Quartier des affaires, Minato est préparé à ce genre d’événements, la plupart des hauts bâtiments étant construits sur un système antisismique, les dégâts engendrés par le tremblement furent très minimes au début. Certaines personnes se sentaient même en sécurité, se regroupant dans les bâtisses afin de se mettre à l’abri … Personne ne s’attendait à ce qu’ils s’écroulent tous d’un coup, sans prévenir ; de nombreux morts au compteur, beaucoup trop. La panique ne cesse d’accroître et les effritements des bâtiments penchés entre en collision avec le sol. L’horreur semble arriver avec un peu de retard, et personne n’est à l’abri dans l’arrondissement bancal.
NIVEAU DE DESTRUCTION : ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○
NIVEAU DE PANIQUE : ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○
- Des réponses courtes. - Noms des personnages en évidence. - Lancés de dés autorisés. - Le Vieux sage pourra intervenir à tout moment.
«Invité»
Invité
Mer 8 Juin - 23:59
Invité
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Ce matin là, tu venais de te faire virer de ton studio par ton locateur. Les voisins s'étaient plaints à nombreuses reprises de toi, de ton comportement, des gens que tu fréquentait et de la mauvaise image des habitants de l'immeuble que tu donnais. Oui, ramener des putes chez toi et gémir pendant toute la soirée, ou encore rentrer bourré et régurgiter le tout le long des escaliers, ça tu le faisais bien ! Et tu appelais ça une catastrophe ?
Catastrophe : an event causing great and often sudden damage or suffering; a disaster.
Ok non, ça c'était pas une catastrophe. Tu t'étais retrouvé à la rue, ton sac à dos tout usé par les déménagements fréquents comme seul compagnon, tu errais, faisant le miskine, à chercher un coin sûr où tu pourras passer la nuit sans non plus te réveiller avec une odeur de poubelle dans les cheveux : pas charmant quand on travaille comme barista. De Taitō à Minatō, tu avais traversé des lustres pour y arriver? Il était près de 15 heures. Tu venais tout juste de trouver cette petite impasse un peu isolée de la foule de tokyoïtes. Tu posais une serviette de douche sur le sol puis ton sac à dos comme oreiller. Tu avais beau être habitué à la vie en pleine rue parce que oui, tu vivais plus dans la rue que sous un toit, tu restais un gros maniaque à la ruée vers l'hygiène. Triste. Tu t'allongeais sur ce qui te servait de lit de camping, tes jambes agonisant après ces longues heures de marche. Mais tu n'étais pas prêt à te reposer. Sans même avoir le temps de comprendre ce qui se passait, tu ouvris les yeux en sursaut en réponse aux cris des passants. Tu eus à peine le temps de voir cette grosse pierre te tomber dessus, puis le néant. Les bruits se dissipaient, petit à petit, tu te réveillais dans un monde plein de licornes qui vomissent des arc en ciel et qui pètent des paillettes. Là bas tu voyais le marchand de glace te sourire et t'incitant à monter dans sa voiture pour qu'il t'offre de la barbe à papa toute rose. Tu te retournes, tu vois un lapin en noeud papillon. Tu essaies de courir après, tes jambes ne répondent plus. Tu cries pour qu'il t'attende, mais lui s'enfuit, sans même t'entendre.
Catastrophe !
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