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Lun 20 Juin - 0:15
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utfit
« hey mec, t'as pas une cigarette? » un regard en biais de la part de l'interpellé, des yeux colorés et cette petite bouche pourprée qui orne son visage, visage pâle et net comme le fond d'une toile vierge. tout un monde tournoie tout à coup dans ses pupilles subtilement devenues badines, et issûn sonde l'âme de son nouvel interlocuteur, attentif. une esquisse doucement engendrée borde alors ses commissures, ironique esquisse — et puis enfin, ce sourire brillant, presque adorable. presque tendre et enfantin. « désolé, je ne fume pas. c'est bon à cracher gris et à mourir le noir au poumon. » métaphore créative, envie soudaine de s'attarder sur un « non » indirect.  l'artiste au prénom de conte claque un clin d’œil malicieux, perfide, et sa voix s'élève davantage au regard abruti de l'inconnu. « et moi, je ne veux pas mourir ! » car un artiste, ça ne meurt jamais. les notes, les paroles, la réflexion qu’il laisse après lui sont la continuité de son être et de sa manière d’être. son corps ne peut que se reposer. quant à son âme, elle ne s’arrête jamais de vivre. l'arrogant petit homme accompagne ses paroles de gestes absurdes, presque surjoués, et c'est ainsi qu'il abandonne l'importun sur un rictus nuancé d'innombrables couleurs, le cœur rieur de la décadence de son entourage. on ne le comprend pas mais lui non plus, ne se sent pas capable de comprendre les autres.

émergeant finalement de ce bar où il était venu boire un coup, après un diabolo idéal pour se rafraîchir les idées et l'esprit, le tendre rebelle à la pathologie compulsive s'amuse quelques instants en faisant tournoyer le joujou qu'il a un jour eu l'idée de voler, sous un énième coup de tête que lui-même n'a pas su calculer. la bombe de peinture couleur vermeil n'attend que la main d'un fantaisiste assez fou pour lui faire faire mille et un miracles sanguinolents, et pourtant la voilà entre la poigne vilaine d'issûn, le gentil jeune homme au sourire tout à coup resplendissant suite à cette idée qui lui transcende l'esprit et le fait sautiller sur place, comme un savant fou foudroyé par un soudain éclair de génie. de ses phalanges excitées, il fait virevolter son objet du jour. des cinq autres, il en extirpe son téléphone de sa poche, les desseins de son plan malveillant occupant à merveille ses pensées d'artiste amoureux du danger. de ses pas tout à coup machinaux, il cherche chemin à travers les allées, curieux pour le lieu parfait en guise de crime scene. il a envie de se faire remarquer, issûn. on lui dira d'aller se faire voir qu'il répondra que c'est exactement ce qu'il souhaite : se faire voir. et la simple et espiègle pensée de devenir le fruit de toute l'attention qu'il s'apprête à provoquer chez sa victime préférée lui donne envie d'être vilain, terriblement vilain.

une exploration intensive, et voilà la tête-d'ange-diable-au-corps trépignant d'impatience en envisageant la tournure de son plan. armé de l'instrument du châtiment, joueur et la posture agile à chaque faux pas qui pourrait le trahir, issûn se faufile devant la façade de cette école tout juste trouvée. l'établissement s'avère être fermé, dénué de toute présence aussi étudiante que haut placée — comme si la chance était étrangement du côté de l'idéaliste, aujourd'hui — alors ni une ni deux, issûn, il agit instinctivement : il laisse son âme se révolter, son palpitant tambouriner sous le flux de l'adrénaline naissante, ses doigts pianoter sur la surface tactile de son téléphone tandis que son autre main s'applique à tracer d'un rouge grossier et artificiel ce qui lui passe par la tête, souillant le lieu paisible et raffiné des scolaires de son sourire taquin et de sa peinture flamboyante, peinture avec laquelle il pourrait refaire le monde.

peut-être plusieurs sms qu'il s'acharne à envoyer à l'élu de ses clowneries. il n'en a pas terminé avec son tag, mais son envie d'être pointilleux et de tout faire au bon endroit et au bon moment l'assaille, alors il brise le mythe propre à celui des hommes et s'adonne à réaliser deux choses électrisantes en même temps. bientôt, il se rend compte que les messages ne suffisent pas, alors le petit homme narquois laisse un message vocal à celui qui ferait bien de le regarder. et de le recadrer. « ici tsujihara. tout ça pour te dire que je te laisse 25 minutes pour me trouver. passé ce délai, je te promets que je ne serai pas plus tendre que je ne le suis déjà ! et si tu veux un indice... j'ai toujours voulu redevenir un élève pour me faire sermonner par daisuke-sensei... ~ » alors quoi ? il finira bien par la trouver, cette fameuse école.

