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けが (百個)

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Lun 11 Avr - 23:17
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けが (百個) - Page 2 F70f9d5abd5b76feb03c9706ba56af73 けが (百個) - « what’s in the past shall remain in there. »
elle touche pas à son verre, pas encore. mais sa fierté n’est qu’un masque bien sûr, tout comme sa vie entière. assurance feinte. elle le regarde dans les yeux. son sourire de princesse est un peu torve, presque arrogant. mais ça aussi c’est un mensonge. c’est pas son royaume ici et elle le sait. c’est pas que ça l’est plus, ça l’a jamais vraiment été. elle en prend conscience et ça fait presque aussi mal que de le revoir. c’est comme une boule amer qui enfle dans sa gorge et la blesse au passage. toute sa vie elle fait semblant. tour à tour pantin puis poupée, toujours déséquilibrée dans ce monde de grands qu’elle ne parvient pas à comprendre totalement. aussi bancale que tous les rêves qui ont déserté sa tête. ses doigts se crispent un peu autour du verre mais elle ne baisse toujours pas les yeux bien que l’envie la tenaille. quand il parle de "bonnes" habitudes elle sourit. tout ici est trop noir et n’a rien de bon mais le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle ne fait pas tache dans le décor vu qu’elle a perdu toute sa couleur. luciole étincelante devenue papillon de nuit. au début ici elle était un véritable ovni.
si t’es sûr que ce sont de bonnes habitudes alors tant mieux.
de toute façon elle n’est personne pour dire que c’est mal. et puis elle a été la première à ne pas savoir dire non. elle ne le voit qu’à moitié comme le bourreau, pour le reste elle se blâme elle-même. c’est ce qui empêche les résidus de sentiments de se barrer du fond de son cœur. c’est le pourquoi du comment son regard la trouble autant. et la douleur dans sa gorge revient, deux fois plus forte cette fois-ci. peine mentale et physique mélangées. elle se demande vraiment pourquoi elle a fait le chemin jusqu’ici, ça n'a aucun sens. à croire qu’elle cherche la merde. mais l’attrait du danger…elle s’était sentie si vivante pendant un an, chaque soir à tanguer dans les bras du danger. le danger personnifié, voilà ce qu’il est. alors elle soupire et lève son verre, incapable de feindre plus longtemps sans totalement baisser la garde. elle s’accroche un peu, comme le marin égaré en pleine mer qui sait très bien qu’il va sombrer.
à nos retrouvailles, et à la noirceur de cet endroit qui m’a presque manqué.
elle est incapable de savoir si elle ment. elle approche calmement son verre du sien et trinque avant de le boire en quelques gorgées seulement, troublée par la profondeur de son regard. d’ailleurs elle perd cette lute de regards qui s’était en quelque-sorte installée entre eux puisque ses yeux s’égarent plus loin dans la salle pendant quelques secondes avant de revenir sur lui. il est trop proche et l’ambiance d’ici est trop chargée de souvenirs, c’est difficile à supporter. c’est pour ça qu’elle a bu si vite d’ailleurs, pas pour l’alcool en lui-même. enfin elle essaye de s’en persuader.
alors, la vie ? on a parlé vite fait d’la mienne mais pleins de trucs ont du t’arriver en un an et demi. raconte-moi.
elle fait la conversation d’un air presque détaché. elle écoute la musique pour essayer de calquer les battements de son cœur dessus. elle est si nerveuse que ses doigts tapotent inconsciemment contre le comptoir. tout ici respire cette luxure qu’elle était persuadée d’avoir quitté, si ce n’est complètement au moins lorsqu’elle ne travaille pas la nuit. sa respiration est rendue un peu irrégulière par la nervosité. elle espère que ce n’est pas assez évident pour qu’il le remarque. elle lorgne sur le joint, mais ne dit rien. pour l’instant elle arrive encore, un tout petit peu, à croire qu’elle a changé. les fantaisies de la nuit lui paraissent fades, ou presque. ou bien elle veut s’en convaincre juste parce que c’est lui en face.
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Jeu 14 Avr - 3:11
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cet endroit qui lui a presque manqué. tu souris à ces mots, un petit quelque chose en toi qui jubile à l'idée de lui avoir retiré quelque chose qu'elle aimait, quelque chose qui lui tenait à cœur.

- c'est toi qui à cessé de venir, pourtant.

c'est elle, oui. mais tu sais très bien que t'es l'investigateur de tout ça. l'investigateur de tout les événements qui se sont déroulés dans sa vie ses deux dernières années. l'année où tu étais là, à former ce que certains appelleront un couple, et celle qui la suivit, celle où tu étais absent du tableau tout en sachant pertinemment que t'as continué à avoir une certaine influence sur ses décisions, sur chaque chemin qu'elle décidait de prendre.
elle te demande de lui parler de ta vie, de ce qu'il s'est passé pendant qu'elle n'était pas là. et toi, tu restes silencieux un instant, à tiré sur ton joint inlassablement.
tu restes silencieux parce que tu cherches les mots, ceux qui pourront l'embobiné. une vérité camouflée par quelques mensonges. parce que sincèrement, y a rien à dire sur toi. rien n'est beau, rien n'a changé. t'es toujours la même ordure à l'afflux de poupée égarée, de poupée avide de nouveauté comme elle avait put l'être, quand elle brillait encore de milles feux, quand elle te chamboulé avec ses couleurs solaires.

- oh, tu sais. ça a été plutôt calme. toujours les mêmes soirées, toujours les mêmes histoires. rien qui t'étonnerait.
tu t'arrêtes là, t'en dit pas plus, t'en dit pas trop non plus. rien qui pourrait te mettre hors course directement.

tu recraches la fumée de ton bâton merveilleux qui t'fait déjà sentir les effets apaisant, doucement tu commences à te sentir debout sur un nuage, sans pour autant perdre ta lucidité. tu te sens juste bien, et t'as l'impression qu'elle aussi, elle en a besoin. ses doigts qui claquent contre le comptoir, sa respiration qui a un rythme trop rapide pour que ce soit normale.
tu poses ta main sur la sienne pour qu'elle arrête, ce bruit finira par te stresser également, sans la quitter du regard pour autant. tu retires une dernière fois sur ton joint avant de le lui tendre la fin.

- t'en a plus besoin que moi j'ai l'impression.
tu gardes ta main sur la sienne, le bâton en sa direction, conscient que les contacts physiques avec toi ne la laisse pas indifférente. t'es vicieux jusqu'au bout.
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Ven 15 Avr - 11:48
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けが (百個) - Page 2 F70f9d5abd5b76feb03c9706ba56af73 けが (百個) - « what’s in the past shall remain in there. »
c’est pas complètement faux quand elle dit que ça lui a presque manqué. une part d’elle en est malheureusement convaincue. à cette époque elle était devenue la nuit, c’était un monde dans lequel il était aisé de se fondre. aujourd’hui elle est obligée de s’y replonger de temps à autre pour le travail et la sensation est beaucoup moins agréable. elle s’y sent étrangère, déconnectée de tout ce qu’avant elle connaissait par cœur. il l’a introduite à quelque-chose dans lequel elle s’est noyée avec délice pour lui arracher ensuite impitoyablement. par ça aussi il l’a brisée.
quel intérêt j’aurais eu à continuer de me pointer alors que…les mots coincent dans sa bouche. ils ont le poids des cendres et elle tousse un peu pour camoufler son hésitation du mieux qu’elle peut. alors que j’avais plus aucune raison de venir. alors qu’il lui avait clairement fait comprendre que c’était inutile qu’elle reste à ses côtés, qu’elle était juste une poupée de plus. un trophée éphémère dans une collection humaine. la constatation avait été amère. la réalisation lui avait fait deux fois plus mal. alors elle n’était plus venue. elle n’aurait pas supporté de le voir continuer de vivre sa vie tranquillement pendant qu’elle composait durement avec les lambeaux d’elle-même. elle n’aurait pas supporté de constater que pour lui rien n’avait changé. la débauche sans sa présence n’avait plus de saveur. voilà ce qui l’avait poussée à rester à l’écart. et puis elle se persuadait qu’elle n’avait aucune envie de le revoir.
t’aurais pas voulu d’une poupée brisée dans ton royaume, ça fait tache dans le décor.
un nouveau sourire rempli d’amertume. évidemment qu’elle lui en veut encore. elle lui en voudra toute sa vie. c’est à cause de lui qu’elle a traversé les heures les plus sombres de celle-ci. alors elle attend qu’il lui raconte la sienne. elle sait pas trop ce qu’elle espère de son récit. peut-être qu’elle veut juste l’entendre parler, même si c’est pour rien, ça n’a pas d’importance. l’écouter l’empêche au moins de se concentrer sur l’endroit ou ils sont, sur sa connerie impulsive. quand il dit que rien n’a vraiment changé elle hoche doucement la tête. il est celui des deux qui a conservé une stabilité et qui a pu continuer de s’épanouir dans son monde. non pas qu’elle s’inquiétait pour ça, tout a toujours l’air d’aller bien pour lui. il est toujours serein.
y en a eu d’autres des poupées lumineuses que t’as trainé ici ?
c’est pas de la jalousie, non vraiment, c’est juste de la curiosité. elle veut savoir s’il a continué de maltraiter les cœurs. maintenant qu’il s’agit plus d’elle ça l’indiffère, c’est juste qu’elle se demande s’il fonctionne toujours comme ça. au fond elle n’en doute pas mais elle voudrait juste l’entendre. parce que l’entendre lui permettrait de réaliser qu’elle va mieux aujourd’hui, qu’elle est très bien à l’écart de lui. les regrets sont inutiles quand ils viennent après tant de douleur. et juste à ce moment là il pose sa main sur la sienne. elle ressent comme un frisson qui mêle rejet et perturbation. son cœur s’accélère un peu et elle voudrait le sortir de sa poitrine pour le jeter plus loin, le traitre. elle n’a aucune envie de réagir comme ça mais elle ne contrôle rien. elle n’a jamais rien contrôlé quand il s’agit de lui. un peu tétanisée elle amorce un mouvement de recule pour soustraire sa main à la sienne mais finit par abandonner, une fois encore elle n’a pas envie de le laisser gagner. puis elle regarde le cylindre des rêves qu’il pointe dans sa direction. son estomac se tord, avant elle aurait dit oui sans hésitation. mais maintenant elle essaye d’être bien, de résister aux tentations. au moins un peu pour s’inventer qu’elle est guérie, de lui et de ce monde putride qui l’a pourrie. elle soupire et baisse les yeux, essayant d’oublier son contact et son regard sur elle.
désolée, je touche plus à ces trucs là…
elle essaye de sonner convaincante. elle se demande s’il va revenir à la charge ou juste la juger pour lui demander ensuite de dégager d’ici. elle suffoque mais ne se rend pas. au moins pour l’instant.
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Ven 15 Avr - 13:11
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elle te répond ce que tu t'attendais à entendre. aucune surprise. tu détectes un semblant d'amertume dans la voix, et tu comprends bien que ça lui a manqué, même un tout petit peu. pourtant elle avait raison, mis à part si elle est maso et que son tripe et de te voir chaque soir avec tes nouvelles conquêtes, elle n'avait plus rien à faire. mais elle a également tord sur une chose, maintenant, elle fait encore mieux partie du décor qu'elle ne le faisait avant. ici tout est noir, tout est sombre. tout le monde à perdu de sa couleur. un peu comme elle. tu t'apprêtes à rétorquer. mais t'es prit de court pas sa question.

- pardon ?

t'es presque étonné qu'elle ose te poser la question, et cette fois-ci t'as pas réussit à garder ta surprise pour toi-même. ton regard ébahis sur elle. c'est sûrement l'effet du joint qui t'empêche de tout bien camoufler.
t'as l'impression qu'elle tente en vain de retourner le couteau dans la plaie par elle-même, pour au moins avoir la fierté de dire que c'est pas toi qui lui fait du mal volontairement, et puis qu'après tout, elle s'en fiche. elle s'en fiche des autres.

- aucune qui t'arrives à la cheville.
petit sourire au coin des lèvres. t'es sincère, pour une fois.

pourtant y en a eu, et y en a encore à l'heure actuelle. mais aucune comme elle, aucune que t'as ramené de ton plein gré ici.
les suivantes, celles qui ont prit sa place, sont toutes venues à toi. elles se sont toutes jetées dans la fosse aux lions d'elles-même. tu t'es contenté de les enfoncés un peu plus dans leurs médiocrités, d'être le moustique au camping qui s'en prend à ceux qui ont oubliés leur moustiquaire.
avec elle, c'était différent. t'as dû la travailler, faire en sorte qu'elle ait confiance en toi. t'as dû passer des semaines à la voir l'esprit innocent, juste à la faire rire, à la faire tomber pour toi. une fois que tu l'avais attiré dans ton piège, elle a perdu toute sa lumière, elle a perdu tout ton intérêt. quel gâchis que tu te dis.
elle a toujours brillé plus que les autres, t'as eu beau en chercher des autres comme elle, t'en a jamais retrouvé. c'est pour ça qu'elle est et restera ton plus beau trophée. celui dont on a pas honte.

quand elle te dit qu'elle touche plus à ces conneries, y a quelque chose qui s'illumine chez elle. une petite lumière à peine visible, mais qui lui fait quand même récupérer un peu de valeur à tes yeux, la plus minime soit-elle. elle essaye de s'en sortir, elle essaye d'aller mieux, de redevenir solaire.

