(+18) むせい (wet dream)

w e t d r e a m i n g o f y o u
unknown person (nox)

t'as jamais été très net et tu le sais. même tes rêves ne le sont pas, plongeant dans les précipices profonds de tes plus grands vices. t'étais bien heureux, que personne ne puisse y jeter un oeil ; ils seraient choqués, salis. tu t'en fous de leur propreté, mais l'image qu'ils ont de toi est importante ; si jamais t'es pas apprécié, tu t'effondres. tu dois être adoré.
une soirée, des lumières, une odeur d'alcool, sauf si tes rêves sont trompeurs ; t'es dans ton environnement. un regard à gauche, un à droite, un sourire lubrique déforme ton visage - un corps danse et t'attire. un mec, sûrement, tu t'en fous, tu t'en es toujours foutu - tant qu'c'est bon on prend.
félin, prédateur et sûrement en manque, tu t'approches de lui. il est dos à toi, semble pas te voir, et tu t'en fous, t'adores attaquer par surprise, souffler dans l'oreille et voir les joues rougir. alors, tes mains se glissent sur ses hanches, qui sont plutôt maigres, pas non plus dégueulasses - y'a de la surface et t'aimes ça, autant qu't'aime te dépraver et t'envoyer en l'air. hé. ta voix est grave et tu le sais, tu t'amuses même à prendre un ton plus suave lorsque t'accostes quelqu'un.  ça t'dit de t'amuser un peu ? tu tentes d'être jovial, même si la seule joie que tu peux avoir est celle de te faire ce morceau d'homme, de le croquer, comme le méchant loup croque le chaperon rouge, comme la bête croque la bête.
tu souffles sur son oreille, colle ton torse à son dos - t'as pas envie qu'il puisse te voir maintenant, t'as envie de garder un peu de mystère, t'as envie de t'amuser. jusque dans tes rêves t'es pas sérieux.

むせい (wet dream)
⁂ ★ ☆ ★ ⁂

c'est flou. léger. peut être même trop. ton esprit a finit par faiblir, te laissant rejoindre le monde de Morphée, qui ce soir, ce veut capricieux et à la limite de la perversion. l'environnement t'es inconnu et pourtant, tu avances dans cet épais brouillard pour rejoindre cet halo de lumière qui brille au loin. tu avances, lentement, mais surement. tu n'as pas peur. encore moins lorsque tu découvres ce qui se cache derrière cette fumé épaisse. une fête. où ? avec qui ? tu ne sais pas. mais tu es bien, assez pour te mêler à cette foule. tu attrapes un des verres présent sur le plateau d'un serveur qui passait à proximité, puis te voilà entrainé dans cette danse. tu ne sais pas trop quoi faire, tu suis seulement le rythme de la musique tout en buvant le liquide alcoolisé présent dans ton verre. des mains se glissent soudainement sur tes hanches. tu frissonnes. surpris, mais pas trop non plus. tu souris à cette voix qui laisse paraitre une brève dose de désir. tu comprends bien vite. peut être même trop. je ne suis pas là pour faire décoration parmi les meubles en tout cas.. sous entendu que tu acceptais bien évidemment sa demande. tu ne savais pas qui il était, ni à quoi il ressemblait, mais tu n'étais pas soucieux, ni même craintif, bien au contraire. ce genre de jeu t'excitais plus que tu ne laissais paraitre. ton dos se collant à son torse, tu fixes toujours un point imaginaire face à toi tout en gardant ce sourire sur les lèvres. tu danses, encore et encore, laissant tes hanches provoquer l'appareil de l'inconnu. c'est lent. sensuel. peut être trop. tu es comme ça de toute façon. toujours dans l'excès. un petit coup ? relevant ton verre vers l'inconnu, tu ne tournes cependant pas la tête vers ce dernier, cherchant à le faire faiblir bien avant toi. tu cherches, encore et encore. tu as ta fierté, tout comme tu as des envies. subtile provocation, tu glisses ta main libre sur sa propre hanche, cherchant à coller au mieux son bassin contre toi, laissant ainsi un nouveau sourire de satisfaction se dessiner sur tes lèvres.

