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Always here when I need you the most (ft. Eisen)

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Dim 17 Avr - 2:53
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Always here when I need you the most
haru & eisen


Aujourd’hui a été tranquille. Une silhouette se déplace dans le salon et s’agite pour rendre le sol brillant tandis que de la musique résonne dans tout l’appartement. Les mains prises par le manche à serpillère, la locataire des lieux fait des allers et venues d’une part et d’autre de la pièce, c’est plus facile de nettoyer ainsi et elle ne manque aucune zone, qu’elle se dit. Le chauffage allumé, elle a les pieds et les jambes nues, simplement vêtue d’un tee-shirt et de son shorty noir. Quelle importance si elle est seule ? Oui, son ami n’est pas rentré aujourd’hui et elle a reçu son message il y a une heure. La soirée, elle l’a pour elle et après une journée exhaustive passée en cours, elle l’a bien mérité. Elle fredonne l’air qu’elle connait et sautille de temps en temps, mais il ne se passe pas une minute sans qu’elle se prenne les pieds dans la tapis qu’elle a oublié de lever, ou manque de glisser en marchant sur le côté mouillé… mais elle ne s’en sort pas si mal. Est-ce qu’elle a mangé ? Il est encore tôt pour cela et, elle se contenterait peut-être des restes de la veille ? Elle veut bien essayer de faire du ramen, mais elle est toujours à temps de se décider le moment venu. Les minutes passent et après s’être occupée du salon, elle termine par la cuisine. Elle voit alors un post-it sur le réfrigérateur, « commande sushis Haru-chan, appelle ce numéro et demande la formule sushis. Simple non ? Je rentre demain ok ? Sois sage. ;) » oh, et si elle n’a pas envie de sushis ce soir ? Elle fait la moue et reprend son activité.

Les minutes passent et son acharnement l’occupe tant qu’elle en oublie l’absence de son ami. Oui, elle s’occupe pour oublier qu’elle est une fois de plus toute seule ce soir et que ça l’angoisse, un petit peu. Pas à cause du fait qu’elle risque de se brûler en voulant faire la cuisine ou de s’ennuyer une fois le repas fini, mais parce qu’elle n’aime pas être seule. Toute sa vie elle a été entourée, de son temps passé à l’orphelinat jusqu’à cette famille chaleureuse qu’était devenue la sienne après. Elle veut devenir adulte, Haru, mais elle ne pense pas que ce souhait doit rimer avec la solitude. Et elle se demande souvent comment certains peuvent accepter de vivre seul. Et lui, surtout. Il est parti de la maison voilà si longtemps, mais il n’est ni marié ni en colocation alors, comment fait-il au juste ? Son frère. Lui, il est adulte depuis longtemps et même si leur vie n’est pas comparable, elle aussi veut s’accomplir. Elle veut pouvoir les rendre fiers, tous et leur faire dire qu’elle est capable. Elle s’arrête un instant et observe le sceau rempli d’eau et de produits chimiques, une eau devenue grise et qu’elle doit changer. Le fera-t-elle sans renverser, cette fois ? Un malaise la traverse et son sourire s’en va, l’espace d’un instant, elle se laisse happer par ses craintes et ses yeux cherchent le réconfort. Ce post-it qu’elle arrache et garde dans la main, d’accord, elle appellera.

