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This party ain't so bad

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Lun 4 Avr - 21:00
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This party ain't so bad






Tatsuya était debout adossé contre un mur en costard, dehors… comme un con. Oui en costard vous avez bien entendu. En plus, il avait la panoplie complète avec la cravate et tout ! Mais pour comprendre comment il s'est retrouvé habillé comme ça ou même ce qu'il fout dehors il faut remonter dans le temps. Dans la journée, vers 17h son père avait débarqué à son loft un paquet dans les mains, qu'il lui jeta rapidement à la figure en lui commandant de mettre ça et de le suivre. Comme vous pouvez le deviner, Tatsuya fit une magnifique grimace face à ce costume de « pingouins » comme il aime le répéter et tenta de résister à son père. Mais , comme d'habitude son père lui rappela les termes du contrat de son retour à savoir : « Tu fais ce que tu veux temps que tu suis tes études de médecine, que tu m'accompagnes lorsque je te le demande et que tu évites de salir notre nom de famille ». Alors, n'ayant guère le choix il devait toujours se plier aux ordres de son paternel en espérant vite que le jour, où son groupe marcherai et où il pourrait voler de ses propres ailes, arriverait vite. C'est donc non sans des ronchonnements et des pas lourds, qu'il monta dans la voiture les menant à la fête mondaine organisée par son père pour fêter le succès de l'association humanitaire auquel il avait participé l'année précédente. Vous imaginez bien que son absence aurait fait une belle tache que son père préférait éviter. Une fois arrivez sur place il du rapidement mettre en place son « masque » comme le dis si bien Nao, ce qui a d'ailleurs toujours eu le don de l'insupporter. C'est donc avec un magnifique sourire faux qu'il commença a serrer les mains d'une bonne cinquantaine d'inconnus, qu'il échangea des formules de politesses plus longues les unes que les autres et enfin il du aussi vanter les mérites de cette année passée dans cette magnifique expérience qu'était l'humanitaire ! La blague de l'année, pas vrai ? Car s'il y a bien une chose qu'il a retenue pendant cette période c'est l'ennui et rien d'autre ! Il s'en foutait royalement du sors des indiens ou de tous leurs problèmes. Il en a aussi. Vous pouvez le traiter de sans-cœur ou d'enfoiré, mais il en a strictement rien à foutre, il est honnête au moins. Seulement il savait pertinemment que cette honnêteté ne devait pas être prononcé ici, du moins pour le moment, car quand il sera enfin libre il ne se généra pas pour balancer ces quatre vérités à chacune des personnes présentes dans la pièce et sur cette société de merde. Mais, pour l'instant il devait prendre son mal en patience et supporter. Supporter le fait d'être épier et analysé à chacun de ses gestes, d'être un beau morceau de viande pour toutes les filles de bonnes familles. Car, il en était bien un. En même temps, il était l'unique héritier d'un hôpital ce qui faisait de lui un homme friqué à souhait et son apparence n'arrangeait en rien son cas, car elles les attiraient tels des aimants. Si bien qu'il fut rapidement entouré d'une horde de filles. La plupart le connaissaient déjà et enthousiasmaient à l'idée de le retrouver et d'autres arrivaient comme des fleurs en espérant s'attirer ses faveurs. Seulement Tatsuya, qui d'habitude était tout content d'avoir une cour à ses pieds, ne voulait d'aucune d'entre elles. La raison était simple, elles étaient chiantes, trop demandantes et elle voyait en Tatsuya le parfait prince charmant, ce qu'il n'était absolument pas bien au contraire. Il fini par craquer, lassé, il réussi à s'extirper des griffes de ses femmes en chaleur. Voilà la raison de sa présence sur ce balcon. Il dénoua rapidement sa cravate qui l'empêchait de bien respirer depuis le début de la soirée. Il sortit machinalement une clope sur