- pourquoi tu t'excuses ? c'est une bonne chose.

c'est une bonne chose, pour elle. mais c'est pas ton but à toi, c'est pas ton but d'briser quelque chose qui pourra s'réparer par la suite. c'est un échec sinon.

- ça fait longtemps que t'as arrêté ?
tu l'interroges, tu feins l'intérêt.

alors tu ramènes à nouveau le joint à tes lèvres, tu tires à nouveau dessus sans la quitter du regard. tu testes sa stabilité, sa résistance. elle qui se pense plus forte que ses vieilles addictions. et tu craches ta fumée en sa direction. t'en as oublié ta main placé sur la sienne, qui reste là, à la même place que les minutes précédentes.
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Sam 16 Avr - 18:00
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けが (百個) - Page 2 F70f9d5abd5b76feb03c9706ba56af73 けが (百個) - « what’s in the past shall remain in there. »
inspirer, expirer, recommencer. à allure régulière pour éviter de dérailler. elle a la tête qui tourne. trop de bruit, trop de lumière, trop de lui. sa présence est partout ici, même lorsqu’elle ne le regarde pas. ce monde c’est le sien, c’est impossible d’en douter. alors pourquoi il a fallu qu’elle se mette dans la merde à ce point en venant jusqu’ici ? preuve qu’elle continue d’accumuler les conneries dès qu’on lui en donne l’occasion. impossible de se maîtriser lorsqu’elle est livrée à elle-même. gouvernée par ses démons et ses passions dévorantes. elle n’a jamais su réguler les flots impulsifs de son cerveau buté. c’est pour ça qu’elle s’est noyée, qu’elle a vécu de longs mois à deux doigts de l’asphyxie. c’est parce que l’irresponsable qu’elle est a commis l’erreur de se jeter à corps perdu dans les bras du grand méchant loup. et qu’ils étaient accueillants ses bras aux premières heures, que c’était facile de leurrer l’ingénue. tout ça lui revient en flashs sous les lumières stroboscopiques mais elle se fend quand-même d’un petit sourire de satisfaction lorsqu’il a l’air un peu surpris par sa question. c’est rare qu’il montre ne serait-ce que le quart de ses émotions.
quoi, ça t’étonne que je demande ? tu me crois encore trop attachée à toi pour le faire ? bien sûr qu’elle l’est encore. c’est inutile de se mentir. seulement prétendre le contraire demeure facile pour l’instant. même si sa réponse lui plaît un peu trop. peut-être bien qu’tu mens. ce serait pas la première fois. comment croire aux mots qui s’échappent de la bouche d’un maître enchanteur comme lui. celui qui magne le verbe avec adresse et a la main basse sur les sentiments des faibles. elle a appris à ses dépends que parfois les monstres n’ont aucune laideur extérieure. ils peuvent être magnifiques mais ils rayonnent par leurs pêchés. c’est clairement ce qu’il est. ses yeux détaillent encore un moment le joint et elle termine son verre d’une traite pour s’en resservir un autre dans la foulée. si elle décide de ne pas planer elle a au moins besoin de ça. on ne peut pas redevenir une colombe quand la teinte du corbeau a taché jusqu’au cœur.
ouais t’as raison, je sais même pas pourquoi je m’excuse. mais c’est cette impression de faire tache dans le décor qui lui presse le cœur. elle était devenue une ombre parmi les autres ici mais aujourd’hui elle n’est ni blanche ni noire. elle est d’un gris cendre qui ne sied à rien ni personne. plus aussi sombre mais dans l’incapacité de redevenir un joli papillon. même son sourire est délavé par le temps.
je sais plus, y a quatre ou cinq mois peut-être. j’ai tout arrêté quand mon nez se mettait à saigner deux fois par jour et que mes bras viraient bleus. si seulement elle s’était contentée de fumer des joints. mais la corruption avait mordu son cœur comme ève la pomme et elle n’avait fait que s’enfoncer encore. sortir de là avait été atroce. elle avait passé des nuits et jours entiers étendue dans la baignoire sous l’eau froide pour se tenir tranquille, pour ne plus avoir à mordre tout ce qui passait à sa portée et à griffer sa peau avec l’agressivité d’un animal sauvage. pas les plus belles heures de sa vie. pourtant quand il crache sa fumée sur son visage elle ne cherche pas à tourner la tête. elle voudrait juste disparaître. le bâton qui se consume et qui vend des merveilles. elle a tiré sur beaucoup trop d’entre eux. et sa main toujours sur la sienne, si bien qu’elle sert le poing. trois gorgée de plus d’un liquide trop écœurant.
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Jeu 21 Avr - 11:54
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- pourtant j'ai jamais été aussi sincère.
mais si elle veut pas t'croire, c'est pas grave, ça t'importe peu.

