on va tous mûrir ! #TEAMGHIBLIS

oulala c'est la décadence

« Bro… Tu sais que j’te protégerai coûte que coûte … On est p’t’être les seuls survivants sur cette putain de terre, mais bros before hoes ça tient  toujours… » J’lui fais le sourire de la brotitude, avec un air un peu amoureux, mais no homo, c’est d’l’amour amical. Putain, j’en peux plus. On marche sur cette route déserte depuis genre … Mille heures. Le soleil me cogne le visage, j’suis sûr que j’ressemble plus à un africain qu’à un asiatique, maintenant. Aveuglé par les phosphènes… J’ai l’impression d’avoir fumé cinq oinjs à la suite. La terre est vide ; détruite. Tout l’monde s’est fait zigouillé par les morts-vivant. Y’a plus qu’moi et mon bro, toujours ensemble ; même dans les pires moments. Genre, l’apocalypse et tout. Si ça c’est pas d’la vraie amitié. On traine des pieds ensemble, totalement desséchés… J’crois qu’on se transforme en zombies, nous aussi. Genre des fois on s’regarde dans les yeux et j’sais qu’il a autant envie d’me dévorer que moi –dans tous les sens du terme. Puis on a pas bouffé d’puis trois jours et la faim commence à s’faire ressentir, j’entends des umpa lumpa d’Charlie et la chocolaterie jouer une symphonie de Beethoven dans mon bide… Putain, maintenant j’ai envie d’chocolat et y’a que de l’herbe séchée autour de nous.  « Par contre, tu sais … J’commence à crever la dalle, là … L’un de nous devra se porter volontaire pour s’couper un bras, tôt ou tard… » Et par l’un de nous, j’veux dire lui. Ouais, moi j’ai besoin de mes bras pour me touch… Oh putain ! « Bro, c’est quoi ça !? » J’crois que j’en vois un, là-bas ! C’est… C’est un putain d’zombie, il s’dirige tout droit vers nous ! Sa mère comment j’ai trop peur, j’crois que j’vais me chier dessus même si j’ai aucune matière pour !  J’arrive pas à voir si c’est vraiment c’que j’pense, le soleil me pète les yeux mais j’prends pas de risque. J’attrape mon bro par les épaules, et j’l’utilise comme bouclier vivant en m’cachant derrière lui tel Link se protégeant des monstres dans la pénombre d'Hyrule.  « PRENDS LE A LUI, IL A PLUS DE GRAISSE QUE MOI !!!  »  Quoi ? La protection ça marche dans les deux sens. Puis l’un de nous finira bien par crever un jour, et le sien vient d’arriver, c’est tout.

contexte:

règles:

code:

j'me sens crever c'est marrant

ça change de d'habitude. tu parles du paysage. on s'croirait dans the last of us un peu, avec ses façades écroulées, ses rues désertes, ses caisses abandonnées, ses carreaux déglingués, ses grands silences, ses ambiances angoissantes, ses traces de sang frais, ses zombies-champignons...
attends. des morts-vivants? tu tournes la tête à gauche, à droite; y'a qu'ça. y'en a qui tombent en lambeaux à chaque pas, qui laissent derrière eux un bras, un oeil, une basket, un peu de peau. c'est genre vraiment moche. y'a une nana qui vient de te frôler avec son menton en moins et sa langue pendouillant dans le vide. écœurant. enfin, ça c'est c'que tu te dis, mais pas c'que tu ressens. au fond tu t'en fous de leur état. t'es même plutôt ravie qu'ça soit le cas, parce que du coup, tu vois pas tout ce bordel comme un cauchemar. puis bizarrement, c'est comme si ces monstres te voyaient pas. t'étais comme invisible, pas de leur monde.

et c'est là qu'en cherchant à te relever de ton rebord de fenêtre tu crois toucher quelque chose de gluant avec ton pied. naturellement tu regardes, parce que t'es pas étourdie au point d'oublier d'enfiler tes godasses.
et c'est là que t'as à tes pieds un sympathique reste de cervelle qu'on se gêne pas à te voler la seconde d'après dans un grognement de bête. tu mets un temps avant de capter ce qui se passe ici. t'observes longuement ton propre corps, et même tes mains tâchées d'un rouge sale, comme si tu les voyais pour la première fois. et c'était le cas en fait: t'avais jamais été aussi grisâtre de ta vie, aussi absente de ta vie, aussi vide de ta vie. tu te sentais pour le coup complètement retardée, et ennuyée, et inutile.
après avoir repris ton chemin vers un quartier plus éloigné, là où les immeubles s'effacent et la nature reprend ses droits, t'essaies quand même de te rappeler le pourquoi du comment tu es là, mais on te souffle juste d'arrêter de réfléchir et de t'amuser. t'essaies alors de trouver un but à ton existence, mais on te souffle que t'es un peu beaucoup morte pour pouvoir y faire quelque chose. le sens de ta mort-vie ne se résumerait donc qu'à bouffer des organes et vagabonder n'importe où? quand t'y penses, au moins plus besoin de s'inquiéter pour des problèmes comme l'acné et les règles.

