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et doucement tu me fais voir les plus douces de tes histoires.

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«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
date d'installation : 05/03/2016
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Dim 13 Mar - 1:19
Sena Hiroki


isa d'amour  et doucement tu me fais voir les plus douces de tes histoires. 1744616174
Il balance ses jambes avec nonchalance assit sur une table, souffle le millième soupir de l’heure. Isa a rétabli le contact il y a deux jours, par message, et bien que leurs discussions ne se résumaient qu’à de simples banalités, Hiro était constamment à l’affut de voir son prénom s’afficher. « Ca va ? » « Oui et toi ? » « Ouais. » « Tu fais quoi ? » « J’me branle. » « ??? » « J’déconne. » « T’es bête. » L’branleur de service n’a pas mis bien longtemps à faire son grand retour. Mais c’est sûrement mieux comme ça. Ca veut dire qu’il va bien. Mieux, du moins.
Il ne s’est pas fait désiré, quand Isa lui a proposé de passer à la librairie avant la fermeture. Un sec « Ouais, ok. » pour cacher son enthousiasme et l’fait qu’il a regardé l’heure toute la journée en attendant le moment de pouvoir débarquer dans les lieux sacrés. C’était à seize heures trente.
Dix-huit heures vont bientôt taper et Isa est encore là, à courir de tous les côtés sous les regards blasés de son cadet. Des bâillements, le plus souvent forcés, pour témoigner de son ennui profond. Les livres, c’est pas son truc. Il arrive pas à comprendre où est l’plaisir à s’asseoir pendant des heures et fixer des pages, des mots parfois trop compliqués pour lui. Il penche la tête en arrière, râlant comme un enfant lors d'un trajet trop long. « Bon, tu fous quoi ? J’ai la dalle, moi. » Les mots crus attisent le regard méprisant des intellectuels qui feuillettent les livres jaunis. Il sourit, descend de son trône pour déambuler à travers les rayons et attraper des livres au hasard, en tourner les pages sans les regarder et les reposer dans un autre étalage, amusé par les soupirs agacés des clients. « Y’a que des vieux machins ici. T’as pas "fifty shades of grey" ? »


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Dim 13 Mar - 1:37
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l'homme de ma vie  et doucement tu me fais voir les plus douces de tes histoires. 1744616174
TENUE & CHEVEUX ☽ Il avait eut le courage de lui envoyer un premier sms, il y a deux jours. Pourtant, il était restait longtemps, allongé sur son lit à fixer son nom sur son écran. A fixer sa photo... Et bizarrement, son cadet avait accepté la discussion. Heureux, il le redevenait, lentement - lui parler suffisait à lui redonner le sourire dans n'importe quel circonstance. Alors, il lui avait proposé une petite soirée, histoire de se "retrouver" comme il se devait.. Mais le brun avait été là plus tôt que prévu. Beaucoup trop tôt même ! Il fermait toujours vers 18:30 - 19:00 , tout dépendait du monde qu'il avait eut. Courant partout, il y avait des journées avec, et des journées sans. Aujourd'hui, il y avait pas mal de monde... Ce qui ne l'arrangeait pas pour le coup : avoir Hiroki dans les pattes en plus, c'était pas cool!

Le téléphone à l'entrée sonna. Le rouquin dévala le grand escalier, les marches deux par deux et se jeta presque sur son comptoir en attrapant le concerné, décrochant de justesse. Il repartit avec, parlant en coinçant le téléphone entre son épaule et sa tête penchée, rangeant les derniers livres qu'il avait reçu plus tôt. Une commande, qu'il prit de tête et qu'il nota finalement une fois revenu vers l'entrée. Bon, tu fous quoi ? J’ai la dalle, moi. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. C'est toi qui est arrivé plus tôt que prévu, te plaint pas. Le taquinant bien entendu, il le laissant faire sa vie dans la boutique... En passant toujours derrière lui, toutes les deux minutes, afin de ranger. Y’a que des vieux machins ici. T’as pas "fifty shades of grey" ? Il le regardait, désespéré. T'es con.

Se rendant à la caisse, les derniers clients faisant la queue. Il les servit comme il le devait, les remerciant. Il était l'heure de fermer. D'abord la porte, où il indiqua la fermeture puis, il rangea tout. Car oui. Avec Isao, tout était toujours nickel. Pas un truc de travers... Autrement, c'était pas bon. C'est bon. On peut y aller. Les lumières éteintes, la porte verrouillée, il glissa ses clés dans ses poches. En face de sa libraire, se trouvait la boutique de son amie, Eri. Une fleuriste. Il la saluait d'un geste de la main en lui souriant naturellement, afin de lui dire "au revoir", avant de se tourner et de laisser son entière attention sur le brun à ses côtés. Tu veux manger quelque part en particulier ou non? Au final, cela lui faisait tellement étrange de se retrouver avec lui. Autrement je ne t'ai pas demandé, tu vas bien ? [...] Et excuse moi de t'avoir fait attendre... Ah Isao ! Tu reprends t'es vielles habitudes ; tu lui étais soumis... Comme toujours.

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Dim 13 Mar - 2:22
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++ La question était sérieuse. Il a toujours été curieux de ce phénomène un peu sado-maso dont les femmes du monde entier s’amourachent, et feuilleter le livre l’aiderait à passer le temps –et lui donnerait quelques idées. Il fronce les sourcils suite à la réponse du rouquin, murmurant dans sa barbe. « Non mais j’suis sérieux… » Lorsqu’il relève la tête, il est déjà parti, et Hiro lève les yeux au ciel en soupirant. Il joue avec la peinture séchée des étagères vieillies qu’il arrache aisément, tourne les pages d’un livre consacré aux corps humains et sourit comme un gamin devant le chapitre sur les organes génitaux. Un bâillement. Un deuxième. Il aurait probablement pas dû fumer avant d’venir, mais le stress l’avait pris à la gorge, sans prévenir.
Les lumières s’éteignent, faisant sursauter sa carrure juvénile comme un gosse pris sur le fait et il se rue vers la sortie en suivant de près son aîné. Le crépuscule couvre le jour, peignant le ciel de trainées de lumières violettes et orangées, parfois roses à endroit. Il fait froid, comme Tokyo en mars. Et tandis que le roux semble saluer une silhouette inconnue, Hiro sort un paquet de cigarettes à moitié entamé de sa poche trop serrée pour en caler une entre ses lèvres, bataillant avec son briquet usé jusqu’à  l’effervescence. Il inhale, recrache une nuée ardente. « Pas spécialement. Comme tu veux, tant qu’c’est toi qui paye. » Son arrogance aura raison de lui, mais il sait qu’Isa y est habitué. Il commence à marcher, portant le bâton sacré aux lèvres gercées. « Ca va, t’inquiètes. J’ai pas vu le temps passer. » L’ironie se lit dans sa voix tandis qu’il tourne la tête pour regarder son vis-à-vis. « Tu fais ça tous les jours ? Ca t’fais pas chier, à la longue ? » Le nippon n’est pas fait pour travailler, d’ailleurs, il n’a aucune idée de c’qu’il va foutre dans sa vie. Il prend les jours comme ils viennent sans penser au lendemain. Dix-neuf ans, c’est un peu l’âge de l’insouciance. La fumée s’évapore dans les airs, il racle sa gorge sèche, masque la jalousie dans sa voix et ses traits prononcés. « C’était qui, la meuf en face ? »

