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les fleurs du mal (ryu)

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Jeu 7 Avr - 15:07
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  ❝ RYÛSEI + one day this pain will make sense to you. ❞LES FLEURS DU MALil est trois heures du mat’, peut-être même quatre. elle fait glisser ses clés à la hâte dans le trou de la serrure. elle ne veut que s’écrouler sur son lit et dormir, si possible pour les cent jours à venir. quelle soirée horrible. franchement il y a des nuits plus supportables que d’autres et elle se serait sans problème passée de celle-là. elle ouvre enfin la porte, titubante sous le poids de la fatigue, et envoie ses hauts talons valser dans la pièce d’un violent coup de pied. ses pieds nus sur le sol froid la ramènent à la réalité et donc à l’envie de vomir qui la tenaille depuis le chemin du retour. ils la dégoûtent tous et elle se dégoûte peut-être encore plus. une nausée manque de la plier en deux et elle se dirige rapidement jusqu’aux toilettes devant lesquelles elle tombe à genoux pour déverser un flot discontinu de bile. rien d’autre à expédier, son estomac est vide depuis la veille. manger lui est impossible quand les choses vont si mal. une fois encore plus vide qu’elle ne l’était au départ elle se redresse et s’essuie presque rageusement la bouche du dos de la main avant de tirer la chasse. elle marche ensuite jusqu’au miroir devant lequel elle reste figée un instant. son reflet fait tellement peur. l’éclat fugace d’un fantôme tout au plus. la poupée ne ressemble plus à rien, elle est toute chiffonnée. elle passe ses doigts le longs de son visage. des cernes bien trop sombres, une mâchoire trop anguleuse, une peau presque translucide et des yeux luisants de fatigue. triste tableau. elle soupire et se passe un coup d’eau sur le visage avant de quitter cette robe de parade nocturne, trop serrée et trop courte. écœurante. une fois dénudée elle contemple comme perdue ce corps marbré de traces diverses. il y a d’abord les ecchymoses, parce que lorsqu’ils payent plus cher ils peuvent faire presque tout ce qu’ils veulent d’elle. des bleus, des jaunes et des violets qui s’étalent tout le long de son épiderme. son corps comme une toile de picasso. en toujours moins beau. puis viennent les griffures et les morsures, plus ou moins rouges selon leur ancienneté, mais souvenirs permanent de la brutalité dont ils sont capables. qu'ils lui imposent. de toute façon elle ne s’en étonne même plus. lorsqu’elle a signé elle savait plus ou moins ce que ça impliquait. seulement elle espérait que ça deviendrait plus facile avec le temps et qu’elle prendrait l’habitude. mais ce n’est pas ce qui s’est passé, et les putains n’ont le droit que de souffrir en silence. on ne lui fait pas l’amour on la baise, on laisse des traces de son passage juste par orgueil et rien d’autre, on fait mal pour déverser toute la haine qu’on a du monde dans un corps qui n’a pourtant rien demandé et qui n’est plus qu’un réceptacle. on oublie jusqu’à l’existence de son identité. elle n’est plus que cuisses qui s’écartent, jamais un visage. une larme coule le long de sa joue qu’elle écrase rapidement. elle essaye de se persuader que ça fait trop longtemps que ça dure pour qu’elle en souffre encore. elle traverse son petit appartement jusqu’à son armoire dans laquelle elle attrape de quoi se vêtir pour la nuit avant de s’allonger sur son lit en se retenant de pleurer. elle ne s’est même pas démaquillée. elle soupire une dernière fois et ferme les yeux en attendant sagement que le sommeil vienne s’emparer d’elle. © 2981 12289 0
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Sam 9 Avr - 8:23
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  ❝ HYAKUKO + but it was never fine to lose you. ❞LES FLEURS DU MALSon front heurta la fenêtre glacée, glacée comparée à sa peau brûlante. Plus les nuits défilaient, plus il abusait, moins il le réalisait. Mais il savait garder le contrôle… les limites, il les connaissait. Ce n’était pas ce que le rythme de son cœur semblait indiquer, ni ce que ses pupilles complètement noircies laissaient voir, mais il était conscient... ou presque. Suffisamment pour observer le paysage défilant à l’extérieur du bus et arriver à se repérer, même si ce n’était parfois pas très clair et que sa vue s’embrouillait. Il s’avança, tituba jusqu’à l’avant du bus, salua le chauffeur et entreprit le reste du chemin à pieds. Ses pas le guidèrent naturellement vers