Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 :: anciens rp Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

問題 (mika)

«Invité»
Invité
Anonymous
Sam 21 Mai - 17:40
Invité

Le royaume obtenait finalement présence de sa souveraine, après de longs jours passés en une contrée quelque peu éloignée. Satisfaite du maintien de son antre favorite lors de son absence, parfois surmonté par le regard avisé de Takeshi. Ses doigts de velours traçaient les mérites de couvertures délaissées le temps d'une évasion demeurant encrée en son esprit tourmenté, lui remémorant les relents tenaces des airs sauvagement embaumés de Sapporo. Malgré ses quelques regrets vis-à-vis de ce temps digne d'un paradis, les rongements de son cœur l'ayant abandonnés afin de la laisser s'épanouir aux côtés d'une folle amitié, il n'y avait décidément pas plus salutaire que le sentiment de se trouver chez-soi, parmi les débris d'une solitude malmenée... Faisant office de renaissance, la pulpe de ses mains s'empressait alors d'ordonner les divers ouvrages pouvant parfumer les vieux étalages sur lesquels, la nymphe veillait sans repos. Et retentit les bruissements de l'avant-garde de la boutique, attisant la curiosité de la propriétaire, s'appropriant des yeux la silhouette de quiconque prenait la peine d'inaugurer son retour à une routine interminable.

Elle avait longuement annoté les regards insistants traversant sans relâche les parois de la bâtisse envers sa direction, venant d'une personne extérieure. Il n'y avait qu'à peine ficeler les quelques réminiscences d'une histoire d'antan et elle comprit aisément qui était l'auteur de ce manège fourbe. « Bienvenue. » Les sonorités faussement dressées de son intonation se trouvaient néanmoins camouflées par l'esquisse de ses lippes fraichement teintées, tandis que la libraire prit place derrière son comptoir, où elle s'accoudait de manière négligée. Observant avec disgrâce, la fille ayant osé perturber la sérénité d'une matinée printanière, celle-ci se glissant étroitement entre le mobilier disposant de la marchandise. « Ça faisait longtemps... La dernière fois, c'était au lycée, il me semble. »  Sa lèvre inférieure à présent prisonnière de ses canines, la brune vint à se demander si malgré les années dérobant son vivant, les traits candides de son visage poupin demeurait à ce point similaires à la lycéenne qu'elle était afin que tant de monde puisse discerner son identité après un certain temps passé à ne pas s'emmêler. « Laisse-moi deviner. Tu t'es perdue, tu m'as reconnue en arrivant ici comme par miracle et tu en profites pour obtenir mon aide ? » Non pas que l'éternelle gamine ne se voulait pas chaleureuse. Seulement, elle pouvait encore discerner les enfantillages de l'intrus ricocher en ses mémoires, sa chevelure ébène s'étant maintes fois confondu avec la main de l'aîné, le tout, pointillé d'une léger sarcasme et de quelques moqueries jugées acerbes par ce qui en avait été la victime de toute cette pagaille.  


問題
«Invité»
Invité
Anonymous
Dim 29 Mai - 16:07
Invité

Bienvenue. Parce que le son de sa voix résonne en toi comme le glas. Le son de sa voix, t'arrache un long frisson désagréable. Et ce visage. Ce visage, tu ne peux pas l'oublier. Toi, qui reste planter à l'entrée, les doigts pris entre des papiers. Ce matin, en te levant, tu t'es dis haut et fort que tu trouverais quelque chose pour pouvoir t'en sortir, que cette journée serait parfaite et que tu y arriverais. En général, ça se passe, lorsque tu te motives de la sorte... Mais tu n'aurais jamais pensé retrouver là, cette demoiselle aux traits fins et harmonieux, aux traits durs et mélancolique. Bonjour...  Tu sens la culpabilité te ronger, te prendre tout à coup tous ce que tu possédais - bien que pas grand chose.Ça faisait longtemps... La dernière fois, c'était au lycée, il me semble. Elle se souvient de toi. De toi et de t'es infamies. Tu sais très bien qu'il t'es impossible de revenir dans le passé. Mais tu le souhaite comme tout être humain. Pour réparer t'es erreurs, pour éviter de constituer les malheurs que tu oses te traîner aujourd'hui. Oui... Mais qu'est-ce que tu veux lui répondre en plus ? Il n y a rien. Tu n'es plus rien lorsqu'elle te regarder, lorsqu'elle t'adresse la parole. T'es démons te rattrapent et te narguent. Alors que tu essaies de respirer le plus normalement possible, alors que tu essaies, de ne pas montrer t'es sentiments au travers de ton physique trop masculin. Laisse-moi deviner. Tu t'es perdue, tu m'as reconnue en arrivant ici comme par miracle et tu en profites pour obtenir mon aide ?