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Dim 13 Mar - 8:30
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Pas spécialement. Comme tu veux, tant qu’c’est toi qui paye. A l'extérieur, il était insupportable. Mais c'était comme ça qu'il l'aimait. C'était comme ça, qu'il l'avait trouvé parfait - à sa manière. Isao avait étouffé ses défauts par ses rares qualités, par amour, surtout. J'men serais douté. Un tantinet taquin, il avait dans le fond, cette animosité qui guettait tout moment pour le faire chier. Parce qu'il aimait être ainsi avec lui, qu'il l'avait toujours été. Car son amusement n'avait jamais eut d'impact direct sur leur relation : conduire dans la simplicité de leur relation, amenait un petit quelque chose en plus. Ca va, t’inquiètes. J’ai pas vu le temps passer. Le regardant fumer, comme toujours, il retroussa légèrement son nez sous l'ironie de son amant. Il l'avait toujours connu avec cette merde pendue aux lèvres. Stop l'ironie. Prenant un air faussement fâché, autant dans sa voix que sur son visage, il regarda de nouveau face à lui. Il stressait, c'était indéniable. La gorge nouée, le cœur battant désagréablement vite, fort. Il avait l'impression de le sentir dans ses tempes. Tu fais ça tous les jours ? Ca t’fais pas chier, à la longue ? Surprit par cette question, le rouquin lui adressa un petit sourire. Il ne pouvait pas s'en empêcher ; il ne pouvait pas cacher son bonheur. Oui, ça a toujours été comme ça. Après... Y a des jours plus calmes que d'autres. Et non, j'aime ce que je fais. Bien que se soit fatiguant à la longue. [...] Et toi au faite, comment ça se passe? Études en langues. Est-ce qu'il s'en sortait ? Est-ce qu'il y allait déjà. Il ne voulait pas qu'il gâche sa vie, qu'il la résume à la rue et toute ses alternatives... Il rêvait de lui offrir quelque chose de digne... Quelque chose qui le rendrait heureux, mais il ne pouvait, malheureusement, pas faire les choses à sa place.

C’était qui, la meuf en face ? Ne s'attendant pas du tout à cette question, l'orangé décela sur le visage de son cadet une forme de ... Jalousie ? Il se pinça les lèvres, avant de répondre naturellement. C'est une bonne amie. Elle est arrivée ici y a pas longtemps. Quoi ? Il n'avait pas besoins qui elle était exactement pour lui.   Elle est un peu comme toi parfois. C'est amusant. Parfois. Parce que Hiroki c'était un énergumène impossible à égaler, à imiter.   Elle s'appelle Eri. Voilà. Comme ça il savait, à peut prêt, tout ce qu'il y avait à savoir. Je ne vais pas te dire que c'est avec elle que je m'échappais lorsque ça n'allait pas à cause de toi. Que c'est avec elle que je fais mes conneries d'adolescent malgré l'âge passé. Que c'est avec elle que j'ai touché à ce qui était illégal, que c'est avec elle que je rentre complètement mort chez moi à ne plus me souvenir de comment, est-ce que je suis arrivé devant le pas de ma porte.   Pourquoi ? Question simple, sans piège, il voulait juste savoir pourquoi est-ce qu'il lui demandait ça subitement.

Ils arrivèrent au centre, et les illuminations rendait les lieux encore plus beaux. Isao, était cet enfant un peu trop bruyant parfois, qui aimait tous les plaisirs que lui offrait sa petite vie. Isao, était cet enfant qui s'émerveillait d'un rien. Alors oui, il regardait autour de lui avec un sourire perché sur ses lèvres. Pour ne pas changer, au fond. Des stands à la pelle : l'hiver se terminait, il ne fallait pas louper cette occasion. Traversant un peu tout ça, finalement, il posa le pied dans un restaurant qu'ils avaient déjà côtoyer par le passé , à de nombreuses reprises. Au moins, il savait que Hiroki trouverait son bonheur.

A l'entrée, le serveur les salua poliment en les reconnaissant. Cela faisait longtemps, qu'on ne les avait pas vus ensemble. Penchant légèrement sa tête en avant, tout sourire - un vrai putain de soleil au milieu de cette nuit froide, il les guidèrent dans un coin tranquille. S'essayant, il soupira de bien être : ses jambes avaient le poids de toute une journée à courir, d'une pause midi bien trop courte (d'à peine vingt minutes) et d'un stresse constant suite au fait qu'il savait qu'ils se retrouverait là tous les deux.

Il se trouvait donc en face de son amour perdu. Putain qu'il est beau... Mais arrête de baver Isao. C'est pas le moment. Mais il était tellement heureux. Ses pensées se bousculaient. Il ne savait plus quoi faire pour ne pas se mettre à danser sur la table. - Il avait du savoir vivre, alors c'est dans sa tête, qu'il courait partout. Posant son coude sur la table, sa main tenant son visage, il le regardait... L'admirait, avec pudeur, retenue... De son regard amoureux et bienveillant habituel.   Autrement... T'es toujours avec eux ? Lorsqu'ils c'étaient séparés, il avait eut vent avant cela qu'il appartenait à ... " un gang " ? Un truc du genre. Il ne savait pas spécialement, ayant toujours fermé les yeux sur ce point et Dieu savait à quel point cela l'inquiétait, encore aujourd'hui.

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Dim 13 Mar - 16:06
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« Oui, ça a toujours été comme ça. Après... Y a des jours plus calmes que d'autres. Et non, j'aime ce que je fais. Bien que se soit fatiguant à la longue. [...] Et toi au faite, comment ça se passe? » Ca se passe pas. Il est un peu jaloux au fond, de la stabilité du rouquin. Il aime son métier, ça s’voit dans ses yeux à chaque fois qu’un nouveau client pénètre dans son jardin sacré. Ils s’illuminent, pétillent et explosent, rétrécis par un sourire sincère. Hiro, lui, n’essayerait probablement pas de cacher son agacement à travers des soupirs impertinents. « J’sais pas. J’crois que j’vais me réorienter, ou carrément laisser tomber l’université. » Il n’aime rien. Ni les maths, ni les sciences, encore moins l’économie. Il pensait être porté sur les langues, mais son année universitaire est un désastre. Il sait pas où il va, mais il continue de marcher, sachant qu’il finira sûrement par dealer dans une ruelle sombre ; triste destinée.
« C'est une bonne amie. Elle est arrivée ici y a pas longtemps. » Il se contente d’hocher la tête impassiblement, faisant jouer le bâtonnet entre ses doigts, tapote de temps en temps dessus pour libérer les cendres. « Elle est un peu comme toi parfois. C'est amusant. » Arquant un sourcil, curieux, il retourne le menton vers l’aîné avant de porter la cigarette à moitié consumée aux lèvres, rejette la fumée qui se mélange à l’haleine de nicotine. Il se contente d’écouter sans bouger, ses pas résonnant dans la pénombre naissante. C’est plus fort que lui. Il est pourtant au courant des préférences du rouquin, mais l’idée de le voir se faire la malle avec le sexe opposé le terrifie. Hiro, par contre, il a le droit. « Elle est bonne. » Il répond simplement, agacé mais une pointe d’ironie se décèle dans sa voix enrouée.
Le contraste entre les deux amants est presque amusant. Hiro, cadet en âge, mesure une tête de plus que son aîné. Aîné qui s’comporte comme un gosse devant les néons lumineux, la foule grandissante et l’ambiance tokyoïte générale. Hiro ne fait pas attention au décor monotone, trop banal pour lui, il trouve le visage d’Isa bien plus beau. Hypnotisé par ses traits émerveillés, il le regarde un peu trop longtemps, le sourire béat qui pend au coin de lèvres, avant de retourner brusquement la tête de peur qu’il le repère.
Ils débarquent dans le restaurant familier et Hiro ne daigne pas adresser un seul regard aux serveurs qui se plient en quatre pour les saluer. Il se contente de les suivre en examinant la salle, à l’affût d’une tête familière indésirable. Champ libre, il peut souffler, s’asseyant en face de l’aîné. Affalé sur le dossier de sa chaise, il a un pied sur la cuisse dans une position désinvolte, sûrement trop décontractée pour ces lieux. Il s’étire, regarde à droite, à gauche, toujours sur ses gardes. Il fronce les sourcils, penche la tête sur le côté pour marquer sa confusion suite à la question du rouquin. « Eux ? » Il lui faut quelque secondes avant de réaliser, écarquillant les yeux sous la surprise d’une question inattendue.  « Ahh… Ouais, toujours. On… » Le serveur l’interrompt, leur demande s’ils sont prêts à commander. Il lui annonce la même chose qu’il prend d’habitude, les yeux vissés dans les siens avant de reporter l'attention sur son voisin de table lorsque le trentenaire s’en va porter leur commande en cuisine. « On fou pas grand-chose en ce moment, on glande surtout au repère en attendant que le temps passe … Puis on vole occasionnellement deux trois petites merdes au supermarché avec mon meilleur ami, on tague les murs... Enfin, il tague et moi je fais des formes, parce que je dessine comme une merde.  D'ailleurs l'autre jour on s'est fait chopé, on a dû courir dans tout Tokyo pour échapper aux flics, c'était trop marrant !» Il sourit comme un enfant, hausse les épaules comme s’il s’agissait d’une banalité, un détail. Ca l’est, pour lui. L'adrénaline des courses poursuites, l'illégalité, la rébellion face aux autorités ... C'est c'qui rythme sa vie, la rend un peu moins barbante, plus vivante.  Il se redresse, pose les coudes sur la table dans la même position que son amant, bien qu’un tantinet plus ironique, échange un sourire sarcastique. « Et toi, ta vie ? Toujours parfaite et bien rangée ? »


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Dim 13 Mar - 16:53
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Ahh… Ouais, toujours. On… Il attendait sa phrase mais son attention fut détourné. Le serveur. S'il avait put lui planter l'couteau qu'il avait à sa gauche il l'aurait fait. Mais non. Rester souriant, voilà ce qu'il savait mieux faire. Il fit la même chose que son amant, le même plat que d'habitude. Pourquoi changer les bonnes habitudes ? Regardant l'employé partir, ses pupilles retombèrent sur le plus jeune, l'écoutant parler. Il lui parlait de ses méfaits comme si de rien n'était. Comme si tout allait bien dans le meilleur des monde. Rien n'était normal dans ce qu'il osait dire. Mais Isao n'était ni choqué, ni outré. Juste habitué. Il avait toujours était contre tout ça, mais que pouvait-il bien lui dire ? Arrête t'es conneries ça n'arrangera rien à ta vie ? Ou imagine à quel point tu te met en danger ? Oui. Le danger. En tout point. Et il avait peur. Peur que chaque soir il ne rentre pas chez lui. Lorsqu'ils étaient encore ensemble c'était toujours le cas. Ne pas le retrouver au petit matin. [...] D'ailleurs l'autre jour on s'est fait chopé, on a dû courir dans tout Tokyo pour échapper aux flics, c'était trop marrant ! Son meilleur ami. Ah. Lui. Take... Take... Ah, je ne m'en souviens jamais. Il était étrange. Il ne m'a jamais rien inspiré. - Oui, Takeshi. Son sourire c'était un peu dissipé. C'était un enfant dévasté qui se plaisait de jouer à des jeux beaucoup trop agressif et nocif. Mais il ne put s'empêcher de pouffer légèrement de rire sous la fin de sa phrase. "Échapper aux flics". C'était le secteur de son frère... Et il lui racontait souvent, en rentrant le soir durant leur repas, qu'il devait se "farcir des putains de racailles" ... Peut-être que Jooheon avait couru derrière son amant ? Cette pensée l'amusa plus qu'autre chose. Tu devrais être plus prudent, Hiro. Même dans les pires situations il continuerait à le protéger. Le cas de son meilleur ami, il s'en tapait. Mais lui, non. Et toi, ta vie ? Toujours parfaite et bien rangée ? Haussant les sourcils, il ne supportait pas ce ton ironique et ce petit sourire de connard. Non, pas avec lui. Bien sûr. Elle a même était si égayée par un petit con. Lui aussi, adopté un ton peu agréable. Mais il tournait plus sur le cynisme. Il était comme ça, cet enfant. Un soupire. Plus sérieusement oui. Mon frère est rentré. On vit ensemble. Kaito est rentré, aussi. - Le reste n'a pas changé. Il le regardait. Se forçant de ne pas le dévorer. Quoi que, parfois que je me demande si mon frère aurait pas mieux fait de rester en Corée. Plus buté que moi, il espère que je reprenne contact avec "notre" mère. Hiro n'aimait pas son frère. Lui n'aimait pas sa belle-mère. Elle était la génitrice de Jooheon, qui avait pour compagnon, son père à lui. Ce n'était pas un décret à cacher, qu'ils c'étaient brouillés il y avait un peu plus de deux ans. Hiroki le savait. Enfin, en soit tu sais que je n'ai pas une vie bien passionnante. Elle ne l'est plus, depuis que tu es partis.

D'ailleurs. Soit prudent. - Il est, flic. Mais Hiroki pouvait être tranquille. Même aux yeux de son frère - qui pourtant était si important, à un point de non retour, il ne trahirait jamais le brun. Il lui souriait alors. Amusé, légèrement. Heureux, beaucoup mais n'en montrait pas grand chose ; alors que si tu savais Hiro, comme mes petits bonhommes dansent à l'intérieur de moi. J'ai remarqué donc... que toi, avec Ryu... C'est toujours pas ça.. ? Il a l'air de... vouloir faire des efforts, pourtant? Ne pas oublié qu'ils avaient passé du temps ensemble lorsqu'il avait cuisiné et qu'il dormait. Enfin, je ne veux pas m'en mêler. Mais c'est le seul membre de ta famille restant. Ne gâche pas cela Hiro.

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Dim 13 Mar - 19:41
Sena Hiroki


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La prudence, partie intégrante de sa vie. Sans arrêt sur ses gardes, il arpente les rues sombres et froides en sursautant au moindre craquement. Hiro, l’enfant insouciant mais toujours en alerte, la peur de se faire attraper entre les griffes de la rue est constante, ne le quitte jamais. Il n’aime pas appeler son groupe d’amis « le gang ». Au début, c’était un surnom comme un autre ;  « la bande », « les potes ». Mais il devient de plus en plus littéral, le groupe tient tête à un autre, certains se retrouvent blessés, amochés par les coups de  poing ennemis. Hiro ne rentre que rarement chez lui, à présent. Deux à trois fois par semaine dans ses meilleurs jours. La rue est devenue sa maison, le gang, sa famille.
« Bien sûr. Elle a même était si égayée par un petit con. » Il plisse les yeux, les lève au ciel dans un rictus amusé avant de s’avachir à nouveau sur sa chaise. Il s’affaisse en l’écoutant parler. Isa ne vit plus seul, maintenant. Au fond, très profond, il espérait goûter une nouvelle fois à la vie d’antan. Les weekends entiers passés chez lui, dans la bulle réconfortante qu’ils s’étaient créée. Les dimanches au lit, les bains à deux, films niaiseux qu’Isa lui suppliait de regarder avec lui. Le brun secoue la tête, chasse ces pensées trop ambitieuses. Le corps se crispe lorsqu’il entend le prénom de Kaito, il fronce les sourcils, lance un regard presque noir à son vis-à-vis ; il n’a jamais aimé Kaito, et il ne l’aimera probablement jamais. Jaloux de son succès dans la danse et la relation qu’il entretient avec Isa, à son goût un peu trop intime. Ils sont le parfait opposé d’Hiro et Takeshi, qui eux, malgré le fait d’avoir grandi et vécu toute leur vie ensemble, ne montrent que rarement leur affection mutuelle. Il cache sa déception par un haussement de sourcils, inclinant sa tête sur le côté pour montrer son intérêt. « Cool. »
« Quoi que, parfois que je me demande si mon frère aurait pas mieux fait de rester en Corée. Plus buté que moi, il espère que je reprenne contact avec "notre" mère. » Il reste impassible, Isa connaît déjà le fond de sa pensée sur cette histoire. Il n’a jamais vraiment compris la haine qu’il porte envers sa mère, ou sa belle-mère, peu importe, il n’a jamais compris qui elle était non plus. Hiro a manqué de présence maternelle pendant la moitié de sa vie, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est ce qu’il est aujourd’hui. Isa a la chance d’en avoir une, qui l’aime et qui l’attend, mais il la repousse comme la peste, refuse d’entendre parler d’elle. « D'ailleurs. Soit prudent. - Il est, flic. » Il hausse les sourcils, se redresse surs sa chaise, montrant soudainement un plus grand intérêt. « Quoi ? Sérieux ? » P’t’être bien qu’il fait partit des trois poulets qui lui collent au cul depuis des semaines ? Un, en particulier, semble l’avoir dans son collimateur. Il le traque sans cesse, à l’affut de la moindre petite erreur de la part du nippon insouciant ; il soupire, boit une gorgée d’eau. « Tu devrais reparler à ta mère. Enfin, j’sais toujours pas pourquoi tu l’as déteste autant, j’imagine que t’as tes raisons … Mais bon. On a qu’une seule mère. ». Et moi, j’aimerais bien que la mienne soit toujours là. C’est un peu hypocrite, quand on déteste la seule famille qu’il nous reste. Isa remet l'aîné Sena sur le tapis, et Hiro serre les dents. « Je suis rarement à la maison en ce moment. Donc j’le vois pas souvent, et c’est mieux comme ça. » Haussement d'épaule, indifférent. « Il t’as dit quoi l’autre jour ? » Il pose un coude sur la table, menton dans la main tandis que l’autre, espiègle, vient frôler celle de son vis-à-vis du bout des doigts. Il s’en amuse, lance des regards furtifs aux potentiels curieux avant que son pied ne vienne se coller au mollet de son voisin déjà rouge. Il le taquine à sa façon, s’amuse des regards gênés, joues empourprées. Des mouvements verticaux, un peu lascif le long de la jambe du rouquin, il le regarde innocemment, continuant de parler comme si de rien n’était. « Il raconte souvent de la merde, surtout sur moi. Faut pas l’écouter. »

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Dim 13 Mar - 20:59
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Quoi ? Sérieux ? Il affichait un petit sourire sur le coin de ses lèvres. Il était fière de son frère... Frère de ce qu'il était et de ce qu'il faisait. Mais vis à vis d'Hiroki, c'était différent. Oui. En étant militaire il c'est ensuite orienté dans la police afin de pouvoir rentrer mais continuer "dans la même branche". Il haussa légèrement les épaules. Je lui demanderais s'il court après des cons. Ironique, parce qu'il visait en particulier son amant, afin de lui prouver son inquiétude face à ce qu'il faisait. Pas non, sous la décoration dégueulasse des murs de la ville, mais sur le reste. Tu devrais reparler à ta mère. Enfin, j’sais toujours pas pourquoi tu l’as déteste autant, j’imagine que t’as tes raisons … Mais bon. On a qu’une seule mère. Un petit sourire amusé. Un léger rire, ironique. S'il allait chez sa mère, c'était pour faire plaisir à Jooheon et voir son père. Elle, il ne lui disait que bonjour, merci, au revoir. Se cantonner à trois mots depuis deux ans passés : voilà où cela en était. Et tu ne sauras jamais, pourquoi est-ce que je ne l'aime plus. Je ne vais pas te dire, avec fierté, que j'ai couché avec son fils alors que nous étions morts. Son fils - mon frère. Que verrais-tu en moi à part un connard ou au pire, une pute ? Peut-être. Mais on fait tous des erreurs dans sa vie. Il lui fait une quelconque morale pour sa mère... Mais il n'était franchement pas bien placé. Son frère aîné était sa seule véritable famille restante, il ne lui parlait plus. Ils étaient quelque part dans la même situation, mais celle du brun dix fois pire. Je suis rarement à la maison en ce moment. Donc j’le vois pas souvent, et c’est mieux comme ça. Il fit une petite moue. Il n'avait pas voulu le froisser ou quoi que se soit. Les yeux baissés, il l'écoutais simplement. Jusqu'à sa question, où il osa le regarder. Il t’as dit quoi l’autre jour ? Hiroki, curieux ? Ah. Son côté féminin, sérieusement. Euh, bah... Il allait lui répondre... Mais sa main le stoppa, le son ne sortit plus. Contre sa volonté. D'un seul coup. Bordel tu fou quoi Hiroki ?! Et il continue. Son pied contre son mollet, sous cette maudite table. Mais t'es pas sérieux là ?!

Les joues chaudes, sur ce visage trop pâle, le trahissait. Il ne quittait cependant pas son regard, se criant, se hurlant, désespérément à l'intérieur de ne pas flancher. Il raconte souvent de la merde, surtout sur moi. Faut pas l’écouter.  Ces mouvements au niveau de sa jambe... Finalement, le couteau, il lui planterait à lui, non au serveur. Il... Ne m'a rien dit de bien spécial... Bien sûr que si, mais ce qui avait été dit resterait entre eux. Il lui avait promis, en quelque sorte. Juste qu'il s'inquiète de ta santé en ce moment... Par ton manque de sommeil... Sa voix. Elle était juste. Ne tremblée pas. Mais grand dieu, il la maîtrisait au point d'avoir un connard de bonhomme qui lui frapper les cordes vocales.

Ses caresses. Ses gestes. S'amusait-il ? Parce que le rouquin, absolument pas. Cela lui rappelait bien trop lorsqu'ils étaient ensemble. Et quand bien même, c'était trop suspect. Au final, et juste pour l'emmerder, il bloqua avec douceur son pied entre ses mollets, le regardant avec plus d'insistance pour lui faire comprendre.... Que s'il voulait ne pas se faire violer là maintenant, fallait qu'il arrête. Oui, clairement, sincèrement. Parce qu'il ne se gênerait pas de se lever et l'emporter... Lâchant doucement son emprise, gardant cependant son pied au milieu des siens, il n'avait rien dit pour sa main.... Parce que quelque part, ça lui avait tellement manqué. Et ça le remplissait d'un bonheur inespéré.   Hiro. Un regard plus apaisé. Un regard inquiet. Soit prudent. - S'il te plaît. Il savait qu'en ce moment des gangs, vulgairement parlant, se foutaient sur la gueule. Il ne savait pas si Hiroki était concerné... Mais il préférait lui demander. Tel une promesse, parce qu'il était terrifié.

Le serveur dérangea leur bulle, les servant. Le remerciant d'un geste de la tête, il lâcha un soupire, sa main se glissant le long de son visage. J'veux pas qu'il t'arrive quoi que se soit. Et même, si t'as besoins de n'importe quoi... Il marqua un blanc. Était-ce raisonnable de s'embarquer là-dedans ? Je suis là... Il était prêt à tout. Oui, prêt à tout pour lui.
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Lun 14 Mar - 0:42
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Ca l’amuse, son sourire victorieux en témoigne. Son comportement lascif contraste avec expression des plus impassibles, personne ne pourrait se douter de son pied caressant doucement la jambe de son voisin de table, dans des mouvements réguliers. Il affiche une mine innocente, l’écoutant sans l’écouter ; au fond, il s’en fiche un peu de c’que Ryu pense de lui. Mais sa réponse le satisfait, il hausse un sourcil, enchanté. C’est c’qu’il veut : tuer Ryu à petit feu, tout comme il a tué ses parents. Le laisser éveiller la nuit, à s’demander si son petit frère est encore en vie. Et si Hiro périt un jour, sous les gifles de la rue, alors il sera tout seul ; tout seul, lui et sa culpabilité. Il surprend un sourire un peu trop malsain dessiner les commissures de ses lèvres à cette pensée. Au fond, Hiro, c’est un peu le diable. Ses démons ont eu raison de lui.
L’expression change lorsqu’il sent son pied se bloquer entre les jambes de l’être aimé. Les sourcils plissés dans une moue confuse, il lui lance un long regard évasif avant de forcer pour le dégager, le ramenant en dessous de sa chaise. Il dégage aussi sa main, l’occupant avec les baguettes prédisposées sur la table qu’il tapote doucement contre cette dernière dans une cadence irrégulière. « Sois prudent. – S’il te plaît. » Le brun incline sa tête, pensif. L’inquiétude dans sa voix se disperse dans les airs, elle secoue son corps malmené contre son gré, même s’il n’en montre rien. C’est rare, qu’on s’inquiète pour lui. Au fond, à part Ryu, y’a personne. Takeshi plongera sûrement avec lui, le reste de la bande ne voit en lui qu’un idiot, sombre branleur qui crèvera au fond d’une cave. Il baisse les yeux, les mots n’arrivant pas à franchir la barrière dans sa gorge. Sauvé par le serveur, il profite des quelques secondes d’interruption pour remettre ses idées en place, revenir à lui et afficher son habituel air stoïque.
« J'veux pas qu'il t'arrive quoi que se soit. Et même, si t'as besoins de n'importe quoi... » Il retourne la viande dans son plat trop chaud à l’aide des baguettes en bois, les yeux vissés sur ce dernier pour ne pas avoir à regarder Isa. « Je suis là… » Il peut pas retenir un pouffement, épaules bossues sur son plat. Le branleur. Mais Isa, il est pas fait pour ça. Isa, il est fait pour vivre sa vie sans danger, dans une maison trop bien rangée, et finir vieux et heureux dans une maison de retraite payée par ses enfants fructueux. Il relève la tête, un sourire sarcastique, presque moqueur. « Tu survivrai même pas deux minutes. » Des mots probablement durs pour le rouquin, mais il veut l’en dégouter ; lui enlever ces idées de la tête, tout d’suite. « T’en mêles pas, s’il te plaît. J’sais que t’aimes bien toucher à mes affaires, mais pas ça. » Il est sec, froid. Plombe surement l’ambiance. « Ca va, t’inquiètes. J’suis pas aussi con que tu l’penses, hein. » Il porte un morceau de tofu à sa bouche, mâchant avec nonchalance la mixture. « Puis au pire, si j’crèves, t’auras plus à t’en faire pour moi. » Il dit ça d'une telle ataraxie que la pièce entière semble se figer. L'expression est neutre, il pique un bout dans l'assiette du rouquin, sans gêne, avant de relever les yeux vers lui dans un regard glacial.


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Lun 14 Mar - 1:13
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Tu survivrai même pas deux minutes. Il était d'accord. Mais il n'avait jamais parlé de venir se battre comme acharné, comme un taré. T’en mêles pas, s’il te plaît. J’sais que t’aimes bien toucher à mes affaires, mais pas ça. Il ne comprenait pas. Plus réservé que lui, ça n'existait pas. Il ne c'était jamais mêlé de quoi que se soit d'autre en dehors de ce qu'il était autorisé. Mais il ne répondit pas. Ce n'était pas la peine. Ca va, t’inquiètes. J’suis pas aussi con que tu l’penses, hein. Il en avait même oublié de remercier le serveur. Le dos de ses doigts au niveau de ses pulpes, il le regardait. Sans aucune expression apparente.

Il n'avait pas faim à cause du stresse. Mais avec sa journée, il fallait qu'il se force. Puis au pire, si j’crèves, t’auras plus à t’en faire pour moi Choqué, outré, apeuré. Même lui ne pouvait définir ce qu'il ressentait. T'aurais du te bourrer la gueule en venant, au moins t'aurais pas réfléchit. Il posa ses baguettes, son plat un peu loin de lui. Qu'il continue de piquer il ne mangerait pas de toute manière.

Ferme la. Des mots inhabituellement secs. Le mettre face à l'absolue. Le mettre face à ce qu'il faisait mal et ce qui le terrorisé le plus au monde. La gorge serrée, il avait son verre entre ses doigts fins, à moitié plein, ou à moitié vide. Il avait la nausée. Son cœur lui faisait mal - l’oppression. C'est pas le moment d'te taper une crise d'angoisse Isao. Reprend toi putain. Ça lui arrivait, de temps en temps. Il n'en avait jamais parlé à son aman. C'était juste dérangeant de temps en temps, lorsque cela se présentait. A croire que son corps, que son être ne supportait pas grand chose sans conséquences. Portant son verre à ses lèvres, le bout de ses doigts de sa main libre tremblés : il ne contrôlait pas cela. C'était nerveux. C"était physique. Il la ferma pour que ça se voit moins, posant en même temps son verre. Il avait l'impression d'étouffer. Calme toi. Calme toi. T'as pas l'droit d'dire ce genre de chose. Il le regardait, froidement.

Ce n'était pas le petit homme que l'on pouvait connaître dans son quotidien, à cet instant. T'es vraiment con. Parce que si tu meurs, je te suivrais. Je le sais. La peine qui en résultera sera bien trop grande. Bien trop horrible. Ce vide que tu laisseras ne sera jamais comblé. Ce vide que tu donneras nous blâmera par la tristesse la plus pâle et la plus monocorde qui soit. Tu nous condamneras. - Tu me, condamneras. Parce que je t'aime. Mais t'es pas foutu d'le comprendre. Alors tu balance ça le plus naturellement du monde. Mais chui pas ton pote Hiro. Je l'ai jamais été, j'le serais jamais. T'as pas le droit d'me dire un truc pareil. Mais comme ça en crevant, tu fuiras encore. - C'est bien. Un ton acerbe, cynique. Il avait dépassé le stade de l'ironie. Son seul défaut. Énervé, blessé: il était bien trop horrible.

Se levant, il s'excusa sous un murmure presque inexistant. Entrant dans les toilettes, la porte se ferma et il s'écroula enfin. Pencher en avant, au dessus du lavabo, ses bras repliés, son front posé sur ses derniers. Il respirait difficilement. Non, calme toi. Ouvrant le robinet, il passa ses doigts sous l'eau glacée. Ses doigts si fins. Tremblants.
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Lun 14 Mar - 2:03
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« Ferme-la. » Il comprend pas sa réaction. Dans sa tête, c’est normal. C’est rien, juste des affirmations, un truc dont tout l’monde serait d’accord. Mais Hiro il est un peu dysfonctionnel, il sait pas c’qui est bien et c’qui n’est pas bien. C’qu’il faut dire, puis les choses qu’il devrait garder pour lui. Il relève les yeux de son plat, la bouche à moitié pleine –l’assiette à moitié vide, sans cacher toute sa confusion devant les spasmes de son voisin, blême, vide. P’t’être qu’il aurait dû fermer sa gueule, pour une fois. Hausser les épaules et s’remplir la panse en silence. « Ca va… ? » C’est un murmure incontrôlé qui s’échappe de sa bouche. « T’es vraiment con. » Il s’demande comment il aurait réagi, à la place du rouquin. Sûrement une blague de mauvais goût, du genre « Ouais, puis ça m’ferait des vacances » pour cacher son mal-être. Puis il aurait changé de sujet, continué de remplir sa gueule des mets disposés devant lui. Au fond, ils sont bien trop différents. Isa prend les choses trop à cœur, Hiro, pas assez. L’aîné est un livre ouvert, chaque pages dévoilant de nouveaux sentiments qu’il se tue à cacher, en vain. L’cadet, c’est juste un pauvre con impavide, trop indifférent du monde qui l’entoure. Mais les deux ensemble, ça fait de belles choses. Qu’Hiro détruit inlassablement, puis essaye de  rafistoler comme il peut avant de les démolir une fois de plus. Comme maintenant. L’pire, c’est qu’il fait même pas exprès. C’est juste un idiot né. « Mais comme ça en crevant, tu fuiras encore. - C'est bien. » Il fronce les sourcils, relevant la tête vers Isa déjà debout, près à partir, le laissant là, comme le con qu’il est à la table vide, noyé sous les regards indiscrets. Il attend une minute. Puis deux –elles paraissent des putains d’heures qui s’enchaînent à la file. Puis il s’lève d’un bond en soupirant, laissant son plat à moitié entamé derrière lui, en face de celui du rouquin, qu'il n'a pas touché. Presque timidement, il ose ouvrir la porte des toilettes pour le retrouver là, comme ça, contre le lavabo. Petite chose brisée sous les mots acharnés du nippon. « Isa ? » Il essaye de contrôler sa voix, l’adoucir, histoire de s’rattraper comme il peut. Hésite, puis se rapproche de lui pour passer une main sur son dos vibrant. « Ca va … ? » Il sait pas s’y prendre, Hiro. Il essaye d’imiter les gestes d’Isa, quand ça lui arrive à lui. Franchement pas prêt pour cet échange de rôle, il caresse son dos d’une tendresse maladroite, cherchant les mots justes, les mots qui apaisent. « Je suis désolé que t’aies pris ça comme ça … Je le pensais pas vraiment. » Il soupire. « Fin tu m’connais, j’dis souvent des conneries, quoi… » A l’aide de son pouce, il essaye de relever la tête du rouquin de manière à ce qu’il le regarde. « Allez, Isa, c’est bon là. J’rigolais, faut pas en faire tout un plat. Tu plombes l'ambiance, là ! » Ouais. On repassera pour les mots doux. « Puis tu sais bien que j’suis invincible, moi. » Il cale sa tête sur l’épaule trop basse du vexé, profitant de leur solitude pour déposer un baisé sur sa mâchoire, en dessous de l’oreille. « Calmes-toi, s’il te plaît... » Murmuré d’une délicatesse qui le surprend presque. Il entoure ses bras autour de la taille de son aîné pour le serrer un peu plus fort. Lui offrir un réconfort à travers des gestes inexpérimentés, un peu trop étourdis.

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Lun 14 Mar - 11:57
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Meurtrie par ses paroles. Meurtrie par cette dure réalité, par son monde auquel il ne pouvait pas appartenir. Il ne le voulait pas. Mais il voulait à tout prit y sortir sa moitié. Quoi que cela puisse lui coûter. Penché là, ses doigts sous l'eau froide : cela canalisait toute sa peur et son attention. Frileux. Isa ? Pourquoi est-ce que tu n'es pas resté à ta place ? Pourquoi est-ce que tu n'es pas resté manger le plus naturellement du monde, avec ton impassibilité agaçante et habituelle ? Pourquoi est-ce qu'il a fallut que tu viennes ? Je suis désolé que t’aies pris ça comme ça … Je le pensais pas vraiment. […] Fin tu m’connais, j’dis souvent des conneries, quoi… Le petit rouquin avait du mal à respirer sous l'oppression ressentit. Mais il prenait en compte ses excuses et il savait qu'il était bien trop susceptible lorsque tous sujets concernait le brun. ce n'était pas sa faute, à Isa. Ce n'était pas sa faute s'il était amoureux. S'il était fou, de cet homme la. Il ne pouvait pas renier ce qu'il ressentait. Il ne pouvait pas se voiler la face devant tout ce qu'il ressentait à son égard — sentiment parfois bien trop forts, il le conciliait.
Allez, Isa, c’est bon là. J’rigolais, faut pas en faire tout un plat. Tu plombes l'ambiance, là ! Cette imperfection faisait de lui quelque chose d'unique. Reprends toi Isao. Ne le déçoit pas. Ne le déçoit plus. Pardonne-moi... Sa voix était étouffée, mais présente. Il faisait énormément d'efforts, et même si Hiroki je le voyait pas qu'importe. Puis tu sais bien que j’suis invincible, moi. Je voudrais tant te croire Hiro... Je ne demande que ça... Les gestes, tendres et inhabituel de son amour perdu le calma sans qu'il ne s'en rende compte : parce qu'il était stupéfait. Il n'aurait jamais soupçonné qu'il soit capable de cela...
Calmes-toi, s’il te plaît... Le sentir contre lui. C'était... Indescriptible Son souffle devint plus régulier. Plus stable. Pardonne-moi... Il s'en voulait. Tellement. Mais lutter contre sois même était impossible. Lutter contre son corps et contre ses maladies aussi imperceptibles soient-elle. Je... Il éteignit l'eau du bout de ses doigts, abaissant la petite trappe. Je ne t'ai jamais parlé de cela... Parce que je n'en voyait pas l'utilité... Peut-être que j'aurais dû finalement... Soufflant légèrement pour lui même, l'une de ses mains se détacha de dessous sa tête pour venir tenir — légèrement, le bras de son amant. Merci... Hiro... Jamais il n'aurait pensé qu'un jour les rôles s'inverseraient.

Quelque part, cela prouvait également que sous sa joie continue, sa bonté, son côté hyperactif se cachait quelque chose de beaucoup moins agréable. Retourne manger.. J'arrive... Un ton un tantinet plus rassurant. Un ton qui lui ressemblait plus, à Isa. Je suis désolé. Il se redressa lentement. Il avait une tète maladif — le stresse, l'angoisse : la retombée. Blême. Il lâcha un soupire agacé. Agacé par lui-même. Il tourna cependant son visage vers son amant, qu'il tentait de garder lumineux pour lui. Tu n'as pas à t'excuser, toi, par contre. Il marqua un blanc. Certes... Ce n'était pas quelque chose à dire mais... Il était encore un peu en train de se battre avec sa respiration, la récupérant. Je pense que si tu avais dis « merde » à la place c'était pareil... Un surplus qui a un moment ne pouvait plus être contrôlé, ni esquivé. Un surplus sur ses trois mois à souffrir et à prier Ô combien il voulait le revoir. Et le voilà. En face de lui.

Lorsque le brun quitta la pièce, le rouquin posa ses mains à plats sur le plan devant le miroir, se regardant. Soufflant, il passa ses mains glacées par l'eau et sèches désormais sur son visage un peu trop brûlant. Profite de lui tant que tu le peux. Ne stresse plus. Ne joue plus. — Reste avec lui. Sortant, n'ayant pas spécialement reprit des couleurs, les serveurs le regardait comme si c'était un fantôme. Se rasseyant à sa place, soupirant un peu, il adressa cependant un petit sourire à son vis à vis, toujours aussi angélique malgré les circonstances. T'as intérêt à me prouver que t'es increvable. Un petit air mignon, il plaisantait sans réellement le faire. Parce que même dans la mort je viendrais t'emmerder. Comme ça, c'était fait. Cela se voyait qu'il en était bien trop fou, bien trop dépendant. Il le suivrait. Partout où il irait. Il ferait tout son possible pour rendre sa vie meilleure.

Attrapant l'eau, servant sa moitié d'abord (par politesse) puis lui ensuite, il porta son verre à ses lèvres naturellement rosées. Je voudrais t'emmener quelque part après. C'était plus une demande qu'une affirmation, au son de sa voix. Il voulait son accord... Simplement. Il comprendrait, si le plus jeune n'avait pas envie de passer plus de temps avec lui.
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Lun 14 Mar - 23:46
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Il le regarde à travers le miroir et découvre une nouvelle personne. Déchirée par des mots maladroits et mal pensés, le visage brûlant sous l’eau glacée. La première fois qu’il l’a vu, c’était durant cette nuit fantomatique de décembre, quand, dans un coup d’œil discret, il avait entr’aperçu toute l’impuissance du gamin brisé. C’était c’qui l’avait aidé à partir sans se retourner, c’qui lui avait donné la force de le quitter, lâchement. Il s’rend compte que c’est d’sa faute, c’est toujours d’sa faute. Il l’abuse, abat les pires fléau sur son corps trop fatigué, tout ça parce qu’il l’aime un peu trop fort, et qu’ça le fait paniquer. « Je ne t'ai jamais parlé de cela... Parce que je n'en voyait pas l'utilité... Peut-être que j'aurais dû finalement... » Il soupire, l’étreint un peu plus, les bras resserrant sa taille un peu trop brusquement. « T’aurais dû m’le dire. » Même si au fond, y’a rien qu’il aurait pu faire. Baisser les yeux, gêné. Puis changer d’sujet. Parce que dans sa tête, Isa, il peut pas avoir d’problèmes. Isa, il est trop parfait, il mérite la lune et toutes les étoiles qui vont avec, pas des putains d’crises qui pourrissent ses entrailles. Hiro, lui, il les mérite. Toutes. Chaque secondes passées à suffoquer, à se sentir crever, pris au piège dans les griffes des ombres aux grands yeux menaçants. Il mérite tout ça.
Il se détache un peu à contre cœur de la lumière affaissée, celle qui brillait trop fort mais qui affiche à présent un sourire embué. Il s’tient, raide comme un piquet devant lui, sans savoir quoi faire de ses mains, de ses pieds légèrement rentrés en dedans dans une position inélégante. « Tu n'as pas à t'excuser, toi, par contre. » Il secoue la tête, sourire sarcastique étirant ses lèvres entre-ouverte. Il voudrait lui dire de cesser d’le prendre pour un con, qu’il sait qu’il est en faute et qu’il devrait commencer à s’arrêter d’le foutre constamment sur un piédestal. De minimiser ses erreurs trop nombreuses. Mais il soupire, trop fier pour laisser parler ses pensées. « D’accord, tarde pas trop. Et arrêtes de t’excuser où j’te fous la tête dans les chiottes. » Il souffle un rire, ébouriffe les cheveux orangés avant de sortir de la pièce, s’asseoir à sa table. Manger seul, en silence, lançant parfois des regards furtifs à la porte des toilettes dans l’impatience de le voir réapparaitre.
Il relève la tête vers lui quand il le fait, lui adressant un sourire un peu forcé alors qu’il patauge dans ses pensées. « Parce que même dans la mort je viendrais t'emmerder. » Il lève les yeux au ciel, soupire en prenant un ton pareil à son sourire narquois. « Putain, j’sais plus quoi faire pour me débarrasser de toi ! »
Il hoche la tête pour le remercier d’avoir rempli son verre, porte ce dernier aux lèvres pour laisser couler la boisson dans sa gorge desséchée avant d’hausser les épaules, désinvolte. « Ok. Tant qu’tu m’emmènes pas voir les étoiles filantes sous un air de " My heart will go on", j’te suis.»  Jamais dégoulinant de romantisme, mais Isa a l’habitude. Il relève le menton de son assiette à présent vide, penche la tête sur le côté dans un regard curieux. « C’est où ? Et pas de "tu verras", tu sais qu'j'aime pas les surprises. »


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Mar 15 Mar - 16:32
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Putain, j’sais plus quoi faire pour me débarrasser de toi ! Le rouquin le regardait en souriant. Doucereusement. Non, jamais tu ne te débarrasseras de moi. Je te l'ai promis, Hiroki. Toussant un peu, son verre à ses lèvres, il le posa délicatement avant de relever son regard sur l'être aimé. Ok. Tant qu’tu m’emmènes pas voir les étoiles filantes sous un air de " My heart will go on", j’te suis. Il étouffa un petit rire. Non, c'est mieux que ça. Mangeant, très peu cependant, histoire de tenir jusqu'à ce qu'il se couche, le jeune homme ne put s'empêcher de le fixer, légèrement... C’est où ? Et pas de "tu verras", tu sais qu'j'aime pas les surprises. Un air taquin se forgea sur ses traits enfantins. Joueurs. C'est, au sud du nord. Emmerdant, oui, tout à fait. Mais il n'allait pas lui dire. Et Hiroki le savait : plus borné que lui, ça n'existait pas. Ou très peu, du moins. Mais tu verras c'est pas loin - et commence pas à râler. C'est même pas une surprise en plus. Juste un truc à voir. Rien de plus. De toute manière, qu'est-ce que tu aimes Hiro ? J'aimerais le savoir. Reprenant son verre, le terminant, il se leva : le brun avait terminé. Au comptoir, il posa deux billets - laissant le pourboire. Bien trop généreux, au goût de certains.

Sortant tranquillement, les mains dans les poches, il gardait ce petit air angélique alors que son cœur lui faisait encore un peu la nique. Un air cependant reposé sur son visage, il était juste heureux de pouvoir être à ses côtés. Un enfant, remplit de bonheur par une simple présence. Conquis par tout, par lui, par tout ce qu’il pouvait dégager. Revenant sur leur pas, devant sa boutique, il grimpa sur son véhicule, invitant son amour perdu à prendre place.

Une fois cela fait, il partit. Ce n’était pas un fou sur la route, mais il aimait la vitesse. Il aimait le risque – avec modération, mais c’était cette petite touche d’adrénaline qui lui faisait plaisir. […] Aux abords de Meguro, en s’éloignant un peu de la ville et du bruit bien trop encombrant, l’orangé se stoppa finalement non loin d’un pont, qui permettait un passage direct entre deux parcelles peu habitées contrairement à l’endroit où ils vivaient tous deux. Vient. Béquille mise, descendant tranquillement, il avait déjà un sourire pendu sur ses pulpes. Du côté gauche du pont, un morceau débordait, laissant voir en contre bas un petit champ à l’herbe presque humide, au bord d’une rivière qui prenait sa source bien plus en hauteur. Prenant la main d’Hiroki, le faisait venir au bord de ces planches, il lâcha délicatement ses doigts, lui souriant dans l’ombre de cette douce nuit. Puis, il porta son attention en face de lui, écartant un peu ses bras et… Tapa dans ses mains, fortement.