laquelle il prit une longue taffe. Il se sentait enfin détendu pour la première fois de la journée. Mais malheureusement pour lui, il remarqua le fameux groupe de filles qui le cherchait depuis un bon moment, qui venait de l'apercevoir et qui se mettait en chemin pour le rejoindre « Putain elles sont persistantes ! ». Il remarqua alors l'ombre d'une jeune fille à travers le rideau et en devinant qu'elle s'apprêtait à entrer dans le balcon, il ne réfléchit pas et s'empressa de saisir son poignet. Il la colla gentiment au mur ses mains placées de chaque cotes de son visage, de manière à la cacher de la vue des autres. Et sans même regarder de qui le visage de sa "victime" il regarda le groupe de filles qui venaient de passer la porte de la baie vitrée et leur dit « Désolé comme vous pouvez le voir je suis déjà occupé, donc si vous pouvez nous laisser ça serai très aimable de votre part. ». Il les regardait alors partir rapidement non sans jeter un dernier mauvais regard vers la fille qu'il avait attrapée. Il se décida à enfin lui faire face pour s'excuser et s'expliquer. C'est donc accompagné d'un sourire charmeur qu'il commença « Désolé, mais je n'avais pas le choix, elle me collait aux bask- » il se stoppa net en remarquant que sa partenaire était loin d'être une inconnue. Il s'agissait d'Ayaka, la fille avec qui il avait passé des nuits torrides en Inde, un des seuls plaisirs de cette année il devait bien l'avouer. Il arbora alors un sourire encore plus large « Tiens quelle belle surprise Ayaka ça fait un bail depuis le temps. Alors, ce retour à Tokyo n'a pas été trop dur ? Je t'ai pas trop manqué ? » La soirée allait enfin être amusante à présent.

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Mer 6 Avr - 0:54
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Tatsu & Aka

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Elle se sent trop fraîche devant sa glace. Se regarde et se re-regarde. Elle donne typiquement la vibe de la jolie jeune femme riche à souhait qui a le cœur sur la main et ce n’est même pas voulu. C’est ça le talent ou c’est simplement parce que c’est ce qu’elle est. Je vous laisse débattre sur la question vous avez une heure. Quoi qu’il en soit, ce soir est pour elle un grand soir. Non pas que ça l’enjaille particulièrement de passer la soirée avec gens aussi vieux que son père mais elle doit bien avouer que l’idée de ce replonger une dernière fois dans sa folle aventure d’un an la séduit. Ouais ce soir c’est la soirée retro prospective organisée par l’organisme avec lequel elle est parti. L’occasion de revenir sur les bons souvenirs, de recroiser des têtes aussi. Une soirée pour se replonger en Inde. Ça ne peut pas vraiment lui faire du mal parce que depuis son retour elle a presque l’impression que toute cette aventure est déjà aussi vielle que sa naissance. Comme si jour après jour tout devenait souvenir lointain, les détails étant de plus en plus flous alors qu’elle aimerait pouvoir à jamais garder ses images intactes. Les odeurs, les visages, les sourires, les lieux, les bruits toute cette vie qui malgré la misère l’avait frappé. La renvoyant même à l’idée que sa vie n’est finalement pas grand-chose. Elle a tout et trouve encore le moyen de penser que ce n’est pas assez. Ouais ce voyage la confronté à ce qu’elle n’aurait jamais pensé être : égoïste. Paraît que c’est presque inévitable quand on né avec une cuillière en argent dans la bouche y’a qu’à regarder les filles à papa qui jalonne les couloirs du bâtiment pour le comprendre. Enfin fille à papa. Cette pensée lui arrache presque une grimace. Elle se moque mais ne vaut pas bien mieux. Y’a qu’à regarder ses fringues pour le comprendre. Enfin elle au moins elle a passé un an en Inde et s’en est rendu compte. On avance. Elle se déplace comme un poisson dans l’eau dans la grande salle de réception, ne manquant évidemment pas de saluer les hommes qui l’on vu grandir comme lui a