i'm a little drunk and i need you now // A. GINJI

tenue + Une autre soirée de gâchée par la présence d'un connard qui le suit partout depuis leur séparation. Naoto n'était jamais tranquille, même quand il ne venait pas lui parler, il se sentait observer, tout le long de son service. Pourquoi Naoto était sorti avec un connard de ce genre ? Il ne savait pas trop, mais il le regrettait. Il était environ trois heures du matin quand Naoto quitta la boîte, après avoir vérifié que cet ex – un peu trop collant – était parti. Il soupira, il n'avait pas spécialement envie de rentrer seul, il préférait être dans des endroits où il y avait du monde, au cas où ce pauvre type soit bourré et le suive. Naoto s'arrêta alors dans un bar, il y en avait des encore ouvert à cette heure-ci, visiblement, il n'avait jamais vraiment fait attention. Un long soupir passa ses lèvres alors qu'il commandait un whisky, puis deux... Puis rapidement il arrivait au cinquième, sixième.

« GIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN~ GIN GIN GIN GIN GIN GIN~ ». Oui, il avait bien pris son téléphone pour réveiller son seul ami fiable, Ginji. Il allait sûrement pêté un plomb d'être réveillé à quatre heures du matin par un alcoolique non assumé, mais au final, Naoto n'avait plus toute sa tête, avec tous l'alcool qu'il avait dans le sang. Cela dit, il avait eu assez de jugeote pour appeler Ginji, imaginez, il aurait appelé ce fameux ex un peu trop obsessionnel. « viens me chercher je vais décédeeer ». Un rire alcoolisé. Un rire d'ivrogne. Naoto se sentait mal ces derniers temps, mais il n'avait pas encore succombé à l'ivresse, enfin, pas avant ce soir. Avec chance, Ginji ne râlera pas – soit par chance ou soit pas amitié, cela dit. Naoto laissa sa tête tomber sur la table, dans un soupir, sans même prendre la peine de raccrocher.

tenue&cheveux ☆ La sonnerie de son téléphone le fait sursauter, alors qu'il le cherche maladroitement à travers ses draps. Pestant, son œil droit encore fermé, il entrevoit le prénom de son meilleur ami sur l'écran allumé (qui lui nique au passage la rétine). « GIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN~ GIN GIN GIN GIN GIN GIN~ » Une agression non appréciée, mais il ne pipa guère mot, attendant simplement que le plus jeune daigne continuer sa phrase si purement débutée. « viens me chercher je vais décédeeer » Il l'avait sentit, au timbre de sa voix que cela n'allait pas si fort. soupirant vulgairement, ginji passa sa main libre sur son visage, se posant sur le dos, encore allongé. Putain Naoto tu m'casses les couilles. Amabilité habituelle. Homme vulgaire et sans retenue. Se redressant, espérant que l'appel n'ai pas réveillé sa petite princesse dans la chambre non loin de la sienne, il se leva en attrapant ses affaires dans son armoire, ne lâchant pas pour autant le téléphone. Raccroche pas. Et évite de gerber partout, j'ai pas envie d'nettoyer en arrivant. Posant son téléphone sur le plan devant le miroir, en haut parleur, il reprit, tout en s'habillant, d'un pull, d'un jean noir un peu trop serré et d'une veste en jean. Pourquoi t'as bu Naoto ? Tu sais très bien qu't'es un déchet après. Tu comptais rentrer un jour ou ça s'passe comment ? T'es con c'est pas possible. Imagine si j'bossais. Il le réprimande comme sa mère le ferait. Habitude prise avec le temps. Il se comportait autant comme un ami que comme un frère - parce qu'il considérait le petit homme tout comme. Enfin, même en travaillant il serait venu le chercher quand même.  

(...) sautant dans sa voiture, son ordinateur personnel (soit une surface de mr. bill gates) il eut donc à l'aide de ses performances illégales, la position du téléphone du second. Bon tu bouges pas surtout. J'arrive. Démarrant, partant de chez lui ; il vérifiait de temps en temps l'écran de l'ordinateur pour voir si Naoto ne se déplaçait pas. Bon,j'me gare je suis là. Meurs pas. Raccrochant, le brun trouva une place non loin. Rangeant l'appareil dans la boîte à gant, il attrapa son téléphone en sortant rapidement, fermant de loin sans se retourner, inquiet tout de même. Poussant la porte du bar en question, fixé par quelques uns (en général les flics, c'est pas très bien vus n'est-ce pas), il se rendit au comptoir, sa main posée sur le dos de son ami. Aller Nao. Lève toi.