A cet instant, sous les vibrations et les infrasons émis par son clappement, des centaines – ou peut-être plus, de petites lumières jaunes se fit voir ; crescendo avant qu’un envole mélodieux se fit. Des lucioles. Si rares, et pourtant. Il fallait simplement les trouver. Leurs reflets dans l’eau, leur nombre incalculable et leur manière de se dissiper : c’était magnifique.

Isao ne voulait pas faire dans le romantique. Non, c’était simplement un plaisir de la vie comme un autre. Voir, se rendre compte des beautés du monde. Je veux te faire voir autre chose que la mort, que la terre et le bitume. Quelque chose de bien plus beau, de bien plus reposant. Ton âme le réclame, et toi. Toi, ça ne te ferait que du bien, d’en sortir un peu. Tout à coup, le teinté empoigna la main la main de son amant en le faisant descendre vite, contournant le pont pour descendre par des marches peut-être factices, creusées par l’homme au fil du temps. Ils se retrouvèrent ainsi, au milieu de ce champ aux mélodies contrastées : entre cette pénombre et cette luminosité parfaite.

Le jeune homme tourna son visage vers celui de son amant. Il voulait sincèrement lui changer les idées. Lui faire voir des choses nouvelles bien que banales mais au fond, ne sont-elles pas les meilleures ? Puis. Sous une impulsivité habituelle, il le prit dans ses bras avant de le faire basculer dans l’herbe, se retrouvant au-dessus de lui, son visage au creux de son cou, qu’il mordit en marquant sa peau, se vengeant tout simplement de la dernière fois. Chacun son tour !  Taquin, il y déposa au même endroit un léger baiser, avant de ne plus bouger ; regardant légèrement le paysage autour d'eux, sa tête contre son épaule. Il était avec lui. Quoi de mieux ? Rien. Rien ne pourrait être aussi parfait.


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Mar 15 Mar - 20:34
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Une moue insatisfaite dessine son expression. Il fait pas confiance à Isa. Isa, il s’rait capable de l’emmener à bord d’une péniche illuminé par les bougies, puis sortir une guitare et lui chanter un vieil air guimauve. Hiro, pendant c’temps, rendrait sûrement son repas dans l’eau. Il est comme ça ; allergique au romantisme, fervent amateur de brutalité, il montre jamais c’qu’il ressent vraiment. Quand son ventre est sur le point d’exploser sous les caresses de l’orangé, il le repousse, trouve une moquerie de mauvais goût, puis il s’lève, se calme, retourne auprès de lui en gardant une nouvelle distance. Il refoule ses sentiments inlassablement, sans cesse. Il s’bat contre eux tous les jours, refuse de s’rendre à l’évidence qu’ils sont plus forts que lui. « T’es chiant. » Comme un gamin casse-pieds et capricieux, il croise les bras en soupirant.
C’est repu qu’il sort du restaurant, sûrement un peu trop. Il a les yeux plus gros qu’le ventre, lorsque ce sont les autres qui payent, mais il s’est forcé à terminer, histoire d’pas avoir faim plus tard (et sûrement aller voler un sandwich à l’épicerie du coin). Il s’en grille une neuvième en retournant vers la boutique, recrachant la fumée au visage du rouquin à chaque fois qu’il se plaint de l’odeur trop forte. Arrivés à destination, il fourre ses mains dans ses poches en le regardant enjamber sa bécane, soupire, agacé. Il a toujours eu peur de monter dessus, même s’il ne l’a jamais réellement dit à voix haute –et qu’il ne le dira sûrement jamais. « Sinon tu comptes t’acheter une vraie bagnole comme tout l’monde, un jour ? »  Dixit l’gars qui n’a jamais eu son permis, et qu’la seule caisse qu’il a conduit, c’était dans GTA. T’façon, il s’dit qu’il en a pas besoin, parce que Takeshi c’est un peu son taxis personnel. Malgré tout, il s’pose à l’arrière, s’agrippe un peu trop fort au conducteur, les doigts crispés sous l’atroce vitesse qui lui retourne l’estomac. Il s’contente de fermer les yeux derrière son casque en s’collant un peu plus à lui.
Ils ne mettent que quelques minutes avant d’arriver à destination, semblables à des heures interminables pour le nippon, qui, une fois sur terre, trébuche et manque de la bouffer. Leurs deux expressions contrastent. L’excitation se lit dans les yeux d’Isa, noyés par les astres qui reflètent sa peau rougie. Hiro, lui, tremble d’appréhension. Pas vachement rassuré par ces lieux reclus, un peu trop sombres et insonores, il fait néanmoins confiance à l’amant, qui, sa main dans la sienne, le conduit au bord d’une douce rivière. L’ambiance est calme, l’endroit placide, certes, mais Hiro fronce néanmoins les sourcils sous l’incompréhension. « D’accord… Tu veux m’vio… » Il n’a pas le temps d’finir sa phrase qu’Isa frappe dans ses mains, arrachant un sursaut au brun qui recule d’un pas avant de tourner la tête, les yeux élargis sous la surprise, l’émerveillement. Des centaines de feu follets dansent sur la rivière, forment une nébuleuse à travers leur chorégraphie chimérique. Il souffle un sourire, l’impression d’être dans un mauvais remake du tombeau des lucioles.
La main du teinté dans la sienne, il se laisse tirer un peu plus bas par ce dernier, dans la pénombre tamisée. Sourit, p’t’être un peu trop fort, devant le spectacle enchantée, inaccoutumé à ces féeries presque irréelles. Les seules lumières qu’il connaisse sont celles des néons artificiels tokyoïtes, la veilleuse dans sa chambre, et Isa. Isa l’imprévisible qui s’empare de son corps pour le jeter en arrière, au milieu de l’herbe humide et arrache un râle surpris à sa victime. Il sourit, devinant la marque fraîche sur son cou dévoré, un hématome qu’il ne prendra pas la peine d’essayer de masquer.
Un bras replié derrière la tête, l’autre autour de l’amour à présent retrouvé, il divague entre les étoiles figées, puis celles qui frétillent au-dessus de sa tête. Ca fait p’t’être une heure, ou même cinq minutes qu’ils sont comme ça. L’temps s’est figé, pour les amants secrets. Hiro lance parfois des débilités qui plombent le silence lénifiant mais trop stressant pour lui. « Tu sais que le réalisateur du « Tombeau des lucioles » s’appelle Isao ? » « Dis, Isa, tu crois que ça pique, les lucioles ? » « J’ai envie d’en attraper dans un bocal pour faire des économies d’électricité, mais ce s’rait un peu de la maltraitance animale, non ? » Un gamin trop émerveillé par un monde qu’il n’avait jamais osé toucher. C’est seulement lorsqu’il sent ses paupières peser qu’il finit par se redresser, le dos mouillé par la verdure qui l’entoure. « Bon, est-ce qu’on peut y aller ? J’me gèle, puis j’ai l’impression de me faire bouffer le cul par des araignées. » Il se relève, repose les pieds au sol en tentant de retrouver l’équilibre, s’étire, puis tapote l’arrière-train pour y ôter les saletés. Un sourire sincère étire ses lippes desséchées tandis qu’il passe ses doigts dans les cheveux de son aîné pour les décoiffer. « Merci. C’était cool, vraiment. » Il fourre ses mains dans la poche de sa veste encore un peu humide, les pieds engourdies le mènent vers l'engin qui n'a pas bougé. « J't'aurai bien emmené quelque part aussi, mais... J'connais pas les bonnes adresses comme toi. »



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