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Ven 24 Juin - 17:16
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Tout âme peut être sauvé, et repêchée. Daisuke n'était pas croyant. Pas spécialement, pas vraiment. Pas au point d'aller à la messe tous les dimanches, encore moins à prier avant un repas. Sa famille ne l'était pas plus que lui. Il croyait pourtant en une forme de dieu, veillant sur eux, les attendant au bout du chemin. Une forme de justice établie, bien avant eux. Il en savait trop rien, mais il y croyait, aussi flou que cela puisse être dans son esprit. Il voulait y croire, à cette existence. Au karma. A l'humanité, qu'on disait perdue et corrompue. Il y croyait, d'une naïveté enfantine, d'un espoir idéaliste. De cette utopie. Parce que s'il cessait d'y croire, s'il cessait de nourrir cette envie de sauver ce monde, sa vie en perdrait son sens. Elle en perdait son équilibre. Il se ferait bouffer, dévorer, lui, tout entier. Par ce monde plus sombre, englouti par sa noirceur, déchiré par ces opposés, qu'il ne cessait de repousser, de combattre tous les jours. Face aux addictions et aux tentations. Et pourtant, il connaissait de ses flics, qui n'étaient pas tant attachés à leur job. Qui s'étaient perdus, ou qui connaissaient la laideur derrière ce titre. C'est pas tout rose, ou tout bleu, il savait plus. C'était moche, le monde. C'était laid. Facette qu'il s'obstinait à se refuser de voir, et d'accepter.  Des flics corrompus, autant que l'était ce monde. Une faille dans le système. Des flics qui le trouvaient lui, l'agent Ono, un peu trop enthousiaste, un peu trop motivé, avec ses principes enracinés. Un peu trop à vouloir bien faire… Un peu trop borné. Et même s'il avait fait sa place dans ce commissariat depuis un moment déjà, on le prenait toujours pour la recrue. Celui qui avait pas encore capté, que les justiciers n'existaient que dans les comics. On pouvait le traiter d'aveugle, d'optimiste. D'imbécile heureux. Il s'en fichait. Parce qu'il pouvait pas vivre autrement. Il pourrait pas.

Il reposa un dossier sur la pile. Le dernier. Dans un soupire, son corps se détendit, et s'affala lentement, son front venant cogné son bureau. Le dernier, avant qu'on ne lui en amène d'autres. Pour la plupart, des affaires sans suite. Un vrai calvaire, pour lui qui aurait voulu toutes les traiter. Il aurait voulu faire au cas par cas. Sauf qu'il pouvait pas, on le lui avait interdit. Ton cul sur ta chaise, agent Ono. Ouais… C'était tout ce qu'il était bon à faire, ces derniers temps. Bon à rien… Il sursauta, et ses yeux cherchèrent le bruit fautif, les vibrassions de son portable sur le bois. Avec les caractères de Issûn inscrits, et l'estomac qui se tord dans tous les sens. Issûn. Issûn il provoque un sourire, de la nervosité. De l'apaisement, de l'anxiété. De la joie, des sentiments confus. Des contradictions… Issûn était plein de contradictions. Ami et ennemi. Et en s'emparant de son portable, il ne savait jamais de quel côté il devait le situer. Issûn, il le torturait… Il le déchirait, pire que ce monde. Il lui montrait autre chose. D'autres couleurs. Son monde à lui. Sauf que pour y accéder, à sa palette de couleurs… Daisuke devait faire des concessions. Il y avait un prix à payer. Issûn était à l'opposé de ses principes, parfois. Issûn, il dépassait les limites, comme s'il n'en existait aucune. Et ça… Ca le mettait hors de lui. Autant qu'il pouvait l'aimer.  Ennemi. Mais jamais vraiment ennemi.  « Issûn… ne fais rien d'idiot, s'il te plait… » il souffla, caché derrière sa pile de dossiers, à répondre le plus rapidement possible à ses messages. Le coeur captivé, comme si son empressement briderait les envies du concerné. Mais peu importe la vitesse de ses doigts sur l'écran tactile, il le présageait, il le savait.

Il avait encore une heure à tirer, quand il colla l'appareil à son oreille. Lorsqu'il entendit sa voix moqueuse, le défier de le trouver. Vingt-cinq minutes. Il prétexta une urgence, puisque cela en était une. Il ne s'était jamais changé aussi vite, n'avait jamais parcouru autant de distance en si peu de temps mais ça changea rien. Ça changea pas sa malchance, à choisir la mauvaise école. Il mit bien plus de temps, pour arriver enfin sur les lieux, essoufflé. Son endurance mise à trop rude épreuve, il posa ses mains sur ses genoux, récupérant son souffle sans même avoir vu le crime qu'il avait pu commettre. Sans même l'avoir repéré, lui. « a-ah Issûn… ça a intérêt à être la bonne cette fois… » Parce qu'il voulait pas faire tout Tokyo. Mais qu'il ferait tout Tokyo s'il le devait. Il se redressa d'un coup, lui le géant, dans une grande inspiration et il manqua de s'étouffer en voyant les écritures rouges dégoulinantes. Un film d'horreur, l'épouvante se lisant sur son visage alors que sous le choc, il fait un pas en arrière. Il était au bon endroit. « I-Issûn, Qu-QU'EST CE QUE TU- » Affolé, il leva les mains, s'approcha du mur.  « mais Issûûûn … qu'est-ce qui t'es passé par la tête, p-pourquoi t'as fait ça ?! » Il gémit, tentant de ses mains d'effacer la peinture, trop ancrée. En vain. Pourquoi il le mettait toujours dans des situations pareilles, où il se retrouvait complice de crime qu'il devrait punir. Mais punir Issûn ? Il en était incapable.

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cuz i love u too ptit lu ♥





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