tu te demandes si un jour tu l'as aimé. juste comme ça. parce que tu deviens curieux toi-même de tes propres sentiments. est-ce qu'elle te faisait ressentir quelque chose ? est-ce qu'elle avait quelque chose de plus que les autres ? oui, sûrement. au début. mais sûrement que c'était pas assez pour que tu ais envie de la préserver, sûrement que c'était pas assez pour que tu n'aies eu aucun remord à vite finir dans le lit d'une autre pendant qu'elle t'attendait dans le votre.

- tu t'accroches à l'alcool comme si c'était ta bouée de sauvetage.
tu souris légèrement, amusé en quelques sortes.
si t'arrêtes le joint, fais les choses bien, arrête l'alcool aussi. tu retrouveras peut-être un peu de lumière.

c'est ce qu'elle cherche. tu l'sais. c'est c'qu'elle veut, briller de nouveau. passer devant tes yeux, brillante comme une étoile filante, et ne pas retomber dans tes sales mains. et elle a raison de vouloir être comme ça à nouveau. elle a raison parce qu'elle était si belle quand ses yeux pétillaient, elle était si belle quand elle semblait marcher sur du coton.
aujourd'hui y a que de la noirceur chez elle, elle est une copie conforme de toi. elle a traversé le même chemin que toi, vécu les mêmes misères. elle te ressemble tellement maintenant que ça te donne la gerbe. elle a trop voulu s'calquer à toi pour être plus proche de toi. mais sans l'savoir elle a fait que t'éloigner, elle a participé à votre fin, elle a participé à ton désintérêt d'elle. et elle est même pas capable de s'blâmer, elle remet tout sur toi, tu l'vois dans son regard.
de toute façon c'est pas nouveau, c'est toujours la faute du gars, c'est toujours lui le connard. mais tu la blâmes pas, t'aimes bien qu'on t'attribue ce rôle là. t'aimes bien te dire que t'as été la seule raison de leur destruction. mais tu sais bien que c'est pas vrai, quand tu la regardes tu revois tout les agissements qui t'ont poussé à la détester, à te dégoûter d'elle. elle a voulu être parfaite pour ton monde sans savoir qu'à trop s'fondre dans la masse t'as finit par ne plus la voir.

- ça fait un bout d'temps quand même. j'te félicite.
tu t'résignes à ne plus la tenter. t'écrases la fin d'ton joint contre le sol bétonné. son poing serrer sous ta main, ça aussi tu l'libères. non pas qu't'abandonnes le jeu, juste que tu veux la laisser reprendre son calme. tu peux entendre les battements d'son cœur qui s'accélère continuellement de ta place.

