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(EVENT) i dab every morning when i wake up (feat. Takechiote)

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Lun 16 Mai - 22:42
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I DAB EVERY MORNING WHEN I WAKE UP
Naoshi
« MAIS PUTAIN QU’EST-CE QUE T’AS FAIT JCROIS QU’IL EST MORT BORDEL! » Naoki qui crie contre ce pauvre gars. La détresse sur son visage, la peur dans ses yeux. Mais comment en est-il encore arrivé à ce point niveau emmerdes? Naoki était à Chiyoda. Pas pour le plaisir. Il devait aller voir sa mère à son travail lui tirer de la thune. Il n’avait plus aucun lien avec son père depuis de ans, mais il continuait de voir sa mère, pour avoir de l’argent. Elle culpabilisait trop de l’avoir adopté et de lui avoir menti pour refuser. il était devant le bâtiment, quand un tremblement survint. Il tombe, sur son genou, mais il ne fait pas attention au sang. Sans comprendre ce qui se passe, il voit les gens courir, certain crier, se mettre à l’abri. Il reste en état de choc, planté dans la rue. Tout d’un coup, un tonnerre de question raisonne dans sa tête. Et si il était arrivé quelque chose à sa mère? À son père? Ou même à son frère, Rei? Certes il le déteste, mais voilà. C’est sa famille. Perdu dans ses pensées, encore, il ne voit pas les forces de l’ordre arriver. Il ne fait pas attention à l’émeute qui se crée. Il ne voit pas se policier se ruer sur lui prêt à le frapper, parce qu’il est soudainement trop concentré sur son genou en sang, sur sa famille, sur ses inquiétudes pour voir quoi que ce soit autour de lui. Parce que même si c’est un sale con égoïste et pitoyable, Naoki tient à trop de choses pour les voir disparaître.
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Sam 21 Mai - 16:30
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"i've got blood on my name"

Il n’avait que l’errance parsemant son corps. Que la liberté enchainée à ses pieds lorsque la terre avait implosée. Lorsque soudain, la foule sembla n’être qu’un unique et même torrent. Le flux libéré éclaboussait les corps armés, laissant leur hurlement voguer sur ces forces tranquilles et impassibles au regard hébété. Des animaux de ferme, se goinfrant d’une pseudo-justice, un ordre mensonger, jusqu’à ce que l’Etat ne décide de les foutre à l’abattoir. L’écume dangereuse de la peur torturant les ventres populaires, elle moussa sur eux, contre eux. Tentant de sa fragile puissance de renverser les murs humains.  L’effluve de la colère planait dans l’air. Une hystérie à en emporter un homme sain dans un enfer mortel. Takeshi, une batte de baseball à la main, flotta dans la masse rythmée par les coups de revolver, des balles perdues ricochant contre le sol. Il régna à nouveau sur ses marques d’anarchiste, criant lui aussi sur ces pions le désespoir du peuple. La terre frissonnait sous ses pieds, comme un serpent ruisselant contre les roches ensoleillées, son esprit vagabonda, des visages flottant devant ses yeux. Il entendait le rire d’Hiroki fondre dans ses os ébréchés, les voluptueuses caresses de Moe glisser sur sa peau tiraillée par la poussière d’étoiles et l’ordure du ciel, puis il se sentait courir, courir auprès de ses enfants perdus, à la recherche de ce paradis terrestre coincé entre les bouteilles de verre d’une liqueur enivrante. Il se demandait où est-ce qu’ils étaient, que leur arrivait-il…il perdait raison, l’anxiété l’enveloppant dans ses bras osseux. Lorsqu’il aperçut le corps battu d’un jeune homme à terre. Une victime du pouvoir abusif de ces gros porcs. Il se lança presque mécaniquement vers le policier, sa batte repoussant l’adversaire. Ce dernier sortit son arme, ses cris étouffés par les tirs aléatoires résonnant dans tout le quartier. Et l’enfant rue, tel un animal sauvage encerclé, s’élança avec toute la véhémence de la peur et de la détresse. Les coups de sa batte, animée d’une frénésie dionysiaque, se multiplièrent, alors qu’un bruit sourd siffla dans ses oreilles. Bientôt l’homme gisait au sol, saignant à peine le misérable trottoir… ses mains rouillant du vin. « MAIS PUTAIN QU’EST-CE QUE T’AS FAIT JCROIS QU’IL EST MORT BORDEL! » L’angoisse poignardant ses tripes, il attrapa le gamin par la main et l’emmena loin, très loin, avec la rapidité d’un fugitif, laissant derrière lui, l’horreur s’évanouir sous les pas effarés des passants.  Son avant-bras bloquant ses épaules contre le mur d’une ruelle sordide mais épargnée des masses, son souffle s’entrecoupé, saccadant ses clignements de paupières éperdus.  « T’en parle à qui qu’ce soit et j’te bute, j’te retrouve et j’te descends direct, tu m’entends ?! » La voix résonnait d’autorité, les vibrations des cordes de la  folie ou de la crainte, se faisant entendre malgré tout. 

(EVENT) i dab every morning when i wake up (feat. Takechiote) 3381591764:
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Mer 1 Juin - 23:42
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Buté sur place, incapable de bouger, du sang sur les mains. Le sien heureusement. Hébété, perdu, comme un enfant qui a perdu sa mère dans une foule. Tout va vite, trop vite, il a à peine le temps de tomber à terre à cause d’un flic, à peine le temps de voir une batte de baseball s’abattre, encore, et encore, et encore sur le policier. Du sang sur les mains. Mais cette fois ci ce n’est pas le sien. Naoki, perdu, c’est tellement dur de remettre ses idées en place. « MAIS PUTAIN QU’EST-CE QUE T’AS FAIT JCROIS QU’IL EST MORT BORDEL! » Les mots sortent seuls de sa bouche, mêlés à la peur, à la colère, aux larmes qu’il verse inconsciemment, aux émotions brutales, violentes. Une main qui le tire, son agresseur sauvage qui l’emmène, les jambes de Naoki ne suivant pas son bras, son genou qui lui arrache encore des larmes. Petite nature que tu es, Naoki. Une ruelle, le bras violenteur, ensanglanté qui le plaque contre un mur, une menace, violente. « T’en parle à qui qu’ce soit et j’te bute, j’te retrouve et j’te descends direct, tu m’entends ?! » Et contrairement à toutes celle que Naoki a pu entendre dans sa vie, il croit en celle ci, il craint celle ci, parce qu’il a vu de quoi ce mec était capable. La pression qui retombe, les temps qui s’arrête autour des deux jeunes hommes, éloignés de l’émeute. Respire. Respire. Respire. Tout semble flou pour Naoki, comme irréel. Comment était-il arrivé là déjà? Pourquoi n’était il pas juste resté chez lui tranquillement ? Pourquoi le sort s’acharnait contre lui. Genoux au sol, paumes contre le bitume, presque à quatre pattes dans la ruelles, les larmes et les sanglots s’échappant de lui avec violence et fracas. Il a cru voir la mort, il a cru mourir, il a cru qu’il ne reverrait jamais plus ceux qu’il aime. Il a cru que cette fois ci, vraiment, c’était la fin. « Je le dirai à personne, mais j’t’en supplie me fait rien mec… J’suis pas une menace, tu m’as sauvé. » Abattu, au sol, les larmes formant une légère flaque entre ses deux mains, des mains pleines de sang qui le répugnent, le sien mêlé à celui de son agresseur. « Tu m’as sauvé putain, tu m’as sauvé. Merci » Les mots sont presque inaudibles sous les bruits de ses sanglots.
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Sam 4 Juin - 9:53
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"i've got blood on my name"

Le temps n’avait plus de méprise, les grains transperçant les mains engluées de sang d’un jeune homme perdu parmi les ténèbres d’une ruelle chimérique. Ils filaient sans qu’il ne puisse rattraper, sentir la caresse désespérante des minutes s’écoulant. Tout allait trop vite. Trop vite devant ses yeux, tremblant dans ses bras aux mécaniques instinctives de survie presque animale…bestiale, dans son esprit vibrant sous les injections d’une morale paniquée. Il aurait aimé que le lit du Léthé viennent déborder sur Terre, purifier le sol du péché rouge ruisselant sur les trottoirs tokyotes…qu’il le lave lui, plus que tout. Une autre chair était irriguée sous son avant-bras menaçant…devant toute sa figure ombrageuse, grandit par l’irréparable. Il avait une force nouvelle, une violence toute révolue cascadant de son cœur. Qu’il pompe, ce maudit, l’essence même de la corruption ! Takeshi recula…sentant enfin une respiration heurter son visage. Maladroite était-elle, tout comme la fatalité s’abattant sur deux inconnus. Maladroite était leur vie, se tortillant comme une vermine des égouts, puante, transpercée de pourriture. Ils n’étaient rien, pourtant, voilà qu’un seul se fit maitre. Couronné d’épines, les roses s’ensanglantèrent à son toucher vampirique.
« Je le dirai à personne, mais j’t’en supplie me fait rien mec… J’suis pas une menace, tu m’as sauvé. » A quatre pattes devant le trône mortuaire du gamin des rues. Il les avait vu naitre, voilà à présent qu’il les avait baptisé, lui-même, des mains de la faucheuse. « Ferme-la…j’ai rien fait. » Oublier. Oublier et effacer ce pouvoir soudain, jeter la batte dans un coin, l’enterrer avec la poussière des âges. « Tu m’as sauvé putain, tu m’as sauvé. Merci » Takeshi se rapprocha un peu de la larve humaine. Il tenta de s’agenouiller pour être à son hauteur, mais une douleur lui lancina la cuisse. Une brûlure singulière, acide rongeant ses muscles encore tendus par l’anxiété. La chaleur saisissait tout son être, et bientôt perdit il l’équilibre. Tombant à terre, il s’assit, les dents serrées afin de ne pas hurler. Son propre sang moussa sur son jean troué par une balle de plomb…voilà le bruit sourd qu’il avait étouffé par les instruments de sa folie. « Putain… » Il n’avait rien remarqué jusqu’alors, l’empressement, la démence, la course des évènements anesthésiant son corps entier. Pourtant, voilà que l’horreur décadente éclaboussa sa vision déjà rougeoyante. Adossé au mur, il tentant de retrouver son cutter dans ses poches, mais soit l’avait-il perdu, soit la brume dans sa tête masquait même ses doigts. « L’enculé… » c’est tout ce qu’il avait à dire, l’image du policier détruisant sa rétine. Et quelque-part, il était heureux de l’avoir envoyé en enfer.


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