Des mots qui blessent et qui ravivent les souvenirs douloureux. Mais t'es pas là pour ça... Si t'avais su... Que c'était elle, la gérante de cette boutique, jamais tu n'aurais posé un pied là dedans. Jamais tu n'aurais eu le courage de franchir la porte ou quand bien même, tu aurais changé de trottoir. Non, Moe. Comment l'oublier. Elle et ses cheveux ébènes éprise entre t'es doigts. Et tu t'en veux, encore plus. Parce que son prénom t'écorche les lèvres, te brûle la gorge. Je n'suis pas là pour ça. Mais ton éternelle fierté reprend le dessus. Tu ne peux pas vivre dans le passé : il ne te fait pas avancer. Non, il te retient et te rend absurde. Je ne suis pas là pour parler de ce que je t'ai fait. Ni pour m'excuser.  Parce que c'était inutile. Ce qui est fait, est fait. Sauf bien entendu si tu le souhaites. Là se sera différent. Tu essaies de reprendre ton sang froid. Mais devant elle, tu n'es rien. Elle te rend médiocre et soumise aux yeux du monde. Je suis venue pour ça, sans avoir connaissance de ta présence. Sous t'es mots, tu lèves l'article où règne une demande. Un soutiens dans la boutique pour prendre le rôle de vendeur. Mais je ne dérange pas plus longtemps. Excuse moi.



問題
«Invité»
Invité
Anonymous
Mar 31 Mai - 12:02
Invité

La volonté de boire les paroles de l'invitée retentissait en son échine tel le tiraillement mesquin la faisant grimacer; jolie nymphe éperdue, se trouvait à présent en train de pianoter des doigts sur le comptoir de la boutique, antre de ses rêveries juvénile. Le parquet dorénavant délavé de tous soupçons, elle se languissait malgré tout d'hériter de manière surprenante, la présence d'une connaissance aux souvenirs bien aiguisés. Il n'y avait aucun mépris s'emparant de sa personne dévouée, cependant la demoiselle demeurait rancunière, son battant frémissant toujours autant d'aigreur. Elle la dominait, le savait d'ailleurs si bien ; manipuler ses traits candide soulevait de la perfection.  « Qu'importe. Je te crois. » Ses épaules s'exprimaient avec lassitude, la maitresse des lieux se dégageant de l'emprise confortable de son dossier, approchant la fautive de ses précédents tourments. Raviver les souvenirs n'était aucunement utile en l'instant présent, sa curiosité l'incitant à se pencher vers l'objet de son attention, les papiers se glissait entre ses doigts féériques comme par enchantement. « Oh. » Ses lippes formaient l'ovale d'un étonnement guère déplaisant, tandis que ses pupilles noirâtres se chargeaient de déterrer les traits creusés sur le visage de son vis-à-vis, celle qui paraissait tant épuisée, de ses paupières sombrement bleutées. « Tu veux travailler dans une librairie ? Toi ? T'avais pas l'air d'adorer la lecture, avant... » La malheureuse se souvient encore du mépris de l'androgyne à l'encontre de sa passion littéraire, moquant sa fascination pour les pages jaunis transcrivant des années entières et son amertume provoquée par les dérisions d'une passion destructrice, contée par les plus grands écrivains, ces savants des mots.  