l’immeuble à logements qu’il connaissait par cœur, non pas parce que son amie y vivait, mais parce qu’il y avait lui-même passé beaucoup de temps. Il rageait de l’intérieur, irrité qu’elle ne retourne plus ses appels, fatigué d’attendre une réponse, tanné d’être fuit comme la peste. Peu importe l’heure qu’il était, de toute façon, ça ne lui importait et plus du tout, puisqu’il se dirigeait déjà vers l’appartement de la jeune femme, avec comme seule idée en tête de régler la situation. De savoir pourquoi elle le rejetait ainsi, faisant son bout de chemin sans lui, alors qu’il s’était attaché à elle il y avait de cela un tout petit peu trop longtemps pour qu’il ne fasse comme si de rien n’était. Une fois en face de sa porte, il saisit la poignée, prêt à toquer, mais cette dernière céda, s’ouvrit devant lui, et sans trop se poser de question, il s’infiltra dans l’appartement, refermant machinalement la porte derrière lui. Figé, il balaya la pièce du regard, tendant l’oreille, incapable de déceler quelconque mouvement ou bruit. Il grommela un truc incohérent, puis se traîna jusqu’à la chambre, sans faire un bruit et, pourtant, il n’essayait même pas. il s’avança jusqu’à son lit, notant sa silhouette, reposant silencieusement, sans vraiment voir son visage, mais il savait bien que c’était elle. Il se figea à nouveau, la fixant silencieusement, sa main passant nerveusement dans ses cheveux. Il allait abandonner, s’en aller, mais son corps décida autrement et ses genoux frappèrent lourdement le sol, la douleur atténuée par les quelques substances qu’il ne se rappelait même plus avoir consommé. « je comprends rien… » dit-il, à voix basse, son visage se dessinant lentement dans la pénombre maintenant qu’il était plus proche, tellement qu’il pouvait l’entendre respirer, il en était certain… à moins que ça n’ait été fruit de son imagination, mais ça, il n’y avait rien de plus incertain. « j’pense… hyakuko… j’crois pas mériter ça, quand même ? » nouveau soupir, accompagné d’un hochement de tête un tantinet agressif, sa main retrouvant ses cheveux, les agrippant, tirant, parce que ça le rendait un peu fou, finalement, tout ça.
« j’en ai marre. » ajouta-t-il, haussant le ton, sa main tombant lourdement sur le lit de la jeune femme.
© 2981 12289 0
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Mar 12 Avr - 23:51
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 ❝ RYÛSEI + one day this pain will make sense to you. ❞LES FLEURS DU MALle monde des rêves n’a pas mis longtemps à l’accueillir dans ses bras. la voilà qui vogue en plein cœur d’un océan de quiétude. la paix elle ne la trouve que lorsqu’elle clôt les paupières. mais au moins elle échappe pour quelques heures à la torpeur du quotidien, à cette vie qui l’engourdit au point qu’elle a parfois du mal à se reconnaître. quand morphée la protège de son étreinte elle devient quelqu’un d’autre. elle se permet le bonheur ou au moins elle en entrevoit les étincelles. ce qu’elles sont belles. si différentes de son âme couleur cendre. elle est si bien dans les limbes de la nuit. tellement bien qu’elle n’entend absolument pas la porte de son appartement qui s’ouvre et les pas qui se rapprochent d’elle. au début rien de vient percer la barrière épaisse du sommeil. il n’y a que lorsque sa voix s’élève. parce que ce timbre n’appartient pas à son rêve. il semble venir de loin, d’un passé qu’elle s’évertue à chasser de la main aussi bien en vrai qu’en rêve. c’est bizarre d’entendre cette voix à nouveau. pourquoi ici ? pourquoi maintenant ? persuadée qu’elle rêve encore elle essaye de se concentrer pour ne pas émerger plus. peut-être que c’est aussi pour éviter d’affronter la réalité. et puis de toute manière qu’est-ce qu’il ferait ici en plein milieu de la nuit…peut-être qu’il lui manque juste un peu trop et qu’elle s’invente des trucs pour pallier à l’absence tout en se convaincant qu’elle a la pleine maîtrise de sa vie. mais la voix s’élève une deuxième fois puis une troisième encore. le ton qui monte d’un coup et la main qui s’abat sur le lit la font sursauter. elle s’étouffe presque en s’arrachant à ce qui restait de sa rêverie, ouvrant brutalement les yeux au passage. elle reste un moment dans le silence, s’acclimatant tant bien que mal à la pénombre ambiante. puis elle tourne un peu la tête et elle le voit. ou plutôt elle distingue sa silhouette. il est agenouillé sur le sol près du lit. si elle tendait la main elle pourrait le frôler. mais elle n’en fait rien, trop incrédule. ça c’est