| | |  Mar 31 Mai - 19:12 Invité stand for what you belive in  © minori. La pluie s’abat sur Tokyo, les gouttes ruissèlent au sol rejoignent celles qui ont déjà fini leur course. Une journée morose, l’une de celle qu’on aimerait passer au chaud, sous la couette bercé par la douce mélodie crée par cette même pluie qui vient s’abattre le long des fenêtres. Seulement voilà Ayaka elle ne fait pas partie de ces gens qui aujourd’hui vont poster sur instagram une photo d’eux avec de grosses chaussettes au pied et une tasse de café brûlante dans les mains. Vent, pluie, neige, la Terre pourrait bien connaître des intempéries sans précédent Aya est une femme de parole et si elle s’engage dans quelque chose alors vous pouvez être certain qu’elle s’y tiendra. C’est pourquoi aujourd’hui elle se retrouvait en tête de cortège, gigaphone à la main réclamant qu’on respecte la Terre. Stop à la pollution, non à la surconsommation. Elle ne serait dire quand tout ça a commencé, à quel moment de sa vie il lui est apparu important de dire non. De changer sa façon de penser et de faire. Ce n’était pourtant franchement pas gagné. La famille Yü n’est pas vraiment du genre à se soucier de ce qui peut bien advenir de la planète Terre tant que cette dernière lui permet de s’en mettre plein les poches. Penser à quelqu’un d’autre que soi-même n’est pas vraiment le genre de la maison non plus. Alors bien sûr avoir une fille qui se met à vouloir sauver le monde c’est sympa au début surtout si ça permet de donner une image bien sympathique à la famille, mais quand cette dernière se met à manifester pour un tas de trucs qui leur semble complètement puérils et qu’elle termine ses nuits au poste de police ça plaît tout de suite moins respectable. En quelques mois elle était passée de la gentille fille parfaite à la celle dont on ne voulait plus entendre parler. Qu’à cela ne tienne elle avait de toute façon fait une croix sur l’amour de ses parents depuis pas mal de temps et trouvait à travers toutes les personnes qu’elle pouvait rencontrer dans ces actions une sorte de seconde famille. Le genre de personne qui partage les mêmes valeurs et les mêmes idées. Bref le des gens qu’elle a envie d’avoir autour d’elle. Aujourd’hui elle était d’ailleurs bien entourée. Izô à ses côtés criait aussi fort qu’elle. Qui aurait pu savoir que son premier patient deviendrait son acolyte de manifestation et une personne avec laquelle elle s’entend si bien que leur rencontre semblait presque écrite. Comment ça fait la chanson déjà ? Destinés on était tous les deux destinés. Voilà qui résume assez bien l’histoire selon Ayaka. Voyez-vous, deux personnes qui se ressemblent autant ne peuvent pas ne pas se rencontrer. C’est écrit et il doit en entre ainsi. « C’est cool d’être là avec toi » habituellement elle se rendait plutôt à ce genre de manif seule et finissait par rencontrer des gens avec lesquels elle sympathisait, mais partager toute l’effervescence avec lui rendait la chose encore plus spéciale. |
| | | Sam 4 Juin - 23:21 Invité stand for what you belive in  © minori. Descendre dans la rue, de rues en rues, dans toutes les rues Izô revendique l'important. L'important, ce que tout le monde entier aime ignorer. Consciemment, ou inconsciemment. Le monde est aveugle alors le japonais et d'autres avec lui se font voir. Le monde est sourd donc ils se font entendre. Que la terre continue de tourner mais qu'elle sache qu'un jour elle pourrait s'arrêter de danser, la faute à son ignorance. La terre, justement, elle est au centre de la manifestation du jour. Au cœur des revendications, elle est mise en avant. Car bien trop mise à l'écart pas la mondialisation et toutes ses aberrations. Pollution, surconsommation, profit, surdéveloppement, trop de progrès, guerre, déni de la terre. Il crie, Ayaka est avec lui, avec eux, nombreux malgré les intempéries. Leurs convictions ne sont pas solubles. Oh que non. Il la regarde, et dire qu'il doit cette rencontre à un séjour à l'hôpital, un des derniers endroits où il mettrait les pieds, sauf obligé. Pas qu'il ait peur de cet endroit ou des aiguilles, tout ça, comme dans la plupart des cas. Non, c'est bien plus que cela et ça Ayaka l'a comprit dès le premier jour. Les rencontres peuvent naître de tout, partout et surtout n'importe où. Et mener à tout. Dans leur cas, devenir des acolytes de manifestation. Aujourd'hui, ils sont deux mais pas que. Et même la pluie vient se joindre à leur marche. Elle tombe de plus en plus fort pour se calmer l'instant d'après. Il pleut des cordes, des cordes qui attachent la nature à l'ignorance des hommes. Des nœuds que les deux militants tente de défaire en lui accordant du temps, de l'énergie et des slogans. Tandis que la population est bien au chaud à déplorer le dérèglement des saisons sans bouger de devant leur télé. Les mots que la japonaise lui adresse le font sourire. Il est reconnaissant de l'avoir rencontrée, il ne sait pas envers qui ni envers quoi, mais il l'est. C'est un fait. « Merci à toi d'être là. » Qu'il dit d'un ton sincère. Il ajoute « Sois toujours là, avec moi ou sans moi, c'est important. Ne t'arrête jamais de marcher pour une cause ou une autre, d'accord ? » Ce n'est ni un ordre, ni une obligation, encore moins une promesse qu'il lui obligerait à prendre. C'est une demande impersonnelle pour la Terre. Même si bien sûr il tentera toujours d'être là, parce que maintenant sans elle ce n'est plus vraiment pareil. |
| | | Dim 12 Juin - 22:21 Invité stand for what you belive in © minori. Il y a des rencontres qui parfois relèvent de l'évidence. Des gens avec qui vous partageait tellement que cela vous donne presque le sentiment que vous faites face à une sorte d'alter-ego. Ce genre de personne avec lesquels il n'y a pas besoin d'user de mot alors qu'un seul regard suffit. C'est tout de suite ce qu'Izô a inspiré à Ayaka et encore aujourd'hui alors qu'il se tenait à côté d'elle elle sentait que cette première impression était définitivement la bonne. Croyez le ou non mais ce n'est pas si simple que ça de trouver des personnes qui partagent à 100 % votre mode de fonctionnement. Surtout quand ce dernier est jugé incompris par une bonne partie de la société. Les japonais ne font pas vraiment parti de ce genre de peuple qui apprécie de se remettre en question sur les vraies questions, celles qui comptent vraiment. Heureusement pour ce peuple ingrat envers sa douce planète il existe des gens comme eux prêt à se soulever et leur ouvrir les yeux. Des gens qui ne n'arrêterons jamais de marcher et scander ces mots qui dénoncent ce que la plupart des êtres de cette planète ne sont pas capable d'entendre. « Tu peux compter sur moi jamais je m'arrêterais » Elle se sentait presque comme investi d'une mission comme si à travers tout ça sa vie prenait véritablement un sens. Ici elle n'était pas la deuxième née de la famille Yü, elle n'avait pas à faire bonne figure ou a simuler de la sympathie pour des gens auxquels elle ne voulait pas être associé. A travers cette foule elle n'était rien d'autre qu'une manifestante, quelqu'un sans nom. Elle pouvait pleinement être elle-même sans ne se soucier de quoi que ce soit d'autre que de faire passer un message auquel elle croît. « Dit tu nous offres un petit concert après ? »De quoi finir correctement cette marche pacifique et peut être ramené le soleil.
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