ootd + t’es le genre de personne illogique, paradoxale, incompréhensible. les soirées, c’est pas censé être ton bail. parce que défoncer ton énergie sur le dancefloor c’est une perte de temps, parce que tout défoncer ton argent dans des verres c’est du gaspillage. et pourtant, t’adores ça. t’adores danser jusqu’à que mort s’en suives. t’adores te bourrer la gueule. ouais, la fête, t’adores ça. // tu venais de te réveiller de ta sieste. aujourd’hui t’avais aucun tournage, t’avais séché tes cours, t’avais pas à taffer au resto et t’avais aucuns vieux à niquer non plus. vingt-et-une heures. eh merde, t’étais en retard. tu devais voir miyu et c’était pas en restant dans ton lit que t’allais pouvoir arriver à temps. t’étais pas le genre à poser des lapins, non, juste le genre à arriver trois heures en retard. dès que t’as posé un pied par terre, t’as commencé à courir dans tout ton appartement ; t’as fait en sorte de laver les cheveux le plus rapidement possible, en sorte de te maquiller et de te coiffer rapidement en étant le plus potable possible. t’as tout fait pour arriver le plus rapidement possible, mais t’as dû prendre plus de vingt minutes pour avoir un eyeliner parfait. dès que t’étais dans le métro, t’as un vieux qui a commencé par te coller avec son entrejambe. il puait même pas la richesse, mais la transpiration. il se frottait à toi sans grâce, sans rythme et il avait l’air de ressentir tellement de plaisir, que tu le trouvais tellement pathétique. t’hésitais entre pleurer et vomir qu’au bout d’un moment, t’avais pas d’autre choix que de lui faire peur pour qu’il s’écarte de ton derrière en commençant à murmurer des paroles sataniques que t’avais appris y’a quelques mois. // t’étais finalement arrivée à kabukichō à l’entrée dans la discothèque, que t’avais à peine eu le temps de chercher ta douceur du regard que celle-ci te sauta dessus en te criant dans les oreilles.
MIYUUUUUUUUUUUUUUU que tu cries de la même manière qu’elle, par habitude.
je te dis pas les obstacles que j’ai franchis pour te voir ! à côté de moi, le prince charmant n’est qu’une grosse merde. tu m’as manqué à moi aussi bb. t’as pas pu t’empêcher d’esquisser un léger sourire à son bisou que t’as posé son bras sur son épaule pour te diriger vers l’entrée en criant. poussez-vous, ma meuf et moi voudrions passer. tout en lançant des regards noirs aux potentiels lourds qui pourraient vous coller ce soir. // pour toi, miyu c’est celle qui te comprends le plus. celle qui travaille dur pour sa famille
comme toi, celle qui souhaite à tout prix leur bonheur
comme toi. mais c’est une bonne fille qui a pas eu à se salir
comme toi pour entreprendre ce qu’elle voulait. à côté d’elle tu vaux rien. t’es qu’une fille qui a eu recours à la facilité pour avoir plus d’argent. t’es qu’une faible, qui s’est laissé prise au piège. finalement, tu mérites même pas de te comparer à elle. elle pense être ta confidente alors que tu lui as pas dit ton plus gros secret. y’a des fois où tu la regardes et tu t’imagines sa réaction si un jour tu lui disais que tu couches avec toute l’industrie du cinéma. y’a des fois où tu te dis que tu mérites peut-être pas son amitié, sa gentillesse. mais ça, tu le gardes pour toi et tu profites de cette inconscience, pourriture que tu es. // pendant que la musique détruisait tes oreilles tu t’approcha de celles de ton amie de sorte à ce qu’elle puisse te comprendre.
MIYU. on va se prendre un VERRE et on DANSE après, OK ? faire la fête, ça t’aides surtout à plus ressentir tes angoisses. tu espérais que t’amuser avec miyu pourrait te faire oublier tes problèmes le temps d’une soirée.