Kailea et Noa ne se sont pas énormément vu ces deux derniers mois ; avec son emploi du temps chargé et tout ce qu’il a pu se passer, elle n’a pas eu le temps de respirer. Enfin si, mais pas autant qu’elle l’aurait voulu. Et puis les coups de fil et les SMS n’étant pas suffisant pour la jeune femme, elle a décidé de l’attendre à la sortie de son travail sans se poser la question du ; « est-ce que les gens ne la trouvent pas trop bizarre cette fille qui reste devant notre café sans pour autant entrer ? » Non, l’opinion des autres la dépasse largement à ce stade, façon détournée pour dire qu’elle se fiche bien de tout ça depuis un bon moment déjà.
Dès que la concernée à mit les pieds dehors, elle l’a accueillie d’une étreinte silencieuse, profitant de l’odeur du café et de la chaleur qu’elle apportait avec elle. Parce que, rester dehors à attendre alors que le soleil se couche, et dans ces vêtements légers, ce n’est pas la meilleure chose qui soit. Evidemment, même si Noa tombe malade assez facilement, elle n’y pense pas tout de suite parce que ça fait des mois qu’elle n’a pas vu ce visage et qu’elle avait besoin de renouveler sa mémoire.
Noa – Kaily… Elle dit d’un ton légèrement dramatique et nostalgique avant d’ajouter C’est bon c’est fini, je vais te garder enfermée dans mes bras maintenant. Pour confirmer ses paroles elle resserre légèrement l’étreinte et ajoute Tu m’as manqué…
C’est certain, personne n’aime autant la bouffe qu’elles, ou alors elles n’ont pas rencontré ces personnes pour le moment. Puis tout le monde traite Noa d’estomac sur pattes sans comprendre l’enjeu, le réel enjeu, les sentiments impliqués, le- (quoi ? C’est paroles sont exagérées vous trouvez ? Mais on parle de la bouffe après tout). Doucement, la jeune femme s’écarte pour la regarder et demande alors ;
Noa – Dis moi que tu n’as rien à faire. Pitié… Et si c’est un rencard, annule, j’ai quelque chose de bien plus intéressant chez moi. Elle dit d’un ton enjoué en secouant doucement ses épaules.
Ça y est, les larves de service sont de nouveau réunies…
Journée de merde. Comme d’habitude, d’ailleurs, je devrais penser à m’y habituer maintenant. Un silence pesant règne sur la salle des vestiaires alors que nous nous changeons toutes rapidement, les visages fatigués et les soupirs aux lèvres. Il ne me faut pas bien longtemps pour sauter dans mes habits et sortir de la pièce, tassant sauvagement mon uniforme au fond de mon sac tout en murmurant un « au revoir » presque inaudible à mon patron, le regard fuyant. Il ne suffit que d’un pied posé dans la rue et de l’air pollué de la ville pour que je respire à nouveau, comme libérée du fardeau qu’est ce boulot. Jusqu’à ce que je sois de nouveau emprisonnée mais, dans des bras cette fois-ci. Un sourire se dessine sur mes lèvres quand je reconnais la voix de mon amie. Je ne suis pas une grande amatrice des câlins mais, on ne va pas se mentir, quand c’est une belle femme comme Noa qui me prend dans ses bras, je n’ai aucune envie de résister à l’appel de passer mes bras autour de sa taille pour la resserrer un peu plus contre mon corps. « Tu m'as aussi manqué... » Cela faisait quelques mois que l'on s'était retrouvées toutes les deux, après ma disparition dans la nature suite à mes « petits » problèmes d'argent mais avec nos emplois du temps chargés comme des mules, impossible de nous voir ne serait-ce qu'une soirée. Alors on reste là, au milieu du trottoir, chacune dans les bras de l'autre, sans se soucier des regards curieux que nous jettent les passants. « Tu sais, je pourrais avoir le monde entier à sauver d'une météorite géante menaçant de s'écraser sur nos faces que je laisserais tout en plan pour toi ! » Et surtout pour la nourriture. Parce qu'une soirée avec Noa rime toujours avec pizza. Le visage éclairé d'un sourire béat, je lui attrape la main entre mes doigts et regarde dramatiquement le ciel qui commence à s'assombrir. « Fais ce que tu veux de moi, emmène moi où tu veux... Je suis prête ! » Quoi de mieux que de se retrouver et parler de tout et de n'importe quoi autour d'un délicieux repas bien gras ?
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Ven 8 Avr - 0:37
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my foodmate is you
Peu importe le temps qui pouvait passer avant qu’elles finissent par se voir ; Noa accueillera toujours la jeune femme les bras grand ouverts. C’était comme ça, ça a toujours été comme ça de toute façon. Puis, naturellement de bonne humeur, la jeune femme n’imagine sans doute pas à quel point elle est heureuse de la voir. Le temps peut passer, ça n’a pas d’importance, elle avait tellement besoin de la voir et maintenant elle ferme la vanne des mauvaises émotions ; pas de larmes ici, jamais de toutes façons, parce que ce n’était pas son truc et que Kailea ne saura sans doute pas quoi faire et ce serait embarrassant.
Un faible rire à peine audible s’échappe de ses lèvres à la réponse de la jeune femme. Toute cette confiance, c’était bon à savoir, mais elle espérait que s’il y avait une météorite, elles mangeraient la meilleure bouffe de tout Tokyo au moins ; c’était le minimum. Puis ça n’arriverait pas, elle n’avait pas encore testé les plats indiens, et les fastfoods des USA à cause de son manager obsédé par son poids. Il y avait encore tellement de choses qu’il fallait qu’elle voit, elle emmènerait sans doute la jeune femme à côté d’elle avec elle. Elle pose son attention sur leurs mains avec un faible sourire avant de dire tout en passant son bras sous le sien ;
Noa – Le carrosse attend au bout de la rue, il ne faudrait pas le faire attendre. Elle marque une pause et rajoute en se mettant à marcher Normalement, on devrait arriver en même temps que les pizzas. J’ai mis le chrono, si jamais ça sonne, on les a gratuite. Mais y a plus important, j’ai fait des burgers toute seule. Je peux officiellement vivre toute seule elle dit d’un ton faiblement amusé avant de dire d’un ton faussement sérieux, n’oses même pas me dire que c’est triste, ça veut dire que mes mains ne sont pas dangereuse pour ma santé.
Elles montent alors dans le taxi de la jeune femme et parce que Noa a toujours été bavarde, la conversation n’en finit pas. Elle regarde un temps à travers la fenêtre avant de dire d’un ton un peu plus calme ;
Noa - Bon je parle, je parle mais toi comment tu vas ?
Accueil 
Journée de merde. Comme d’habitude, d’ailleurs, je devrais penser à m’y habituer maintenant. Un silence pesant règne sur la salle des vestiaires alors que nous nous changeons toutes rapidement, les visages fatigués et les soupirs aux lèvres. Il ne me faut pas bien longtemps pour sauter dans mes habits et sortir de la pièce, tassant sauvagement mon uniforme au fond de mon sac tout en murmurant un « au revoir » presque inaudible à mon patron, le regard fuyant. Il ne suffit que d’un pied posé dans la rue et de l’air pollué de la ville pour que je respire à nouveau, comme libérée du fardeau qu’est ce boulot. Jusqu’à ce que je sois de nouveau emprisonnée mais, dans des bras cette fois-ci. Un sourire se dessine sur mes lèvres quand je reconnais la voix de mon amie. Je ne suis pas une grande amatrice des câlins mais, on ne va pas se mentir, quand c’est une belle femme comme Noa qui me prend dans ses bras, je n’ai aucune envie de résister à l’appel de passer mes bras autour de sa taille pour la resserrer un peu plus contre mon corps. « Tu m'as aussi manqué... » Cela faisait quelques mois que l'on s'était retrouvées toutes les deux, après ma disparition dans la nature suite à mes « petits » problèmes d'argent mais avec nos emplois du temps chargés comme des mules, impossible de nous voir ne serait-ce qu'une soirée. Alors on reste là, au milieu du trottoir, chacune dans les bras de l'autre, sans se soucier des regards curieux que nous jettent les passants. « Tu sais, je pourrais avoir le monde entier à sauver d'une météorite géante menaçant de s'écraser sur nos faces que je laisserais tout en plan pour toi ! » Et surtout pour la nourriture. Parce qu'une soirée avec Noa rime toujours avec pizza. Le visage éclairé d'un sourire béat, je lui attrape la main entre mes doigts et regarde dramatiquement le ciel qui commence à s'assombrir. « Fais ce que tu veux de moi, emmène moi où tu veux... Je suis prête ! » Quoi de mieux que de se retrouver et parler de tout et de n'importe quoi autour d'un délicieux repas bien gras ?