w e t d r e a m i n g o f y o u
unknown person (nox)

t'es content de voir l'autre répondre à tes mots, à tes petites manigances pour le draguer, parce que tu pensais pas ça possible. enfin, si. tu savais qu'il allait pas te résister des années durant, que t'allais l'avoir, même s'il fallait faire les yeux doux, la moue du chaton ou quoi. t'étais borné et quand tu voulais, t'avais. t'avais même s'il fallait que tu forces, que tu couines, grinces, pries, supplies. tu t'en foutais, tu savais qu'une fois la chose faite, t'aurais une bonne image auprès de l'autre. mais il disait pas non, le coquin, non. il ondulait contre toi, renforçant ton envie de lui faire des choses sales, de lui faire connaître des trucs dingues, fous. et tu savais que tu rêvais, tu savais que demain matin, tu te réveillerais avec tes draps humides, mais tu t'en fous, encore. parce que t'allais rêver comme un gamin, t'allais si bien rêver que tu en redemanderais, tu prierais presque chaque soir pour refaire ça, ce genre de rêve.
alors, toujours aussi félin, toujours aussi gourmand, tu restes contre lui, à danser, ou plutôt, à faire comme si. tu veux juste te frotter, onduler, te coller, toucher, tripoter, profiter. t'es un vicieux, un lubrique, un pervers, et u le vis plutôt bien. il te propose un verre, tu souris, en coin. j'aimerais tirer un coup ailleurs. simple et bas, mais tu t'en fous, c'est qu''un rêve, tu reverras jamais ce mec - si seulement tu savais.
toujours ce même sourire aux lèvres, tu glisses tes lèvres dans sa nuque. t'embrasses, doucement, t'amusant de sa peau qui frissonne, autant que tu vas t'amuser de son corps qui va se tordre. t'es un putain de malade, mais c'est pas d'ta faute. on t'a foutu une belle créature dans ton rêve, tu te dois de l'honorer convenablement, non ? comment tu t'appelles ?. tu t'en fous, en vrai, tu veux juste entendre sa voix. parce qu'elle est belle, elle te donne des frissons et des envies, comme son corps qui n'est ouvert que par quelques tissus. tissus que tu crèves d'envie d'arracher, d'enlever, d'envoyer, loin, très loin. parce que tu le veux, bordel de merde, t'es qu'un queutard. j'suis shig. tu mords son lobe, puis, tu poses tes mains sur sa taille, car elles ont grimpées, et parce que tu t'contentes pas de toucher que sa hanche, tu veux pas. il t'a donné l'autorisation, de le toucher, en a glissant ainsi. donc tu le fais, sans gêne, tu caresses, tu tripotes, tu tâtes, et putain, t'adores déjà. t'as conscience que t'es un appel à tout genre de vices, gamin ? c'est toi, l'plus jeune des deux, mais tu l'sais pas - comment tu pourrais ? tu rêves, t'en as pas conscience, et pourtant, en réalité, t'es dans ton pieu, pas dans le sien.

むせい (wet dream)
⁂ ★ ☆ ★ ⁂

c'est subtil. sensuel. voir même doux. agréable avec une certaine légèreté et cela malgré la perversité de la scène. ton corps frisonnes de tout son êtres à chacun de ses touchés. il est habile et tu aimes ça. tes yeux se ferment par moment alors que son souffle caresses avec douceur ton oreille. s'ajoute ses lèvres aux creux de ton cou. la sensibilité est fortement élevé. tu relèves l'une de tes mains et vient la nicher dans ses cheveux. tu y mets le désordre tout en continuant cette pseudo danse dont tu as perdu le rythme tant le plaisir t'aveugle. ses mots te font sourire. c'est crus. direct. sans réelle affection aucune. ce que tu aimes lorsqu'un inconnu t'aborde comme il l'a fait. tu ne te retourne pas, non. tu attends sagement que cela aille bien plus loin qu'un simple flirt. pourquoi te dire mon nom ? tu l'auras oublié à ton réveil demain.. tu sens ses mains toucher, caresser, découvrir ton corps de n'importe qu'elle façon. ses gestes n'ont rien de précis alors tu retires ta main de ses cheveux et vient la déposer sur la sienne. tu commences à guider ses mouvements, souriant toujours autant en suivant du regard le chemin que ta main liée à la sienne parcourent. glissant sous le tissus qui recouvre ton torse, tu laisses la paume de sa main découvrir ce dernier à même la peau. je suis conscient de rien.. par contre, toi.. es-tu conscient que tu devenir pédophile ?.. qui sait ? je ne suis peut être pas majeur.. jouer. provoquer. encore et encore. tu n'étais bon qu'à ça. rêve ou pas. tu voulais gouter à sa peau surement autant que lui voudrait gouter à la tienne. c'est une évidence. tu guides alors sa main au niveau de la ceinture, descendant lentement, très lentement jusqu'à la laisser se stabiliser sur ton entre jambes. je suis pas sûr que le fait d'être majeur ou non t'intéresse maintenant.. tout comme mon nom d'ailleurs. riant légèrement, tu laisses ta tête partir légèrement vers l'arrière, prenant ainsi appuie sur son épaule. la température est loin d'être basse, tout comme elle est loin, très loin d'être à son maximum.