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demons in my hair - ft. hiroki

«Kisa Ayato»
Kisa Ayato
date d'installation : 25/11/2017
messages : 64
pseudo : ananoue.
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Dim 3 Déc - 16:36
Kisa Ayato
torturous electricity between both of us

You've been scared of love
and what it did to you
You don't have to run


hiro + ayato

demons in my hair, (ootd) ✩ Ayato venait expressément de poser une journée pour ce moment tant attendu : le débouchage de l'évier de la cuisine. C'est avec un entrain de forcené qu'il attend peu patiemment l'arrivé du plombier, que la centrale lui envoie apès des jours d'attentes. Toutefois, Ayato ne ronchonne absolument pas : au fond, le bouchage était entièrement de sa faute : il avait malencontreusement jeté sa peau de banane dans l'évier, confondant le lavabo avec le broyeur.  Pour sa défense, il avait opéré cette action en pleine nuit, ensuqué et rassasié après une fringale subite, interrompant son sommeil. L'esprit embrumé, il avait alors bourré la peau de banane,  en n'entendant pas le bruit du broyeur, signe d'un bon travail ; et il était reparti dormir la tête tranquille. Ce n'est qu'au petit matin qu'il découvrit l'état déplorable de sa cuisine -et une douce odeur d'égouts-. Bien embêté, il avait alors dû attendre plusieurs jours avant qu'on lui envoie quelqu'un, s'efforçant de n'utiliser aucune vaisselle. Difficile pour lui, peu habitué à consommer des repas tout prêts, achetés au konbini du coin.

La sonnette finit par retentir, sonnant le glas de sa libération par la même occasion. Il ouvre la porte et tombe nez à nez avec un petit bonhomme, en salopette et le crâne dégarni. Un total stéréotype mais à la bouille apaisante de bienveillance.  « Je vais avoir besoin de ressortir chercher des outils dans ma camionnette, ça vous dérange pas que je laisse ouvert ? » Ayato se fiche royalement de cette disposition, il approuve, la phrase du plombier à peine terminée. Il accompagne l'homme, prenant soin de laisser sa porte d'entrée entrebâillée, jusqu'à la scène de crime. Le nouvel arrivant ouvre les portes du placard, cachant toute la tuyauterie. « C'est un sacré bazar là-d'dans ! » Ayato se racle la gorge, lâche un rire nerveux de gêne. Il n'est pas bien à l'aise avec les étrangers, ne tremble pas non plus de nervosité mais aime une certaine distance. Il a assimilé les codes de comportements sociaux, bien mieux que quiconque au vue de sa situation personnelle. Pourtant, il se retrouve toujours à sortir une ou deux conneries de temps à autre, comme maintenant, où il s'entend répondre : « C'est mon chien... » Le plombier balaye du regard la cuisine, le maître des lieux suit son regard ; il n'y a aucune trace de chien.

Il s'accoude au bar de la cuisine, attend patiemment le plombier partir chercher une pince plus large dans son camion. Il entend des pas courts, peu lourds et des essoufflements. « J'vais voir ce qu'on peut faire ! Tiens v'nez voir ! » Accroupi, le bonhomme montre de ses doigts boudinés une chose dans la noirceur du placard. Il s'accroupie. « Installez-vous, je vais vous trouver une petite lampe. » Ayato s'appuie sur ses genoux pour se relever, tandis que le plombier le remercie en le qualifiant de jeune homme bien aimable. Il en trouve une bien vite dans le buffet de son salon et revient auprès du professionnel. Il le découvre allongé sur le dos, les pieds sortants et la tête plongée sous les tuyaux. « Bougez pas, je vous la passe ! » Ayato se baisse, essaie de tendre la lampe-torche avec peine. Sa position est telle que sa tête touche presque le bas-ventre du bon monsieur, et le fait que celui-ci ait relevé ses jambes et que celles-ci encadrent le visage d'Ayato rendrait presque la chose comique et troublante. Heureusement que personne ne les voit dans une telle position. 
«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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jv détruire hiroki
Dim 3 Déc - 20:50
Sena Hiroki