toujours bien apprit son père. Elle claque des bises à ses amis de l’huma. Rit avec eux en évoquant des souvenirs et les trouve déjà bien changé. De retour dans leurs états naturels avec leurs beaux vêtements qui colle parfaitement au lieu mais pas tellement à la cause. Ouais y’a comme un décalage ici. Un truc qui ne va pas. Il manque les odeurs, il manque le bruit, les gens, les couleurs. Ça manque d’authenticité. Ça ne reflète pas la réalité. C’est qu’une putain de mascarade pour que le mec qui a créé tout ça se jette des fleurs pour qu’on l’acclame. Bien sûr ce soir on dépensera des milliers de yen pour venir en aide aux petits indiens des bidonvilles mais, personne n’aura compris le fond du problème. On aura juste placé quelques beaux mots par ci par là, on se sera envoyé une demi-douzaine de bouteille de champagne et on se plaira à dire que la cause est belle et que la soirée était délicieuse. Finalement, elle en vient presque à se demandé ce qu’elle fou là. Bim prend toi la réalité dans la gueule princesse. T’es là parce que c’est ça ta vie. Parce que, que ça te plaise ou non tu fais toi aussi partie de cette putain de mascarade et que t’es habituellement l’une de ceux qui porte super bien les masques. Tu sauves le monde, tu manges bio mais tu passes encore ta vie à prendre des bains à l’eau de rose, à t’habiller avec des fringues qui coûte la peau du cul et à rouler dans une bagnole qui consomme trop. Bref t’es la reine qui sauve la planète quand ça t’arrange et tes contradictions finissent par te rattraper. Parce que loin de tout ce petit luxe qu’elle s’est rendu compte que c’est sa vie et que malgré toute les belles causes qu’elle défend. Elle est presque prise de l’envie de se barrer et de rentrer chez elle mais la bien séance l’en empêche. Plutôt que de mettre les voiles au sens propre du terme elle se décide plutôt à prendre l’air, quitte les gens avec lesquels elle conversait et se met en route vers le balcon. Le coin de la décadence folle de cette soirée : le coin des fumeurs. Elle savoure déjà l’idée de porter une clope à sa bouche mais non les dieux ne sont pas avec elle ce soir, on saisit son poignet, on la colle au mur et v’la qu’elle se retrouve coller serrer par un mec. Elle s’apprête à gueuler et riposter en plaçant un coup là où ça fait mal mais elle reconnaît la voix du mec en question. Tatsuya Nakagawa. Le fameux aurait-elle presque envie de dire. Sa vaut presque plus la peine de gueuler il l’a collé et plus si affinité tellement de fois au court de cette dernière année que ça n’a plus aucun sens. Elle rit. Il n’avait pas le choix. Ce mec à la fâcheuse tendance à ne pas avoir le choix. Il était arrivé en Inde parce qu’il n’avait pas eu le choix et il se plairait sans doute à dire qu’il avait choisi de la baiser parce que ça manquait de choix et elle était presque persuader qu’il finirait par lui sortir qu’il n’était ce soir pas là par choix. Un bail à croire qu’ils ne c’étaient pas vu depuis des mois alors que cela faisait seulement quelques semaines. Enfin on perd la notion du temps en huma et à force de toujours voir les mêmes têtes on se retrouve vite perturbé.  « Surprise ? bah voyons tu vas me faire croire que tout ce petit manège ce n’est pas juste une manigance pour pouvoir coller ton corps au mien ? » Ayaka la piquante, monsieur à bien de la chance. Elle se détache de ses bras et tout en continuant à le regarder elle sort la clope dont elle rêvait tant.  « Tout vas pour le mieux et toi alors je suppose que tu revis ? »  Elle allume sa clope et tire une taffe. Douce délivrance. Elle n’a déjà pas de mal à imaginer que monsieur se sent comme le roi du monde depuis son retour qu’il attendait comme on attend le messie.  «  Tu m’as tellement manqué que je me suis sentie obligée de venir ici dans l’espoir de t’y croiser. » La phrase se voulait évidemment sarcastique. C’était toujours comme ça entre eux un petit jeu de qui aura le dernier mot.