Un soupir et elle se laisse tomber sur le canapé quand elle entend frapper. Elle vient tout juste de fermer les yeux pour souffler après cet effort, le sol est encore mouillé car le chauffage est poussé à fond et qu’aucune fenêtre n’est ouverte pour accélérer le processus. « J’arrive ! » Qu’elle s’écrie en sautant du sofa pour courir jusqu’à la porte. C’est peut-être son colocataire ? Elle n’a encore jamais ouvert à personne d’autres que les livreurs ou son frère, mais que ce soit l’un ou l’autre, n’aurait-elle pas dû aller enfiler un pantalon ? Elle ouvre sans regarder à travers le judas, parce qu’elle est trop enjouée, trop fière d’avoir fait quelque chose de bien et d’utile aujourd’hui qu’elle en oublie les détails superflus. « Oh. » La porte s’ouvre sur une silhouette un peu plus grande, des cheveux sombres et un visage calme, familier. Un visage qu’elle ne peut pas reprocher de voir peu, un visage dont elle ne se lasse pas et comme son ange gardien, il est toujours là. Même aujourd’hui alors que silencieusement, secrètement, son cœur le réclamait. Parce qu’elle était seule jusqu’à ce qu’il arrive. Pourtant elle ne réalise qu’au bout de cinq secondes, qu’il s’agit bien de lui et que sa visite est, comme toujours, appréciée. « Oh ! Eiseeen ! » Elle lui saute au cou juste comme ça, parce qu’elle est contente de le voir même s’il ne l’a pas prévenu. Enfin, c’est rare qu’il la prévienne avant de s’incruster, en fait, mais quand est-ce que ça la dérange, hum ? « Comment t’as su que je voulais te voir ? » Elle s’écarte et retourne à l’intérieur. « Lève tes chaussures, c’est tout propre ! Et tout mouillé, alors…attention. » Elle s’arrête au milieu du salon, l’air perdu. « J’allais manger… t’as déjà mangé ? Il n’y a que moi aujourd’hui. Qu’est-ce qui t’amène ? Tu reviens du travail ? Tu as l’air fatigué. » Trop de choses à penser d’un coup, elle veut savoir si Eisen va bien et s’il veut manger avec elle, mais elle s’embrouille. Elle déplie le post-it qu’elle a gardé au creux de sa main pendant tout ce temps, presque oublié et elle le lit une énième fois.

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Dim 17 Avr - 12:53
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ALWAYS HERE WHEN I NEED YOU THE MOST
ft Haru
Tenue

Le type crache de l'hemoglobine au sol devant le regard insipide d'Eisen, sonnant comme un 'j't'avais prévenu connard fallait rembourser'. Le dernier coup lui éclate le nez et Eisen secoue sa main gant, inspirant un grand coup pour garder le contrôle devant les yeux de deux de ces hommes. Ce sale con lui a fracassé sa bagnole en plus, en signe de refus de payer sa dette. Tant pis pour lui. Il n'est pas payé pour avoir pitié. Au début, ça avait été très dur. Et puis on se ment en se disant qu'on s'habitue et on se rend compte ensuite que.. on s'est réellement habitué... avec la douleur aux tripes... on accepte d'être plus au moins le monstre qui fait sa sale besogne. Il en faut bien. Il n'a besoin de rien dire que les deux hommes chargent le corps dans le coffre de l'autre voiture, puisque la sienne est au garage. Il leur ordonne de s'en débarrasser et leur donne les directives à suivre. Les mecs savent très bien qu'ils ont plutôt intérêt à ne pas foirer. Le respect qu'ils ont pour lui? ça vient du fait qu'il est parti de tout en bas et qu'il gère parfois des choses crades que personne ne voudrait faire, mais lui arrive à mettre une censure, ne pense plus à rien et le fait. Ils se séparent et Eisen regarde son portable, et appelle son patron, tombant sur sa pouf. "Depuis quand tu réponds à sa place toi. Où est le boss." "On dit bonjour Eisen quand on est poli." "J'ai pas à l'être avec toi, file moi l'boss." "C'que tu peux être con..." ça il le sait mais le boss a été clair, il ne doit rien dire à cette pouf de compagnie, elle bave trop quand elle est beurrée ou défoncée. Comme la plupart des putes de toute façon. Il l'a enfin au téléphone et lui dit que le boulot est fait. Il marche dans la rue, la clope au bec, parlant avec lui, quand il croise une gueule pas inconnue, en compagnie de deux nanas. Il se freine deux secondes. Le coloc de Haru, ce petit bâtard à les hormones bien actives on dirait. Sauf que... Il regarde l'heure, et trouve qu'il est un peu tard , ce qui veut dire qu'il ne va pas rentrer et laisser sa soeur seule? Il fait chier ce mec.

