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| | |  Jeu 21 Avr - 10:35 Invité  
la nuit commence doucement à tomber et t'as encore des tonnes de choses à faire, mais aucune motivation pour l'faire sérieusement. alors t'as décidé d'rien foutre de ta journée, d'errer dans les rues sans savoir vraiment quoi faire. tu sors d'un tabac, une cloque au bec et tu tournes directement dans la ruelle qui t'ramèneras plus vite à l'endroit voulu.
ça s'met à tambouriner dans ta cage thoracique quand tu croises cette fille au regard revolver dans cette ruelle. t'essayes de fuir la connexion autant qu'tu la cherches. tu détestes quand ça tambourine pour ce genre de fille. tu détestes quand ça s'met en marche devant une pute comme elle.
parce que tu sais c'qu'elles sont, tu sais c'qu'elles font. c'est tellement loin de tes poupées fragiles. t'aimes pas c'qu'elles sont.
mais tu t'arrêtes quand même quand tu la croises, tu l'arrêtes sur sa route en serrant son poignet entre ta main. Y a cette marque bleuté sous son œil, cette rougeur sur la joue. ta main libre vient retrouver son visage, elle bouge une mèche qui tombe. tu regardes le bleue de plus près. intrigué. avant ça, t'avais jamais croisé une pute battue.
- putain. il t'a pas manqué., que tu lâches avant un rire sarcastique. non ça te fait pas rire l'fait qu'elle se soit fait taper. c'qui t'fait rire c'est d'voir que sa gueule et d'te dire qu'elle est toujours aussi belle, même comme ça. putain d'pute.
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| | | Lun 25 Avr - 5:54 Invité  à la minute où tu l'as vu, tu savais que t’aurais pas dû accepter de le voir. il était déjà saoul quand t’es venu. c’était le genre à se martyriser par son épouse. c’était le genre à te donner des ordres, à insulter, à te traiter comme il se doit pour évacuer toutes ses frustrations conjugales. puis ça t’étonnais pas tant que ça de te faire traiter comme tel. t’étais qu’une pute, un jouet, une machine, un déchet, une marchandise. pendant qu’il voyait son membre disparaître entre tes fesses, il n’a pas arrêté de t’insulter tout en mentionnant sa femme. tu sauras jamais s’il t’insultait toi ou sa femme. // arrêtes de simuler, y’a pas de caméras, connasse. qu’il te dit en tirant brutalement tes cheveux en arrière. et c’est un oui, monsieur. que tu réponds grinçant des dents à cause de la douleur. mais fallait que monsieur se sente plus supérieur qu’il ne l’est plus fasse à toi. sans que tu ne t’y attendes son poing s’écrase sur ton visage à une si grande vitesse que t’avais eu l’impression d’avoir été projeter dans un autre monde. J’AI DIS MAÎTRE GROSSE CHIENNE. son cri a résonné dans toute la chambre, tandis que tu restais figée, terrorisée. t’es restée muette pendant tellement de temps que ton "maître" a dû approcher ses mains de ton cou pour te faire réagir. c’est d’ailleurs au moment où t’as prononcé le mot magique qu’il en avait enfin fini avec toi. il n’a même pas accepté que tu prennes une douche, que tu passes un peu d’eau sur ta plaie. dire que t’avais fait tout ça pour être au quatrième plan d’une publicité. pathétique. // t’as même pas eu le temps de respirer l’air frais que tu l’as croisé. ushi. ce garçon qui sait tout. ce garçon qui est riche, qui a eu une vie facile. ce garçon qui t’attires mais que tu détestes en même temps. tu l’entends rire de ta blessure. même dans ces moments là il ratait pas une occasion pour en placer une. ça te fais rire ? tu riras moins quand je vais t’en coller une. t’essaies de lui faire un sourire sarcastique mais impossible, la douleur t’en empêches, ça faisait tellement longtemps que tu ne t’étais pas pris de coups que t’avais oublié à quel point ça faisait mal. t’étais tellement minable et pourtant, t’avais cette fierté qui te poussais à lui faire croire que t’allais bien alors que la seule chose que tu voulais était de lui demander de l’aide. ushi, c’était la dernière personne que tu voulais croiser aujourd’hui. |
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