 
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Mar 31 Mai - 2:45
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Les fêtes mondaines ou les plus belles mascarades qui puissent exister, avec tous ces acteurs bien âpretés et plus faux les uns que les autres. Il n’y a pas à dire ça a toujours eu  le don de blaser Tatsuya. Il a du mal à supporter tous ces codes qui la régisse, ces fausses apparences et la fourberie qui se cache derrière cette belle façade d’or et de fric. Pourtant vous allez sans doute lui dire qu’il est bien heureux d’en faire partie et vous n’avez pas tort, car monsieur a toujours vécu avec une cuillère d’argent dans la bouche et ne s’en ai jamais plains bien au contraire. Il aime le fric et ne s’en cache pas. Mais, il a rapidement compris que l’argent dans cette société était comme une drogue que l’on vous offre dès votre enfance, avec laquelle on vous exhausse tous vos désirs pour vous en rendre complètement dépendant, puis plus tard, on l’utilise comme un moyen de pression. Il en fait lui-même encore l’amère expérience avec le chantage que son père lui fait subir depuis maintenant deux ans.  C’est principalement à cause de cela qu’il rêve d’atteindre le sommet avec son groupe pour enfin pouvoir sortir de l’emprise de son père et de sa cage dorée. Mais, avec son départ forcé d’un an il doit tout reprendre à zéro... Foutue année d’humanitaire. Ah, elle lui avait vraiment coûtée chère celle-là il n’y a pas à dire. Son indépendance était encore un peu plus loin à présent. Trêve de pensées déprimantes, il finirait par y arriver, il le savait pertinemment car son groupe était le meilleur, il devait juste le montrer au Japon tout entier. Pour en revenir à la soirée, après avoir fui sur le balcon pour enfin avoir la paix, il avait eu l’agréable surprise de voir que la « complice » de son plan pour se débarrasser des filles un peu trop collantes n’était autre que la belle Yu Ayaka. Yu Ayaka, cette jolie brune au fort caractère, qui l’avait baratiné pour manger que des légumes et qui avait tenté de le convaincre de sauver la veuve et l’orphelin avec elle. Cette mère Teresa qui cachait bien son jeu et dont il avait adoré faire l’analyse, aussi bien physique que psychique tout au long de cette année. Ah… elle était sans aucun doute la seule chose positive qu’il pouvait retirer de cette année. Ils avaient passé du bon temps ensemble, oh ça oui c’était le cas de le dire. Avec un large sourire sur ses lèvres face à sa « prise » du soir Tatsuya l’observait  encore dans ses bras « Surprise ? bah voyons tu vas me faire croire que tout ce petit manège ce n’est pas juste une manigance pour pouvoir coller ton corps au mien ? » Son sourire s’élargit de plus belle. Il était heureux de voir qu’elle n’avait pas perdue de son mordant légendaire. Il ne s’en plaignait pas bien au contraire, il aimait les filles avec du caractère et elle n’en manquait pas et ça il le savait que trop bien. Après tout, ils jouaient à celui qui aurait le dernier mot depuis leur rencontre. Il plongea alors son regard dans le sien avant d’afficher un petit sourire joueur et de lui souffler « On sait très bien tous les deux que je n’ai besoin de ça pour rapprocher mon corps du tien. » il se rapprocha un peu plus de son oreille avant d’ajouter « Allez avoue-le je te fais complètement craquer » il adorait ce petit jeu du chat et de la souris qui c’était installé entre eux. C’était assez simple, le premier qui craquait perdait et ce soir, il comptait bien remporter la manche coûte que coûte. Mais il devinait bien qu’elle n’allait pas céder aussi facilement. Elle se détachait de ses bras et allumait machinalement une clope, il l’observait et comprenait bien pourquoi il appréciait cette belle brune. Elle était particulièrement