Chevelure balayée, les mèches enfantines obstruant sa vue se trouvaient à présent gardiennes de son appareil auditif. Elle se trouvait alors dans une impasse; comprenant, sans difficulté, les intentions de la fille lui faisant face, son empathie prenait alors le dessus... Cette pauvre faible devant qui, le monde se mettait à ses pieds. « Il a dû se passer quelque chose pour que t'en arrives à vouloir décrocher ce job, je me trompe ? » Elle déglutit, la maline. Elle savait lire en ces personnes tel un véritable ouvrage que l'on ne pouvait plus refermer, captait leurs états d'âme, détectait la déception pleuvant sur le gravas de leurs iris. Cette fille ne faisait nullement office d'exception. 


問題
«Invité»
Invité
Anonymous
Jeu 9 Juin - 22:46
Invité

Oh. Sa surprise te fait lever les sourcils. Parce qu'à sa place, tu te serais mise dehors, à l'instant même sûrement où t'es yeux se serait posés sur ton corps. Corps tatoué, au niveau de t'es bras dénudés, que tu ne cherches plus à cacher. Tu veux travailler dans une librairie ? Toi ? T'avais pas l'air d'adorer la lecture, avant... Et tu peux pas t'empêcher de sourire, ton visage légèrement baissé. Tu peux pas t'en empêcher, parce que tu sais très bien qu'elle a raison. Mais celle qu'elle a connu n'est plus. C'est un passé, une personnalité qu't'as osé oublié pour pouvoir survivre. Ouais, je sais. Mais depuis l'temps j'ai pris du recule. Et puis. Comme on dit, " y'a qu'les cons qui changent pas." Tu t'permets une petite touche d'humour parce que de toute manière t'as rien à perdre. T'as rien à gagné, non plus.
Au fond, plus tu la regardes, plus tu t'dis qu'elle est devenue une belle femme. Qu'elle est devenue quelqu'un. De bien, sûrement. Parce que tu ne l'a jamais connue autrement. Il a dû se passer quelque chose pour que t'en arrives à vouloir décrocher ce job, je me trompe ? Elle a toujours tendance aussi, à lire en toi beaucoup trop facilement. Cela t'avais longtemps énervé. Agacé. Mais tu n'avais jamais pu lui en vouloir. Elle était ainsi.
Tu secoues légèrement ton visage, désespérée, un peu. Pourquoi t'irais lui raconter ta vie, t'es malheurs et lui expliquer pour quoi t'as besoins d'elle, maintenant. Tu l'sens pas, tout ça. Parce qu'au fond t'en a jamais trop parlé à quelqu'un.
Mais elle.
Elle tu l'as connait.
Elle a toujours était trop inaccessible pour toi. Trop belle, trop parfaite. Peut-être que c'est aussi parce que tu l'avais aimé que tu t'étais comporté comme un enfoiré.
Passons.
Euh, et bien disons que... Tu croises t'es bras en dessous de ton buste. Tu la regarde. Elle et son joli minois. (...) il s'est passé, beaucoup, de choses ? Je t'interdis de me prendre en pitié. Je suis pas là pour ça. Sa franchise paiera. J'ai été mise à la porte par mes parents y'a presque deux ans. Tu t'doutes bien pourquoi. Elle connait ton milieu social. Enfin, celui que tu avais entretenu avec t'es parents, trop différents d'toi. Enfin j'continus quand même mes études. Et il fallait que j'trouve quand même du boulot. Et j'me suis dis que bosser dans un endroit comme ça, se serait reposant, aussi. T'es sincères. Tu ne lui souris pas ou du moins pas trop non plus. Tu ne sais pas ce qu'elle pense. Parce que contrairement à elle, tu lis pas dans ses belles pupilles.



