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Jeu 10 Mar - 15:33
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Ses amis étaient cruels. Plus jamais il ne parierait avec eux. Plus jamais. Certes, Eichi pensait toujours ainsi mais au final, il se faisait avoir. Enfin sauf lorsqu’il gagnait ce qui en soit n’arrivait pas très souvent. Cette fois-ci, il aurait du fuir, ne pas rentrer dans les provocations, dire à son autre camarade que ce dernier avait raison puis clore la discussion. Il n’était même plus capable de savoir pourquoi ils avaient parié parce que ce genre de choses avait lieu un peu trop souvent ces derniers temps. Le fait était qu’il avait perdu, qu’il était joueur et que bien qu’il n’en avait pas grandement envie, le jeune homme n’avait pas le choix. Il devait se déguiser en femme. Bon sang... Pourquoi lui ? Rien qu’à voir ses amis rigolaient tandis qu’ils s’amusaient à le maquiller, se moquant toujours autant de son prénom alors que lui ne cessait de soupirer, râlant à chaque fois qu’on touchait son visage pour lui mettre un peu plus de mascara ou du far à paupière. Ne pouvait-il simplement pas porter une robe et une perruque rose ? Au moins, on rirait de lui mais on comprendrait qu’il s’était fait avoir, qu’il n’était que question d’un pari stupide et que le jour suivant tout redeviendrait normal. Malheureusement non, ses camarades semblaient vouloir quelque chose du sérieux. Et lui allait devoir sortir vêtu ainsi. Perruque brune, des cheveux longs, du maquillage assez soft mais juste assez pour féminiser ses traits qui l’étaient - autant dire - déjà un peu, une robe courte noir et des talons hauts. Pour ce qui était des jambes, il avait cette chance de ne pas avoir la nécessité de l’épilation et un collant couleur peau lui suffisait. Les chaussures par contre, Eichi lui était plus partant pour des baskets néanmoins les autres n’avaient pas été d’accord. Il s’en était douté bien sûr.

Il avait cru manquer de tomber à plusieurs reprises dans la rue, titubant légèrement avec ses escarpins mais contre toute attente, le garçon s’était vite habitué. Bien qu’il ne considérait pas ça comme confortable et se demandait si les filles n’étaient pas un brin masochistes à porter ça à longueur de journée. Ou alors, elles étaient complètement folles. Tout le long du trajet, Eichi n’avait fait que râler, disant qu’il avait mal au pied, que sa tenue était trop courte, qu’il ne voulait pas sortir vêtu de la sorte, que ferait-il s’il croisait un client hein ? Bref, tous les prétextes étaient bons pour tenter de les dissuader néanmoins aucun ne sembla fonctionner. Ca avait plus eu don de provoquer l’effet contraire, ses amis ajoutant que pour l’occasion, il devrait même essayer de draguer. Le garçon s’était exclamé, précisant qu’il n’accosterait jamais une femme en portant un tel accoutrement mais il était resté bête, sa bouche manquant de toucher le sol quand on lui expliqua qu’il ne devait pas draguer une demoiselle mais bel et bien un homme.

Assis à présent autour d’un table, le conseiller ruminait autour de son verre, déclarant qu’il n’y avait pas moyen qu’il le fasse alors qu’il jetait un coup d’oeil aux alentours, souriant à la vue de certaines jolies filles parfois. Sauf qu’encore une fois, son mauvais caractère le poussait toujours à dépasser ses limites et par fierté aussi. Il avait suffi d’un « en fait c’est juste que tu ne t’en penses pas capable ! » pour qu’Eichi ne riposte et rétorque qu’il allait le faire. Il s’était retrouvé pris à son propre piège, c’était malin d’où la raison pour laquelle, il avait dévisagé son vis-à-vis, menaçant de le tuer plus tard.

On lui avait indexé cet individu installé au comptoir et soufflant afin de se motiver, il lui avait fallu quelques minutes avant de se lever de cet table pour s’assoir sur le tabouret près de cet inconnu. Machinalement, il croisa ses jambes l’une sur l’autre, posant délicatement sa main sur celle du dessus alors que sa robe s’était relevée légèrement. Dans cette position, il toussota doucement, afin d’essayer de modifier un tant soit peu sa voix alors qu’il adressait un sourire charmeur à son voisin.

- Que fait un charmant jeune homme ici tout seul ? Dit-il en s’accoudant au comptoir afin de pouvoir le contempler avec plus d’intensité.

Vraiment ? Cet idiot était vraiment en train de le faire ! On avait l’impression qu’il avait fait ça toute sa vie. Et pourtant, au fond de lui, en plus d’être mal à l’aise, c’était comme si sa fierté était d’en prendre un sacré coup.

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Jeu 10 Mar - 19:34
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i'll be your girl tonight
avec eichi au féminin
TENUE & CHEVEUX ☽ Sourire. On change de vêtements ; ce soir grosse soirée en perspective. Putain, j'étais chaud. Belle sape, plutôt bien brushingué bref j'étais paré pour me diriger vers ma soirée. Comme seul objet à mon engagement pour agrémenter mon choix? Mon téléphone. Ce soir j'allais me venger de ma sale journée. J'en avais ras le bol -pour rester poli- du patron, ras la casquette de faire des vadrouilles qui ne servaient à rien. Des « oui m'sieur » « ok m'sieur » « reçu. hm » avaient bousillés mon répertoire verbal. Et si t'allais plutôt te mettre des poignées de portes dans l'cul, patron?

Je poussais les portes de mon lieu de chasse. En avant les femmes, montrez que vous pouvez autant être ardentes que sauvages. Je les aimes toutes alors mon choix ne s'éternisaient pas et mes yeux se figèrent sur une femme. Un avion de chasse. Bouche-bée, j'avançais quand même vers le comptoir et lui souriait. Elle, elle était plutôt entrain de montrer à tous les hommes présents dans la salle qu'elle savait bouger et qu'elle n'était pas juste un cul qui gesticulait. Ouais, plutôt pas mal même si j'ai connu meilleures danseuses. Nos regards stoppèrent l'espace-temps. Ils se croisaient et se décroisaient à chaque fois que les passants nous brouillaient notre jeu du regard. Tant mieux pour moi, ça me laissait le temps de papillonner des cils pour reprendre un regard plus profond en elle avant de lui... UUUUH? Mes yeux s'arrondissaient. Tout devenait flou jusqu'à ce que je règle ma vue. UUUUH. Une autre femme! Encore plus belle! Mon petit Joonie c'est ton jour de chance ce soir. Aussitôt je retire mon perfecto il faisait bien trop chaud maintenant pour rester si habillé. Mon sourire en coin apparait ; il signifiait bien que j'avais flashé sur elle. Que fait un charmant jeune homme ici tout seul ? Ma belle, il vient te... Je souriais et tourna la tête derrière moi. Ouais je me la joue genre "oh merde, c'est à moi qu'elle s'adresse?!" Je me retourna à nouveau vers elle et haussa les épaules « Je viens te charmer, je savais que t'étais là ce soir. » Mythomanie découlait de toutes mes paroles.

Un serveur vint nous demander ce que l'on voulait boire. La galanterie avant tout, on sert à la dame une margarita, fallait pas qu'elle soit trop pompette s'il advenait à la ramener à la maison. « Et pour moi... » « La même chose que tous les soirs, j'ai compris chef! » Il voulait jeter ma soirée charnelle à la poubelle ou quoi lui? Découvert, j'étirais un sourire vers la demoiselle et la scanna de haut en bas. Oui je ne me cachais de rien, elle était là, assise lascivement c'était normal que j'inspectais ! Alors que je voulais parler, un gars se mit entre nous. Devant moi le fils de chien. J'ai presque ses fesses sur mes genoux putain. Je roulais les yeux au ciel tamisé et poussa le charmant jeune homme imbibé d'alcool qui essayait de faire une phrase de drague à madame. Franchement, il avait pas sortit le « Eh mademoiselle tu sortirais pas d'une usine à biscotte?! Parce que t'es trop craquante. » c'était tout à fait honorable mais c'était tout comme.

« Elle est pas intéressée, on est mariés. » « Ah pas grave, j'suis pas jaloux bro! » Moi si connard. Je lui sortis mon regard désappointé et soupira entre mes dents « Attends j'ai pas fini. En plus d'être mariée elle a une MST, sale histoire... Bro.» Et qu'il me sort pas qu'il est pas à ça de près.

Fier, pire que fier je le vois se reculer de nous deux et une fois l'ombre l'engloutir totalement, je me tourna vers jupe très courte. La pauvre en cinq minutes j'avais réussi à la mariée et lui donner des trucs dégueulasses. Mais je supputais qu'il y avait eu une belle histoire entre nous quand même. Je sourcillais avant de lui pousser son verre vers elle. « Désolé pour ça, il faut pas en vouloir aux gars si tu fais tourner des têtes... Moi c'est Jooheon, mais ça se prononce superhéros. »
electric bird.
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Ven 11 Mar - 17:14
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Il avait honte. Terriblement honte. Mais cela ne parut pas l’empêcher d’essayer d’user de ses charmes pour draguer son voisin d’à côté. Sa seule motivation était de penser qu’il ne s’agissait là que d’un jeu, qu’il ne faisait rien de mal au fond néanmoins c’était vrai que songer à l’image qu’on pourrait avoir de lui après cela le frustrait. Sur cette pensée, le jeune homme détourna machinalement son regard vers ses camarades, mimant cet air de chat battu - oui, un chat, il n’aimait pas les chiens - afin qu’ils le laissent arrêter toute cette mascarade. L’un d’eux fronça les sourcils, agitant ses mains au devant comme pour le convaincre de cesser de râler et de poursuivre le reste du pari. Ce n’était pas juste parce que tout ceci n’était nullement prévu au programme. Si approcher les filles lui semblaient plus simple, essayer de draguer un autre garçon étaient une chose totalement différente. Au fond, Eichi aurait sûrement préféré que cet homme près de lui ne rentre pas dans son jeu, le remballe gentiment en lui disant qu’il n’était pas intéressé mais sa réponse lui valut une grande surprise. Sérieusement ? Est-ce que son vis-à-vis était gay ? A moins que cela ne soit lui qui ressemble un peu trop bien à une demoiselle pour faire semer le doute chez son interlocuteur. Un soupir discret traversa ses lèvres avant qu’il ne lui accorde un beau sourire, malicieux, plongé malgré tout dans son rôle. Bêtement, il ne souhaitait pas perdre non plus.

« Ah oui ? » Avait-il alors répondu d’un ton faussement innocent à sa remarque.

Les hommes étaient tellement forts pour placer des phrases clichées et le pire était qu’en règle général, toutes les femmes réussissaient à se faire avoir. En soit, ce n’était pas son cas puisque premièrement il était tout sauf une fille et ensuite, il n’était pas - mais alors pas du tout - intéressé par cet inconnu qui s’était apparemment fait avoir en beauté. Peut-être était-il aveugle pour ne pas remarquer la différence, c’était également une possibilité. L’avantage était sûrement le fait qu’on lui offrait un verre. Quel chance ! Le remerciant poliment, Eichi ne releva pas ce qui s’en dit après, songeant que ce garçon pouvait bien faire ce qu’il voulait de ses soirées, ça ne le concernait pas. Si ça avait eu lieu un autre jour, ils auraient pu se connaître autrement et qui savait, à l’heure actuelle, peut-être seraient-ils amis. A présent, le conseiller n’était pas certain de vouloir remettre les pieds dans cet endroit avant plusieurs mois. Sa fierté, tout ça, fallait le comprendre.  

Son poing s’était serré discrètement lorsqu’un autre homme se plaça entre eux et osa essayer de le draguer. S’il voulait se prendre un crochet en pleine face, c’était la bonne tactique en effet. Pourquoi est-ce qu’on le draguait lui d’abord ?! Il aimait les femmes bordel. Il n’en était pas vraiment une. Pari stupide. Pour sûr qu’un jour viendra où il tuerait ses potes pour avoir osé le plonger là-dedans.

En silence, il laissa les deux débattre, remerciant dieu d’en avoir enfin fait partir l’un d’eux puis prenant enfin sa commande, il lui sourit avant d’hausser les épaules.

- Ce n’est pas grave, enchanté Jooheon, Déclara le jeune homme dans un léger rire, Moi c’est Eri, ravi de faire ta connaissance.

Eri ? T’es sérieux là ? Evidemment répondre qu’il s’appelait Eichi le trahirait quelque peu puis avoir un nom qui se rapproche fortement de la traduction littéraire de pervers, pour une fille, ça n’avait rien de classe. Portant sa boisson à ses lèvres, il reposa le verre sur le comptoir avant de s’amuser volontairement à tapoter sa main sur sa cuisse dégager, jouant avec le bout de sa robe. Ce gars n’était pas normal. Il avait terriblement honte mais paradoxalement il jouait le jeu à cent pourcents.

- Merci pour le verre, je te revaudrais ça.


Pas sûr qu’on avait envie de savoir comment. Et lui non plus ne désirait aucunement s’imaginait quoi que ce soit, rien que d’y penser, il devait se retenir pour ne pas grimacer. En plus... C’était tellement niais. Enfin « niais » était sûrement un bien petit mot dans une telle situation.  

- Tu me diras, on est marié maintenant. Plus le choix, on va devoir passer le reste de la soirée ensemble.

Idiot. Il ne se rendait sûrement pas compte qu’avec de tel propos, ça le condamnait à rester en présence d’un inconnu pour les prochaines heures à venir déguisé en femme. Sans parler du fait que cet inconnu n’aurait probablement pas l’intention d’attendre sagement les bras croisés et donc qu’en gros, lui, il risquait de s’enfoncer de plus en plus. Le pauvre.


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Ven 11 Mar - 22:55
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i'll be your girl tonight
avec eichi au féminin
TENUE & CHEVEUX« Merci pour le verre, je te revaudrais ça » UUUUH. Je ne me retournais pas, les yeux arrondis. Non il fallait quand même rester très propre sur soit pour ne pas qu'elle parte en courant et une fois arrivée chez elle qu'elle se dise qu'elle a faillit passée à la casserole d'un taré sexuel. Alors je me contentais de hocher la tête et mouiller mes lèvres de ce magnifique élixir. Et elle continuait de parler, au moins elle avait de la discussion et n'était pas qu'une simple plante. Car oui y a les filles plantes, celles qu'on évite parce que sinon on parle à l'horizontal et c'est fini. C'était chiant comme la pluie. En repensant à cela, je rigole sans émettre de sans, juste un sourire. Et tombait mes yeux sur ses cuisses tandis que j'avais mon coude et ma main qui maintenait mon menton, ma bouche cachée par ma main. Oh mais matte moi ces jambes. Une belle voiture avec plein d'options Mes sourcils se haussèrent en même temps que mes pupilles se dressèrent sur son visage. Elle cherchait ou c'était simplement moi qui m'inspirait égocentrique? « J'te prend aux mots, on passe la soirée ensemble. » Amen elle venait de signer le contrat de mariage, aucun moyen de divorce, personne n'a parlé pour contester notre amour. Engagé. Je lui souris et m'avance vers elle avant de poser ma main sur sa cuisse. Sans me vouloir insistant, je n'allais quand même pas lui déchirer sa robe devant autant de témoin.