du coup, à force de tourner en rond et en rond et en rond là-dedans, tu tends à oublier que ton corps lui continue d'avancer, et qu'il ne fait que se fier à la moitié des sens qui lui reste pour se repérer. même que là, ça commence à sentir bon. genre un bon steak saignant, ou alors des ribs. ou plutôt comme des brochettes de viande. tu l'sauras quand t'y seras.
PRENDS LE A LUI, IL A PLUS DE GRAISSE QUE MOI !!! tes pas ralentissent alors jusqu’à s'arrêter. ta tête elle se relève dans un bruit affreux, et tes yeux sans pupilles se tournent vers le gibier. tes cheveux en bataille cachant une partie de ton visage, tu ressembles finalement aux yurei que tout le monde cherche à imiter au moins une fois dans sa vie durant les portes ouvertes du lycée. ......sssssr...... t'arrives même plus à t'exprimer. putain c'que ça pue.

oulala c'est la décadence

Il le savait... il le savait qu'il ne fallait pas qu'il regarde ce film apocalyptique, mais bon ce n'est plus fort que lui. Sucker Punch était son film favoris alors dès qu'il se retrouva dans une allure de gonzesse fortement sexy avec mitraillette en main, Benjiro n'avait plus aucun doute sur l'origine de ce tel spectacle. Cependant, il ne savait pas quoi faire de cet engin là... ni même comment l'utiliser et diable que fait-il en meuf alors que c'est un mec pur et dur ?

Spoiler:

L'avantage d'être dans ce corps de femme était de constater qu'il avait une poitrine généreuse, il pouvais donc en profiter. Il se mit aussi à se regarder sous tous les angles oubliant même ce qu'il se passait autour de lui. Était-il réellement au courant que plusieurs zombies pointaient sur lui ? Il s'aperçut vite de sa bêtise lorsque qu'il sentit cette odeur nauséabonde flottait dans l'air et que son regard atterrissaient sur le visage décomposé d'un être humain. Un cri aigu se fit entendre, logique puisque dorénavant Benjiro était une fille ! Ce dernier ou plutôt cette dernière, recula d'un pas et se rendit bien compte qu'elle était encerclée par un groupe d'affamé. - Oulala que faire... mais que faire bordel ! Murmurait-il en tremblant de tout son être. Son regard balayait cette scène morbide et il savait qu'il ne lui restait peu de temps à vivre. Or, ses yeux firent un détour sur l'arme que Benjinette possédait dans sa main. Pas le temps à la réflexion, la demoiselle ou le trans comme vous préférez, se mit à tirer dans tout les sens dans l'espoir de se frayer un chemin dans ce tas de cadavres. Elle se mit vite à courir, à tirer n'importe où et au diable si un être humain passait par là ! Son égoïsme prit le dessus ou plutôt son instinct de survit.

Après avoir dégommé inconsciemment quelques bout de chair, Beninette ne cherchait pas non plus à comprendre, elle désirait se tirer de là afin de reprendre ses esprits et qui sait, peut être prendre enfin un réel plaisir à tirer sur n'importe quoi ! Elle couru plusieurs kilomètres et finit par apercevoir un duo. Alleluhiaaa !!! Elle allait pouvoir vivre cette aventure à plusieurs, mais surtout avec un jeune homme qui ne lui était pas du tout étranger. - Takeshi ? ! Un sourire malicieux lui vint alors aux lèvres, Benjinette ne s'attendait pas à voir ce dernier et de ce fait, elle s'en prendra à coeur joie pour le taquiner ! Voilà comment la jeune soldat sexy que Benjiro était devenue, atterrit sur Takeshi le serrant bien fort avec son énorme poitrine ! - Takeshi !!!! S'exclamait-elle ! 

HRP:

stayin' alive

Le soleil jasait encore de l’enfant des rues. Enfin là…plutôt du désert. Ça faisait des putain d’heures qu’il trainait dans les parages, ses pieds foulant la terre en frémissant à chacun des contacts. Ouais…il faisait chaud et il n’avait pas pris de crème solaire. Il ne savait pas s’il devait rire de cette idée ou plutôt en pleurer, la sueur dégoulinant, amassant les poussières de sa face et le sang de ses lèvres qu’il avait mordillé sous la pression. Son portable n’avait plus de batterie…d’ailleurs il savait plus où il l’avait foutu c’truc. La saloperie avait joué une dernière fois « smells like teen spirit » avant de s’éteindre sauvagement, parce que oui, Takeshi en temps de crise préférait écouter de la musique plutôt que d’appeler à l’aide. Mais là ça sentait plutôt le mort. Ils allaient crever, il en était sûr. Crever comme des merdes sans même pouvoir pisser à la gueule des dirigeants. Merde quoi ! « Bro… Tu sais que j’te protégerai coûte que coûte … On est p’t’être les seuls survivants sur cette putain de terre, mais bros before hoes ça tient  toujours… » Il hocha de la tête, sans vraiment comprendre, ses oreilles bourdonnaient et il avait l’impression que sa tête allait exploser sous la chaleur ambiante. « Par contre, tu sais … J’commence à crever la dalle, là … L’un de nous devra se porter volontaire pour s’couper un bras, tôt ou tard… » Il grimaça. Il allait d’ailleurs répliquer que le seul à devoir se sacrifier c’est l’plus con des deux. Et clairement, ce ne serait pas lui, la terre ne tournerait plus sans son génie. Cependant l’autre se mit à crier, l’attrapant par les épaules, le faisant vaciller, trembler…il comprenait plus trop la situation. Comme s’il l’avait comprise ne serait-ce qu’un moment ! « Sa mère… » Ses yeux s’agrandirent devant la chose avançant devant eux. Sans plus attendre, il attrapa son pistolet d’eau bénite à paillettes et tira…sauf qu’il n’y avait plus rien. Il avait tout usé sur le bro qui, entre nous, en avait le plus besoin. Quoi ?! Il avait voulu le sauter dans toute la brotitude possible sauf que #nohomo quoi ! Ok on repeuple la terre, mais pas dans ces conditions, faut s’trouver un coin oklm d’abord. C’était la débandade, il allait crever, comme ça, en plus dans les bras du bâtard qui le jetait à la gueule de…Kiyoko ? Ok. Elle était bonne et tout…mais pas trop dans cet état. « Hé ma douce t’as raté plus que ton eye-liner aujourd’hui ! » Il donna un coup de coude à son bro, ça l’faisait bien marrer toute cette histoire. Merdeux était-il et en merdeux crèverait-il ! Takeshi allait siffler la créature quand une autre capta son attention, se jetant sur lui en criant son nom. Ah ça l’déplaisait pas trop…pas vraiment, mais ses yeux s’agrandirent et il rougit…il savait même plus si on verrait la jolie teinte rosée qui lui allait tant au teint tellement qu’il devait être cramé ! « Salut… » murmura-t-il, un peu gêné. Toute la situation était malaisante : y avait sa sexfriend défigurée qui tentait de le pécho, une femme à gros…enfin forte poitrine qui s’frottait à lui, et il ne savait pas si ce qu’il sentait de dur derrière lui était un pistolet que l’bro aurait eu par hasard ou bien…

ok:

Les zombies font autre chose que Thriller ?

 Tatsuya se réveillait tranquillement dans son lit et comme à son habitude il se dirigeait vers le salon pour y trouver Nao sur le canapé. Seulement, soit elle avait bien changé ou soit il avait un peu trop abusé du cannabis la veille, car il avait en face de lui un gros porc qui avait le visage complètement défoncé. C'était vraiment dégueulasse. Si sur le coup, il avait d'abord cru à une mauvaise blague de Nao, qui adorait ce genre de délires apocalyptiques et lui faire peur avec des mannequins de toutes sorte, il avait vite compris en voyant le truc bouger qu'il était réel. Pris de panique, Tatsuya attrapa sa basse qui se trouvait prés du canapé et frappa cette chose au visage. Seulement cela ne suffisait pas, il bougeait encore « Putain mais c'est quoi ce truc increvable ! » Il continua son acharnement pris d'une montée adrénaline et, soyons francs, d'une frousse indescriptible. Après plusieurs coups et une basse recouverte sang, le crane de ce zombie avait littéralement disparu, ce qui donnait plus la gerbe à Tatsuya qu'autre chose. Il s'éloigna de sa boucherie et s'approcha de la fenêtre pour prendre l'air, car vous imaginez bien qu'un zombie ça ne sens pas la rose ! Sous ses yeux, il voyait Tokyo qui ne ressemblait plus vraiment à ses souvenirs.  Il y avait des bâtiments en ruines, des voitures abandonnées et pas une âme qui vivent. Il se pencha alors davantage dans le but de vérifier s'il n'y avait pas d'autres survivants à l'horizon seulement, il fit tomber un pot. Vu que son appart' était au dernier étage je vous laisse imaginer le vacarme que ce putain de pot causa. Et bizarrement, les rues furent remplie tout à coup. Mais pas de survivants à son plus grand malheur. Elles grouillaient à présent de zombies et visiblement, ils n'étaient pas venus pour faire un flash-mob de Thriller, ce qu'il aurait préféré. En comprenant que ces derniers n'allaient pas tarder à monter dans sa « safe zone », il attrapa son étui de basse et s'empressa de le rempli d'un tas d'objets pouvant lui servir d'armes, de quoi se nourrir et d'une trousse de secours. Il comptait bien survivre le petit ! Après pas mal de coups de basse dans la gueule de plusieurs zombies, car son bijou avait cette fonction à présent, il était enfin dehors. C'est donc tel un ninja qu'il se déplaçait avec l'espoir de ne pas être mangé et si possible de trouver d'autres survivants.  

omg: