( p a i n k i l l e r ) + kimura twins

暁ノ糸
( pain killer )

kimura twins, (aesthetic) + déambulant dans ces rues, suivit de quelques hommes de mains. tout pouvait porter à la terreur. vos démarches, vos regards noirs, ces cigarettes dans vos becs, l'aura presque meurtrière et pourtant. dans tes bras. l'objet qui balayait d'un revers de main, cette image d'hommes mauvais. douceur. reposante. un cadeau, pour celui qui n'était autre que ton jumeau. cet ours en peluche, aussi grand que toi, que tu portais fièrement dans tes bras. d'un blanc pur. tu étais tombé dessus au détour d'une ruelle, dans une des vitrines de noël. pas à vendre qu'ils t'avaient dit. pourtant, tu ne souhaitais pas l'acheter. la prendre ferait l'affaire. le discours des vendeurs, bien changeant lorsqu'ils comprirent à qui ils avaient à faire. d'un sourire et d'un remerciement de leurs part, tu te retrouvais avec le cadeau en question. sachant pertinemment où se trouvait ton jumeau, tu te rendis aussitôt à l'endroit précisé. d'un regard, sur la peluche, et tu savais que tu te devais de l'avoir, que tu te devais de lui offrir. peut-être un peu quitch mais, tu espérais que cela lui fasse plaisir. impatient de voir sa réaction, tu ne pouvais t'empêcher de bouger l'objet en question dans tous les sens, le regardant, souriant comme un gamin, gloussant même. tel un enfant innocent. bien trop absorbé par son jouet que tu ne pouvais pas voir les sourires que tes hommes s'échangeaient, derrière toi, derrière ton dos. trouvaient-ils ça pathétique ? ou alors étaient-il rassurés que dans ton coeur, tu ais gardé une petite part d'humanité ? quoi qu'il en soit, tu ne pouvais répondre pour eux et le chemin arrivait bien vite à sa fin. cette enseigne, que tu connaissais que vaguement, après tout, tu ne pouvais te souvenir de ce que tout ton père possédait. un bar d'escort, de la prostitution en soit. une entrée, celle de derrière, loin des regards, cette porte ouverte, sans aucun effort lorsque ton visage est aperçu par des hommes déjà présent. ces courbettes, ce respect, qui ne t'atteint pas. bien trop obnubilé par la blanche peluche. ignorance, venant certainement les accablés. tu passes dans ces couloirs, oubliant cette musique de mauvais goût, arrivant bien vite vers cet ascenseur. déjà présent, toujours présent, pour les fils kimura. un pas dedans et les portes se referment, tu n'as pas besoin de parler, ni de dire ce que tu vas faire. tous le monde le comprend. le sait. brisant ce petit monde dans lequel tu t'étais terré quelques instant, tu regardes à côté de toi, souriant, vers cet homme dont tu avais déjà oublié le nom. pourquoi s'en souvenir, il allait essayer de s'enfuir tôt ou tard quand il aura comprit que tu n'étais pas l'enfant qu'il pensait voir. toujours un nouveau, toutes les semaines. une tradition, une habitude. tout comme l'arrachage de doigt, le sien était le prochain. « Tu penses qu'il va aimer ?  et sans attendre de réponse, tu regardes une nouvelle fois l'objet en question. C'est certain ! » La réponse venant de toi, tu n'avais certainement pas besoin de l'avis d'un inconnu. l'irrespect, une nouvelle fois alors que tu le laissas bouche bée. et cette petite sonnerie, qui annonçait enfin la fin de ce calvaire. à peine les portes ouvertes que tu étais déjà sorti de cette boîte. voyant à peine devant toi, tu abaissas ton cadeau, regardant autour de toi. « Hm ? Shin ?... Dis-tu calmement, inquiet qu'il ne soit finalement, pas présent dans ces lieux. Shiiiiiin ?!! Répétas-tu, un peu ennuyé. Alors que tes bruits de pas résonnèrent dans la pièce. Soupirant, tu balanças ton cadeau sur ce canapé vide. Ce même canapé dans lequel tu espérais voir ton sosie. Fait chier. Annonças-tu, la tempête arrivait. Grognant, tu pouvais sentir cette colère monter en toi. Pouffant un rire, ta main vient se perdre dans ta chevelure. Laissant place à ce regard noir, qu'on redoutait tant, qu'on espérait éviter, juste une fois, ce soir. Trop tard. Qu'on m'apporte celui qui a dit que mon frère se trouvait ici. Maintenant. » Le ton était sec, glacial. L'ordre donné et les regards de tes hommes, fuyant. Priant de ne pas être la cible de cette erreur.

暁ノ糸
( pain killer )

kimura twins le bar. répète des kimura, escorts regroupées. péché obligé. il n'y avait rien de beau, ni de fabuleux dans ces lieux. juste le vice, l'argent, les filles. tout et n'importe quoi tant que c'était illégal. mais shin, il était pourtant venu s'y réfugier. se perdre dans les couloirs, sous les néons qui grésillent. il aime bien regarder la scène, détailler ce qu'il se passe ici. plaisir malsain, peut-être bien. mais peut-on lui en vouloir ? après tout, c'est un kimura. on ne l'a pas élevé pour être quelqu'un de bien ou de respectable. c'est un héritier, comme kohaku. et malgré leurs failles, leur paternel n'a pas le choix. ils sont ses descendants, ceux qui reprendront l'empire. shin, il se plaît donc ici. à dévisager, à réfléchir. les pensées, elles fusent. mais ses yeux noirs, ils restent les mêmes. shin, l'air imperturbable. et une fois qu'il en a assez, il prend l'ascenseur privé. direction le fameux canapé. il se vautre dessus et se contente d'observer les papiers déposés sur la table basse. documents pour les affaires, bien sûr. et shin, il pense déjà à un moyen de régler tout ça. proprement. sans aucune trace, ni résidu qui pourrait leur faire du tort, à eux et les autres. dans leur milieu, ils n'ont pas le droit à l'erreur. surtout avec leur géniteur. père qui ne leur passe rien. et cela même lorsqu'ils étaient enfants. heureusement, leur mère avait toujours su palier à ce manque d'amour. douceur et bienveillance, toujours là à les protéger tandis que leur père voulait les séparer. c'est étrange pour shinichi de repenser à tout ça. les souvenirs passés, l'époque où kohaku et lui n'avaient pas encore leurs tatouages, ni tout ce sang sur les doigts. il rêvasse un peu dans le canapé avant de finalement se lasser. il a envie de bouger, de prendre l'air. il étouffe. d'une main, il referme les dossiers, les range en lieu sûr. et puis il ordonne aux hommes de ne pas bouger. il reviendra, voilà ce qu'il dit. shinichi, il veut juste une bière. un petit verre comme ça. il ressort comme il est venu, même porte à l'arrière et direction le convenience store le plus proche. petite bouteille, fiole. il veut du renouveau et tout fera l'affaire. alors qu'il réfléchit, il ne sait même pas que kohaku traverse les rues avec cette gigantesque peluche. faut dire que c'était pas un spectacle commun. c'est marrant cette idée que pour une fois, ils soient comme des lignes parallèles, chacun sa tâche - ignorant tout de l'autre. du moins pour l'instant. parce que dès que shinichi revient des bouteilles à la main, on l'informe que son frère est là. il voit cette lueur dans les yeux de ses hommes. ça veut dire que kohaku doit être remonté de ne pas le voir. l'évidence. leur proximité qui est flagrante. il déambule dans les couloirs, retour à la case départ. il reprend l'ascenseur une nouvelle fois et puis les portes s'ouvrent. les regards fuyants se tournent vers lui. shinchi, il ne peut que sourire. fier, comme d'habitude. « on m'a dit que tu me cherchais. » et il vient soulager les malheureux. (disparaissez) « laissez-nous. » ordre qu'ils s'empressent de suivre. shinichi qui se rapproche un peu plus de kohaku. sosie dans lequel il se voit, miroir même. et assez proche, il le détaille. voit son regard. « pourquoi les yeux noirs ? » kohaku, un de ses points faibles. il ferait n'importe quoi pour lui. flot de paroles; « j'étais parti acheter un petit remontant. » et shinichi, il aurait presque oublié l'énorme peluche posée sur le canapé. dès qu'il la remarque, il ne peut que la fixer et sourire bêtement. (twins) « est-ce que c'est pour moi ? » la même esquisse qui se peint sur ses lèvres, ça ressemble au bonheur.