問題
«Invité»
Invité
Anonymous
Sam 11 Juin - 18:12
Invité

Elle fanait les environs de par les relents pluvieux que ses habits de souillon émanaient, emplissant les déboires de la rue, ses mésaventures encore muettes retranscrites en son tissu négligemment déficelé. Bien qu'enfant de nature tolérante, Moe, aussi casanière pouvait-elle être, ne comprenait vraisemblablement pas comment la société était en mesure de laisser les jeunes gens rôder dehors, jusqu'à une heure impitoyable. Tels des chiens errants, dont le sort leur imposait de n'être livrés à personne sauf à eux-mêmes... Ces vagabonds propageant leur opium grisâtre sur tous les murs auxquels ils se frottaient. « Comme tu dis. » La demoiselle aux airs d'androgyne lui étant propres craquelait sans arrêt ses vieux démons, ces derniers lâchant prise face à une nymphe complètement désemparée de s'apercevoir qu'un être tant désespéré s'était dorénavant immiscé en son temple fétiche. Ses lippes se courbaient en un rictus satire, elle qui pouvait à présent se délecter d'une naïveté autre que la sienne... Pourvu que la maline ne se trouve pas plus curieuse quant à son sujet. « Tu vis où, maintenant ? Chez des amis ? Tu t'es trouvé un toit ? Ou bien, tu te retrouves totalement à la rue sans la moindre issue ? » La pitié ne résidait point en ses gènes, si bien que la brune ne démontrait aucunement ses ressentis tant les traits sculptant son faciès candide ne la déméritait pas. Mika s'était avérée n'être que le pantin d'une rébellion soudaine, il en était de même lorsque celle-ci se faisait malencontreusement jeter dehors alors que sa présence se devait d'être assidue en classe, à une certaine époque. La libraire n'était certainement pas étonnée par ces quelconques révélations perdant le sens propre de ce terme, connaissant également cette facette de la cancre qui se trouvait totalement perdue, déboussolée.

Elle avait conscience de ses difficultés à surmonter, était en mesure d'imager les échos de son battant meurtri d'une haine folle, d'un sentiment de rage absolu envers ses parents. Moe n'avait jamais dû faire face à de tels quiproquos, sûrement par chance, ou par pur destinée ; il ne s'agissait que d'une sensibilité reine animant son être frêle. Comme si son instinct ne pouvait que tolérer les humains titubants au gré d'une mélodie en bataille. « Cette librairie, elle m'appartient. J'y tiens énormément, et pas seulement car c'est le seul moyen pour moi de me nourrir quotidiennement. » Ses doigts princiers relâchèrent leur emprise autour de ce vulgaire bout de papier, le délaissant à nouveau dans les bras de sa précédente propriétaire. Et puis, comme d'un geste las, elle dégageait subtilement l'une de ses mèches de cheveux trop encombrante à son goût, probablement par simple manie d'antan aussi. Quelques réminiscences parsemaient alors son esprit se baladant ailleurs, comme la chaleureuse présence de ses parents il y a encore quelques années en arrière, lorsqu'elle n'était qu'une médiocre adolescente. Ou encore le parquet souillé par les godasses bousillées d'un Takeshi tout juste âgé de seize ans, et beaucoup plus récemment, par la curieuse Mami, tête d'affiche d'une troupe de justiciers. Son antre favorite abritait une réelle valeur sentimentale, outre sa passion dévorante pour les mots transcrits d'encre noirâtre. « Chaque jour, il y a le stock de bouquins à ranger et classer. De manière parfaite, par ordre alphabétique, chaque auteur possède son propre caisson. » La fille agrémentait ses dires mélodieux par le fin toucher de ses doigts opalins sur les multiples étalages veinés de bois, retraçant leur courbe parfois quelque peu poussiéreux. « Il faudra assumer de garder le magasin seule lorsque je dois m'absenter, pour une raison ou une autre. Et il faut surtout être patiente et disponible pour les clients, ne pas brusquer le type qui te fera perdre une vingtaine de minutes afin de chercher quelque chose de spécifique, pour finalement, se désister et repartir les mains vides au dernier moment. Tu penses être apte à gérer tout cela ? » Les bras logés contre son buste juvénile, l'un de cet imposant immobilier accueillant sa silhouette fragile contre lui. Moe avait toujours eu ce funeste don de choisir précisément ses mots, fait réel étant bien souvent déroutant à l'égard de son interlocuteur, aussi rusé pouvait-il être. Un caprice de libraire sans doute, personne n'était apte à le deviner. Même pas elle. « Et tu peux commencer quand ? Si l'école te charge trop de travail, ça risque d'être tout de même compliqué. » Prête à lui léguer une seconde chance, sans doute... Non pas par simple bonté.


問題
«Contenu sponsorisé»
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
EMOJIS & CIE  :: anciens rp-
Sauter vers: