(libre) ★ 退廃

il n'y a ni vent, ni chaleur, ni froid. seulement l'humidité, le son des vagues qui ne cessent de foncer droit sur le rivage d'une façon si désemparé, certainement comme toi. tu marches sur cette plage, errant comme une véritable mort vivant, fixant sans réellement faire attention à ces astres qui illumine cette couleur d'un bleu obscur que porte le ciel. la nuit était présente depuis plusieurs heures maintenant, tu ne savais pas réellement quelle était l'heure actuelle et tu t'en fichais, tu voulais juste oublier, marchant, trainant des pieds dans ce sable humidifié par ce temps, mais aussi par cette eau salée. il t'arrivait bien souvent le quitter tokyo pour rejoindre la première île du pays pour extérioriser tes émotions, vider ton surplus de douleur que tu caches chaque jour auprès de tes amis, clients, hommes, femmes, enfants. ta voix raisonne par de court moment, chantonnant tout en accompagnant les bruits des vagues. à ce moment là, tu repenses à cette nuit là où l'amour t'as quitté. cette nuit où tu as compris que ce sentiment n'était qu'un leurre pour te détourner du droit chemin. tu n'es que chaos et destruction aujourd'hui, mais tu vis pour ton talent, car au fond, c'est la seule chose qui te reste. excusez-moi.. dis-tu dans un simple murmure, détournant cette personne sans y faire réellement attention. pour la première fois de ta vie, tu avais fais preuve de politesse, sans savoir qui était cette personne, sans savoir que cette dernière allait changer le court de ta soirée et peut être même, ta nuit, qui sait ?

tenue & cheveux ☾ l'on dit souvent qu'un démon n'a pour seule rédemption la souffrance et l'obscurité. alors le voilà, les mains jugées par ce sang, si limpide, chaud. un corps inerte, dont la froideur s'empressera d'embrasser. - ce n'était qu'une image. une image si prononcée dans son esprit. ôter une vie pour en donner une autre, c'est ce qui était dût : un échange équivalant. mais lui, ne pouvait accomplir ce rituel. il ne pouvait la donner, à son plus grand désarroi. alors lorsqu'un homme, une femme périssait de sa main, c'était une souffrance supplémentaire qu'il s'offrait lorsqu'il osera se trouver, debout et la tête haute face à l'être au corps rouge et au regard sanglant. devant qui, il ne baissera pas les yeux pour le mal qu'il a infligé mais pour celui qu'il continuera à faire endurer pour le reste des jours qui lui reste à supporter. il venait de tuer. il venait de travailler, plutôt. et le son des vagues apaisé cet être tourmenté. une cigarette coincée entre ses pulpes. sa main droite dans la poche de son jean noir. il repensait à sa journée. à ses gosses, qu'il aurait du rejoindre il y a un moment déjà. excusez-moi.. une voix, venue de nulle part. alors il tourna son grand corps. lui, le brun aux cheveux un peu trop longs. il le jugeait de son regard, un peu du moins, l'inconnu dressé devant lui.   quoi ? il n'était pas réputé pour être agréable, le mafieux. il n'était pas réputé pour sa douceur, pour sa compréhension et sa patience. mais au fond, s'il s'en était foutu, il n'aurait pas prit la peine de lui répondre. pourquoi, ne pas s'intéresser un peu à autre chose, qu'à sa dure vie.