tenue + Naoto dévisageait un peu tout le monde, parce qu'il était saoul, ce n'était pas quelque chose qu'il aurait fait en temps normal, mais c'était un peu comme s'il rattrapait le temps qu'il avait passé à être sérieux – à peu près toute sa vie. Naoto savait bien qu'il devenait une larve complète, une fois saoul, c'est pour ça qu'il ne buvait que rarement et c'était dans deux situations bien particulières. Soit il était extrêmement joyeux, soit extrêmement triste. Sans ça, il ne buvait jamais. La dernière fois que c'était arrivé il s'était retrouvé à essayer d'embrasser un poteau électrique, donc très peu pour lui. « Putain Naoto tu m'casses les couilles ». Trop de douceur, Naoto se mit à rire, sans même répondre, il était complètement affalé sur sa table, il n'avait pas le courage de dire quoi que ce soit, il attendrait qu'il arrive et il se débrouillerait bien pour le trouver, parce qu'il avait vraiment la flemme de parler, il était bien allongé sur sa table, après tout, quel endroit confortable pour un mec complètement bourré. Quelques instants plus tard – de toute façon, il n'avait pas vraiment la notion du temps – Ginji débarqua et rien qu'à la façon dont la main toucha son dos, Naoto savait que c'était lui. Il finit par se redresser, regardant son ami avec un grand sourire, tendant les bras vers lui « MON HEROOOOOOOOO ». Il s'accrocha à lui, les bras autour de sa taille, la tête sur son ventre, restant assis.

« Woaaaaah qu'est-ce que t'es grand et qu'est-ce que t'es beau wuaaaaah. ». Oui, une fois saoul, en plus d'être chiant et collant, il parlait comme un gosse. Un grand défaut qu'on lui reprochait souvent – et aussi une des raisons pour laquelle il ne buvait pas. Incapable de se contrôler, un vrai bébé. Il restait agrippé à Ginji, comme si, s'il le lâchait, il allait disparaître. C'était une joie pour lui de le voir, surtout maintenant. Il n'était pas dans son état, d'où l'alcool. En plus de ça, il allait sûrement devoir s'expliquer une fois redevenu sobre, mais pour l'instant, ce n'était pas vraiment le soucis principal. « Giiiin, t'es venu me sauver ? Il est où ton cheval de prince charmaaaant ? ». Il lui tirait la langue, comme pour le provoquer, ce fichant un peu de son état – alors que franchement, ça se voyait qu'il venait de se lever. Ah et la gêne de Ginji alors qu'il se faisait dévisagé par les gens ? Qui s'en occupe... Pas Naoto, toujours...

tenue&cheveux ☆ « MON HEROOOOOOOOO » Exaspéré, cela le mettait déjà dans la couleur. Il le collait déjà. Il le prenait pour un sauveur alors qu'il ne l'était en aucune façon.  Naoto lâche moi. Le regardant, agrippé à lui, il souffla en levant les yeux au ciel, alors que le serveur lui souriant, amusé. Ginji se pinça les lèvres en le regardant, désolé aussi, de l'état de son ami au sein de son établissement .« Woaaaaah qu'est-ce que t'es grand et qu'est-ce que t'es beau wuaaaaah. » Secouant la tête de droit à gauche, le flic posa sa main droite sur la tête de son meilleur ami, avant de le faire se redresser. Ta gueule Naoto. Dépêche toi. L'aidant à rester droit sur sa chaise avec un bras, l'autre attrapa les affaires du plus jeune, sa veste pliée sur son bras. « Giiiin, t'es venu me sauver ? Il est où ton cheval de prince charmaaaant ? » Décrire son état intérieur était inutile. Il ne supportait pas son ami dans cet état, trop provocateur, trop enfantin, trop... Trop tout, au final. Le levant doucement, il passa son bras derrière son dos. Tais-toi. T'as payé au moins ? Relevant sa tête vers le serveur, il lui fit un oui de la tête : pitié, peut-être. Ginji le remercia d'un sourire, léger ; ne comprenant pas comment est-ce qu'il pouvait supporter ce genre de personne. Naoto avait beau être son ami d'enfance, il y avait des choses qu'il trouvait étranges. Surtout qu'il lui en voulait de ne pas être venu lui parler s'il avait des problèmes - non, il avait préféré se noyer dans des verres parfois trop pleins. L'aidant alors à se déplacer, ayant prit l'un de ses bras derrière sa nuque, autour de ses épaules, il poussa la porte avec son coude, évitant tout contact avec qui que se soit afin que le pauvre petit à l'état second ne puisse embrouiller personne. Enfin, il espérait ; que tout se passe bien. Il venait peut-être de se lever, mais il était actif. Se battre ne le gênerait pas, mais pour rien : si. Le faire marcher droit, était  aussi, plus compliqué que prévu... Nao, tiens toi.

tenue + Il ne pouvait s'empêcher de rire, c'était trop tentant. Pourquoi l'alcool lui faisait cet effet, c'était un mystère pour tout le monde. Mais Naoto avait besoin de boire pour oublier. Que ce soit cet ex lourd et violent, ou ses petits frères qui ne voulaient même plus le voir parce qu'ils ne voulaient pas fréquenter un pauvre, ces mioches ingrats, qu'il avait élevé alors qu'il était lui-même un enfant, à l'époque. Au final, Ginji avait toujours été là pour l'aider, que ce soit quand ils étaient petits ou même encore aujourd'hui, alors qu'il avait du mal à se lever, titubant. Il était agrippé à Ginji, qui voulait partir, et ça, le plus vite possible – sûrement à cause de la honte occasionnée. Naoto se redressa, non sans mal, alors qu'il plaqua ses deux mains sur les joues de Ginji, jouant avec son visage comme s'il avait quatre ans. « GIIIN depuis quand t'es si beau ? ». Il lâcha avant de lui faire un bisou sur la joue, souriant comme un débile – débile étant le mot exacte pour décrire son comportement actuel. Ils avançaient tant bien que mal, alors que Naoto tira la langue à un gars qui le dévisageait, il cherchait les embrouilles, de toute façons dans son état, rien ne semblait rationnel. « IL ME REGARDE MAL !! ». Mais pas le temps de faire grand-chose, ils avaient déjà quitté le bar, comme quoi, Ginji avait tout prévu.

« Gin je.... ». Il eut un hoquet, puis deux, avant de pousser son ami pour vomir près d'une poubelle – c'était bien trop dur de vomir dedans, n'est-ce pas. Il s'accrocha au mur pour ne pas tomber, ne sentant plus la force dans ses jambes – déjà le fait de s'être éloigné de Ginji à temps, c'était un miracle. Il se laissa tomber, même pas un mètre plus loin, tapant du pied. « Gin je peux pas marcheeeer. ». Il parlait comme un enfant de six ans qui faisait un caprice (notez une évolution dans son âge mental.). Il essayait de se relever, mais rien n'y faire. Clairement, il se donnait en spectacle et plusieurs personnes – qui rentraient ou partaient au travail, sûrement – le dévisageait sur le passage, il criait après eux, mais aucun ne semblait avoir envie de se quereller avec un ivrogne.

tenue&cheveux ☆ Amour, provocation ; cet enfant passait d'un état à un autre en quelques secondes seulement. sortis du bar, alors qu'il sentait un regard haineux dans son dos, il espérait juste que l'homme qu'il avait provoquait ne sortirait pas : lui aussi étant dans un état peu recommandable. Tenant comme il pouvait le plus amoché, il le sentit vaciller, voilà partir ; il le laissa pour rejoindre le mur. Il se mit à vomir et ginji afficha une tête écœurée, tout de même derrière lui, sa main droite posée sur son dos, la gauche tenant le haut blanc et ballant, afin qu'il ne se tache pas.    Putain Naoto. Le visage relevé, il souffla légèrement, avant de le sentir partir au sol, retenant quelque peu sa chute. « Gin je peux pas marcheeeer. » Il se ferait payer à force d'être babby sitter. Promis. Les mains posées sur ses hanches, regardant son ami faire le déchet sous le regard de certains passants désorienté par sa situation, le flic passa l'une de ses mains dans ses cheveux : cherchant le courage en cette heure si tard. Nao, t'as encore envie d'vomir ? Tu... Ne pouvant en dire plus, coupé par une voix émanant de derrière, il se tourna pour voir l'homme que Naoto avait provoqué un peu plus tôt dans le bar. Oh, putain. C'était sa soirée. Si si. L'inconnu s'approcha avec un peu plus de clarté que le plus jeune, les insultant - surtout l'amoché. Ginji se posta alors entre lui et son ami, l'empêchant ainsi de le toucher. Hep, retourne dans l'bar toi. Un air non agréable collé sur le visage, l'autre prit la mouche en poussant légèrement les épaules... Le brun ne bougea presque pas. Il releva son regard sur l'inconnu ... Les nerfs attaqués, un peu bouffé. Sa nervosité et son manque de sommeil faisait qu'il n'avait pas envie d'y passer sa vie et qu'il savait très bien que la discussion n'était pas envisageable. (...) Gagné, car l'homme lui assigna un coup. Ginji stoppa alors son poing de la paume de sa main, lui tournant le poignet en le retournant finalement entièrement, dos à lui, son bras plié ; à genoux. Je t'ai dis de rentrer. Dégage. Tu ne le touchera pas, ne cherche pas. Naoto était en sécurité avec lui. Et il comptait bien le protéger jusqu'à ce qu'il soit endormit. Le poussant en le laissant se rattraper au sol, le plus âgé se tourna pour attraper son ami au sol, le soulevant en le mettant debout. Et toi arrête t'es conn'ries. Le poussant tout en le tenant pour qu'il puisse avancer, il espérait sincèrement, que se soit la dernière chose qu'il ai à faire de cette soirée.

