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blooming period of time (feat. sano moe)

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Lun 18 Avr - 23:29
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blooming period of time






Elle avait fait ses valises des jours et des jours à l’avance. Noa et la patience étaient deux choses totalement différentes pour être honnête, Dieu seul sait comment elle est parvenue à attendre sans passer des coups de fils à Moe tous les soirs pour lui demander si elle n’avait rien oublié de prendre. Une bombe à retardement, qui n’attendait que de voir sa meilleure amie à l’aéroport pour exploser. Balayant distraitement des yeux le salon une dernière fois pour s’assurer qu’elle n’avait rien oublié, elle passe la main dans ses cheveux et dans un hochement de la tête, elle tire alors sa valise vers l’entrée pour refermer la porte derrière elle.

Regardez qui sourit comme une imbécile à l’idée de voir Moe. Parce que si vous pensez qu’elle n’a pas lu et relu ce SMS et revu cette publication sur Instagram, vous êtes naïfs. Rien n’a été laissé au hasard ; elle a appelé le chauffeur de taxi à l’avance, prévenu son manager, puis quelques personnes par-ci par-là parce qu’elle ne pouvait pas rester là et le garder pour elle toute seule. Impossible. Rapidement, après avoir mit sa valise toute seule dans le coffre avec impatience, elle est montée dans le taxi. Puis à ce moment là alors, pour la première fois depuis des semaines, elle a eu l’impression de pouvoir respirer un peu plus que d’habitude.

L’aéroport est apparu au bout d’une trentaine de minutes, tout comme son sourire noyé dans ses pensées durant le trajet. Elle a payé le chauffeur, peut être trop, surement trop, elle n’a pas prit le temps de compter, lui a dit de garder la monnaie et puis elle s’est sortie de là toute seule, a enlevé ses lunettes et a sorti la valise du coffre avant de presser le pas, presque courir. Histoire que Moe ne se fiche pas d’elle, elle a essayé de ne pas arriver trop en avance ; grâce aux embouteillages sur le chemin, elle arrive dans les temps.

Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas voyagé à cause de son travail à Tokyo, ses obligations, ses études aussi. Donc elle avait oublié à quel point cet aéroport était grand. Honnêtement, sur le coup, elle ne pense pas à appeler Moe ; non non, elle regarde autour d’elle en marchant d’un pas plutôt tranquille ; c’est par chance qu’elle tombe sur la concernée devant le panneau d’affichage. Sur le coup, elle laisse sa valise de côté et vient la prendre dans ses bras, parce que ça faisait longtemps ça aussi. Un faible rire s’échappe de ses lèvres alors qu’elle lance ;

Noa – Moe d’amour !... Tu m’as manqué...


Et qu’est-ce qu’elle peut se ficher de ses personnes qui la regardent en passant, ça a toujours été comme ça de toutes façons avec Noa. Elle inspire profondément passe sa main droite au niveau de ses yeux un peu trop sentimental pour elle et s’écarte alors avant de lancer ;

Noa – Bon alors c’est quoi le plan, on s’évade d’ici pour toujours ? Elle demande en se frottant les mains Parce que je te suis jusqu’au bout du monde si jamais tu veux vraiment savoir.


Pour le coup, difficile de dire si elle plaisante ou si elle est sincère.


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Jeu 21 Avr - 13:40
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La caféine s'immisçant de manière abondante au sein de son corps frêle suffisait vraisemblablement à stimuler ce quelconque entrain résidant en elle ; le désir tumultueux de se trouver d'ors et déjà parmi ses rêveries en compagnie d'une amie si choyée. Elle abandonnait sa boissons parmi les autres ordures, et se posta face à un endroit stratégique afin d'y attendre une certaine venue clé à sa présence en ces lieux. Ses yeux rieurs semblables à ceux d'une gamine titubante de songes se formaient alors, bien que ceci se trouvaient malencontreusement ornés de son épiderme bleutée, la partie inférieure de son visage camouflée par un vulgaire masque nacré. Elle songea dorénavant à ce qu'il adviendra de ce séjour éloigné des relents tokyoïtes bombant habituellement son odorat si fin, en compagnie de sa chère et tendre Noa. Sa silhouette ne s'était pas empressée de peine lorsque la pancarte « fermé » de son commerce avait alors surplombé l'entrée de celui-ci, au contraire. L'impatience ne s'était visiblement pas détournée lorsque ses bagages se trouvaient peu à peu, noyés dans les abysses se mêlant à ses divers faits personnels. La brune n'avait patienté durant ces dernières semaines qu'en faveur de cette seule et unique opportunité s'offrant à elle, en dépit des maintes choses s'étant déroulées avant que toutes deux ne puissent se rencontrer à nouveau, emplissant la libraire de sentiments communs. Néanmoins, elle ne pouvait dénigrer cette irrésistible envie de se ressourcer ailleurs, probablement parmi l'un de ses endroits fétiches au sein du territoire nippon. Le désir d'arpenter des sentiers battus, dont les poussières demeuraient jusqu'alors inconnues. L'envie de se trouver livrée à elle-même, en plein cœur d'un champ encore inexploré. Et tout cela, aux côtés de sa plus fidèle acolyte, tissant alors le bonheur absolu.

Par ailleurs, la demoiselle sentit sa taille s'emprisonner au creux de bras féminins, lui suggérant l'arrivée de la tant attendue. Ses lippes s'étirèrent soudainement en un rictus amusé à la fois par ce geste attendrissant et attirant l’œil curieux des passants mais également par les paroles de la modèle. « Tant que ça ? » A ces mots s’agrémentèrent certainement une once de plaisanterie, histoire de ne pas sombrer dans la faiblesse en répliquant qu'à elle aussi, sa présence lui avait tant manquée. Noa avait toujours fait partie de ce minime cercle de proches héritant de l'entière confiance de la malheureuse, souvent trop méfiante envers autrui. L'aînée était tout bonnement une personne d'exception. « Bon alors c'est quoi le plan, on s'évade d'ici pour toujours ? Parce que je te suis jusqu'au bout du monde si jamais tu veux vraiment savoir. » La lourde naïveté de la plus âgée feintait un rire se déployant en la gorge rougeâtre de la libraire, sans pour autant évincer de son esprit cette promesse qu'elle s'était toujours faite ; celle de parcourir un continent encore peu commun à leurs pupilles habituées au sol charbonneux de Tokyo. Elle se méprenait souvent, pensant que si sa vie n'était pas si désordonnée telle que la concernée l'était à présent, elle manifesterait vivement son intérêt concernant les voyages envers de contrées lointaines... Moe possédait cette soif de connaissances que l'on ne trouvait nulle part ailleurs, et la puisait usuellement parmi les pages vieillies des récits qu'elle dévorait le soir, blottie entre la douceur de ses draps. L'Europe la fascinait tout particulièrement... Peut-être sera-t-elle en mesure de se perdre parmi les ruelles de Venise un jour. « Si tu savais comme j'aimerais partir au bout du monde, dommage que le portefeuille ne suive pas vraiment, lui. L'Italie ce sera pour une prochaine fois !  » Sa main habillée de quelconques bagues vint tantôt tirer le masque plongeant son faciès dans le néant afin de le retirer, divulguant celui-ci dans les poches de sa veste rougie. « Hokkaido, ça te tente ? » La destination avait aisément était choisie, la plus jeune pensant que le Sud serait trop ordinaire pour une excursion improvisée, elle s'était aussi avisée des joyaux regorgeant sur cette péninsule plus ou moins éloignée de la capitale, connue comme étant un véritable havre de paix où la nature régnait à flots. Son regard nullement gêné explorait les valises s'accumulait tout juste aux pieds de son amie, la laissant croire que son entière garde-robe reposait en ces sacs dont elle ne voulait définitivement pas imaginer la lourdeur. « Tu m'avais pas dit qu'on partait en voyage de noces. » Ses paumes reposaient de manière enfantine sur les épaules de son interlocutrice, maniant l'être maigre de la pauvre victime de ses chamailleries incessantes... Les vices de Noa avaient bien souvent tendance à aiguiser le côté malin de la libraire, qui ne ratait aucunement l'occasion d'en tirer quelques ricanements, approvisionnant déjà la couleur de leur périple à venir... Promettant d'écarter la lassitude de leur routine infernale.
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Sam 23 Avr - 22:27
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C’est comme toute sa tristesse était redescendue d’un coup. Oh, si elles s’étaient vues un peu plus tôt les choses auraient été différentes, elle n’aurait pas été suffisamment prête pour faire face à Moe.  Aujourd’hui c’était le bon timing, le temps que ses blessures vieillissent, lui fasse moins mal. Mais tout ça a été difficile ; ne pas la voir, ne pas lui dire ce qu’il se passait, prétendre aller bien. Même si en général elle lui disait, là elle avait fait le choix de faire face à toute cette douleur seule. L’argent, l’argent, ce n’était pas de quoi Noa manquait ; un jour, elle la kidnapperait pour y aller. Même en France tant qu’à faire, bien qu’elle ne parle pas un mot de la langue de la langue de Molière, elle voulait y retourner pour autre chose que les défilés. Elle ne lui laissera même pas le temps de se trouver des choses à faire, un jour elle préparera tout et elles s’en iront pour des vacances. Italie, France, Espagne.

Hokkaido. Elle n’avait jamais mis les pieds là-bas. Elle aimait voyager, elle voyagerait sans doute partout sauf pour retourner à Yokohama. Elle n’y retournerait pour rien au monde d’ailleurs. D’ailleurs, c’était sans doute la seule exception. D’un regard amusé, la jeune femme pose son attention sur ses valises suite à la remarque de Moe et alors elle lance d’un ton masculin tout en passant son bras autour de ses épaules ;

Noa – Tu sais c’que c’est chérie, j’ai voulu te surprendre, un anniversaire de mariage c’est pas tous les jours qu’ça arrive ! Elle marque une pause et tapote amicalement son épaule de sa dite femme avant d’ajouter d’un ton faussement décidé ; Aller c’est partie pour la ferme ! Tu vois, ça c'est le signal pour être sûre que tu peux le tuer ou alors moins dramatiquement divorcer.


Jamais sérieuse cette petite dame ; tandis qu’un faible rire à peine audible s’échappe de ses lèvres, elle récupère ses affaires pour aller les enregistrer en compagnie de sa meilleure amie. D’un regard distrait, elle regarde son portable. Rien. Doucement, elle le remet alors dans la poche de son jean. Qu'est-ce qu'elle espérait après tout ? Elle même l'ignore pour ainsi dire. Elle passe distraitement un bras sous celui de la jeune femme et lance d'un ton positif ;


Noa - C'est génial, je vais pouvoir louer une bagnole et on ira à la plage quand on voudra ! Elle sort de sa poche son permis et l'agite avec un faible sourire. Sourire qui se réprime quand elle lance d'un ton faussement inquiet  L'encre n'a pas encore séché alors touches avec les yeux


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Dim 24 Avr - 2:16
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Le monde s'évanouissait au sein de ses abysses médiocres lorsque Noa se trouvait auprès de la folie des grandeurs, jonglant entre ses folies incessantes, celle d'une adulte ayant probablement grandie trop vite... Elle fut dotée des cieux, d'un quelconque don consistant à dérober un vaste ricanement chez la libraire, ne faisant qu'attirer les attentions curieuses d'autrui pouvant malencontreusement croiser leur chemin parmi la folie présente dans cette bâtisse, la population y grouillant sans aucune amertume, les pulsions de cette crainte envahissant leur frêle être quant à l'idée de passer à côté du grand départ les poussait vraisemblablement à agir de la sorte... Il n'y avait que les enfantillages de son acolyte pour distraire la nymphette de sa routine permanente, l'isolant dans les bras de ses tendres rêveries. Aujourd'hui se poursuivraient-elles certainement, mais peut-être ces dernières prendront formes d'une identité nouvelle. Loin des marécages nauséabondes de Tokyo la tumultueuse, loin de ce qui la retenait ici, eux, tout comme ces choses funestes à sa maudite existence. Elle pouvait bâtir en empire, rien qu'en l'honneur de sa proche ne se délaissant pas le moins du monde de ses plaisanteries puériles, s'y amusait de bon cœur. Ce vice était presque maladif, néanmoins, la brune l'avait acceptée comme cela... Et ne pouvait se rependre quant à cette décision qui fut auparavant l'unique clé d'une amitié dont la complicité n'était pas à déplorer. « Je note l'astuce du meurtre ou plutôt du divorce vu que ça paraît moins risqué, ça pourrait m'être utile plus tard, au cas où. » Son anxiété était-elle qu'un vif tiraillement succombait en son bas-ventre, la proie d'un mal-être soudain certainement peu focalisée sur cette douleur imprécise, tandis que l'entière de son attention se déversait sur les pitreries de son amie... Celle qui faisait fleurir en sa personne, un enthousiasme soudain.

Elle ne réalisa qu'il était grand temps de délaisser leurs ressources pourtant nécessaires, signalant que leurs espoirs longuets se concrétisaient à présent, elles pouvaient alors fuir les méandres de leur désespoir commun. Celui pompant leur âme d'un désir de venir à la rencontre d'une contrée inconnue, demeurant pourtant socle du sol nippon. Ses pupilles dilatées parmi leur ciel étoilé pouvaient bien divaguer à droite et à gauche, les traits physiques légèrement froncés de son amie ne passaient guère inaperçus lorsque celle-ci prit l’initiative d'aborder un œil curieux envers cet objet issu de la nouvelle ère... Malgré les rancœurs, Moe ne s'y méprenait pas, balayant ces quelques soupçons s’écaillant sur son épiderme opaline, l'esprit brouillé d'intonations diverses et variées. Ne souhaitant aucunement, propager un profond malaise auprès de sa chère et tendre complice.  « Arrête, je suis jalouse. » D'un vulgaire geste de sa main féminine, elle entreprit de balayer hors de son champ de vision, ce simple document cartonné paraissant bien moins significatif que ce qu'il représentait véritablement. « Je devrais vraiment songer à le passer aussi. » Aussi important cela puisse être, l'heure n'était définitivement pas à l'élaboration de projets adjacent à son quotidien perpétuelle, l'univers semblait s'agiter autour d'elle. Comme si dans la frénésie temporelle, ces gens-là se devaient de ne pas ralentir le rythme, leur clientèle se dévouant à la qualité de leurs services d'autant plus réputés. « Au fait, tu vas bien ? J'ai l'impression que ça fait une éternité depuis la dernière fois, t'as des choses intéressantes à me raconter j'espère ? Sinon, on est bien parties pour nous ennuyer durant le trajet. » Les constellations de ses lippes charnues se détérioraient en un sourire ravageur, alors que de quelconques mèches enfantines embuaient sa vue, subtilement dégagées à l'arrière de la courbe de son oreille. L'hésitation la malmenant, ce vice assourdissant, la dévorait de l'intérieur, la crevant presque. Comme si un seul et unique questionnement susceptible de s'approprier sa bouche casanière, pouvait être apte à abolir les vestiges de sérénité assouvie par cette escapade improvisée... Sempiternelle hypersensibilité la poussait à éprouver, peut-être à tord, de légères ondes d'inquiétude concernant Noa. Celle-ci avait beau se délaver le faciès de par ce masque hilarant, jouant les clowns grotesques à ses heures perdues ; les sens de la libraire s'aiguisaient d'autant plus lorsque la tonalité de sa voix usuellement si cristalline se voyait affaiblie, connaissant la consonance de ses échos sur le bout des doigts. Divulguer ses doutes par le creux de ses gestes amicaux, attendrissants. Nourrissant ce lien d'ors et déjà si fermement tissé entre les deux gamines que la raison abandonnait, les délaissant parmi les vastes champs de leur dérision inassouvie. Probablement tout ceci n'était qu'une illusion anodine, enflammée par la torpeurs de cette euphorie à la fois basée sur l'anxiété grandissante de s'abandonner parmi les cieux, mais également de par son irremplaçable œil avisé envers l'aînée de plusieurs mois seulement. Une naïveté avait tendance à la bercer, comme si elle ne désirait que se persuader que non, rien ne tourmentait la belle à ses côtés. Tout du moins, voilà tout ce qu'elle espérait, en ces temps fastidieux. « Désolée je te kidnappe pour aller plus vite, on peut y aller apparemment.  » Toutes deux regagnaient non sans une certaine gratitude leurs faits personnels, la plus jeune s'emparant alors d'une poigne tendue du faible bras de la présente condamnée de l'excitation qu'elle brandissait, littéralement folle à l'idée de rejoindre le terminal leur étant destiné. « Juste, ça fait un moment que j'ai pas pris l'avion. Je meurs intérieurement, là. » Subitement, son sourire narquois s’essoufflait en un rire névrosé, lorsqu'elle osait confier ses mœurs à son éternelle boîte de Pandore humanisée... Puisqu'à l'évidence, elle savait pertinemment que la concernée ne se permettrait nullement de la juger, quel que soit les phobies l'habitant. La station aérienne s'étendait tout juste sous leur regard ébahi, ces deux-là pantins de l'idylle qu'elles se faisaient de leur voyage, bercée de manière précoce, par la douceur enivrante des lieux inexplorés pouvant patienter en faveur de leur arrivée.
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Dim 24 Avr - 23:37
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Avec un sourire amusé, elle range alors son permis ; et puis le temps qu’elle devait passer par ça… Noa n’était pas du genre à flemmarder pour ce genre de choses, parce qu’elle n’aimait pas l’idée de trop dépendre des gens, et commençait à en avoir marre de son chauffeur personnel qu’elle pouvait difficilement changer enfaite. Ensuite il y a cette question qui ravive de vieux souvenirs ; des verres qui se cassent, des bleus qui restent des jours et des jours, son passage chez Isao le soir même dans un état pitoyable et puis sa rencontre par inadvertance avec Yuuri des mois et des mois après un long moment sans se voir. Puis alors quelque chose de plus ou moins stable dans les bras d’un autre. Serait-ce ses cours de cinéma qui ne laissent rien paraître sur son visage ou serait-ce simplement l’habitude ? Son éternel sourire ne met pas beaucoup de temps avant de revenir, puis alors elle tapote gentiment l’épaule de Moe pour lui répondre ;

Noa – Regardes à qui tu poses la question Moe c’est évident. Et toi ça va ? Elle marque une pause et rajoute Et puis crois-moi, on a de quoi faire tout le trajet !


Elle avait tout juste eu le temps d’enregistrer des bagages qu’il était temps de partir. Enfin. Honnêtement, elle avait tellement attendu et tellement essayé de penser à autre chose en même temps qu’elle avait oublié de prévenir beaucoup de monde. Elle balaie les lieux du regard puis sent la main de la plus jeune s’accrocher à son bras, ce qui attire son attention un moment. Un faible sourire vient se loger sur ses lèvres tandis que sa main vient se loger fermement dans la sienne et qu’elle répond ;

Noa – Quand l’avion décollera, je veux que serres ma main presque aussi fort que je le fais là et que tu respires profondément. Puis tu verras c’est quelques heures, on parlera tellement que le temps passeras trop vite alors… « Serres ma main presque aussi fort que je le fais » elle dit d’un ton presque théâtral avant de s’auto critiquer On dirait une phrase tirée d’un drama bien niais elle secoue la tête avec un faible rire puis lance Ça va aller…

Le temps passe en effet très vite entre le moment de l’embarquement et le moment où elles atterrissent. Parce que Noa ne manque pas de sujet de conversation en tout genre ; entre sa seconde adresse mail qui a fuité et qui lui a valu une longue soirée de lecture de confessions en tout genre, lettres d’amour et compagnie. Ou encore une connaissance commune qui se marie le mois prochain alors qu’elle a leur âge ou encore sa mère adoptive qui veut parler blind date avec de « bons partis » ou encore le gros voisin en face de son immeuble qui s’adonne au nudisme et qui perturbe la vue. Il y avait vraiment de tout. Puis alors, une heure et demie après l’atterrissage, après être rapidement passées à l’hôtel, elles se retrouvent dans ce café pour déjeuner à priori, mais Noa est bien trop occupée à regarder la carte et tenter de la comprendre.

Noa – Bon alors… Je peux louer une voiture pas trop loin à priori et la plage est… Ici… Elle marque une longue pause avant d’ajouter d’un ton convaincu et un peu surpris, Oh c’est pas grand-chose enfaite. Elle relève la tête vers Moe et lui pique une frite avant de poursuivre. D’ici une heure et demie on est à la plage, tranquillement posées et officiellement en vacances !




Peut être que les choses sont un peu trop parfaites justement ?

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Lun 25 Avr - 4:02
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Les épaulettes à présent rehaussées au gré d'un geste las, elle ne s'en faisait plus. Du moins, pour le moment. La modèle n'était plus que la muse défunte de ses inquiétudes infondées, à présent balayées par ce vaste sourire qu'elle lui réservait, la garantissant que tout ceci n'était plus ou moins que l'unique fruit de son esprit déjà si tourmenté. Si elle se portait bien, alors, tant mieux. Rien ne représentait plus cher à ses yeux propres à ceux d'une gamine naïve que le bien-être de sa chère et tendre amie, apaisant les mœurs d'une pauvre folle. « Disons que ça ira mieux une fois le vol passé. » Son rire se détint en un stresse exaspérant, un soupir se dissipant parmi l'air fastidieux des environs. Les paumes de la jeune femme se trouvaient subtilement couvertes des mains de la blonde, lui inculquant quelques messes-basses la relaxant étonnamment. Noa s'était toujours débrouillée afin d'offrir à la cadette, de simples conseils avisés. Comme si sa sagesse n'étaient que d'autant plus approfondie, plus pointilleuse encore. « C'est toi la meilleure. » Bien qu'elle s'amusait allégrement de ses propos, Moe en tenait rigueur, cependant déterminée à affronter cette douleur tiraillant en son bas ventre... Le ton rassurant employé par sa vis-à-vis comblant les plaies des taillades anxieuses la méprisant à l'instant. Décidément, elle ne pouvait vivre sans elle. Sans percevoir le joyaux de ses yeux boisés, cueillir les reflets de ses sourires idiots.

* *

Comme si toutes les précédentes contraintes s'évanouissaient dans les bras somptueux de ce panorama nouveau, décor pourtant similaire à bien des autres... Si familier mais d'autant plus curieux à la fois. Tokyo était déjà loin. « Doucement, Noa. T'as vérifié la température de cet après-midi ? Ça se trouve, il fait encore trop frais pour se baigner. Et dis-moi si t'as besoin que je téléphone pour ce qui est de la voiture. » Ses larges mèches de cheveux ébènes se conviaient au crépuscule de ses pommettes légèrement rosées, tandis que la brune agrippait fermement ses couverts de type européen, se délectant non sans un minimum de manières de son plat embaumant ses sinusites dégagées. Râlant à l'encontre des mains baladeuses de son interlocutrice à l'égard de son assiette, elle se dévoua à la lourde tâche d'abandonner son fabuleux met, croisant convenablement ses jambes fluettes sous la table, les pupilles focalisées sur le vaste morceau de papier que maintenait la demoiselle face à elle. « La plage est à Otaru il me semble, non ? Il paraît qu'elle est pas mal. » Sapporo n'était que tout nouveau aux yeux ébahis de ces jeunes femmes contemplant avec stupeur, ce dont le pays pouvait regorger comme merveilles inestimables. Unique don que mère nature s'était malmenée à leur offrir, ces deux gamines à en devenir ne semblaient pas prêtes de s'en lasser. La plus mature paraissait être également la plus étourdie, éparpillant ses nombreuses idées pourtant concrètes à gauche et à droite, enveniment la patience de la nippone. Ce que ça l'amusait de la voir ainsi ; rien ne se liait à ces légères rancœurs que Noa lui avait confié, par message écrit, auparavant. Tout juste afin de lui confier son désir d'ailleurs, d'explorer divers horizons. La nymphe resplendissait de plus belle, gratifiant sa proche d'une sérénité apaisant soudainement son cœur palpitant à souhait. « On va être tellement bien, toi et moi ! Je sais même pas si on trouvera le courage de repartir. » A l'évidence, tout départ d'un havre de paix jusqu'alors longuement désiré restait chose complexe... Particulièrement lorsque cette présence partagée ne s'agissait d'autre que votre meilleure alliée. Sa liste de vœux au cours de ce périple à moitié improvisé s'allongeait au fur et à mesure des heures s'écoulant tout juste là, parmi l'espace temps. Vivre afin de mieux se souvenir... Préserver les ondes positives, au cas où la foudre s'abattrait encore sur elle. « Au fait. Je ne veux pas t'embêter tu sais, mais s'il se passe le moindre soucis, tu sais que tu peux m'en parler, n'importe quand. » Le détroit de ses lippes rosées lui accordait un énième signe d'affection, tel que le divin amour qu'elle lui portait savait le faire. Elle se souvenait subitement des cours récits dont lui avait fait part la fille, évoquant ce besoin imminent de fuir, se détacher de la capitale, le temps d'une aventure précoce.
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Sam 30 Avr - 19:30
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Elle était dans un autre monde à l’heure actuelle, Tokyo était loin derrière à présent et elle n’en demandait pas plus, elle n’en voulait pas plus que ça. La Noa qu’elle connait, la Noa de Tokyo serait tombée en syncope ici, elle serait retournée à Tokyo à la nage ou plutôt en première classe, retrouver son confort superficiel et excessivement cher. Et qu’est-ce qu’elle peut détester cette Noa qui n’est pas capable d’apprécier les choses simples. Elle avait besoin de ça, de retrouver sa meilleure amie et de se déconnecter de l’air pollué de la capitale. Elle relève alors la tête vers la concernée et lance alors ;

Noa – Oh ouais, peut être que tu devrais téléphoner, histoire de prendre de l’avance et ne pas se retrouver avec un taco qui va nous lâcher au beau milieu de la route. T’imagine l’angoisse ? Et si jamais on finit par crever de faim ? Ou de froid ? Ou, je sais pas moi…

Un faible sourire se dessine quand Moe commence à parler de plage, elles en avaient tellement parlé par SMS et finalement c’était réel, à quelques kilomètres de ce café, quelque part… A vrai dire, elle était tellement perdue à l’heure actuelle, mais ce n’était pas tant une préoccupation parce qu’elles trouveraient une solution, comme elles faisaient tout le temps d’ailleurs, c’est ce qu’elle se disait. Elle hoche la tête en guise de réponse et alors un soupir quitte ses lèvres ;

Noa – Mais… On est peut être pas obligées de partir, on pourrait refaire notre vie ici, changer d’identité. Tu ouvrirais une librairie et moi… Moi je travaillerai dans ce café par exemple, elle dit faiblement amusée.

Puis l’espace d’un instant elle pense à Ichiro, qui tire la tronche à l’idée qu’elle parte définitivement. Elle se mord légèrement la lèvre inférieure tandis que son regard se perd dans la contemplation du sol pendant quelques secondes à peine. Moe parvient à la ramener à la réalité. Elle lève les yeux vers elle et l’écoute attentivement. Finalement, elle détourne le regard la première et toute son attention posée à travers la fenêtre, elle semble réfléchir longuement, son surligneur tapant doucement contre la table de façon répétitive. Et puis alors elle finit par le lâcher et inspire profondément avant de dire ;

Noa – Bon... Je vais résumer les choses très vite... Tu te souviens, je t’ai déjà dit que j’ai rompu avec Isas, parce que c’était une belle ordure… Mais je ne t’ai pas dit qu’il a levé la main sur moi...- non non non, ne dis rien, ça n’a plus d’importance et puis c’est lui qui garde les cicatrices de tout ça. Elle secoue doucement la tête Ce n’est pas moi qui ait souffert dans cette histoire de toutes façons… Et puis ensuite, j’ai revu Yuuri, il est réapparu comme ça, comme si de rien n’était et moi j’ai décidé de jouer les fantômes de service et l’éviter parce qu’à chaque fois que je le vois, je me retrouve dans un état misérable. Elle marque une pause avant d’ajouter puis il y a ce type qui bosse à l’hôpital, Ichiro, qui me fait tout oublier et… Et… C’est tout ce dont j’ai besoin maintenant. J’ai pas besoin que les choses soient excessivement romantiques. J’ai juste besoin de lui.


Un faible sourire vient se loger sur ses lèvres alors qu’elle regarde finalement Moe dans les yeux avant d’ajouter ;

Noa – Maintenant arrêtes de me regarder comme si j’allais mourir de tristesse, je vais bien, tout va beaucoup mieux maintenant... Pour toi aussi pas vrai ? Et n'essaies même pas de me mentir.



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Dim 1 Mai - 18:08
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L'astre solaire chatoyait méchamment ses traits opalins, provoquant un ressourcement naturel en son être quelque peu affaibli. Elle s'en délectait vraisemblablement, de la naïveté de la fille lui faisant face... S'amusant de la situation actuelle, résonnant en sa propre oreille telle une ironie malfaisante. « Mais… On est peut être pas obligées de partir, on pourrait refaire notre vie ici, changer d’identité. Tu ouvrirais une librairie et moi… Moi je travaillerai dans ce café par exemple. » L'une des mains de la libraire concernée par ces propos brusques se perdait subitement au sein de la marée prodiguée par sa longue chevelure boisée, le regard papillonnant envers son interlocutrice, qui lui inculquait bien des contes merveilleux... Auxquels sont âme éperdue souhaitait tant y puiser une vive reconnaissance, malgré les embûches imposés par un quotidien quelque peu tumultueux. « On s'en ira, un jour. Très loin, en Europe peut-être, qui sait ? J'te promets, on plaquera tout et on s'en ira quelques mois, le temps de parcourir d'autres pays et de rencontrer d'autres gens ! » Les constellations de ses lippes charnues s'habillaient précieusement d'un sourire divin, manipulé par l'enthousiasme carrément utopique de la demoiselle. Qui sait ce que demain leur réserve ; autant s'abandonner aux bras de rêveries incessantes, rien que pour parfumer les alentours saisonniers d'une subtile odeur pourtant enivrante. Elle en parlait tant en compagnie de sa plus tenace alliée, de ces contrées occidentales... Celles qui délaissaient une nuit étoilée parmi les abysses de ses yeux enfantins, celles qui lui ressassaient les doux mots des poètes Français dont l'écriture berçait parfois les illusions reposant sur les vieux étalages de sa boutique. Rencontrer les vestiges de Venise et orner de simple vue, les dorures de Versailles. Une obsession maintenue jusqu'alors depuis une enfance passée à déchaîner une imagination débordante parmi les pages vieillies de bouquins divers et variés. La rêveuse se disait souvent que l'unique conviction de son existence foutue demeurait ce désir ardent de sillonner les routes européennes, à la recherche de coutumes lointaines, de langages inconnus.

Et si tout cela pouvait perdurer au sein de son esprit, elle ne s'en sentirait que meilleure... Jusqu'à ce que cette joie s'affaissait alors, les pupilles de ses oculaires noirâtres décelaient le visage meurtri d'une amie en détresse. Elle n'était que le tombeau des mœurs tous juste crachés par son acolyte, eux qui la trahissaient tant. « T'aurais dû m'en parler. » Adoptant ce ton autoritaire, contrastant avec des souvenirs de paroles anciennes dorénavant effacés... Les mésaventures sentimentales de la jeune femme si fragile lui causait bien du tord, à défaut de tenter machinalement de dissimuler celui-ci. Elle déglutit non sans difficulté, plantait ses iris dans ceux de celle qui se confessait. « Aucune importance. Pourquoi tu m'en as pas parlé avant ? Ils ont pas le droit de te faire ça. » Elle pointait misérablement du doigt les fauteurs de trouble qui cependant, ne se trouvaient qu'à peine des centaines de kilomètres... Fort heureusement par ailleurs, car Dieu sait de quoi elle serait capable afin de décupler les mérites et l'honneur d'un certain féminisme. « J'y crois pas. » La dérision voulait que cela ait pour effet d'une véritable trahison à son égard. Mais en dépit des sentiers parcourus, de ces sentiments néfastes que la nippone connaissait malencontreusement si bien, rien ne pouvait recoller les pots d'ors et déjà brisés par une violence incompréhensible.« Et puis, c'est qui, Ichiro ? Noa, t'embarques pas dans des relations comme ça, crois-moi c'est une mauvaise idée. Une très mauvaise idée. » Un énième soupir s’accommodait de ses lèvres rougies, son téléphone portable valsant négligemment sur la table de ce café peu à peu déserté... Alarmant une âme perdue, implorante, des cauchemars accueillis par une liaison maudite dans laquelle les plus faibles se perdaient... Elle ne pouvait véritablement pas dénigrer ce tempétueux sentiment d’inquiétude envers la blonde.
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Mer 18 Mai - 13:52
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C’était comme si c’était facile de parler de tout ça ; elle s’était répété les mots juste histoire de. Comme ça quand elle les dirait à Moe, son propre cerveau lui aussi serait prêt à les entendre. Seulement ce n’est pas comme dans la script qu’elle s’était imaginé ; du moins à l’intérieur, ça fait beaucoup plus mal que prévu et il n’y a rien pour amortir le choc, elle doit juste prendre une grande inspiration, respirer. Ô, ce n’est pas tant le fait de se confier à Moe qui lui pose problème, elle n’a jamais eu de mal avec cette idée là. Peut être que le seul hic c’était qu’elle pensait qu’elle était prête à parler de tout ça alors qu’en réalité elle ne l’est pas complètement. Et malgré tout, avec cette expression indifférente elle répond à la plus jeune ;

Noa – Généralement, les choses juste n'arrivent pas forcément…

Des paroles qui s’accompagnent d’un haussement d’épaules alors qu’il lui suffirait de fermer les yeux pour se retrouver à nouveau dans cette pièce quelques mois en arrière à se disputer avec Isas, ou par inadvertance cette fois, dans l’appartement de Yuuri… Préférant largement rester dans le présent, elle secoue doucement la tête pour répondre à Moe ;


Noa – Arrêtes, c’est terminé de toutes façons, il- … Le dos du surligneur rose entre ses doigts tape légèrement contre la table alors qu’elle cherche ses mots … Ça vaut pas le coup de parler de tout ça. Une ordure et un gros con... Elle secoue doucement la tête avant d’ajouter Tu m’excuseras si je ne gaspille pas ma salive pour ça elle lance d’un ton détaché


Son regard se perd à travers la fenêtre et il lui faut la voix de sa meilleure amie pour revenir. Ichiro, Ichiro, Ichiro.


Noa – Une relation comment ? Elle demande d'un ton toujours détaché Personne ne se fait de mal pour le coup ici, personne n'en fait trop, personne n'aime l'autre à en crever et il n'y a pas de fin dramatique parce qu'il n'y a rien de trop sérieux. Elle marque une pause et ajoute finalement en secouant la tête C'est pas Yuuri, mais c'est pas grave...


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Sam 21 Mai - 19:24
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La promesse de ne pas dissimuler ses inquiétudes, ces dernières se développant telle la plus misérable des épidémies, s'évanouissait subitement dans les abysses d'une confusion grandissante, l'écume de celle-ci s'inscrivant en ces pupilles charbonneuses. Sûrement était-elle d'autant plus sensible à ses ressentis que l'aînée, les déboires de sa vie sentimentale guidant les multiples paroles à l'instant crachées. La brune parsemait sur l'ignorance de sa proche, les écluses ouvertes de témoignage méritant, le cœur ouvert, avide de conseils. « C'est ce que tu crois, Noa. » Elle pouvait le jurer d'ors et déjà, la naïveté ardente de son interlocutrice à propos des multiples péripéties ayant pu la transpercer la tuerait un jour, si ce n'était qu'à l'aube, lors d'un sommeil profond. La rancœur s’accommodait de ses tripes tel le venin ensorcelé d'une vieille, celle de n'avoir pas été présente lorsque l'ivre de désespoir en avait exprimé le cruel besoin. « Ça te fera rien, t'as raison. Jusqu'à ce que tu ne puisses plus te passer de lui, de ses lèvres et de ses bras, jusqu'à ce que ça te bouffe de ne pas pouvoir vous rencontrer dès que t'en ressens le manque. » L'inadvertance de ses propos la privait presque de son souffle, les lippes asséchées, manquant de ressource. Il n'y avait que l'euphorie de son amertume entremêlée à une colère presque assouvie pouvant s'emparer de son être déchu. Et puis le silence régna en maître, avant que son honnêteté ne la trahisse... Elle qui ne sous-estimait point les vices dessellés par une passion tortueuse de deux êtres éperdues, dont la relation semblait être maudite par les astres et divinités. Son amie ne possédait aucunement la bénédiction de sombrer, elle aussi... Sombrer parmi les profondeurs noircis d'un appel charnel l'aveuglant, piétinant la voix de la raison, la consumant bien plus qu'il n'était possible. « Oublie. » D'un geste vagabond, sa main vint soudainement balayer les mèches enfantines encombrant sa vision embuée par les tiraillements incessants, infligés en sa poitrine juvénile. « Fais attention à toi, vraiment. Je t'en veux pas d'avoir gardé tout ça pour toi, même si j'en ai l'air. Désolée. » Un faible rictus s'évasait alors sur ses lèvres de dorures incomprises, parure comblant son embarras naissant. Songeant que son instabilité avait malencontreusement pris le contrôle de sa cavité buccale, faisant écho d'un regret amer envers sa meilleure alliée, tandis qu'il n'en était rien de tout cela.
Le subtile papier de sa monnaie se trouvait vivement aplatit sur la table, réglant ainsi la note d'un déjeuner plus ou moins tourmenté par les méfaits de confessions inattendues. « On y va ? Quitte à se perdre, autant ne pas trop traîner. » A l'évidence, elle souhaitait davantage balayer tout songe négatif pouvant sournoisement abîmer l'enthousiasme de sa jeune amie quant à leur virée en ces lieux encore inexplorés, loin des relents infestes de la capitale nippone.
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Dim 5 Juin - 1:24
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Noa – Tu as l’air de savoir de quoi tu parles, mais t’es à côté Moe elle dit en secouant doucement la tête.

Elle n’avait pas envie d’aborder le sujet, et peut être qu’elle aurait mieux fait de ne rien dire. Pianotant distraitement contre la table, Noa n’est pas pour autant exaspérée, mais pas pour autant surprise non plus ; après tout c’est sa meilleure amie, c’est normal toute cette inquiétude qui émane d’elle ; Noa le comprend mais ne l’accepte pas vraiment encore. Reposant à nouveau son attention sur la concernée, elle a l’impression d’avoir manqué quelque chose d’important, elle ne saurait pas dire quoi. Concentrée sur les expressions de son visage, elle passe finalement son bras autour de ses épaules et tandis qu’elle appuie légèrement sur la sienne, telle une étreinte, elle lance d’un ton toujours aussi calme ;

Noa – Bon tu arrêtes ça tout de suite idiote de Moe ; arrêtes te t’excuser, parce que moi si un jour je me retrouve à ta place, alors je m’excuserait pas de m’inquiéter… Non non, je vais sans doute être chiante d’ailleurs. Plus que d’habitude et … Alors t’excuses pas. Moi je vais bien, tu sais bien, ça va toujours d’une façon ou d’une autre de toutes façons.

Elle frictionne doucement son épaule avant de venir déposer un baiser sur son front. Elle reviendrait à Moe plus tard, prendrait le temps, elle ne voulait pas que ce soit fait à la va vite. Il fallait prendre le temps. Elle hoche doucement la tête et se redresse doucement et elles quittent alors les lieux. Silencieusement elle espère avoir laissé derrière elle tout ce qu’il y avait de plus négatif pour ne laisser que des ondes positives, elles en avaient bien besoin. Ouvrant alors sa carte géante, elles se mettent à marcher une trentaine de minutes avant de trouver la fameuse place de location de voiture.

Noa – Woh ! Regardes le cabriolet noir là-bas ! Ou on se prend cette bagnole ? Je crois qu’on peut caler un matelas à l’arrière, histoire de dormir quelque part si on se perd ? Elle tourne sur elle-même Ou alors une caravane !

Ca y est, on l’a perdue.



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Jeu 9 Juin - 4:02
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Noa demeurait son principal pilier. Lorsque celle-ci était en mesure de pressentir le carnage s'incrustant dans l'esprit tourmenté de la plus jeune, la concernée se sentait terriblement chanceuse de posséder une telle présence à ses côtés. Toujours prête à guider les paumes chaleureuses sur les épaules frêles de sa proche, lorsque les ruines de la malheureuse s'apprêtaient à se briser sur le bitume glacé de son logis. Lorsque ses rétines se trouvaient subtilement submergées d'un brin de folie, certainement causée par une passion ravageuse. « Tais-toi, c'est pas vrai, j'y connais rien à tout ça... C'est juste quelque chose de véridique, on voit même ça dans les romans. » L'opaline de ses pommettes de porcelaine se voyait instantanément agressée d'un mirage rougi, comme si la gêne prenait immédiatement le dessus sur la philosophie précédemment faite. Bien qu'usant d'un brin d'amusement afin de camoufler ses fautes. Moe n'appréciait certainement pas d'évoquer la tempétueuse situation de laquelle son âme naïve et enfantine était éprise, venant à dissimuler ses remords au creux de son gosier affamé, Noa n'en connaissait même pas sa futile existence. Tout cela pour un peu d'attention de la part d'un sauvageon vagabondant parmi les corridors de la mort tokyoïte au quotidien, hurlant la fatalité d'une société au gré de sonorités anarchistes. Tout cela pour que ses draps nacrés évoquent les firmament d'une danse langoureuse, enrobée d'une sensualité peu commune que la pauvresse ne découvrait qu'au crépuscule de ses maudits jours. Tout cela pour se sentir ne serait-ce qu'un peu exister...Dans les bras d'un garçon trop orgueilleux afin de lui souffler ces quelconques dires affectifs, afin que ses courbes nymphettes puissent brûler en cendres. « Idiote toi-même. Mais je veux bien te croire pour cette fois, à condition que tu me tires un unique sourire; rien que ça. » Elle connaissait les méfaits de ce surplus de ressentis, de la poussière grisâtre qu'il délaissait sur le métabolisme de ces humains de malheur. Elle traçait souvent du bout de la pulpe mielleuse de ses doigts féeriques, les constellations d'une carte emplie d'érotisme, souillée par la luxure. Elle qui paraissait si innocente, les traits candides de son faciès retraçant l'opium d'une ivresse malsaine... La cadette ne se devait définitivement pas de porter à une telle destinée. Les flèches romancières pouvant transpercer bien des mortels, la libraire ne souhaitait aucunement que sa chère amie soit l'une de ses faibles victimes. Ne pouvant supporter le poids de ses yeux bleutés, la vision funeste de la jeune femme s'éprouvant face à ses divers amants. Noa ne méritait pas cela. Si bien que la brune tenterait abondamment de lui tendre la main lorsqu'elle la sentira, elle aussi, chuter dans les méandres d'une guérilla sentimentale indésirable. Peut-être se confessera-t-elle un jour.

Le temps n'était pas à la dérive. Plutôt à ses os malmenés, la faiblesse se moquant de ses jambes après tant de marche jusqu'à leur lieu de prédilection. L'enthousiasme s'imbibant du vivant de sa meilleure amie soutirait sans aucun doute, une rictus satisfait aux standards des lippes de la libraire. Pouvant d'ors et déjà deviner les quelques faisceaux étoilés pouvant ravir à leur beau jour, les pupilles autrefois embuées de la mannequin. « Tu veux que l'on prenne cette voiture ? Parce que je t'avoue que je risque pas de refuser cette si jolie offre ! » Le moment propice à un coup de coude des plus taquins, la rêveuse imageant dès à présent leur présence au sein de la bagnole où luxe roucoulait paisiblement, propulsant ses songes éphémères plus haut encore s'il en était possible. « C'est pas bête, ça se trouve, on se perdra en cherchant la plage donc ça voudrait dire que l'on disposera toujours d'un endroit où dormir... Même à la belle étoile. » Le cœur de ses lèvres se formait en un lourd ricanement, malgré ses lourdes plaisanteries ne semblant guère répondre aux attentes de son interlocutrice fétiche, tirant la moue, nourrissant la gamine trop plongée dans ses chamailleries.

* * *

La carrosserie, antre de leurs idéologies, vibrait au rythme de leurs rires déployés, les couleurs musicales résonnant au plein cœur de la machine. Parcourant les débris de l'île, inculquant à ces routes, leur futile existence qui s'évaporera un jour. Languissant pour ce moment entre amies, leurs esprits se baladaient dorénavant dans les vastes champs d'une évasion soudaine. L'une des pantins de cet havre de paix sur Terre, pointant du doigt la vaste étendue d'eau bleuâtre... Elles étaient finalement libres. « Je crois qu'on est arrivées ! » Son battant empli de bonheur, rien que par ces minimes choses que la vie pouvait être apte à lui offrir, la sortant de ses vieilles pages jaunies, de ses tourments quotidiens. Et dire que l'entrée au paradis ne venait que d'arriver.


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Mer 15 Juin - 20:47
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Elle sourit faiblement avant de lui répondre ;

Noa – Mais tout ça, ça a rien de conventionnel, ça a rien à voir avec ce qu’on peut lire dans les romans… Les gens ils n’auraient jamais l’idée d’écrire à propos de nous. Elle marque une pause et ajoute d’un ton faussement surpris et légèrement taquin, pointant ses joues de son index Oh… Je viens de viser juste ? Tes joues sont toutes rouges.

Elle ne pouvait pas faire dire à Moe ce qu’elle ne voulait pas dire ; et c’était réciproque d’ailleurs. Peut être même si sous l’insistance Noa se braquerait ou serait un peu trop cassante sans le vouloir. Alors naturellement elle n’était pas affreusement curieuse. Telle une enfant, elle lui répond alors en coréen ;

Noa – Idiote, idiote, idiote tirant légèrement langue.

Ce qu’elle comprenait sans aucun doute, la jeune femme utilisant souvent sa langue maternelle. L’atmosphère était redevenue vivable en quelques sortes, moins épais du moins, elle ne voulait pas que ça deviennes trop sérieux. Elles étaient en vacances après tout, alors elle ne voulait pas parler de quoi que ce soit susceptible de causer des maux de têtes. Elle attendrait la nuit, peut être, et le sommeil finirait par en ressortir vainqueur. Elle sourit faiblement, un sourire comme on dit ça ne coûte rien, puis elle finit par faire une grimace à la jeune femme après s’être assurée que personne ne les regarde. Noa voulait garder cette innocence et cette légèreté, c’était aussi simple que ça.

Arrivée à destination, tout devient compliqué, enfin choisir surtout. A vrai dire, les deux étaient jolie. Mais plus que le côté esthétique, le confort, aussi ça comptait non ?

Noa – Monsieur, vous n’auriez pas une décapotable qui fasse lit la nuit ? Elle demande sans pour autant être sérieuse. Un soupir quitte ses lèvres avant qu’elle ne sorte une pièce et qu’elle dise Bon, pile c’est la déca’ et face c’est ce truc où on peut caler un matelas là… Oh ! On peut même monter sur le toit !

Elle lance la pièce et bien trop sous pression demande à la plus jeune de regarder à sa place.




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