en beauté ce soir, avec cette robe qui mettait en valeur ses jolies courbes. Alors qu’il l’admirait sa voix le sortait de ses pensées  « Tout vas pour le mieux et toi alors je suppose que tu revis ? »  Il rigola face à cette réplique. Il s’était tellement plaint qu’elle se s’en souvenait encore. Ah,  son image n’était sans doute pas la meilleure aux yeux d’Ayaka mais peu importe, il était comme ça, il devait toujours dire ce qu’il ressentait quitte à saouler ou en énerver plus d’un. Cette franchise faisait partie de ses charmes après tout « Oui on peut dire ça. Mais ne me fait pas croire que je suis le seul à me réjouir face à ce retour. » Il la regardait tirer une taffe et se dit qu’il se ferait bien une autre clope lui-aussi «  Tu m’as tellement manqué que je me suis sentie obligée de venir ici dans l’espoir de t’y croiser. » Il souriait face à cette réplique qu’elle avait prononcé sur un ton si sarcastique. Mais hélas pour elle, il allait en falloir bien plus pour que Tatsuya s’avoue vaincu. Cette réplique avait même eu le don de le motiver encore plus pour faire craquer sa belle. Il répondit alors d’un air impétueux de façon à entrer dans son jeu « Je sais je sais, je fais souvent cet effet-là aux filles et tu n’es pas une exception à la règle apparemment, désolé  de te décevoir chérie » Il décida de le pousser un peu plus en s’approchant à nouveau d’elle « Mais, si ça peut te faire plaisir ma belle, je peux m’occuper exclusivement de toi ce soir… » il réduisait un peu plus la distance qui les séparaient avant de saisir délicatement la cigarette qu’elle tenait entre ses lèvres « et qui sait on pourrait faire une rétrospection de cette année d’humanitaire vu que c’est la thème de la soirée on dirait… » il porta la cigarette à ses lèvres avant d’en tirer une taffe. Il n’y avait pas à dire il adorait ce petit jeu entre eux.


© charney

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Dim 5 Juin - 0:51
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Tatsu & Aka

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Si on lui avait dit qu’elle le croiserait ici ce soir elle y aurait peut-être réfléchi à deux fois. Non pas que sa présence lui étais désagréable après tout comme il le soulignait si bien, ils avaient tous les deux passer durant un an de bons moments, elle ne pouvait pas le nier. Mais il existe un monde entre l’Inde et le Japon et ils n’étaient désormais plus dans leur petite bulle. C’était tout du moins ce qu’elle croyait. Ici elle n’avait d’yeux que pour celui qui avait accroché le J qui ornait son coup aussi compliqué et tumultueuse soit la relation qu’elle entretenait avec lui. Le fait de ce retrouver nez à nez avec lui ne lui rappelait que trop bien comme tout ce dont en quoi elle croyait pouvait parfois ne tenir qu’à un fil. Personne depuis que Jooheon était rentré dans sa vie n’avait réussi à la faire vaciller puis Tastuya avait ajouter un peu de piment à sa vie Indienne. Bref de quoi allier la bonne cause au plaisir. Mais avec le pointé le bout de son nez. Au début elle avait surtout prit ça pour un jeu, de quoi passer le temps et temps elle devait bien avouer qu’elle s’était prise au jeu et qu’en apprenant à connaître Tatsuya elle avait fini par l’apprécier. Et qui dit apprécier quelqu’un dit forcément s’y attacher. Depuis son retour à Tokyo elle s’était plusieurs fois surprise à se demander ce qu’il pouvait bien faire de sa vie maintenant qu’il avait enfin pu rejoindre son paradis. Elle ne doutait pas qu’il avait retrouvé ses vieilles habitudes et déjà tout oublier des choses qu’elle avait bien pu lui apprendre. Manger saint et respecter la nature. Le genre de trucs auxquels il avait probablement adhéré pour qu’elle passe plus souvent du temps dans son lit. Le simple fait qu’il évoque de nouveau les nuits qu’il avait pu passer ensemble lui décrocha un sourire. Il n’avait pas tout à fait tort leurs corps s’accordaient particulièrement bien, mais l’avouer n’était pas son genre, surtout avec lui. Le faire languir avait toujours était bien plus drôle et elle prenait un malin plaisir à le rendre dingue. Elle approcha à son tour sa bouche de son oreille posant délicatement la main sur son épaule « N’inverse pas les rôles. On sait bien lequel de nous deux à tendance à toujours en vouloir plus » Monsieur était particulièrement gourmand et elle savait bien qu’il ne pourrait le nier, mais elle pouvait déjà l’entendre lui rétorquer qu’elle non plus ne se faisait pas attendre bien longtemps. Elle ne savait pas bien comment interpréter la phrase concernant son retour. Avec lui elle s’entendait toujours à un tas de sous-entendus. Après tout il était celui qui prenait un malin plaisir à lui rappeler que malgré toutes les actions qu’elle pouvait bien mener elle n’en restait pas moins au même titre que lui une fille à papa qui aimait bien plus l’argent qu’elle ne voulait bien l’avouer. « T’as raison je m’en réjouis aussi, je n’ai plus besoin de voir ton visage tous les matins et ça c’est un vrai cadeau du ciel. » Pour être tout à fait honnête, toute l’ambiance du camp indien lui manquait. C’est vrai qu’elle dormait mille fois mieux dans son lit ultra douillet, mais elle était aussi mille fois plus seule dans son palace doré. Elle ne peut s’empêcher de rire à sa remarque. Elle se doutait bien que depuis qu’il avait retrouvé sa vie il n’avait pas chômé niveau séduction. Après tout il avait une année à rattraper pour goûter à tous les plaisirs que les jeunes femmes tokyoïtes pouvaient bien lui délivrer. « Quoi t’as pas trouvé mieux que moi depuis que tu es rentré ? En même temps je comprends c’est difficile »  vous pouvez prendre ça pour de l’arrogance, mais très franchement ce n’était pour Ayaka qu’une simple vérité. Habituellement elle n’est pas spécialement du genre à se venter, mais de temps en temps faut bien admettre qu’on est doté de certain talent.  «  Et tu ferais quoi alors si tu t’occupais exclusivement de moi ? » Elle rentre dans son jeu, feint même d’y plonger la tête la première histoire de lui faire plaisir, mais au fond elle sait bien que c’est elle qui mène la danse. Ce soir elle ne se perdra pas dans ses méandres c’est lui qui s’y perdra. Elle est bien décidée à jouer un peu avec lui. Parce qu’elle y prend un malin plaisir. «  Une rétrospective ? Je sais pas trop. Je suis pas vraiment du genre à m’étaler sur le passé » Elle n’avait pas manqué d’arracher sa cigarette de sa bouche avant de reprendre une longue taffe. Ouais ils s’étaient clairement bien amusés l’été dernier et elle ne regrettait absolument rien. Mais à l’heure actuelle est-ce qu’elle avait vraiment besoin de se replonger dans tout ça ? Certains auraient sans doute visualisé la chose différemment, nouvel horizon, nouvelle histoire ou tout du moins nouveau chapitre à écrire. Nouveau chapitre dont les lignes restaient encore inconnues, mais qui semblait prendre la route de celle déjà inscrite. Le jeu du chat et de la souris dans toute sa splendeur. Comme si le concept même avait été inventé pour eux. Fuis-moi je te suis, suis moi je te fuis. Un jeu. A celui qui craquera le premier. Celui qui fera preuve d’un instant de faiblesse en premier et qui se laissera aller au doux plaisir qui a occupé leurs nuits indiennes. « Le passer c’est chiant non ? Le présent c’est mieux » Phrase énigmatique, remplie d’un sous-entendu qu’il n’aurait probablement aucun mal à comprendre. Ce soir elle ne sera définitivement pas celle qui craquera en premier.  
 
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