tenue + Naoto avait un mal-être et avant de se noyer dans l'alcool, il s'était dit qu'il devrait en parler à Ginji, mais il ne l'avait pas fait, parce que Naoto était un gars responsable – même si dans la situation actuelle, ce n'était pas franchement visible. Il ne voulait pas imposer ses soucis à Ginji, qui avait déjà les siens. Mais au final, en buvant de la sorte, il faisait tout le contraire de ce qu'il voulait, il mettait son ami dans des soucis, même si ce n'était pas sa volonté. Naoto n'avait pas su résister à l'alcool et au fond, avant de perdre tout sens logique, il savait que cette situation allait arriver. Il avait caché les coups qu'il avait reçus à Ginji pendant tellement de temps, qu'il ne pouvait pas simplement venir et lui dire tout ça, il ne voulait pas non plus lui attirer des ennuis, parce que le connaissant, Ginji aurait foncé dans ce type. Mais le voilà, contre un mur, ne pouvant même plus se tenir tout seul, à regarder son ami d'enfance se battre avec un gars, tout en riant. « ET UN POINT POUR GINJIII ! L'étranger, out ! MY SUPAAA HEROOO ». Au final se comporter comme un enfant quand il était saoul, ça l'aidait à évacuer tout stress possible, sans même en être vraiment conscient dans l'état actuel des choses. Il regardait juste son ami maîtriser un type – tout aussi bourré que lui – tout en riant et tapant dans les mains. D'ailleurs ce gars se mit à courir assez vite, fuyant Ginji – en même temps non seulement sa force, mais également sa tête pouvait faire flipper.

« Giiin tu m'aiiiiiiiiimes ? ». Il tendait les bras vers son ami, pour qu'il l'aide à se relever. L'alcool le rendait enfantin, mais aussi euphorique, soit il faisait des câlins à tout le monde, soit il embrouillait tout le monde – jusqu'à embrouiller un poteau électrique, même. Naoto essayait de se lever, mais sans force, il abandonna bien vite, attendant que son ami l'aide à se relever, tendant les bras à nouveau. Ginji, son seul véritable ami, allait finir par le détester à ce rythme et à juste raisons. Le lendemain, Naoto se sentirait sûrement coupable, comme à chaque fois qu'il boit, mais pour l'instant il voulait oublier – c'était d'ailleurs ce qui l'avait poussé à boire. Naoto était un type sage et de nature calme, mais parfois il avait besoin de se lâcher, comme tout le monde, au final. L'alcool inhibant toute gêne, c'était encore le meilleur moyen.

tenue&cheveux ☆ « Giiin tu m'aiiiiiiiiimes ? » Il aurait bien aimé lui dire que non. Qu'il ne l'aimait pas et que d'ailleurs, il ne l'avait jamais,  aimé. Mais ce n'était pas vrai. Ferme la. Le relevant comme il put, l'autre ne l'aidant visiblement pas plus que ça, le flic se posta finalement dos à lui en le hissant sur son dos, se levant avec la force de ses jambes.  Accroche toi. Marchant ainsi jusqu'à sa voiture, ses bras joints sous le fessier de son ami, il ouvrit cette dernière comme il put, avant d'ouvrir à son tour, la portière côté passager. Baisse toi. Pas sûr qu'il l'ai entendu. Le brun se baisse, se penche pour le poser sur la banquette mais le plus jeune se mangea allègrement le haut de la voiture... Ginji explosa de rire, se tenant au siège d'une main. Putain, pardon! Il continue de rire aux éclats, le posant finalement en passant sa main sur sa tête. ça va ? Il rit toujours. Quelle belle merde cette soirée, au moins, il aura rit. Se calmant légèrement, il fit le tour, entrant à sa place. j'suis désolé. Mais cela ne l'avait pas empêcher de rire comme un enfoiré. (...) Partant en direction de chez lui, il ne mit pas longtemps, grâce à l'heure et au manque de monde dans la circulation. 05:10, arrivés. Par contre en rentrant tu fermes ta gueule. Gala dort, t'attends d'être dans la chambre pour l'ouvrir, ok ? Oui, le sommeil et la vie de sa princesse avant toute chose. Et il frapperait son cadet s'il venait à la déranger... Parce qu'on ne dérange pas, mademoiselle. Sortant de son véhicule, il alla ouvrir à son ami d'enfance, lui tendant la main afin de l'aider à sortir. Vomis pas à l'intérieur, sinon tu ramasses. Ou alors attends d'être aux toilettes.