le genre de situation qu’elle n’aurait jamais pu imaginer. elle cligne des yeux plusieurs fois mais il est encore là. il a l’air abattu. ça s’entend aussi dans sa voix. ryû…c’est toi ? question rhétorique, elle sait très bien que c’est lui. elle a reconnu sa voix. d’ailleurs son cœur a dégringolé dans sa poitrine en l’entendant, puis en pesant le poids de ses mots. elle l’a blessé sans doute. elle est plutôt douée à ce petit jeu là, blesser ceux qui l’ont longtemps aidé à tenir les éclats brisés de sa vie ensemble. lui le premier. elle voudrait lui dire qu’elle s’est haie pour ça. et ça ne serait pas complètement faux. mais c’était ce qu’il y avait de mieux à faire, n’est-ce pas ? s’éloigner de tous les troubles pour renaître en un peu mieux. essayer au moins. mais elle est pas sûre que ce soit réussi. et puis maintenant qu’il est là elle réalise qu’il lui manque. elle soupire et se tourne deux secondes pour regarder le réveil sur sa table de nuit qui indique trois heures du matin. elle tend la main pour frôler la sienne du bout des doigts. il est tard, tu devrais dormir…qu’est-ce que tu fais là ? question pertinente ceci-dit. elle se demande bien comment ça se fait qu’il se retrouve chez elle près de son lit en plein milieu de la nuit. elle s’attendait à tout sauf à ça. mais son cœur se serre. il a l’air vraiment…triste ? qu’est-ce qu’elle peut faire pour arrêter ça…elle a horreur que les gens qu’elle apprécie aillent mal. et c’est encore pire quand c’est de sa faute. parce que oui c’est de sa faute, elle va pas le nier pendant des heures. elle est celle qui a cessé de répondre aux appels, aux messages. elle est celle qui était déterminée il y a encore cinq minutes à effacer toute trace de son passage dans sa vie. comme de tous ceux qui se rattachent à ce monde nocif qu’elle essaye de fuir tant bien que mal. mais une part d’elle ne veut pas le croire nocif pour elle. une part d’elle voudrait juste l’étreindre et tout oublier. tu mérites pas ça…c’est juste que…je suis désolée ok ? c’est moi l’idiote dans l’histoire. putain ce qu’elle est conne pour le coup. ça ressemble ni à des excuses complètes, ni à une justification qui tient la route. mais il est trois heures du matin et elle sait à peine ou elle est. encore trop sous le coup de la surprise. elle pourrait s’énerver et lui dire de dégager. elle pourrait être "forte" et continuer dans ses pseudos convictions, mais elle a déjà vécu trop de trucs dingues pour qu’un évènement de la sorte l’étonne encore. alors elle lui saisit doucement la main. inquiète aussi également, de ce qui l’a poussé à débarquer ici ainsi. est-ce que tu vas bien ? elle sent quelques larmes venir picoter le bord de ses yeux. dues au soudain réveil ou au bouleversement, elle est incapable de le dire. © 2981 12289 0
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Dim 17 Avr - 4:07
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  ❝ HYAKUKO + but it was never fine to lose you. ❞LES FLEURS DU MALSon regard, embrumé, s’était posé sur sa main lorsqu’elle avait bougé. En fait, il n’avait pas réalisé qu’elle avait bougé avant que cette dernière ne frôle la sienne du bout des doigts, le ramenant brutalement sur terre alors qu’elle le questionnait. Il est tard, il faudrait qu’il dorme. Il ne devrait pas être là… et pourtant, contrairement à ce qu’il avait cru, elle ne lui accorda aucune attention négative. Plutôt que de le chasser directement hors de chez elle, elle lui demandait ce qu’il faisait là, comme si tout ce qu’il avait fait était normal. c’était vrai, au fond, pourquoi ne dormait-il pas ? peut-être parce qu’il ne dormait pas depuis des jours, déjà, et qu’au bout d’un moment, ça nous fait faire des folies. Un truc dans le genre, pour ne pas dire que c’était une bête excuse pour venir la voir, sans pour autant assumer le geste qu’il venait de poser. Rentrer chez elle sans en avoir la permission, aller à l’encontre de ce qu’elle souhaitait, ce qui, au final, était de le voir disparaître de son quotidien. Puis elle parlait à nouveau, alors qu’il restait là, les lèvres entrouvertes, sans trop savoir quoi lui répondre parce qu’elle lui disait maintenant qu’il ne méritait pas ça. que c’était elle l’idiote. La confusion s’installa au fond de son esprit, et il se redressa un peu, s’approchant du lit, naturellement, parce que les yeux de la jeune femme brillaient étrangement dans le noir pourtant lourd auquel ses pupilles ne s’étaient pas tout à fait habituées encore. « je veux juste comprendre… » dit-il, comme s’il s’apprêtait à vraiment lui expliquer. Mais le reste de sa phrase se perdit et il hocha négativement la tête, poussant un soupir, ses pensées se bousculant sans arrêt. Comme si elle allait lire dans sa tête, comme si elle allait comprendre, même si elle n’avait aucune idée de tout ce qu’il pouvait bien se passer actuellement dans sa vie… le fait qu’elle n’était pas la seule à le repousser ainsi, par exemple, en était un. La raison pour laquelle il se trouvait à son chevet, suppliant presque pour un peu de confort, une trêve quelconque. Il fallait bien être défoncé pour croire que tout était si facile. « tu m’fais une place ? » demanda-t-il au bout d’un moment de silence dont il ne fut que peu conscient, probablement dû au chaos dans sa tête. Mais peu importe, puisqu’il n’attendit pas qu’elle lui réponde. Il se fit une place lui-même, se hissant sur le lit, puis au-dessus d’elle, histoire de prendre la place à ses côtés. « je sais pas si je vais bien, c’est ce que j’essaie de faire, là. » dit-il, ses yeux se fermant une fraction de seconde, le temps d’aller chercher la main qu’il avait abandonné pour se hisser sur le lit. il l’attrapa, tournant la tête vers elle, puis ouvrit les yeux, la fixant, les traits de son visage se dessinant enfin, une chaleur éphémère au creux de l’estomac. c'était exactement ce dont il avait besoin, en ce moment. jusqu'à ce que tout s'estompe, tout revienne à la normale. © 2981 12289 0
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Dim 17 Avr - 18:12
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❝ RYÛSEI + one day this pain will make sense to you. ❞LES FLEURS DU MALelle est perdue dans le brouillard du réveil, c’est étrange à quel point cette drôle de situation ressemble à un rêve. drôle seulement dans l’idée pourtant car dans les faits plus il parle et plus elle sent son cœur se serrer. le poids dans sa poitrine lui donne l’impression que les côtes vont céder les unes après les autres dans sa fragile cage thoracique. elle n’a pas encore trouvé la solution pour ignorer cette douleur qu’elle s’impose elle-même. bien que ce soit pour se protéger ça ne rend pas les choses plus agréables. parfois elle a envie de l’arracher et de le jeter dans un coin ce stupide cœur qui ressent trop de choses. lui traversé par toutes les tempêtes et sans barrières aucunes. la vie l’éparpille quotidiennement et il n’a aucun moyen de se parer contre sa cruauté. elle a bien essayé de s’armer contre la douleur mais on ne construit pas de château sur des ruines. elle le détaille silencieusement dans la pénombre. elle a envie de se jeter dans ses bras et de pleurer jusqu’à suffoquer mais elle n’en a pas le droit. on ne blesse pas les gens pour ensuite se consoler dans leurs étreintes, c’est aussi injuste que cruel. il veut juste comprendre mais elle n’est pas sûre d’être d’une grande aide puisqu’elle-même n’y comprend rien. le bordel des émotions humaines lui est devenu encore plus étranger qu’avant. un énorme nœud que rien n’y personne ne parvient à défaire. « je suis pas sûre de pouvoir t’y aider tu sais… » elle préfère jouer la carte de l’honnêteté. à quoi bon mentir de toute façon. elle tient suffisamment à lui pour lui dire la vérité telle qu’elle vient et ce même si elle est embrouillée. elle se demande si dans ce clair-obscur il peut voir ses yeux remplis de perles salées briller. elle a envie d’abandonner ses bonnes résolutions au moins le temps d’une nuit. parce qu’il lui a manqué, parce qu’elle n’est plus capable de mentir, parce qu’elle veut juste du réconfort au même titre que lui. pas la peine de continuer à prétendre que tout va bien quand une simple brise pourrait la faire s’écrouler. il lui demande si elle veut bien lui faire une place mais il n’attend même pas sa réponse pour se l’aménager lui-même. elle le reconnaît bien là. ça la fait sourire plus largement qu’elle ne le voudrait. « puisque de toute façon t’as attendu ma réponse… » un petit rire léger qu’elle force un peu pour qu’il ne sonne pas teinté de mélancolie parvient à passer la barrière de ses lèvres. il la regarde droit dans les yeux. elle trace de petits cercles sur le dessus de sa main dans l’espoir de l’apaiser un peu. elle ne rompt pas l’étreinte de leur regard. c’est hors de question, pas maintenant qu’elle a de nouveau l’occasion de le voir après s’être astreinte pendant des mois à assimiler son absence. « je vais pas mieux…on dirait bien qu’on est cassé tous les deux. » elle soupire et clôt les paupières, approchant son visage du creux de son cou pour s’y nicher fébrilement quelques instants. « est-ce que j’ai le droit de dire que tu m’as manqué ? » elle voudrait le supplier de la pardonner, lui dire à quel point elle est désolée. mais même ça elle n’est pas sûre d’en avoir la force. © 2981 12289 0
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Lun 18 Avr - 16:16
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  ❝ HYAKUKO + but it was never fine to lose you. ❞LES FLEURS DU MALsa vision s'embrouilla de nouveau. il n'arrivait plus à dire si c'était la fatigue ou les émotions accumulées, mais ses paupières se fermèrent lentement, lui coupant la vue, gardant en mémoire le reflet de ses yeux dans la pénombre. puis sa main, liée à la sienne, le bout de ses doigts frôlant sa paume d'une caresse délicate, pourtant rassurante. le calme prenait doucement place dans son esprit torturé des dernières semaines, le simple fait d'être là, aux côtés d'une personne qu'il appréciait et avait autrefois pris l'habitude de fréquenter plus que souvent suffisant à le calmer, au moins un tout petit peu. sa voix me berçait tout doucement et effaçait ses insécurités l'espace de quelques minutes. quelques heures s'il était chanceux, mais ça, il en était incertain. combien de temps avant qu'elle ne reprenne ses esprits et l'envoie balader ? peut-être était-ce une possibilité nulle, peut-être ne lui restait-il que cinq minutes en sa présence, aussi. mais pour le moment, elle s'était approchée, jusqu'à nicher sa tête au creux de son cou, et son bras à lui s'était dénoué, lâchant sa main pour se glisser sous sa nuque et l'attraper par les épaules. avec juste le peu de force qu'il fallait pour la tenir contre lui, l'empêcher de le quitter trop rapidement. juste ce qu'il fallait pour lui assurer qu'elle était bien là, et lui offrir le confort dont elle avait besoin. il n'était peut-être pas le candidat idéal pour la rassurer, puisqu'elle cherchait au contraire à le repousser ; mais elle lui demanda si elle pouvait dire qu'il lui avait manqué, et un fin sourire vint dessiner les lèvres du blond. « tu me manques. » répondit-il simplement, sans filtre ni tabous, parce que dans sa position, il n'avait absolument rien à lui cacher. il posa une main sur sa tête, ses doigts s'entremêlant dans les cheveux de son amante d'autrefois. son cercle n'était pas immense ; mais la belle en avait fait partie suffisamment longtemps pour qu'il ne refuse l'idée de la voir partir, disparaître de sa vie comme si de rien n'était. il s'y était attaché. égoïste, il n'avait plus envie de la laisser partir, même si, au fond, il s'était douté des raisons que pouvait avoir hyakuko. il ne l'acceptait pas plus, au final. mais impuissant face à ses choix, il n'avait trouvé d'autre solution que d'accepter, au moins jusqu'à ce soir, du moins. « raconte-moi. » ajouta-t-il au bout d'un moment après avoir analysé ses mots. elle était cassée, comme lui, comme elle le disait. dans un élan d'incompréhension, il soupira à son tour, ses yeux découvrant à nouveau son visage, de plus près. il la scruta un moment avant de poser sa tête sur la sienne, les lèvres collées à son front. il y avait une tonne de choses qu'elle ne lui disait pas. mais son rôle n'avait jamais été celui du confident, et tous deux savaient que certaines choses devaient rester secrètes. pour son bien, et celui du jeune homme, qui savait lui-même ne pas supporter certaines vérités. « si tu te débarrasses de moi pour faire de l'ordre dans ta vie, tu devrais pas être cassée. » réflexion simple, naïve comme la pensée d'un gosse. ça ne fonctionnait pas comme ça, ce n'était pas si facile que ça... mais peu importait puisque sa tête tournait toujours et son sang saturait d'un mélange de substances trop fortes pour sa santé mentale actuelle. © 2981 12289 0
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Mer 20 Avr - 12:28
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❝ RYÛSEI + one day this pain will make sense to you. ❞LES FLEURS DU MALc’est peut-être la fatigue qui la rend plus fragile que d’habitude et qui fait qu’elle ne pense à aucun moment à le repousser mais elle ne s’en offusque pas. elle est bien lorsqu’il est là. immense euphémisme quand on sait qu’elle essaye depuis des mois de se détacher de lui. mais ce n’est pas parce qu’on s’éloigne de quelque-chose pour aller mieux que ça ne va pas nous manquer fortement. alors elle se remet un peu en question, elle se dit que ce n’était peut-être pas la bonne solution. elle a l’impression d’avoir fui comme une lâche et ça ne lui ressemble pas trop. elle souffle doucement pour tenter de faire le ménage dans son esprit, bouleversée -même si elle veut le nier- par ce débarquement nocturne impromptu. pourtant leurs mains amarrées l’une à l’autre semblent un geste tellement naturel. peut-être qu’ils peuvent être heureux comme ça au moins quelques heures en oubliant tout ce qui d’ordinaire interfère avec leur bonheur. elle a besoin de cette pause au milieu de ces tempêtes intérieures. finalement le retrouver comme ça ici l’apaise bien plus qu’il ne peut le croire. elle ne veut pas qu’il s’éloigne, elle ne veut plus. elle a passé trop de temps à courir le plus loin possible des gens qui comptent et maintenant elle est aussi épuisée que désemparée. elle a juste envie de rendre les armes. même les plus grands guerriers ne fuient pas pour toujours, à un moment ils doivent affronter leurs démons et se battre. mais elle n’est pas une guerrière, alors elle se contente de se rendre. elle se serre dans ses bras, elle se fond dans son étreinte pour oublier que tout ça est insensé. elle aspire juste à le retrouver. « tu me manques aussi. » et voilà elle lui a dit. elle arrête de nier une vérité trop évidente pour une fois et se dit qu’il n’y a rien de mal à assumer périodiquement ce qu’on ressent. puis c’est pas si grave après tout. ce le serait encore moins si elle ne se faisait pas un monde de tout. elle se satisfait de sa présence, de son contact, de ses doigts qui passent doucement dans ses cheveux. elle est presque heureuse là tout de suite, et ce comme à chaque fois qu’elle est en sa présence. ses doigts se déplacent pour aller se poser sur son bras et commencer à y tracer d’autres dessins invisibles. « que je te raconte quoi ? les raisons de tout ça ? » est-ce qu’elle peut vraiment parler de ce gros bordel qui couve dans sa tête sans se mettre à pleurer ? elle n’a aucune envie qu’il la voit sangloter. en tout cas pas comme ça au milieu de la nuit alors qu’elle veut se persuader qu’elle peut juste être heureuse de le retrouver. il embrasse son front et elle lui rend son baiser en en déposant un à son tour sur sa joue. doux comme du velours et tendre comme une caresse. « je me débarrasse pas de toi, dis pas ça s’il te plaît…c’est juste…c’est plus compliqué que ça. » depuis trop longtemps elle est cassée, si bien qu’elle-même n’est plus trop sûre des raisons. elle appuie son front contre son épaule et elle ferme les yeux. que c’est bon et rassurant de l’avoir si près d’elle comme ça.© 2981 12289 0
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Dim 24 Avr - 0:39
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  ❝ HYAKUKO + but it was never fine to lose you. ❞LES FLEURS DU MALil avait pincé les lèvres en l'entendant lui demander ce qu'il voulait l'entendre lui expliquer. rien de bien compliqué, en vérité. il voulait juste savoir pourquoi elle était aussi brisée, pourquoi elle n'allait pas bien. il n'avait même pas besoin de savoir pourquoi elle avait eut envie de se débarrasser de sa présence, ça, c'était son choix à elle et il ne pouvait rien y faire, il en était bien conscient. enfin... aussi conscient puisse-t-il être à ce moment-là. mais il savait également qu'il ne pouvait pas être la raison principale pour laquelle elle n'allait pas bien. pourquoi elle touchait le fond, au point d'être capable de le lui dire, même si rien n'était vraiment clair. pourquoi elle déposait les armes si facilement, alors qu'elle était forte normalement... à ses yeux, parce qu'il ne savait pas tout ce qu'elle vivait, tout ce qu'elle pouvait bien faire ou, encore, se faire. il essayait toujours de ne rien imaginer à ce niveau-là, non pas par manque de curiosité, mais par soucis de ne pas se ronger jusqu'à la moelle d'inquiétude. « pourquoi tu es cassée, toi. » soupira-t-il, malgré le ton enfantin de la question, l'observant enfouir son visage contre son épaule et formant les mots lentement dans sa tête. il marqua une petite pause, les pensées semblant traverser son esprit à une vitesse si fulgurante qu'il n'arrivait pas à poser le doigt sur l'une d'entre elle. « est-ce qu'on te fait du mal ? » fut sa seconde question, puis il pinça une énième fois les lèvres. son cœur se serra à l'idée qu'on lui fasse du mal, d'une quelconque façon, mais ce n'était pas la tristesse qui primait ; plutôt la frustration de ne rien y faire. mais encore plus pinçant encore, c'était de penser à la tierce question. « ou est-ce que c'est toi qui se fait du mal ? » ajouta-t-il finalement, sur un ton si doux qu'il approcha son visage de sa tête, presque un murmure, comme s'il avait peur de l'effrayer en lui posant une telle question. mais il s'inquiétait, et s'il espérait plutôt voir un sourire, il ne pouvait s'empêcher. la curiosité maladive, comme toujours. de sa main libre, il repoussa les cheveux lui retombant sur le visage qu'elle avait d'à moitié caché, ne cherchant pourtant pas à la forcer à lever la tête. plutôt, il glissa ses doigts le long de son bras, parsemé de taches plus sombre, ses yeux à présent accommodés à la luminosité et lui permettant de déceler les quelques détails qu'il n'aurait pu voir cinq minutes auparavant. il fronça les sourcils, puis retroussa le nez, sa tête se redressant juste un tout petit peu. « kuko... » le surnom lui glissa naturellement des lèvres, le bout de ses doigts frôlant délicatement la surface de sa peau, teintée d'ecchymoses. il en était plutôt certain, mais il osait espérer qu'il se trompait. peut-être qu'il voyait mal ; ça devait être ça. il n'était pas au meilleur de sa forme, de toute évidence. mais il parla tout de même. « qu'est-ce que tu as sur les bras... » il n'osa pas en dire plus, ni spéculer, même si le sang allait rageusement dans ses tempes et que son cœur sautait un bond. © 2981 12289 0
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Lun 25 Avr - 22:35
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❝ RYÛSEI + one day this pain will make sense to you. ❞LES FLEURS DU MALelle sait pas quoi dire. ou peut-être qu’elle sait plus, si un jour elle l’a déjà su. elle est désemparée et elle n’a même pas de branches auxquelles se raccrocher. elle est obligée de faire face à ses erreurs ou en tout cas à ce qu’elle croit être des erreurs. en effet, elle se rend compte maintenant qu’il est ici que certaines décisions qu’elle a pu prendre la rendent plus malheureuse qu’autre chose. elle en est arrivée à la conclusion que ce n’est pas forcément ce que les gens font qui détermine qui ils sont et qu’il peut y avoir du bon même dans ceux qui s’égarent dans la dépravation. elle a été l’une de ceux-là, et elle a cru à la rédemption, alors elle peut bien admettre qu’on ne devient pas une nuisance pour les autres en conséquence de ses actes. il n’y a rien qu’elle puisse lui reprocher sans risquer de passer pour l’égoïste ou la moralisatrice de l’histoire. et elle n’a aucune envie qu’il la perçoive comme telle ; déjà qu’elle ne doit plus vraiment jouir de la plus jolie des images auprès de lui. après coup elle réalise qu’elle se donne des raisons pour justifier son malêtre alors qu’elle en est peut-être la cause principale. elle et son existence noircie, pourrie jusqu’à la moelle sur laquelle elle n’arrive pas à revenir. on n’efface pas les erreurs du passé en claquant des doigts. et ses erreurs elle en est la seule fautive alors à quoi bon vouloir attribuer une petite part de responsabilité aux autres ? c’est sans doute l’une des plus grande(s faiblesses de l’être humain ; il est incapable de porter son fardeau tout seul et doit donc se résoudre à en accabler les autres à défaut de savoir se justifier. « je suis cassée pour trop de raisons et si tu prêtes bien attention je suis sûre que tu peux voir des bouts de moi éparpillés un peu partout. des bouts de ce que j’ai été. » quand il lui demande si on lui fait du mal un semblant de bruit entre le rire amer et le sursaut étouffé sort à peine de sa gorge pour déjà revenir y mourir la seconde d’après. elle n’a pas envie d’y penser et pourtant il l’y incite indirectement. elle se souvient de son reflet dans le miroir quelques heures plus tôt et du halo des ecchymoses. elles sont plus lumineuses que sa vie toute entière. elles marbrent sa peau des lueurs qui ont depuis longtemps quitté son cœur. elles sont tellement devenues des compagnes familières qu’elle les voit d’avantage comme de cruelles maîtresses que comme de simples blessures. mais la certitude qu’elle est une victime demeure, et ce malgré tous les jolis mots qu’elle peut poser là-dessus. quand il lui demande si c’est elle qui se fait du mal elle se dit qu’elle pourrait tout aussi bien, que peut-être en se purgeant d’une part de ce sang aussi sale que le bitume qu’elle arpente elle pourrait se sentir mieux. peut-être que la souffrance si elle venait d’elle serait plus supportable et moins honteuse. « je…non, ni l’un ni l’autre. » mensonge. des mensonges encore et encore si bien qu’elle pourrait s’étouffer avec. les catins ont une bouche faite pour vomir les mensonges quand elle n’est pas occupée à autre chose, c’est ce qu’elle se dit. lorsqu’il écarte les cheveux de son visage elle ne peut s’empêcher de le baisser un peu plus presque instantanément. elle a peur qu’il voit ses yeux briller plus fort qu’avant. elle ne relève la tête que lorsque son surnom lui échappe. c’est d’avantage la surprise que ça suscite en elle, puisqu’elle ne l’a pas entendu dans sa bouche depuis longtemps, qui la rappelle à la réalité plutôt que ses mains qui constatent les dégâts sur ses bras. ça elle s’en rend compte après et elle a un mouvement de recul malgré la douceur de ses gestes. elle s’éloigne un peu de lui et cache ses bras derrière son dos comme si ça allait pouvoir effacer ce qu’il vient de voir. « ryû…c’est rien…c’est pas ce que tu crois. pose pas de questions, s’il te plaît. » n’en dis pas plus ou la jolie poupée va éclater en sanglots de verre, aussi âpres que le venin qui bouffe son coeur.© 2981 12289 0
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Jeu 19 Mai - 20:42
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  ❝ HYAKUKO + but it was never fine to lose you. ❞LES FLEURS DU MALje suis cassée pour trop de raisons et si tu prêtes bien attention je suis sûre que tu peux voir des bouts de moi éparpillés un peu partout. le blond entend presque son cœur s'effriter à ces mots. francs, durs, réels. les gens n'avaient pas tendance à être si crus et francs. on cherche à savoir la vérité, mais on la craint. on cherche à tout savoir, mais une fois que les mots sont dits, qu'ils sont là, on ne sait plus quoi en faire, et on espérerait presque ne jamais avoir demandé à en savoir tant. pourtant il est là et il la fixe, sans dire un mot, brisé lui aussi mais pour d'autres raisons. actuellement, la demoiselle qui lui avoue ne plus se retrouver elle-même, ne serait-ce que de petites parcelles d'elle enfouies ci et là. il ravale sa salive, ses mots, tentant de ne rien répondre pour ne pas empirer les choses. depuis quand le blond avait-il un talent pour les mots de toute façon ? peut-être, au fond, avait-elle raison de ne pas venir à lui dans ces moments-là. un peu inutile, il la regarde mettre son bras derrière son dos, à l'abris du regard scrutateur du jeune homme, qui sent à présent son cœur se recoller uniquement pour battre un peu plus fort. ce n'est ni de l'inquiétude, ni de l'énervement. de la haine au creux de son estomac, parce qu'il sait qu'elle n'est pas la personne qui s'inflige toutes ces blessures. parce qu'il ne comprend pas, et qu'elle ne veut pas qu'il comprenne, visiblement. il passe une main dans ses cheveux, fixe le plafond, puis pousse un long soupir. « même si j'essayais... » dit-il, pinçant les lèvres, serrant les doigts, fermant les yeux pour les rouvrir à nouveau. il se bat contre lui-même, sans même le cacher, mais il sait très bien qu'elle sait autant que lui qu'il ne peut pas s'en empêcher. ça avait toujours été comme ça, avec lui. on entrait dans sa vie pour ne plus en sortir, ou alors on n'y entrait jamais. mais hyakuko y était déjà. et elle ne pouvait pas penser s'en sortir si facilement. « même si j'essayais de faire comme si je n'avais rien vu, ça ne fonctionnerait pas. » souffla-t-il finalement, se redressant lentement, mais s'étourdissant malgré tout en sentant le sang pomper rapidement dans ses tempes et dans ses veines, au rythme de son cœur qui refusait à présent de se calmer. il penche la tête, étire ses muscles un peu, sa nuque trop tendue, puis tourne la tête vers elle. son corps entier. il revient vers elle, mais la surplombe cette fois. il la scrute une fois de plus, mais dans les yeux, et il essaie de comprendre pourquoi, comment, quel monstre se cache derrière ses pupilles dilatées à la pénombre. sa main se pose à côté du corps trop frêle de la demoiselle, ses doigts serrant la couverture toujours coincée sous leurs deux corps. « un nom. qui ? » demande-t-il finalement, d'un ton sérieux, les traits de son visage plus sévères à présent. il ne se doute pas qu'il ne s'agit pas d'un prénom simple. qu'elle ne le connaît peut-être même pas, ce prénom. tout ce qu'il veut, c'est savoir qui lui a fait mal. lui faire mal en retour. l'empêcher de récidiver. mais plus que tout, la haine de savoir que des mains se sont posées sur elle, dans l'intention de lui faire du mal ou non, le résultat restant le même. © 2981 12289 0
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