torturous electricity between both of us

lately i've been loosing sleep
dreaming about the things that
we could be



ayato + hiro

si je t'aime prends garde à toi. , (ootd) ☽ le changement d'univers le surprend toujours. un seul détour de rue et c'est un nouveau monde qui s'ouvre à lui. un monde plus beau, plus attrayant, plus brillant, ça scintille de tous les côtés. ça scintille sur les vitres teintées des grosses voitures, sur les boucles d'oreilles diamantées des dames aux épaisses fourrures, ça scintille sur les restaurants, sur les appartements, sur les grosses montres en argent, les buildings géants.
parfois hiro se demande ce qu'il fou ici.
c'est une masse crasseuse au milieu de toute la magnificence qu'est chiyoda et ses artifices. d'où il vient, rien n'est beau, rien ne brille, rien ne scintille. tout n'est que noirceur et médiocrité. la peste enracinée à chaque coin de rue, s'incrustant sous les ongles et rongeant la moindre parcelle de peau.
on le regarde de haut en bas, avec son gros blouson en cuir, ses vieilles godasses boueuses salissant le bitume impeccable qu'il sillonne en vitesse. regards jugeurs sur les traits de l'enfant terrible. il n'accorde aucun coup d'oeil, aucune attention aux hommes en cravate et aux femmes en talons hauts. la maison d'ayato est tout ce qui l'importe.
il se demande encore une fois ce qu'il fou ici.
et pourquoi le chemin jusqu'à la bâtisse devient toujours de plus en plus naturel.
et pourquoi il se sent toujours plus excité
toujours plus heureux
de retrouver le plus vieux.
il voudrait se foutre des claques, faire demi-tour, parce qu'il a rien à faire ici, il n'a jamais été convié. mais hiro s'immisce dans la vie des gens sans qu'ils ne demandent rien, tout comme il pénètre dans la demeure d'ayato, parce que la porte était ouverte, alors c'était une invitation.
n'est-ce pas ?
hého...la porte était ouverte donc j'suis rentré !
ses pas sont hésitants, il ne referme pas la porte derrière lui. le logis est calme, mais des grésillements et faibles cliquetis résonnent un peu plus fort à chaque nouveau pas ; des paroles étouffées entre les murs épais de la maison font vibrer ses tympans...le guident avec incertitude vers la cuisine. ayato? c'est moi, t'es l-...
paroles coupées par l'infâme scène qui s'offre là lui. figé dans son élan, la bouche aussi ouverte que les yeux, les bras branlant le long du corps...pieds fixés sur le sol (il aimerait s'y enfoncer, descendre, descendre, jusqu'à disparaître)
le vilain petit canard voudrait taper des pieds et se plaindre de cette désagréable découverte, croiser les bras comme un enfant en crise. comme un enfant qui n'a pas envie de partager ses jouets. putain mais tu fous quoi!? pris de court, le coeur s'emballe, s'éclate contre les épaisses parois de son torse. il arrive à sentir ses joues s'enflammer du vermeil de la jalousie. il ne devrait pas ressentir ça. les jambes vacillantes, le gosier resserré.
il est pas censé ressentir ça. y'a quelque chose qui cloche.
cez&queenshady
«Kisa Ayato»
Kisa Ayato
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Lun 4 Déc - 1:29
Kisa Ayato
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hiro + ayato

used to tell me no male friends, (ootd) ✩ L'immense fracas qui résonne quand sa tête cogne le haut du placard ne peut traduire la douleur qu'il ressent. Ayato sent son pouls pulser contre ses tempes, et se tient la tête dans une grimace bruyante. Il se retourne, voit le nouvel arrivant et écarquille les yeux. « Hi-Hiroki ? » La désagréable sensation d'avoir été attrapé dans une mauvaise situation lui martèle la poitrine, il n'a rien fait à proprement parlé ; pourtant il reste muet. Les mots ne veulent sortir, la situation lui paraît incompréhensible : quelques secondes auparavant, sa réparation allait avoir lieu et voici désormais le jeune homme qui habite ses rêves depuis quelques nuits. De longues secondes les étreignent, Ayato semble se conforter dans un silence coupable. Sa vision se trouble, est-ce son apparition surprise qui rend ses courbes éphémères et floues ou bien le cognement qui venait de l'assommer sans vergogne. Ayato tente de se relever, encore à quatre pattes et à moitié tourné, le dos contorsionné. Il a à peine le temps de s’agripper à l'évier qu'il souffle un juron, se tient la tempe. Sa tête le frappe, ne l'oublie pas, d'une douleur aiguë, il s'est salement amoché. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Sa parole se veut plus rêche qu'il ne la souhaitait. La douleur s'emmêle à sa stupeur, il ne l'attendait pas, et ses mots sont durs, alors qu'il ne cache rien. Le fait d'éclairer la situation ne lui traverse aucunement l'esprit. Il fait face au visage vermeille d'Hiroki. Est-ce peut-être sa vision qui le laisse sans voix. D'ailleurs, qu'était-il en train de faire à ce mom-.
« C'est votre frère ? Enchanté ! » C'est à cet instant que le plombier se décide à sortir et découvrir son visage, brouillant un Ayato plongé dans ses interrogations. La pièce prend une autre teinte, l'atmosphère s'alourdit, Ayato ne lâche pas du regard le plus jeune et plonge ses yeux durs, inquisiteurs dans les siens si malicieux, qui le ravirent quand il s'ennuie, qui l'animent quand il s'ennuie, et se plissent délicieusement quand Hiroki rit. Il ne peut s'en empêcher depuis quelques temps, d'avoir une telle réaction à son égard, ou seulement quand il pense à lui. D'ailleurs, c'est tout nouveau pour lui mais depuis peu, Ayato rêvasse à son propos bien souvent, ayant des pensées tendres si une petite chose le fait rêver à l'adolescent. La sensation peu habituelle qu'il prend un peu plus de place dans sa vie s'installe : il surgit sans crier garde ou peut-être n'est-il jamais réellement parti et qu'il occupe une place permanente dans un coin de sa tête.
Tout du moins, un rien l'agace. et ne pas savoir la raison de ses tourments l'énerve encore plus, Ayato déteste ne pas comprendre ce qui lui arrive, ne pas être maître de lui-même. L'incompréhension l'angoisse, l'éloigne de sa façon de se protéger, de vivre, comprendre ce qui l'entoure pour mieux s'y préparer. que de mauvais pressentiments, auxquels il ne peut pas, plus faire face. Les heures sont des secondes en sa présence, et cela l'asphyxie. son kid.
Le plombier ne semble pas détecter l'ambiance et s'apprête à se retourner vers le placard, pour y bosser comme si de rien n'était.
«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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Mar 5 Déc - 0:41
Sena Hiroki


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ayato + hiro

si je t'aime prends garde à toi. , (ootd) ☽ le palpitant lui éclate la cage thoracique. assourdissante cacophonie de ses battements qui résonnent dans l'encéphale, et la tête de son aîné percutée brusquement contre le placard, sûrement surprit par la visite soudaine ; par les paroles prononcées trop fortement, trop durement. hiroki a honte lorsqu'il revient enfin à la raison...lorsqu'ayato dégage la vue, et que la première chose que ses yeux recherchent est le corps de l'inconnu. lorsqu'ils dérivent enfin sur la boîte à outils à côté d'eux et réalise la raison de la visite...et il aurait aimé que le soulagement apaise son coeur, permette à ses pommettes de retrouver leur teinte opaline. mais ça ne fait qu'empirer. hi-hiroki ?
hiroki se sent bête. l'embarras brille dans ses yeux de biche, l'intérieur des joues mordues comme une punition inconsciente de sa stupidité. ses idées malsaines ont bien trop rapidement prit le dessus. ce n'était pas hiroki qui a craché cette phrase crue. c'était sa jalousie qui hurlait et ricochait contre les murs pour revenir l'attaquer, une jalousie qui n'avait pas lieu d'être - qui n'a jamais eu lieu d'être, et qui n'aura j a m a i s lieu d'être. parce qu'ils sont libres de faire ce qu'ils désirent. ils l'avaient dit ; pas d'engagement. pas de rapprochement. seulement deux corps parfois entrechoqués et deux respirations saccadées s'emmêlant dans un baisé.
il reste muet
accablé par cette situation désagréable, ce sentiment inconfortable d'être de trop, indésirable, une sensation qui ne fait que s'accentuer aux paroles de l'aîné. qu'est-ce que tu fais là ? il voudrait lui répondre, mais sa gorge est trop serrée, et il ne connait pas la réponse. ayato au front rouge et au regard trop dur qu'hiroki n'arrive pas à soutenir. ses pupilles ne savent plus où se poser. tantôt sur le plombier, tantôt sur sa boîte à outils (bordel, qu'est-ce qu'il se sent bête), elles finissent par trouver place sur ses pieds. il n'a même pas prit la peine d'enlever ses chaussures à l'entrée. je...la porte était ou- peut-être que sa voix n'était pas assez forte, peut-être qu'il barbouillait dans sa barbe en balançant son pied comme un enfant intimidé. mais ses explications inutiles sont brusquement coupées par l'homme qui daigne enfin montrer son visage. c'est votre frère ? enchanté !
situation autant comique qu'incommodante, d'autant plus lorsqu'il découvre le faciès bienfaisant de l'homme considérablement plus âgé. il lève les yeux au ciel face à sa propre bêtise, le rire jaune soufflé entre ses lèvres avant qu'il ne s'incline devant l'inconnu, signe de respect. il tente de faire bonne impression en forçant un sourire faible qui étire ses commissures mais pas ses yeux, toujours baignés de honte.  non, je suis un ami. bonjour. échanges courtois et amicaux, le plombier incline la tête avant de retourner dans le placard, apparemment rescapé du malaise pesant dans la pièce.
hiroki ose enfin accorder un coup d'oeil à ayato. les traits de ce dernier sont toujours aussi durs et sévères, bercent bambi dans sa culpabilité. en temps normal, le gamin, dans toute son impertinence se serait exclamé "mais pourquoi tu me regardes comme ça?! tu fais peur arrête, on dirait que tu vas m'assassiner!" mais il se résigne à se racler la gorge, observant rapidement la marque écarlate qui surplombe sa tempe et semble la rougir toujours un peu plus à chaque secondes. tu devrais...tu devrais mettre des glaçons sur ton front...attends. il ne fait que s'enfoncer un peu plus dans sa gêne tandis qu'il se dirige vers le réfrigérateur non loin de là, ouvrant la porte du congélateur pour y sortir des petits pois surgelés et tendre le paquet à ayato, les deux mains tendues devant lui comme une offrande. façon maladroite et silencieuse de s'excuser.
cez&queenshady
«Kisa Ayato»
Kisa Ayato
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Dim 10 Déc - 19:47
Kisa Ayato
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hiro + ayato

virilité abusive, (ootd) ✩ Il n'arrive plus à détourner son regard de la face docile d'Hiroki. Il l'entend se démener de la question pertinente et appuyée du plombier, certain de leurs liens de parenté. Ami, qu'il dit. Est-ce peut-être là le mot qui les qualifie le mieux, perdus dans une relation ambitieuse d'ambiguïté et qu'ils aiment déconstruire puis rebâtir sans fatigue. Ce petit manège dure depuis quelques mois entre eux, alors qu'ô grand jamais, l'idée n'avait effleurée l'esprit du plus âgé lors de leur rencontre. Parfois, Ayato se sent lasse de jouer, et sait que son entourage s'impatiente de cette routine peu commune, puis une fois qu'il revoit le visage poupon de l'adolescent, il ne peut s'y résoudre et abandonner ; son envie de rejouer revient avec virulence ainsi qu'un petit quelque chose en plus.
On avait dit que... Probablement l'origine du problème, qu'Ayato se perde lui-même dans les méandres de ses propres promesses, barrières qu'il s'est imposé maussadement, se déconnectant de son intime pour s'en protéger et ne s'apaiser qu'avec des réseaux de jeux, devenant animal vicieux. Pas d'attaches, pas de sentiments. Vaincre le feu par le feu, Ayato sait si bien le faire que cela en devient inquiétant et l'un de ses pires défauts. à cela s'ajoute son entrée tardive sur le marché, douce métaphore qui représente bien l'image qu'il a de la sexualité mordante et trépidante de sa génération. Il est rentré si tard dans la course au plus bel amant, il se souvient des comparaisons faites par ses amis lors de leurs adolescences, qu'il écoutait sans entrain, et les normes scandées avec un honneur nauséabonde -de son point de vue- comme la nécessité de coucher pour vivre le plus beau des amours. Ils étaient si fiers d'avoir réussi à passer le cap de la virginité. Quand ce fut son tour, ayant attendu le bon moment comme une pucelle fébrile d'émotion, le loup dans la bergerie l'a gangrené. Il recherche depuis les conquêtes fades et conversations futiles.
Il a tout, depuis toujours, et ce jusqu'à l'excès. Pourtant, un autre mal le pourrit : ni la faim ni la soif, ou l'insécurité matérielle. Une chose bien plus nébuleuse et vague, le mal des riches comme il aime l'appeler, celui de l'ennui. Et sa rencontre avec le plus jeune fut perçue en une légère lumière dans la brume épaisse qui l'entoure.
« Tu devrais...tu devrais mettre des glaçons sur ton front...attends. » Ayato sort de sa longue observation et voit Hiroki se diriger vers le réfrigirateur. Son front ? C'est vrai qu'il le sent chauffer. Il se décale et tente d'apercevoir sa silhouette dans le miroir, accroché dans la cuisine en face de lui. Il y voit bien une vilaine trace, qui changera sûrement de couleur dans plusieurs jours, arborant un violet glaçant, illustrant la douleur perçue lors de l'accroc. Le plombier fait toujours son job et ne semble pas se préoccuper des deux. Il revoit Hiroki revenir avec un paquet de petits pois, qu'il lui tend de ses deux bras. Ayato regarde les légumes puis remonte doucement les yeux vers son visage, son regard détaillant son long bras pâle. Il finit par prendre le paquet qu'Hiroki lui présente, leurs doigts s'entrechoquent et leur rencontre lui brûle la paume. Il pose le sachet sur son front écarlate. Sa bouche lâche un gémissement déplaisant au contact du froid. « On vous laisse travailler. » Qu'il dit, entraînant Hiroki par le bras, et n'attendant aucunement la réponse du troisième homme ni même l'approbation de son nouvel invité.
Ils arrivent bien vite au salon, où les murs sont peints de marrons et gris, couleurs qui s'entremêlent avec perfection pour Ayato. Il lâche Hiroki pour se poser sur son canapé crème, plaçant un oreiller marron derrière son dos. La compresse-débrouille se trouvent toujours contre son front. L'ambiance reste plombante, Ayato culpabilise, responsable de cette lourdeur. Il se racle la gorge, ses yeux se baladent sur les objets les entourant, devrait-il allumer la télévision ?
Un détail attire son attention, il pouffe. « Tu n'as même pas enlevé tes chaussures. » Il lui adresse un sourire tendre, comme pour s'excuser de la rudesse de son comportement, et apaiser les tensions qui s'éveillaient doucement au sein de son cœur. Puis tapote posément la place près de lui.
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