- t'as rencontré quelqu'un depuis l'temps ?
c'est la question qui t'intéresses le plus. tu brûles d'envie de connaître la réponse, de savoir si quelqu'un a réussit à t'remplacer. tu la regardes tout en lui volant son verre d'alcool – parce que t'estimes qu'elle boit trop pour une fille qui veut s'en sortir – qu'tu bois cul sec à nouveau. c'est la base pour passer une bonne soirée. boire comme un troue.
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Ven 22 Avr - 0:11
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けが (百個) - Page 2 F70f9d5abd5b76feb03c9706ba56af73 けが (百個) - « what’s in the past shall remain in there. »
elle hoche la tête doucement. peut-être qu’elle devrait arrêter de se poser des questions et que pour une fois il a pas besoin de mentir. on ment généralement aux gens à qui on tient de toute façon. à quoi bon avoir une quelconque considération pour les états d’âme de ceux dont on se fout royalement ? donc ouais si ça se trouve il ne lui ment pas parce que ça n’aurait aucune utilité.
alors je t’ai au moins marqué un minimum. tant mieux.
elle n’en est pas particulièrement fière. au jour d’aujourd’hui et avec le recul elle se dit qu’elle aurait préféré ne jamais compter, ne serait-ce qu’un minimum, à ses yeux. quoiqu’encore une fois compter c’est un grand mot. elle a toujours douté de ça, des sentiments un minimum sincères. elle se demande si lui-même a la réponse à cette question ou s’il se l’est déjà posé. pour aimer quelqu’un il faut être doté d’un cœur et de plus d’émotions que la condescendance et le cynisme. ce sont les seules choses qu’elle voit, ou voudrait voir, en lui aujourd’hui. pour ce qui est du cœur elle n’en sait rien, tout ce qu’elle sait c’est qu’il a durement piétiné le sien. elle a bien essayé de recoller les débris de toutes les manières possibles ouais mais rien n’y fait. il est toujours quelque-part sous sa peau comme un parasite. comme un venin à effet lent, ou une cicatrice qui ne s’estompe jamais vraiment.
c’est pas une bouée de sauvetage. j’ai jamais eu de problèmes avec l’alcool. puis c’est ce qu’on fait dans les soirées ordinaires non ? on boit, on danse, on tangue, on danse encore, on finit dans un sale état parfois mais généralement épuisé et heureux. l’alcool c’est pas un mal, je fais gaffe.
ça c’est ce qu’elle dit ouais. parce que c’est bien ce qu’elle fait depuis tout à l’heure, s’accrocher à son verre comme si sa vie entière en dépendant. provocante elle vient quérir une nouvelle gorgée du bout des lèvres. chaque chose en son temps. puis là tout de suite j’ai pas vraiment d’intérêt à redevenir lumineuse.
évidemment que c’est ce qu’elle cherche au fond mais elle ne peut s’empêcher de se demander ce qu’elle y gagnerait. pas grand-chose surement. un peu plus de clarté sur le grand tableau de sa conscience mais ça n’arrangerait pas forcément les choses. ça n’effacerait pas les souvenirs. puis c’est plus facile ainsi, de se dire qu’elle arrive pas à remonter la pente en lui mettant tout sur le dos alors qu’elle n’a jamais tenté d’échapper à tout ça. elle est restée à tout subir avec le sourire, par peur de le perdre, comme une idiote trop naïve. elle aurait pu réaliser la noirceur de ce monde plutôt et sa noirceur à lui. elle aurait pu se barrer quand elle a réalisé qu’elle était pas la seule à partager ses draps. mais elle est restée là, comme son ombre, comme un fantôme. semblable à un chiot en manque d’affection.
j’me félicite aussi. il m’a fallu une certaine motivation pour sortir la tête de l’eau et arrêter toutes ces merdes. mais bon visiblement c’est possible.
c’est vrai que ça au moins elle peut en être fière. certes la démarche n’est pas venue d’elle car elle en était complètement incapable à ce moment là mais à partir du moment ou on l’a tirée de là elle s’est battue. elle était vraiment déterminée à retrouver un peu de stabilité et par conséquent de santé. alors certes les choses ne sont pas complètement arrangées, sans doute qu’elles le seront jamais, mais elle va un peu mieux. au moins tant qu’on brandit pas ces conneries devant ses yeux. elle soupire de soulagement d’ailleurs lorsqu’il écrase le joint, mettant fin à cette tentation infernale. il libère également sa main au même moment, lui permettant de respirer un peu plus régulièrement. quand il lui demande si elle a rencontré quelqu’un un petit éclat de rire amer la prend.
y a eu des gens. enfin plutôt des coups de vent. trop insipides si tu veux mon avis.
et c’est vrai que jusqu’alors personne ne l’a captivée comme il a su le faire à l’époque. peut-être que c’est pour le mieux. peut-être qu’elle n’est pas faite pour aimer car amoureuse elle donne trop, elle confie jusqu’à son âme. quand il attrape son verre et qu’il le boit cul sec elle sursaute presque d’indignation et tend son bras pour le récupérer.
ushi t’es pas mon père, je sais un minimum me contrôler…
et son nom qui traîne sur sa langue à nouveau ça fait bizarre.
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