« Mais qu'est-ce que t'es venu faire toute seule ici, à moins que t'es pas toute seule.» J'avais cette ambivalence de m'intéresser avec elle mais aussi aux autres si jamais elle avait des copines. Un regard en coin, essayant de détecter si elle était à l'aise avec mon comportement nonchalant. « T'aime danser... Eri-chan? » mais c'était que le petit coréen apprenait vite le petit jargon japonais.
electric bird.
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Sam 12 Mar - 0:19
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A peine avait-il prononcé ses mots qu’Eichi les avait regretté. Lui-même s’était insulté de tous les noms avant de constater que malheureusement non, il ne pouvait plus fuir ni inventer un quelconque prétexte pour échapper à cet inconnu. Le fait était qu’il n’était pas assez lâche pour le faire, qu’il avait l’esprit de compétition et qu’il ne voulait pas reculer. Seulement était-ce une bonne idée de se lancer dans ce jeu là ? Du moment qu’il n’y avait que des mots, cela ne posait aucun problème néanmoins il était un homme, il devrait savoir que dans ce genre de soirée, on ne se contente pas que de simples « mots ». Ceci ne parut pas le faire reculer non plus, peut-être qu’au fond le garçon était un brin trop joueur et que bête comme il était, il avait envie de voir jusqu’à quel point son charme pourrait troubler cet individu. Oui, il était con mais il en avait conscience et c’était probablement ça le pire. Quel abruti.

Voilà la raison pour laquelle, machinalement, il avait commencé à minauder légèrement tout en sirotant son verre, non pas sans jeter de bref coup d’oeil malicieux à son voisin. Kei avait peut-être raison... Il serait grand temps qu’il aille consulter, plus rien n’était normal chez ce garçon et il prenait un peu trop ce pari au sérieux. Surtout que là, il n’était certainement plus question de pari néanmoins il savait que ses gentils camarades feraient tout leur possible pour qu’il profite de sa soirée avec Monsieur « Super Héros » plutôt qu’avec eux. Puisqu’ils trouveraient ça trop drôle. Pour sûr qu’ils n’avaient - mais absolument pas - le même humour. Ce qui était vite dite parce que si c’était l’un d’eux qui avait été à sa place, Eichi serait à l’heure actuelle mort de rire.

Sauf qu’en cet instant précis c’était bien loin d’être le cas et que ne pouvant se contenir, il s’était crispé légèrement sous la surprise lorsque son voisin prit l’initiative de poser sa main sur sa cuisse. En soit, ce n’était pas grand chose mais qu’on lui pardonne, il n’était pas habitué à ce qu’un autre homme le touche là.

« Mon amie a annulé au dernier moment alors... »

Il s’enfonçait toujours un peu plus cependant cette fois-ci Eichi s’en était aperçu avant même d’avoir prononcé ses paroles. Juste qu’il ne pouvait pas dire qu’il était venu accompagné avec ses camarades... Une femme avec tous ses hommes, c’était tout autant louche. Peut-être aurait-il mieux fait, ou mentir et préciser que son frère ne devait pas être très loin toutefois de lui-même il avait rayé cette idée aussitôt qu’elle était venue. Il ne souhaitait pas songer à ce dernier. Donc il s’était dit que ce genre d’excuse était un peu passe partout et ça semblait avoir marché.

Tellement que le mystérieux inconnu l’invitait à danser. Oui, non, son coeur balançait. Non parce qu’il n’avait pas envie de se trémousser avec un autre homme et oui, parce que s’il refusait, est-ce que ce n’était pas prendre le risque de dévoiler son identité ? Puis, le vice le poussait toujours à vouloir voir plus loin... Le garçon était vraiment partagé cependant au bout du compte, il finit par accepter. Chose qu’il n’aurait certainement pas du faire non plus néanmoins quitte à avoir parié, autant jouer le jeu jusqu’au bout. L’alcool l’aidait sûrement à avoir ce genre de pensées, sans parler de la soirée qui battait son plein. On ignorait si c’était une bonne idée pour lui d’avoir déjà un peu bu avant de venir au comptoir mais il était encore maître de ses propres actes donc ça irait probablement.

Il fut le premier à se lever pour se diriger sur la piste où un grand nombre de personnes se dandinait déjà au rythme de la musique. Ce n’était que peu de temps après que son « prétendant » le rejoignit et il ne put que lui sourire avec toujours cette pointe de malice au coin des lèvres. Ce n’était vraiment pas bon... Il n’aurait pas du autant s’avancer toutefois c’était comme si Eichi s’en fichait, obnubilé par la chanson qui passait dans la salle et qui l’habitait. Après tout, il était un grand fan de musique à la base donc même danser, ça ne l’avait jamais grandement effrayé. Doucement, lentement, il approcha son visage près de celui de son vis-à-vis avant de poser sa main sur son torse avec délicatesse - voilà que lui aussi il se mettait à le toucher - non pas sans s’arrêter de bouger.

- C’est rare les hommes qui aiment danser, Lui chuchota-t-il à l’oreille, Je suis sûr que toutes les filles doivent se faire avoir.

Qu’est-ce que ça lui apportait de faire ça ? Pas grand chose. Ce qui le motivait était de se dire que lorsque ce garçon se rendrait compte qu’en fait lui-même était un homme, il risquait de tirer une drôle de tête. Ou peut-être pas. Qui sait.


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Sam 12 Mar - 0:52
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i'll be your girl tonight
avec eichi au féminin
TENUE & CHEVEUX ☽ Elle était vraiment ca-non. C'était limite un rêve je crois bien que j'étais entrain de rêver qu'à plusieurs reprises je voulais me pincer le bras pour connaitre réellement ma position. Lorsqu'elle accepta ma demande, je la laissa descendre en première pour mon plus grand bonheur. Bien sûr que je ne me cachais pas de regarder ce que ma vue, assis sur un tabouret, pouvait me donner. Je prenais toujours ce que le destin me tendait allègrement. Merci destin, merci maman, merci Japon surtout. Un sourire et j'étais déjà partis vers la piste de danse, un clin d'oeil à mon voisin pilier de bar qui entamait sa énième bière. Eh ouais mon gars, j'ai gagné le jackpot. Le loto? Non merci quand on a une Eri dans la poche. J'arrivais à me frayer un chemin entre les piètres danseurs et arriva devant elle où elle me rendit un magnifique sourire. Si bien que je cru presque partir. Et ce fut encore pire par la suite. Elle me touchait le torse, se collait presqu'à moi mais je sentais son souffle dans mon oreille et ça me suffisait pour le moment. Chaque chose entre temps, il ne fallait en rien brusquer mademoiselle. « C’est rare les hommes qui aiment danser, je suis sûr que toutes les filles doivent se faire avoir. » Se faire avoir? Je la regardais et souriais de plus bel. Si tu savais ma grande. Gentiment je repoussais ses doigts fins de mon torse mais ne la lâcha pas pour autant. Mon pouce chatouillait sa paume et je la tourna pour qu'elle colle son dos contre moi. La "violence" que j'avais entrepris me satisfaisait car je pus sentir son odeur printanier. Ces filles comme-ça soit elles sont lesbiennes soit elles sont dans les magasines. Ce soir j'en avais une devant moi et contre moi et j'étais particulièrement fier de moi. Bravo, Joo t'es un bon!

