientôt les carreaux. T’éteins l’eau, attrape rapidement une serviette pour sécher tes doigts fripés avant de porter l’objet à ton oreille ; t’as la gorge tellement serrée qu’tu peux à peine articuler. « A… Allo ? Ryu… ? » t’as envie d’le réprimander ; d’lui cracher les mots acerbes et maladroits qui témoigneraient de ton inquiétude. Mais tu laisses tes sourcils se plisser, les larmes voiler ta vue et les mots restent coincés dans ton gosier. Tu t’contentes d’écouter ses excuses et ses explications en hochant la tête, même s’il ne peut pas le voir. Il te demande si tu vas bien, si tu n’as rien ; où t’étais, ce que tu faisais. La haine fraternelle s’évapore le temps de quelques mots conversés et murmures bafouillés, des au revoir indésirables. Tu restes de longues secondes à fixer ton propre reflet dans le miroir avant de passer une main sur ton visage encore un peu humide ; enfile une serviette autour de ta taille endolorie.
La chambre est trop silencieuse lorsque tu y glisse ton corps à moitié dénudé, les traces mouillées de tes pieds maculant le parquet. Tu le regardes, l’amour interdit, ses traits angéliques détruits par la nature capricieuse. T’as presque envie d’sourire, mais le cœur est trop lourd et les démons trop voraces, ils s’accrochent à toi mais semblent lâcher prise lorsqu’après avoir volé des affaires dans l’armoire, tu t’allonges à côté de lui. Une délicatesse inattendue alors que ton corps se retrouve étendu en face du sien, tes yeux buvant ses traits jusqu’à la dernière goutte.
Tu sais pas c’qu’il s’passe.
J’crois qu’c’est à ce moment-là qu’tu réalises qu’il est là. Il va bien.
Il va bien.
Ca t’fait presque sourire alors que tes doigts s’aventurent timidement dans ses cheveux détrempés. Tu sépares quelques mèches en soupirant ; ton souffle caressant son visage alors que ton cœur semble s’emballer sous une pulsion incontrôlée. « Isa… » tu sais pas s’il s’est endormi alors qu’tu murmures ça en relevant les yeux vers lui ; une lueur scintillant au creux de tes pupilles ébènes alors que des mots te brûlent la gorge. « Isa… Je t… »
Je t'aime.
Je t'aime ?
Tu cliques cinq fois des yeux avant d’réaliser qu’tu respires plus. L’estomac explose et le cœur s’arrête, l’envie d’vomir te prend aux tripes et tes yeux s’écarquillent au visage de celui pour qui t’as voulu prononcer les mots interdits. T’as la respiration défectueuse, trop rapide ou totalement nulle. T’essayes d’te détendre, en vain. Alors tu finis par fermer les yeux, déglutir ta salive semblable à de l’acide dans ton œsophage. Puis t’oses poser tes lèvres sur son front, attrapant une de ses mains frétillante entre la tienne. « Bonne nuit… »


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Jeu 16 Juin - 19:09
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Son visage, soumis aux infamies de la nature, témoignait de ce qu'il avait pu ressentir. Pourtant là, les yeux clos, il paraissait tant apaisé.  Lui, et cette petite carrure agressée et souillée. Lui, et son indomptable faculté à se mettre dans les pires situations imaginables. Et pourtant, malgré son âme aux milles couleurs et ses joues légèrement rougies, il semble si calme. Bercé entre les idées chimériques et cette réalité trop vive, tout est trop limpide dans son esprit pour qu'il puisse encore se souvenir de quoi que se soit. Sa respiration, aussi douce qu'une brise printanière ne fut dérangée lorsque son amant prit place à ses côtés.
Il ne le sentit d'ailleurs pas. Seul son petit né fut capable de déceler l'odeur de son bien aimé. Ses sens l'abandonnèrent cependant. Un par un. Petit à petit.
Il c'était déjà perdu dans le jardin d'Eden, à tourner autour de lui-même en contemplant le ciel, se croyant mort.
Mais cette senteur lui fit comprendre qu'il était encore temps pour lui de revenir. Alors peut-être là, un sourire s'échappa de son être, dans son esprit.
Et il continue de tourner, regardant le ciel timidement bleuté, timidement orangé.
Une légère brise embrasse ses tempes, sa chevelure naturellement ébène. Une chaleur le surprend. Isa… Et c'est peut-être trop loin pour qu'il puisse se rendre compte de quoi que se soit. C'est peut-être trop loin, pour qu'il puisse ouvrir les yeux. Une douce mélodie résonne à ses oreilles alors qu'il sourit au ciel, attendant de voir peut-être un corps aux courbes parfaites, à travers ce champ.
L'ange reçoit l’Ostie ; bénie par la douce humidité sur son front, ce qui laisse une envolée d'aile blanche lui prendre la vue.
Un dur retour à la réalité qui se voit plus doux lorsque, les yeux légèrement ouvert il voit ce visage penché au dessus de lui, quittant son front. Il sent sa main. Ses doigts. Son touché, qui lui arrache doucereusement un pincement prodigieux au cœur. Bonne nuit…   Et il ne peut pas s'empêcher de sourire, regardant le japonais ; sous son regard habituellement doux. Bonne nuit... Hiro... Ses doigts se resserrent lentement autour de ceux de son amant, alors que son front se pose délicatement contre le siens.
Et tu t'rends compte, que c'est lui, l'ange que tu attendais de voir à travers ce ciel idyllique.
Que c'est lui, qui te transporte. Cette brise légère, cette chaleur trop pure et parfaite qui t'entoure.
Il est ton jardin d'Eden, il est, ton monde.

Et c'est pour lui que ce séraphin osera encore sourire. C'est pour lui qu'il souhaitera de nouveau avancer, goûter encore à ce fruit défendu. Péché encore et encore, se laissant bannir. Continuant à se brûler les joues de ses perles trop humides et salées. Parce qu'il sait, que c'est de cette manière, qu'il pourra demeurer encore à ses côtés.
Je t'aime.
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