faire l'amour est une chose, baiser en est une autre

TENUE & CHEVEUX ☽ Cheveux? Plaqués, parfait. Smoking? Bien arrangé. Cadeau? Il tient dans ma poche. Je tapote son endroit et souris face à mon reflet. Aller Joo' ce soir tu gère. J'envoie un dernier message à Ayaka dans un large sourire. Mes doigts son frénétiques. Puis je sors laissant un message sur le post-it destiné à Isao. Sa nourriture est dans le frigo, bref tout est fin prêt. Je pars tranquille et m'enfonce dans le parking appelant ma voiture. Une fois à l'intérieur je dépose ma veste pliée à l'arrière. Démarrage. J'entends ronronner la voiture et dans un doux sourire je prend la route. Ce soir, pas besoin de GPS ; je connais le chemin. Après tout ce n'est pas comme si, depuis son retour je n'arrête pas de faire des aller-retours là-bas. Mais cette fois-ci j'ai un autre engouement dans mon ventre. Le pauvre n'apprécie pas du tout ; je suis stressé et ça se voit bordel. J'ai les doigts crispés sur le volant et conduis beaucoup plus vite que limite de vitesse voulue. En même temps, ce soir est un jour spécial. Je vais enfin pouvoir savoir clairement ce que je voulais d'Ayaka et dès lors où j'engage ma route vers son appartement, je suis certain de ce que je souhaite. Elle me manque quand elle est loin et ça me frustre à l'idée de la savoir dans les bras réconfortant d'un autre. Car oui merde je me met à imaginer des films désobligeants. Je la déteste pour ça. Qu'elle sombre idiote. Je pince mes lèvres et me parque devant le grand immeuble. Coupant le courant, je sors alors mon téléphone et lui envoie que je suis en bas. Ma tête se pose en arrière. Les paupières closent, j'essaye de faire une rétrospective de ma vie. C'est horrible d'être à ma place. Surtout pour ce soir. Jamais je n'ai été si stressé, même pour ma première fois je l'étais moins ! Voire pas du tout. En soupirant, je relève les yeux sur la porte qui s'ouvre doucement sous le geste de la silhouette féline qui s'avance vers la Mercedes. L'une des choses qui m'exaspère davantage est ce sourire retroussé à mes lèvres dès que je la vois. Merde. Je sors de la voiture et la prend dans mes bras. Sa tenue et à l'image que je m'étais faite toute la journée. Mes lèvres se scellent aux siennes mais se défont rapidement pour venir lui ouvrir sa portière. Quand je me rassoies à ma place je pose ma main sur sa cuisse et la regarde droit dans les yeux en lui disant : « Je savais que je pouvais te faire confiance. T'as vraiment une belle tenue. » Que je rêve de défaire. En redémarrant, je roule encore plus vite pour arrive plus rapidement au restaurant. Plus vite on arrivera là-bas plus vite mon stresse tombera. Quand je mange, généralement tout se calme car je suis focalisé sur la bouffe alors bon... On arrive enfin et une fois à l'intérieur, ma main s'accrochant à la sienne, je la traine jusqu'au serveur lui indiquant le nom de la réservation. Restaurant chic, épuré ; divin pour passer une bonne soirée. Oui tous les éléments sont sujets à passer une excellente soirée en omettant mon stresse donc ma maladresse... Je l'installe à la table et m'assois en face d'elle. Un regard et je commande déjà l'alcool. Oui putain j'en ai vraiment besoin. « C'est cool que t'ai pu te libéré pour passer la soirée avec moi et puis... J'me suis dis que t'avais peut-être envie de te balader au lieu de rester à la maison. » Aaah, Ayaka je n'en peux plus de toi...

faire l'amour est une chose, baiser en est une autre

TENUE & CHEVEUX ☽ Surprenant? J'arque un sourcil tout en jetant un regard en biais vers ma cuillère que je redresse doucement. Il fallait qu'aucune de mes mèches ne tombent. Avec toute la laque que j'ai mis J’ESPÈRE que ça tiendra jusqu'à la fin de la soirée. Et même si on fait l'amour à la fin, il faut que ça tienne, MERDE à la fin. Lorsqu'elle reprend la parole, je lui souris faisant signe qu'effectivement je suis en train de l'écouter mais que je n'ai vraiment pas envie d'y répondre. Levant les yeux au ciel, je glisse ma main dans ma poche me demandant si elle était toujours à sa place. Et bien oui. Un sourire. « C'est une surprise qui s'attend au dessert. Si tu veux un indice... Je tiens vraiment à ça et... Je ne l'ai jamais fait à personne du moins j'espère. » Je ris doucement. Non, bien sûr que non je n'ai jamais fait ce genre de surprise mais le doute est mon vice ; j'aime la faire douter. Son visage est tellement mignon quand elle se pose des questions. J'incline ma tête sur le côté en essayant de réfléchir à ce qu'elle pourrait bien penser comme excuses. Cette femme est mon parfait opposé mais c'est la seule qui puisse me rapprocher autant de la perfection. Elle est et elle sera toujours celle en qui je concentre le plus d'effort pour la satisfaire, la ravir et la tenir en haleine jusqu'à la prochaine surprise. Alors ce soir, je décide de sortir de le grand jeu. Ma Ayaka? Ce soir, tu ne vas pas en revenir de l'effort incroyable que j'ai concocté pour toi. Déjà nos flûtes de champagne arrivent à nous suivit d'une petite entrée fort gouteuse. Je lève mon verre et intime ma partenaire de faire de même. « A nous, Ayaka, à ton retour aussi. » Oh oui à ton retour car à partir de maintenant tu ne vas plus me lâcher cela te sauras délibérément interdit. Finies les cavales amoureuses ou les folies de l'ivresse avec d'autres, ça va être moi jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Mes yeux s'assombrirent sur elle. Intérieurement c'est le grand stresse et si on prête un minimum d'attention à mon corps, ma main tremble en tenant ma flûte. Je ne suis décidément pas doué pour prouver mon affection pour quelqu'un ou mettre des mots sur un sentiment. Non, moi ce que je comprend c'est "baiser" "femmes" "carpe diem" et "prendre du bon temps" et c'est déjà pas mal. Vient enfin le plat. Un repas bien gastronomique pour une soirée inoubliable. Je glisse discrètement mes mains sur mon pantalon que je frotte doucement. J'ai les moins moites et je l'avoue, on est loin du sexy et super sûr de lui.

faire l'amour est une chose, baiser en est une autre

TENUE & CHEVEUX ☽ « Tout va bien ? » Non tout ne vas pas bien! Je crève de chaud, j'ai envie de me mettre à poil tellement je sens la transpiration couler! Au lieu de lui balancer cela, je la regarde et souris en prenant la dernière bouchée de mon plat. « Impeccable, la bouffe est trop bonne! » Je lève mon bras, lui prouvant que ouais je prend vraiment plaisir à manger bien que le dessert avance beaucoup trop vite pour moi. C'est comme si Ayaka contrôle ma vitesse et celui du temps en général. Magicienne. Je soupire et pose mes couverts en me décalant de la table, le dos contre mon dossier. « Je reviens, j'vais aller fumer. » Et potentiellement me rafraîchir les idées. Je sais que l'on peu fumer à l'intérieur mais putain, j'ai vraiment besoin de sortir là sinon je ... je... Bah je sais pas ce dont je serais capable. Bref, je me lève doucement et sors presque en trottinant. Rapidement, je cherche mon paquet, sors mon briquet et l'allume en soupirant d'extase. Uuh, ça c'est la belle vie. Je m'appuie contre le mur et regarde autour de moi. Tous semblent passer une bonne soirée. Il y a des sourires à foison et ça transpire le bonheur par tous les pores de ces pauvres cons d'heureux. Et moi, je suis là à tâter ma poche depuis le début de la soirée. Je n'ai pas envie de la faire attendre mais qu'est-ce que j'aimerais quand même faire s'adoucir le rythme du temps. Tout cela va beaucoup trop vite et j'avoue que je n'arrive pas à gérer. Pour la première fois de ma vie je me sens comme désemparé. C'est plus moi, je connais pas ce Jooheon. On m'a donné un bolosse pitié qu'on me rende mon corps et mon esprit! Je soupire et prend une autre taffe de ma cigarette. Ma tête tourne. Je met ça sur le dos de la cigarette. Non ce n'est pas le stress, c'est rien de tout ça. Ma main secoue ma tignasse blonde. Finalement elle ne sera pas plaquée impeccablement pendant longtemps. Une fois terminé, je néglige ce mégot que j'envoie à l'autre bout du trottoir avant de rentrer à nouveau dans les restaurant, je passe aux toilettes essayant de me remettre cette chevelure sauvage et reviens vers elle. Ayaka. Je lui souris et m'assois rapidement sur mon siège attendant le dessert. Deux minutes plus tard il est là. Uh putain. Je tousse, non j'éclaircis ma voix et prend le dessert en remerciant le serveur mais le maudissant intérieurement. Oh oui connard, mon sourire et un sourire de détresse et je te juge intérieurement. Salaud. Mes yeux se posent à nouveau sur Ayaka, spectatrice du nouveau Joo devant elle. Mon Dieu qu'elle ne doit pas aimer. Un sourire. Suis-je pardonné? Je glisse ma main dans ma poche, attrape la petite boîte fragile et la place sous le table où mes doigts la triture nerveusement. « Comme promis Ayaka. Je te donne ta surprise au dessert. » T'as intérêt à finir ce que t'es en train de mâcher avant de dire quoique ce soit. « J'ai l'impression que ça fait une éternité que l'on se connait et j'ai pensé que te remercier en t'emmenant dans un restaurant digne de toi et t'offrant ce cadeau serait plus adapté quant à mes mots. » Et elle a plutôt intérêt à aimer la façon dont je parle car j'ai appris cette putain de phrase depuis neuf heures ce matin. Ce n'est pas mon habitude de sortir des phrases sans insultes ou mots mâchés par mes paroles, mais là je décide de vraiment faire les bonnes choses. Je baisse les yeux à la boîte, l'ouvre dans la discrétion de la table. Elle va adorer. Je pose doucement la boite au milieu tout en regardant Ayaka. Je ne veux rien manquer. « Cadeau... A-ya-ka. »

faire l'amour est une chose, baiser en est une autre

TENUE & CHEVEUX ☽ UUUh, elle apprécie le cadeau. En même temps, le contraire m'aurait bien étonné. Je la regarde avec un large sourire dessiné sur mes lèvres. « Qu'est-ce que tu attends pour m'aider à le mettre ? » Oui m'dame. Je me lève comme si je suis sur ressort et m'empresse de venir derrière elle, dégageant sa chevelure de se nuque. Une fois accroché j'ai même le droit à un remerciement ; ses lèvres contre les miennes. Mes yeux se ferment, je prend mon lot de récompense et m'écarte doucement sous son petit merci. Mais de rien ma belle. J'incline la tête sur elle et remet impeccablement le pendentif. « Tu l'aime alors, tant mieux. » Première fois que je donne un cadeau à une femme et que celle-ci l'apprécie. Eh bien j'ai plutôt doublement gagné dans ce jeu. Le bijou n'est pas simplement taillé par l'initiale de mon prénom mais il est aussi un signe d'appartenance. Ce Tatsuya de mes deux, qui m'est resté en travers de la gorge, n'a plus qu'à arrêter de marcher sur mon territoire. Me redressant, je lui caresse les cheveux et repars m'asseoir en jetant un oeil à la salle. Tiens une jeune demoiselle venait de se passer la corde au cou ; la bague de fiançailles lui ornait le doigt comme un gros diamant bien trop lourd pour elle. J'observe la scène comme un piètre spectateur. Qu'ils sont pathétique. Comme s'il fallait en 2016 avoir une bague pour démontrer à quel point on aimer la personne. Et puis si c'est pour la tromper pendant l'enterrement de vie de garçon c'est un peu inutile comme preuve. De nos jours, les bagues sont banales et les sentiments puérils. Haussant les épaules, je retourne à notre table. Les mains sous la table et jointe entre mes jambes écartées. Soulagé, tout le stress vient tout juste de partir pour se foutre dans ceux qui se suicide dans une demande en mariage même plus innovante. Le serveur vient à nous, nous demande si nous avons bien mangés. Je lui réponds que les plats étaient bien bons et regarde Ayaka. Elle aussi semble être satisfaite. Pari gagné mon p'tit Joo. En souriant, je me lève et demande l'addition. Arrivé vers eux, bien entendu c'est monsieur qui sort la carte. Je ne vais tout de même pas laisser Ayaka me rincer et puis ça gâcherait tout l'effort que j'avais fournis pour cette soirée. Soirée qui n'est pas prête de se finir ainsi. Il me rend ma carte bien qu'un peu déçu de ne pas garder tout ce pognon dans ce petit rectangle doré. Un sourire poli et nous sortons. Je tend mon coude à Ayaka histoire qu'elle marche avec moi et trouve appuie pour ses talons hauts. Ces efforts aussi ne sont pas négligés. Lorsque nous nous entrons dans la voiture, je pose ma main sur sa cuisse et la regarde en tentant de capter cette lueur dans ces pupilles dont je suis raide dingue depuis le tout début de notre rencontre. « Pour le collier... Je préfère te dire que c'est parce que je t'adore. On n'est pas comme ces gens qui vont se marier parce qu'on veut une évolution, hun? Naaan, on est au-dessus de tout ça Ayaka. Nous on est des visionnaires et te voire me laisser avec les autres ça c'est un bon chemin à prendre. J'ai vraiment fait le bon choix. » Moi? Salaud? Non, elle m'aime comme ça et elle ne partira jamais je le sais. Elle n'en est tout simplement pas capable. Je sors une cigarette de ma poche, enfin une cigarette ... On s'entend bien hun. Petit cadeau d'Eiji. Je souris et l'allume en branchant le moteur et la musique de surcroit. « On passe chez toi avant? Faut que tu passe prendre tes affaires. Tu reste dormir parce que demain j'aimerais quand même que tu mange avec Isao. » Uh oui Ayaka tu monte en grade. Je démarre et ouvre la vitre laissant tomber ma main tenant le joint pour évacuer l'odeur dans le cuir des sièges. « Hésite pas à me dire si tu veux. » Lui dis-je en tendant l'objet fumant. Oui, pour un policier c'est clairement comble mais on avait aussi la réputation de se servir allégrement. Et moi... Je ne soulage en aucun cas les personnes qui contraient ce cliché.

faire l'amour est une chose, baiser en est une autre

TENUE & CHEVEUX ☽ « On t'as déjà dit que ça a du bon d'avoir un flic dans sa vie ? » Je souris et la regarde tendrement. La voir fumer lui donne un air sexy, surtout lorsque je me dis qu'elle est en train d'aimer l'osmose de la weed s'infuser dans son corps. Bien sûr que ça a du bon d'avoir un flic dans sa vie! A qui cela gêne-t-il d'avoir le bras de la justice avec soit? Je m'apprête à lui répondre mais m'arrête sciemment. J'ai encore envie d'entendre sa voix chanter tandis qu'elle inhale la fumer et la coince à sa gorge. « En plus j'fais partie de ces filles qui trouvent qu'il y a quelque chose de sexy dans l'uniforme » Uh la mignonne... Je souris et lui embrasse la joue avant de lui mordre le lobe. « Suffit juste de le demander. » Je me replace convenablement attrapant avec dextérité le joint. Une fois au bec, je commence à conduire et prend la route de son appartement. Comme d'habitude, je n'oublie pas son chemin... Je l'ai fait tellement de fois. La première fois pour faire le Roméo à sa fenêtre et les autres fois qui on suivit la première pour la prendre pour acquise. J'étais fier le jour où j'ai compris qu'elle allait me suivre n'importe où et aujourd'hui je suis flippé à l'idée qu'elle puisse me quitter. Pour preuve qu'aucun être est acquis, elle est partit un an à l'étranger, loin de moi et vivre une vie à l'indienne en redécouvrant les positions du kamasutra avec un autre que moi. Comme quoi, la maline me l'a bien fait ressentir. Je l'ai encore en tête d'habitude j'oublie facilement. Ayaka n'est pas la première à me sortir ce genre d'aventure "oui j'ai couché avec untel car je sais que nous ne sommes pas ensemble (...)" FAUX. Elles cherchent juste que l'on soit décontenancé et qu'elles s'aperçoivent que l'on est entièrement à elles. Sauf que non, nous ne le sommes pas du moins je ne suis pas attaché aux autres... Sauf peut-être à Ayaka. Je sers un peu plus le volant et tourne violemment. Perdu dans mes pensées j'ai failli perdre la sortie. Je me parque comme si rien ne s'est passé et la regarde. « Je monte avec toi mais ça veut pas dire qu'on reste. Prend des affaires et vérifie si t'as pas une tente avec tout le matos nécessaires. » Ouais, je vais pas me mouiller et commencer à chercher pour elle. Faut pas non plus exagérer. Je l'embrasse et ouvre la portière avant de faire le tour pour lui ouvrir à son tour. Elle descend de la bagnole et je lui attrape le poignet -parce que prendre la main c'est pour les pédé, ceux qui ont peur- pour la diriger vers son appartement. On monte jusqu'à son petit chez elle et je pénètre en allumant les lumières. « J't'attend dépêche toi. » Je m'assois sur le canapé en lançant un grand soupire d'apaisement. Dans le dernier effort, je cherche mes petits plaisirs de la vie et me fait un nouveau joint. Posant mes jambes sur la table basse, j'appelle Ayaka au loin tout en allumant le bout du papier. « Et t'as pas une 'teille aussi Aya? ça serait cool aussi. Uh dommage que j'ai pas mon uniforme mais j'aurai peur de le froisser. » Lançais-je en tournant doucement le buste, bras étendu sur le dossier du canapé pour me retrouver confortable lorsque je l'observe avec tendresse... Mes pupilles inspirent presque de l'amour mais je suis sûr que c'est à cause de la weed. Ouais... C'est évident, non? Elle est magnifique. J'inhale la fumée et la recrache en me plaçant à genoux sur le canapé, les bras pliés sur le haut du dossier pour y placer convenablement mon menton sur le dos de mes mains. « Je vais te faire plaisir ce soir... Tu conduis la merco. On va à la plage... Je veux voir tout ça la nuit, avec toi. » Mais dis donc... Je ne me reconnais même pas. On dirait presque que j'ai rejoint le banc des bolosses qui emmènent leur copine voir le coucher de soleil parce que c'est romantique et porteur de grand succès. Mais dans ma tête cela semblait plutôt logique. Je sens comme-ci j'peux faire n'importe quoi pour Ayaka. L'attache me fait bien peur et je redoute le jour où je dois, un jour, bien avouer qu'elle me plait plus que les autres. « On pars quand tu veux ma belle. » Je me rassois comme l'initiale, les pieds sur la table et le joint au bec tout en sortant mon téléphone.

faire l'amour est une chose, baiser en est une autre

TENUE & CHEVEUX ☽ Elle a beau conduire vite, j'arrive tout de même à m'endormir. La tête posé sur la vitre, je sens tout de même le moteur vibrer tout autour de nous. Dans un large sourire, je me laisse bercer par la vitesse qu'engage Ayaka. « La plage est à nous » Je me réveille et regarde autour. Eh bien elle conduit plutôt vite. Mes bras s'étirent vers le plafond de l'habitacle et je la suis lorsqu'elle sort. Faisant le tour de ma voiture, j'ouvre le coffre et la laisse s'amuser ou faire l'état des lieux. Effectivement, j'ai tout prévu. Et ça tombe plutôt bien, ces vêtements commençaient sérieusement à m'étriquer. Je retira mon blazer, chemise et pantalon pour en mettre d'autres. Adieu derbies qui faisait trop mal au talon et bonjour basket! Ayaka revient juste le temps de placer un peu ce qu'on a ramené de chez elle. Quand tout semble terminé, j'arrive à côté d'elle et m'assois en regardant les vagues pousser leur cris lorsque l'écume s'échoue sur le sable. Ce n'est décidément pas une mauvaise idée la plage bien qu'un peu cliché quand même. Mais il nous manque quelque chose et je commence à le sentir. « Aller Aya, on rentre pas tant qu'on a pas tout fini. Et quand je dis tout je parle bien de l'herbe et de l'alcool. » Lançais-je en la regardant avec un sourire. Je me penche vers elle pour prendre la bouteille. Par dextérité et habitude, j'arrive aisément à retirer le bouchon et le tend à ma très chère partenaire. Je sais très bien qu'elle n'a pas froid aux yeux et ne s'attarde pas sur les petits détails. Elle ça ne la dérange pas de boire à la bouteille. Elle est loin des autres femmes, déjà elle tient mon initiale au cou. Je m'avance pour le tripoter et souris. « Il te va bien, hun. » Je hoche la tête et m'allonge en regardant le ciel. Ma main tombe à ses hanches où je caresse doucement le bas de son dos. « Et puis tu as raison... La plage est à nous. » Je souris de plus bel et frétille des sourcils en démontrant bien là mes pensées perverses.

faire l'amour est une chose, baiser en est une autre

TENUE & CHEVEUX ☽ Le mieux ce que j'aime chez Ayaka, c'est qu'elle comprend tout à la seconde où je la touche ou la regarde. Elle est un tout qui me complète mine de rien. Péniblement, je sens mon cœur qui commence à s’accélérer. Qu-quoi? De toute façon je sais bien que c'est le joint c'est sur. J'arque discrètement un sourcil mais m'oblige à penser à autre chose lorsqu'elle s'allonge contre moi, me provoque par sa tendresse et m'embrasse enfin. Oulah... Là il s'agite un peu trop pour seulement deux joints. J'attrape furtivement mon pull à l'endroit de mon organe et le sers pensant connement que ça peut l'arrêter. Que dalle. Je soupire dans le baiser et sans que le sachet me quitte. Ayaka le prend et je m'appuie avec mon coude pour la voir faire. Et en plus de cela elle savait rouler... Je roule mes yeux au ciel remerciant tous les astres de ce petit bonheur et l'observe quand elle retourne vers moi, le joint coincé entre ses lèvres. « Tu vas finir comme lui » Eh bien, ça commence déjà ; je m'enflamme déjà. Dans un grand sourire je lui répond. « Ah bon? Et tu compte me jeter une fois que tu auras fini? » J'avance vers elle et l'oblige à garder la fumée dans sa bouche. Je l'embrasse, relève son menton et lentement la fumée se déloge de sa bouche pour venir dans la mienne. Je lève mon menton à mon tour et lâche le nuage dans le ciel. « Tant que je suis entre tes lèvres ça me va. » Je retourne l'embrasser et pose ma main dans ses cheveux, à sa nuque. Par son inattention, j'arrive à lui soutirer le joint d'entre ses fins doigts et commence à fumer. Mes yeux se posent sur la bouteille laissé sur le côté. « Nous deux... On est comme le vin, on s'bonifie avec le temps? » Ou l'on finira par s'entretuer à vouloir trop s'appartenir ?

faire l'amour est une chose, baiser en est une autre

TENUE & CHEVEUX ☽ Puis elle continue sur ma lancée, elle nous trouve mignon ça se voit. Elle veut en savoir plus sur mon impression de ce nous bien différent des autres. Je la laisse dans un silence absolu tandis que je me met à boire sans la regarder. Non, je préfère la vue des vagues, de leur courbe à celles d'Ayaka car elles finiront par me damner ce qui en somme ne m'effraie pas plus que cela. C'est étrange, non? Je soupire et la regarde enfin. « Pas si mal? Ouais quand tu jartes pas mes plans baise de chez moi. » Je lui ris au nez et reprends une gorgée de l'alcool. Ouais parce que putain, maintenant cette jolie effarouchée a peur de rencontrer à nouveau la tempête Ayaka. Première impression, c'était loupé. Un fiasco. Quant à moi, je m'amuse au loin de la voir se décomposer. J'ai réussi à rompre toute forme de combat ou de révolte d'Ayaka car je sais qu'à partir de maintenant elle restera toujours avec moi. Je lui saisis sa veste en jean et la tire contre moi pour l'embrasser. J'essaye de savoir jusqu'où ma belle peut aller, qu'elle est sa limite et surtout si elle en a. Même si je sais, qu'au final, la personne qui souffrira le plus dans l'histoire se sera moi. « Hm dis, on joue? Genre cap ou pas cap. » J’accueille mes dires par un large sourire. Bien que je sentais comme un mauvais pressentiment ; le jeu pouvait se renverser contre moi. Bref, tout le monde connait les règles du cap ou pas cap alors je continue et pose ma main sur sa cuisse. « Je commence... Cap ou pas cap... De prendre la plus grosse taffe que tu peux? » Je pointe du doigt le joint et lui souris. Aller Ayaka, je sais que tu es forcément d'accord pour jouer à repousser nos limites dans le gouffre.