Mes bras se détendirent sur ses épaules -on allait pas non plus l'entourer, la pauvre- et on bougeait en même temps nos hanches sur le rythme de la musique. Ma tête se posa ensuite sur son épaule et je lui susurrais à mon tour. Le son résonnant dans tout l'espace du bar, il était alors normal de se rapprocher autant. Même l'ambiance était propice à un rapprochement. « On dira que je suis rare alors. » En éludant royalement son autre phrase, sa question cachée. Si elle croyait pouvoir tout savoir sur le répertoire de mon tableau de chasse, elle se trompait fortement. Et puis comme un miracle n'avait jamais tout seul, la musique se cala sur quelque chose d'un peu plus doux, plus soft et plus opportun pour le plus opportuniste que j'étais. Sourire en coin et je commença à mordre son lobe avant de lui laisser un peu d'espace en redressa ma tête. Mais mes mains n'avaient pas suivis la même chose ; elles glissèrent sur sa jupe malicieuse et bien trop courte pour ne pas en profiter. J'arrivais au pan du bout de tissu et y jouer un peu tout en continuant inlassablement de danser comme si de rien n'était. Ma pauvre Eri, tu ne savais même pas ce que t'avais réveillé en moi.
electric bird.
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Sam 12 Mar - 16:57
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Il n’aurait jamais du boire autant. Puisque même s’il était conscient de la situation, qu’il savait encore au fond de lui qu’il n’avait pas envie d’être si proche d’un autre homme, son esprit était troublé. Il ne parvenait pas à penser correctement, du moins pas comment il l’aurait fait s’il était sobre. Tout d’abord, s’il avait été sobre, Eichi n’aurait pas cherché à aller plus loin que cette drague minime, il aurait abandonné le navire et aurait inventé une excuse tout à fait probable pour s’échapper. Comme un copain potentiel par exemple. Hors, en cet instant, il était un peu trop joueur pour être dans son état normal. Cependant mettre tout sur la faute de l’alcool était sûrement exagéré parce que le garçon lui-même, ivre ou non, il était déjà quelqu’un de spécial.

Se décalant afin de ne pas être trop collé à son vis-à-vis, le jeune homme n’éteignit pas cette esquisse qui dessinait son visage toutefois ses pupilles s’écarquillèrent par surprise lorsque Jooheon - de son prénom donc - changea la donne et ainsi, leur position. On aurait dit une vierge effarouché à réagir de la sorte seulement ce n’était pas comme s’il appréciait réellement la présence d’un autre homme à ses côtés, et que sentir cette chose tout contre lui, ce n’était pas spécialement agréable. C’était juste trop bizarre. Et ce peu importait si lui aussi avait la même entre les jambes.

Pourtant, et oui pourtant, son corps avait bougé instinctivement, continuant de danser au fil de la musique qui défilait, se déhanchant tout contre lui. Très vite, il en oublia presque la situation dans lequel il était, la chaleur grimpant même peu à peu dans son être jusqu’à ce qu’un frisson le traverse à l’échine face à l’attitude de son partenaire. Ce n’était pas équitable, il le touchait juste à l’un des endroits où il était le plus sensible. L’oreille, le cou, Eichi n’y résistait jamais. Se reculant un peu plus afin de se rapprocher, collé serré, sa main se positionna sur la cuisse du jeune homme, descendant et remontant tandis qu’ils dansaient à deux.

Quoi qu’il puisse dire, il faisait de plus en plus chaud. Il y avait du monde sur la piste et même sans ça, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, le corps est si traître à réagir si facilement, à s’enflammer à la moindre proximité, la moindre caresse. Le temps s’écoula, certaines chansons résonnant dans la salle sans que le conseiller ne puisse réellement dire pendant combien de minutes ils étaient restés dans cette position. Il avait fini par se décaler, lui faisant face bien qu’il mis un peu plus de distance entre eux cette fois-ci. Ses bras s’entourèrent autour de son cou, sans qu’il ne se colle à son vis-à-vis pour autant et il lui sourit.

« Si je dis que j’en ai assez, tu ferais quoi ? » Lui demanda-t-il malicieusement, assez fort pour que Jooheon l’entende.

Répliquer une telle remarque était tout autant stupide. Il aurait mieux fait de le dire et de s’enfuir enfin. Mais non, tel l’imbécile bourré qu’il était, il continuait de s’amuser.



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Sam 12 Mar - 17:40
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i'll be your girl tonight
avec eichi au féminin
TENUE & CHEVEUX ☽ Ce n'était pas mon genre de me montrer avec le plus beau avion de chasse ou de la faire passer vers tous les gars pour qu'ils soient dans la pire des dépressions, mais je m'amusais quand même à regarder autour si notre passion se sentait dans notre danse. Apparemment! Joie et bonheur, le sourire aux lèvres nous continuâmes à danser jusqu'à ce que ses talons lui brûlent... bah les talons. Me décalant pour la laisser se retourner je m'immobilisa quand elle entoura ma nuque de ses bras fins. Assez? Oh oh... oooooh. On en a jamais assez avec le Jooheon, ça se voyait qu'elle venait de me connaitre ; elle venait de se jeter dans la gueule du loup. Pauvre chaperon rouge. Mon sourire qui s'étirait plus vivement laisser apparaitre mes crocs. « Eh bien je dirais que j'ai beaucoup d'idées qui me passent en tête là. Laisse moi juste te guider parce que je pense. »

Nos yeux. Mes yeux qui tombaient à ses lèvres entre-ouvertes. Bon, tant pis ce soir y aura du gloss à essuyer. Mes doigts cherchaient son menton que je tirais vers moi sans trop de violence. Quand même. Et puis la distance se réduisit assez rapidement, je scellais mes lèvres contre les siennes. Parce que je suis un épicurien qui profite d'autant plus des charmes féminins, mon bras descend de son échine jusqu'à sa croupe. Après, pour la distance, elle verra d'elle même mais avec ce genre de femme j'avais toujours peur ; tu ne sais pas trop ce qu'elles pensent et lorsque tu crois saisir le truc elles te giflent et tournent les talons.

Mais il fallait dire aussi que j'avais pas mal forcé l'évènement. Si elle ne m'acceptait pas soit je croirais que c'était un putain de canular et je défoncerais le caméraman soit je réorganiserais ma façon de voir la chasse le soir, dans un bar où les gens se croient sauvages. Combien de temps nous étions resté comme ça avant que l'on se séparent à contre-coeur? J'en avais aucune idée, clairement. Je me décalais d'elle, remettais ses mèches de cheveux avant d'indexer mon tabouret où mon blazer reposait. « Je vais aller chercher ma veste, là où y a mes clés d'appart'. C'est tout à ton honneur, si tu ne veux pas me suivre ou si au contraire. Je préfère pas te mentir et te dire que cette soirée, comme tu l'as dis, il faut la passer ensemble. » un clin d'oeil et je passais au comptoir en cherchant tout mon utilitaire ; mes clés sont là, putain j'ai cru que j'étais con et que je les avais oubliés.
electric bird.
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Sam 12 Mar - 18:25
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Plus tard, lorsqu’il penserait à cette soirée, probablement qu’Eichi en aurait terriblement honte, qu’il préférerait n’en parler à personne et se cacher au fond d’un trou. Plus tard, il réaliserait son lot de bêtises, se dirait qu’en plus de cesser de faire des paris stupides, il ne boirait plus autant d’alcool avant d’aborder un autre garçon. Mais pour le moment, ce n’était pas « plus tard » et il était trop idiot, trop pris dans sa bulle pour faire marche arrière. En fait, il se demandait jusqu’à quand son vis-à-vis s’apercevrait de sa faute et s’il réalisait que s’il pensait l’avoir dans sa poche, il se trompait littéralement. Peut-être pas certes puisque lui-même était à chaud toutefois, pas au point d’avoir envie d’aller plus loin avec un mec. Sa fierté en prendrait un sacré coup et dieu seule savait ô combien cet individu pouvait avoir une dignité immense.

Il n’avait pas cillé cependant, noyant son regard noisette au creux du sien, affichant un sourire des plus espiègles alors que ses doigts effleuraient son menton. Au fond, ça ne l’avait pas autant étonné que cela de sentir ses lèvres s’unir aux siennes bien que sur le moment, ses sourcils s’étaient légèrement froncés. Puis, il avait commencé à se dire bêtement que la sensation n’était pas vraiment différente qu’avec une femme. Il s’agissait là d’un simple baiser ni plus ni moins. Bah bien sûr. Ses phalanges se perdirent doucement dans la chevelure brune de son partenaire tandis qu’il s’était motivé à répondre à l’échange. C’était à se poser la question de qui était en train de perdre à son propre jeu ? Jooheon ou bien lui ? Pour l’instant, cela devait se jouer à un faible pourcentage.

Son souffle se fit plus court et sans qu’il ne puisse réellement le maîtriser, une esquisse étirait ses lèvres par toutes ses émotions qui le parcouraient. Des émotions que le jeune homme n’était probablement pas certain d’être capable d’assumer. Puis son vis-à-vis le ramena quelque peu à la réalité, lui répétant ses mots que lui-même avait prononcé plusieurs temps plutôt et Eichi grimaça intérieurement. Quelle idée avait-il eu à dire ça lui aussi ? Aller chez cet inconnu ? Mais pour faire quoi ? La question était idiote, il savait très bien ce que Jooheon avait derrière la tête néanmoins il croyait clairement qu’il était une femme...

Soufflant vraiment cette fois-ci quand le garçon s’éloigna, son premier réflex fut de jeter un coup d’oeil à ses camarades et il leva ses yeux au ciel en remarquant qu’ils étaient tous complètement « torchés ». Assurément qu’ils avaient déjà omis sa présence. Ses pas le guidèrent alors machinalement jusqu’au comptoir et s’accoudant contre celui-ci, il ne put résister de lui adresser un sourire espiègle.

- N’as-tu pas peur d’être déçu ?

Une apparence pouvait en cacher une autre après tout. Toutefois sa question n’était pas assez précise pour que l’inconnu comprenne le véritable sous-entendu. Et toi t’es vraiment con, bordel. Parce que assurément qu’il avait l’intention de le suivre. C’était drôle.

- Je te suis mais attention... si tu fais un pas de travers, je sais mordre.

Nya ? Non, il ne l’avait pas dit cependant ça lui avait brûlé les lèvres. A la place, il n’avait fait qu’élargir ce sourire charmeur, le regardant avec cette lueur indescriptible qui brillait dans ses pupilles. Il n’était vraiment pas normal.

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Sam 12 Mar - 19:35
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TENUE & CHEVEUX« N’as-tu pas peur d’être déçu ? » Sursaut. Je me tournais vers elle, l'air incrédule à ce qu'elle me disait de là. Elle s'auto-descendait en supputant qu'elle n'était pas spécialement bonne au lit ? Ou alors avais-je l'esprit bien trop loin de ses propres intentions. Peut-être que tous les deux avions imaginés une suite tout aussi différente. Eh oui mon p'tit Joo, ça peu arrivait qu'une ne ressent pas l'envie de te sauter dessus. Eh bien challenge accepté, elle allait voir ce que c'est une livraison de six packs. Je souriais à sa voix et m'occupais à mettre ma jacket sur les épaules. On salut le barman et je la pousse vers la sortit doucement, une main sur le bas de son dos. « Je te suis mais attention... si tu fais un pas de travers, je sais mordre. » Mais était-elle vierge, ou ça se passait comment? Mes yeux trahissant mon esprit un peu perdu, se baissaient sur elle. Et je hochais la tête comme un pauvre petit toutou qu'on aurait castré récemment. Mon bras la touche, la frôle jusqu'à ce que j'atteigne son épaule. Mon autre bras s'occupait à pousser la porte et appeler ma voiture. « Dis moi simplement ce que tu attends de cette soirée et je te dirais si je suis en mesure de rendre ça possible, Eri-chan. » J'étais un mec après tout, j'avais des phrases toutes préparées pour chaque situation. Elle avait du mal à écarter les cuisses? Bien je lui sortais des mots doux et petit à petit elle se retrouvé allongé dans mon lit et se donnait comme une chienne. Les habitudes, les méthodes de chasse n'allait pas changé parce qu'une bourgeoise comme Eri s'était immiscé dans ma vie.

Me doigts attrapèrent ses mèches de cheveux, lui divulguant de doucereuse caresses au même moment où j'ouvris la portière de ma voiture. Une fois assise, je fis le tour pour passer sur la siège du conducteur. Nous démarâme assez rapidement, j'aimais la vitesse et j'avais envie de lui en faire part. « Avant d'aller chez moi et de jouer au monopoly comme princesse l'a souhaité, ça te dit de profiter de ce qu'elle a dans le ventre? » Sourire, j'appuie direct sur le bouton de démarrage et le levier de vitesse. Je roulais plutôt vite et slalomé entre les voitures. Non, c'était pas du tout des préliminaires ça. Néanmoins j'étais trop curieux de ce qu'elle appelait par un pas de travers. Parce que moi, en guise de chaste j'en faisais tout le temps des faux pas. C'était même ma nouvelle démarche. Les femmes étaient quand même pas mécontentes de m'avoir rencontré. Et pourquoi il avait fallut que cette Eri arrive, te chauffe un maximum pour ensuite te faire débander genre « hun hun, crois pas qu'on me touchera le premier soir » d'habitude j'avais cet air, cet énigme dans mes yeux qui faisait douter toute les femmes « mais il envie de moi ou pas?! » « j'l'intéresse ou non? » là je m'adaptais ; je savais qu'avec la donzelle à côté de moi il fallait aller assez vite et pas trop faire le gars distant parce qu'elle ça la fait souffler et la faire changer d'avis. Elle était prude quoi. Une sainte nitouche. Je haussais les épaules, faisant la moue tandis que ma main essayait de me rassurer que j'avais choisi la bonne pour ce soir ; la chaleur de sa cuisse sur ma paume me confirmait les perspectives.

Un détour, puis deux plus tard, nous arrivâmes chez moi. Je me parqua soigneusement, je n'avais nullement envie de la rayer. C'était un peu ma femme en fait. Il fallait en prendre soin. Ma main avait continué son aventure sur la cuisse douce d'Eri. Ma tête se tournais sur elle. On est arrivé. « Vous voilà arrivée devant mon humble demeure. Je vous pris d'attendre maintenant, je viens vous ouvrir de ce pas. » Dis-je en sortant et claquant la portière. Je fais, une fois de plus, le tour et va lui ouvrir. Quand elle se décida enfin à sortir du bolide, je lui attrape la main. Nous marchions ainsi jusqu'à mon interphone où je sortis mes clés. Sans trop d'effort nous passions jusqu'à la cage métallique. Oh Dieu que j'ai des idées malsaines une fois à l'intérieure. Elle se colle contre la rembarre qui est juste au niveau de ses fesses. Je souriais et m'avançais vers elle une fois les portes métalliques se fermaient sur nous. Mes mains se fermèrent sur la rembarre, je m'appuyais dessus et l'embrassa à nouveau. Je lui mordillais la lèvre inférieure. Si elle s'imaginait vraiment restait pénarde dans l'ascenseur elle se trompait.

Une main abandonna mon appui et je saisi la nuque d'Eri violemment. « Maintenant pourquoi je serais déçu ? » En même temps que mes propos j'appuyais sur tous les boutons. J'étais paré pour passer la soirée ici. Dans un rire discret je sentis l'ascenseur s'éteindre. En panne. Comme je l'avais prédit.
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Sam 12 Mar - 20:40
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Il valait mieux qu’Eichi ne puisse pas avoir part des pensées de l’autre garçon sinon pour sûr qu’il lui montrerait s’il était réellement une sainte nitouche ! Néanmoins, c’était préférable vraiment pour lui qu’il ne le sache pas puisqu’il l’aurait regretté ensuite. Il avait la provocation facile et en général, il ne marchait jamais, il courrait toujours. La preuve encore ce soir où ses camarades l’avaient provoqué d’un « t’es pas cap » et Monsieur s’était aussitôt retrouvé au comptoir à draguer un autre homme. Pourquoi Kei n’était jamais là dans ce genre de moment ? Il aurait pu l’aider, le sauver en lui rappelant ô combien il était un abruti, qu’il fallait qu’il arrête de démarrer au quart de tour mais malheureusement, son meilleur ami n’était pas là et lui ne faisait que s’enfoncer dans sa déchéance. Sans s’en apercevoir. Ce qui était le plus triste à vrai dire. Voilà pourquoi il n’avait pas bronché quand Jooheon avait entouré son épaule de son bras, qu’ils avaient marché ainsi jusqu’à la voiture et que ce sourire espiègle continuait d’égayait son visage.

« Hum. On verra bien ~ »

Puis, sans rien ajouter de plus, le garçon s’était installé confortablement dans le véhicule, attendant que le conducteur daigne enfin démarrer. Jouer au Monopoly ? Eichi n’avait pu se retenir de l’observer avec un sourcil arqué. Est-ce que cet individu n’était-il pas en train de se moquer de lui ? Lui-même se doutait fortement de ses véritables intentions donc cela ne servait à rien d’essayer de lui voiler la face. Il n’était pas stupide, il était un homme également hors ça, son vis-à-vis n’était pas censé le savoir. Par contre, se contenir pour la suite avait été plus compliqué, un nouveau sourire avait étiré ses lèvres tandis qu’il n’avait fait qu’hausser les épaules. Il n’avait pas peur de ça parce qu’il adorait les sensations fortes, qu’il aimait se mettre en danger et qu’on l’avait réprimandé de nombreuses fois sur le sujet. Il était exactement le genre de type qui allait tenter de marcher un pied devant l’autre sur la bordure des railles d’un train. Ce type qu’on traitait de fou et que la sécurité était obligé de se déplacer pour venir le réprimander. Il était aventurier, malin et il préférait passer par une fenêtre que par la porte. C’était plus cool comme ça. Kei l’avait longtemps réprimandé sur le sujet à cause des nombreuses crises cardiaque qu’il avait failli lui faire faire pour faire des irruptions si spontanés. Il aurait pu devenir acrobate mais ça ne l’intéressait pas, ce n’était pas pareil. Bref tout ça pour dire, que la vitesse, il adorait ça. Mais il avait préféré garder ça pour lui.

Par moment, ses prunelles fixaient cette main qui caressait sa cuisse et si une partie de lui en était crispé, l’autre qui était directement mené à son corps en était un peu plus excité. Bordel.

A présent enfermé dans l’ascenseur tous les deux, Eichi lui-même ne put qu’avoir des pensées malsaines. Pas envers l’homme qui l’accompagnait mais en règle général puis avec cette chaleur qui s’échauffait sous sa peau, avec l’alcool aussi, il ne pouvait pas se dire que cette cabine servait juste à monter et descendre des personnes. Et il n’était vraisemblablement pas le seul à le penser. Si la première fois il avait rechigné un peu au début, il n’en fut rien lorsque Jooheon choisit de l’embrasser à nouveau. Les paupières closes, certainement qu’il n’était pas sur de vouloir assister à un tel spectacle, il répondit instantanément au baiser, sa main libre se tenant en appui contre son torse.

- Je ne sais pas, à toi de me le dire, Souffla le jeune homme dans un sourire charmeur.

Sérieusement ? C’est quoi ton but au juste, Eichi ? Tu compte faire quoi maintenant que vous êtes tous les deux coincé ici hein ? Non, en effet, il n’avait pas prévu cette option et autant dire qu’il n’avait aucune envie d’aller plus loin. Si son partenaire avait été une femme, cela aurait probablement été différent hors ce n’était pas le cas. Mais désormais, il avait chaud, la frustration commençait à s’accentuer et tous deux étaient bloqués dans cette cage. Génial. Jusqu’à où tu comptes pousser ce jeu, abruti ? Ses phalanges se mirent à choyer suavement son torse au-dessus de son tee-shirt, non pas sans qu’il ne cesse de le regarder, de manière à le chauffer un peu plus à son tour. Une punition, peut-être, pour avoir osé les enfermer dans un tel lieu sans en demander la permission. A son tour, il s’avança un peu plus afin de lui mordre sa lèvre - il l’avait déjà fait de toute manière, un peu plus, un peu moins - avant de s’attarder ailleurs et d’y mordiller charnellement son cou.

- Bloqué un ascenseur, c’est malin, Reprit Eichi en se décalant de quelques centimètres mais toujours assez proche pour sentir son souffle chaud effleurer sa bouche, Tu as de ces idées obscènes.

Mais son attitude à lui ne montrait aucunement qu’il désapprouvait. Au contraire, dans une autre situation, ça lui aurait assurément plus et c’était sûrement la raison pour laquelle, il s’amusait autant à jouer le jeu. Bien qu’au bout du compte, ils ne feraient rien. Normalement du moins.


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Sam 12 Mar - 22:41
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TENUE & CHEVEUX ☽ Une fois dans la presque pénombre, la prude commençait à s'ouvrir à jouer même la décoincée. Cela lui allait bien. J'aimais bien et j'avais même l'impression que je pourrais tout accepter d'elle. Mes mains baladeuses reprirent possession de ses hanches où sa jupe remontait lentement, doucement. Le genre de suspens qu'on aime tous en réalité bien que frustrant. « Tu as des idées obscènes » Je ris et nicha ma tête dans son cou pour humer son odeur. Non je n'étais aucunement percé à jour. Elle avait vu juste mais j'avais tellement plusieurs facettes qu'une de trouvé ne résumerait pas Jooheon Usami.
Ma main tira sur cette jupe que je commençais réellement à détesté. L'autre s'affaira à nous libérer. Je connaissais par coeur les fonctionnalités de cet ascenseur. Lorsque les portes s'ouvrirent enfin à mon étage, je lui tira par la main et la guida jusqu'à mon appartement. « Je préfère te préserver des yeux de mon gardien, il adooooore faire le voyeur avec ses caméras juchées de partout. » Eh oui petite dévergondée y en avait une dans l'ascenseur. Je la regarda et frétillais des sourcils avant d'ouvrir. Je la laissa pénétrer en première, toujours par question de galanteries voyons. Sourire très large pour le coup. « J'te sers un truc? Un jus d'orange? » Me riais-je d'elle en pointant son visage rouge. Soit elle avait trop bu, soit elle avait vraiment chaud de ce que je lui avais donné comme avant-première.
Me voilà disparut dans la cuisine à ouvrir deux sodas que je mélangea avec un peu d'alcool. J'arrivais avec les boissons ornés de parasol et les posa sur la table basse devant les genoux d'Eri. Avec cette joli vu, je m'assis à côté d'elle en caressant sa cuisse. Nos yeux se croisaient encore, je m'y noyais presque c'était dire ô combien la sainte nitouche me faisait de l'effet. « Tu croyais vraiment qu'on allait le faire dans l'ascenseur, j'me trompe? » Tu me reconnais ? Je suis capitaine connard, celui qui te rappelle tes pires moments où ceux que t'as pas envie de te remémorer parce que t'es un peu honteux. Et ça se comprend. C'était limite elle écartait les jambes et me demandait de la prendre sans préavis. Je posais mon coude sur le dossier du canapé et ma tête inclinait pour qu'elle touche ma main en poing. Je n'avais jamais arrêté de l'analyser. C'était drôle. « Je suis pas un gentil gars Eri-chan, si tu veux rentrer vas-y mais si tu reste, tu devras payer pour ta place au pieu. » Sous-entendus que si elle voulait dormir ici, ok mais elle devait quand même me faire plaisir et enlever ce dédain, cette froideur.

J'avais parfois l'impression de ne pas être assez audacieux ou lassant mais parfois je paraissais comme le plus charmant des hommes, avec ses yeux pétillants mais qui s'éteignait par parcimonie. Ses lèvres. J'en étais même devenu dingue. Me rapprochant d'elle, je lui fais admettre qu'elle était totalement canon pour moi. Même un peu trop. Elle faisait flipper comme je l'avais dis ! Je l'embrassais passionnément dépassant son tissu, j'avais envie touché son cul putain! Rio de Janeiro dans ma tête. Ma main se trouvait à présent entre sa robe et son dessous. Si ça c'était pas du explicite je ne saurais même plus comment je m'appelle.
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Sam 12 Mar - 23:42
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Comment lui dire que de toute manière, lui ne comptait rien faire. Que cela soit dans un ascenseur ou ailleurs, il en avait que faire qu’il y ait un gardien voyeur puisque de toute manière, ils n’auraient rien fait. Les baisers encore, il acceptait parce que bon ce n’était pas si différent d’une femme. Il n’avait qu’à imaginer cette belle demoiselle qu’il avait croisé ce matin et le tour était joué. Mais à croire que ce n’était pas suffisant pour le convaincre d’arrêter, c’était clair et net pourtant que Jooheon n’avait d’idées saines quant à la suite des évènements. Il le lui avait carrément fait comprendre dans cette cabine et encore à présent, Eichi en était légèrement retourné. L’alcool ne l’aidant pas à avoir l’esprit clair ni les émotions d’ailleurs. C’était un peu trop pour lui. Trop de choses qui tournaient en même temps et si son corps réagissait, il n’était certainement pas autant désireux que son vis-à-vis. Du moins, il ne disposait pas d’un tableau de chasse à son compteur. Dire qu’il pouvait très bien se passer d’une partie de jambe en l’air serait mentir, particulièrement en ce moment, où son corps entier était loin d’être à froid et n’aurait pas été contre à ce qu’on lui assouvisse certaines de ses envies. Juste... Pas avec un homme. A choisir, sûrement qu’il préférerait encore utiliser sa main. Charmant ce garçon. Très charmant.

« Je ne suis pas ivre. » Avait-il déclaré avec les sourcils froncés.

Juste un petit peu mais on n’allait pas chercher à le froisser et faisant comme chez lui, il était parti s’installer pendant que l’autre garçon s’occupait dans la cuisine. Ses yeux vaquaient un peu de partout dans la pièce, intrigué avant que Jooheon ne finisse par revenir avec des boissons. En réalité, Eichi n’avait pas spécialement soif mais si l’hôte s’était donné la peine, il n’allait pas l’offusquer. Il y avait même mis des parasols. Trop touchant. Ou pas. Peu importait.

« Non. » Rétorqua ensuite le conseiller à la question sur l’ascenseur, un sourire amusé dessinant ses lèvres.

Il n’avait pas cherché non plus à retirer ses doigts qui lui câlinaient sa cuisse et lui donnait plus chaud que froid en vérité. Il devrait s’en aller pendant qu’il en avait encore le temps seulement son interlocuteur ne paraissait pas si prêt que ça à lui accorder un moment de répit. Ô non, il n’avait pas l’intention de faire quoi que ce soit, il ne pouvait même pas dire pourquoi il l’avait suivi jusque chez lui. Son idiotie assurément.

Pourtant, encore une fois, plutôt que se reculer, Eichi accueillit ses lèvres qui prirent possession de leurs jumelles, frémissant à ce surplus de sensation. Un peu plus quand son partenaire se fit on ne peut plus entreprenant et que ses doigts à lui s’abandonnaient dans ses cheveux bruns. Dire qu’il n’éprouvait aucun désir serait tellement mentir, parce qu’il était sensible comme n’importe qui, que plus on l’embrassait, plus on le touchait, ça éveillait en lui tout un tas d’émotions qu’il préférerait assurément ne jamais éprouver. Se rapprochant un peu plus, il accentua l’échange qu’ils partageaient, sa main descendant sur le dos de l’autre pour le choyer avec sensualité.

Ce n’était que quant il manqua d’air qu’il réalisa enfin la situation et que s’il ne mettait pas un terme à tout ça maintenant. Cela risquerait de mal se terminer. Très mal même.

- Ca suffit, Souffla-t-il en se reculant à une distance raisonnable pendant qu’il reprenait doucement sa respiration, Je ne veux pas faire ça okay ? Je ne suis pas une femme.

Et sa voix normal qu’il avait repris était la preuve même de ce qu’il racontait.

- C’était un pari de merde et je sais pas pourquoi je suis ici.

Ah bah si toi tu ne le sais pas, nous on le sait encore moins. Alors qu’il retirait enfin cette perruque affreuse, il attrapa le verre devant lui pour le boire cul sec. Aouch, plus fort que ce à quoi il s’attendait cependant éméché comme il l’était déjà, Eichi ne s’en rendait sûrement pas compte.

- T’aurais pas des fringues à me prêter ? J’en ai marre de cette robe.

En effet, celui-là il ne manquait pas de culot, surtout pas après ce qu’ils venaient d’échanger tous les deux et qu’au fond, la frustration était toujours présente. Ne pas y prêter attention était préférable selon lui, d’où le pourquoi il s’attardait à enlever ce qui lui servait de rembourrage pour lui donner des seins. Ce gars ne servait décidément à rien. En plus de ne pas manquer de culot, il ne manquait pas de pudeur non plus.



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Dim 13 Mar - 0:10
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TENUE & CHEVEUX ☽ Et une n'était pas coutume ou plutôt chassez le naturel il revient au galop, j'sais pas j'sais plus mais tout ce que je savais c'était que cette nana me donnait du fil à retordre. Dans un soupir, je passa ma main dans mes cheveux blonds et la regarda, fatigué de ses vas et vient. Putain que j'avais envie de faire d'autres vas et viens moi. « Je ne veux pas faire ça okay ? Je ne suis pas une femme. » Peurdon? J'écarquillais les yeux la regardais de haut en bas. Et là, mon monde s'effondrait, ma queue se ramollissait et mes souvenirs me narguaient d'images salaces. Un gars. Je le voyais se décoiffer et quand il parlait plus sérieusement je me mis à m'esclaffer. « Oh merde, Isa. » Main contre ma bouche, je regardais en direction de la chambre de mon frère. Même si je ne savais même pas s'il était là ce soir. En fait je savais rien en ce moment, ce gars était trop imprévisible il faisait chier.

Enfin, une fois tout ça calmait, je me tourna vers le Eri, l'inconnu quoi. « Putain mais t'en a des couilles! Jamais j'aurai accepté de me faire passer pour une meuf, j'serais même pas aller à ton niveau. » Au même moment, je tâtais mon pantalon. Mes clopes. Je les sortis rapidement et commença à en fumer une. « Bouge pas, j't'apporte ça. La salle de bain c'est la première à droite, te trompe pas parce que sinon tu vas dans la chambre de mon frère. J'ai de quoi te démaquiller tout le tralala, prends une douche si tu veux. » Et je partis en riant entre mes dents, la clope au bec. Mais c'était quoi ce vendredi soir au juste? C'était pas net et plus jamais je n'arriverais dans ce bar maintenant tout le monde va vouloir savoir ce qui s'est passé entre mademoiselle et moi. Eh bien, ma foi elle n'était que le fruit de mon fantasme. Ah nan, j'allais pas dire que c'était un gars, après téléphone arabe et l'on croirait assez rapidement que je m'étais tapé un gars. Ouvrant la porte de ma chambre, je pris des affaires, celles que je n'aimais plus trop et revient au salon lui déposant à côté de lui. « Tiens l'bargot, t'as besoin d'autres choses? » Putain, le pauvre en plus j'l'avais chauffé comme il se devait. Je m'en voulais un peu, à peine, voir pas du tout, j'étais plutôt ravis. Mon souffle se matérialisa en une grande bouffée de nicotine et je m'installa à côté de lui, regardant la robe avec déprime. « Eh dire que j'croyais être tombé sur une bombe, bah putain. »
electric bird.
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Dim 13 Mar - 0:54
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Des couilles ? Bien sûr qu’il en avait ! Encore heureux sinon il ne serait pas là à se proclamer homme s’il n’avait rien entre les jambes. Et lui n’y pouvait rien si rares étaient ceux à savoir s’amuser. Bon en soit, il avait été le premier à avoir honte de devoir porter un tel costume mais il était joueur, il ne revenait jamais sur sa parole puis il voulait prouver qu’il était capable de tout faire. Enfin tout était sûrement un grand mot néanmoins quand on n’a rien à perdre, on se fiche pas mal de ce qui était ridicule ou non. Son humour, en plus d’être bizarre était probablement immense et Eichi était l’un des premiers à se laisser aller dans de telles bêtises. Mais ainsi son quotidien était plus animé, plus drôle bien que s’il n’avait pas autant bu, il serait jamais allé jusque là.

D’ailleurs il ignorait ce que Jooheon avait mis dans le dernier verre seulement ça commençait lentement à lui monter à la tête et il divaguait un peu plus. S’il avait essayé de le droguer, ce n’était pas de chance, son meilleur ami était inspecteur, il le mettrait en prison. Oui bon, ce n’était pas le moment à songer à ce genre de choses. Il était plus concentré à retirer le restant de rembourrage dans sa robe.

« Quand t’en as à rien à foutre tu sais, les détails tu t’en fiches » Avait-il déclaré en souriant.

Il ne pensait pas cela quelques heures plus tôt. Néanmoins après tout ce n’était pas mentir, habituellement Eichi n’était pas le genre de type qui appréciait se prendre le tête. Il avait perdu un pari, il avait simplement tenu parole, voilà tout. L’alcool ne l’aidant pas à agir plus correctement certes.

« Non, juste ça, merci. »

Sur ses mots, il avait pris les affaires que son vis-à-vis lui tendait, les détaillant quelques instants avant de les poser face à lui et de retirer ses talons. C’est que ça faisait un mal de chien ces trucs.

- Ahah ! Navré d’avoir cassé le mythe, Rigola Eichi alors qu’il n’était pas certain de devoir prendre ses paroles comme un compliment.

Ressembler à une femme n’avait rien de flatteur pour un garçon. Il serait vraiment temps qu’il se remette au sport, ça faisait un moment qu’il voulait refaire de l’escalade mais ce n’était sûrement pas suffisant pour le muscler correctement. Hors, ce n’était pas le moment de songer à tout ça, mine de rien, si la température s’était légèrement atténué, il avait toujours chaud. L’alcool y était pour beaucoup cependant ce n’était pas que la seule raison. Il n’était pas celui qui avait chauffé le plus l’autre après tout.

Se redressant, sans la moindre hésitation, il défit sa fermeture éclaire pour retirer sa robe et ainsi, se retrouver en sous-vêtement devant l’hôte. Il n’était pas pudique, ils étaient formés pareil de toute façon et ce n’était parce qu’ils s’étaient embrassés que ça y changerait quelque chose. En silence, il jeta le tissu sur le canapé près de l’autre jeune homme avant de souffler tandis qu’il s’observait et remarquait clairement qu’il y avait un petit souci en bas. Bordel, t’es ivre espèce d’idiot, ne pense même pas à parler. Ne pense pas à...

- C’ta faute ça, t’as vu ce que tu m’as fait ? Râla-t-il en désignant son boxer, quelque peu plus serré que d’habitude.

Trop tard... Evidemment que s’il en gardait des souvenirs le jour suivant, Eichi espérerait perdre la mémoire pour toujours.

- Tu devrais y remédier, c’est ta faute !

Sérieusement ? Tu n’es quand même pas en train de lui demander ça, si ? L’alcool lui était vraiment monté à la tête. Pour de bon. Encore un peu plus et il irait s’assoir sur ses genoux. C’était certain, il n’y avait pas que du jus d’orange dans ce verre. Ca avait suffi pour l’achever. Ou pas.



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