Eisen s'excuse et raccroche poliment disant qu'il prend sa nuit avec son accord. Il hésite à appeler sa princesse, mais a peur qu'elle soit surprise ou se précipite sur le téléphone et se fasse mal au passage. Pourquoi est-il si prévenant avec elle alors que c'est un connard fini avec les trois quarts de la planète? il ne l'a jamais su mais il ferait tout pour elle jusqu'à l'irraisonnable. Il suit du regard les deux petites pin up qui accompagnent cet abruti, avec l'envie de lui arracher les deux à la tenaille, mais expire en rangeant son portable. Il lui reproche d'être son colocataire et ne veut pas qu'il l'approche quand il est là et maintenant, il se surprend à vouloir lui ordonner à ce mec d'être un peu plus responsable avec sa sœur? Ce mec sert vraiment à rien. Eisen longe la rue, croisant le regard de ce type qui baisse les yeux pour l'avoir plusieurs fois croisé chez Haru, et arrête un taxi. Il rentre. Arrivé chez lui, il monte les marches quatre à quatre, se dessape pour finir dans la douche. Il se change et en moins d'une heure, il se retrouve devant l'étale d'un traiteur qu'il apprécie, pour finir par ressortir avec une sac en plastique blindé du repas du soir. A coup sûr que cet abruti ne lui a pas fait le repas du soir. Si jamais elle fait à bouffer avec le feu, il craint le pire. Il croise un de ses hommes et lui demande s'il a ses clefs de bagnole. Il lui échange avec les siennes, lui demandant d'aller chercher sa bagnole au garage dés qu'elle est prête, ce qui le ravit, vu la bête mécanique. Eisen monte dans la bagnole médiocre, direction chez Haru. Quelques minutes plus tard, le soleil déclinant dans son dos, il entre dans l'immeuble et se retrouve devant la porte de Haru. Il inspire un bon coup, ça le stresse sans le vouloir. Il frappe. Lui qui gère toujours tout sans mal, la crainte de trouver sa soeur blessée le fait toujours autant flipper.

Et elle lui ouvre. Il hausse les sourcils et la regarde de haut en bas? Elle fait quoi dans cette tenue? Oh ? Juste oh? Tu fais bien de dire oh, t'as vu ta tenue?? En shorty carrément? Tu veux te faire violer par les voisins ou quoi? Haru, pourquoi tu comprends pas que tu peux pas te trimballer comme ça avec un colocataire, ni devant le livreur de pizza. Etonné? Plus ou moins, il est assez scotché, mais avale sa salive et la laisse lui foncer dessus, la serrant contre lui d'un bras solide, plongeant son nez dans ses mèches volages. Toujours cette odeur rassurante. Il sourire s'affiche dans un coin de son visage et il ferme les yeux. "Bonjour ma puce." Son coeur a toujours le même sentiment de courte accélération, et de soulagement en même temps, de la savoir saine et sauve."Je sais toujours tout tu l'sais..." qu'il la taquine. Il ne va pas lui dire qu'il a croisé son con de coloc inutile ce serait se vendre et il préfère qu'il pense qu'il a un sixième sens, ce qui est aussi vrai. Le nombre de fois qu'il a ressentit un malaise en pleine journée et qu'en venant la voir, il s'était en effet passer quelque chose. Il entre dans l'appart quand elle se décale, et observe le sol. En effet c'est mouillé, un peu trop même à certains endroits. Ah ses petits muscles... Il lui tend le sac en plastique avant d'enjamber une légère flaque dans une zone. A l'intérieur du sac, un gros pot de crème glacée à la fraise, des nems au poulet, des beignets de crevettes, des nouilles, et bâtonnets de blé au sésame. "Tiens j'ai prévu ce qu'il faut. Fais attention à toi, derrière." Il s'assure qu'elle a bien choppé le sac, avant d'ouvrir un placard sous l'évier et de chopper des serpillères sèches. Il prend le balai classique et balance le tissu par terre, pour tout séché avant qu'elle ne se brise un truc, en silence. C'est naturel, il ne se pose même plus la question à vrai dire et la laisse découvrir le repas. Et emballé à coté du repas, dans une poche en papier, un des derniers best sellers, qu'elle voulait se procurer la dernière fois qu'il l'a vu. Il l'avait gardé chez lui en attendant de la voir.

Il essore la serpillère dans l'évier et enlève finalement ses pompes. Non parce que virer ses pompes pour se foutre en chaussettes dans la flotte, c'est pas super judicieux si on veut pas puer le chien mouillé. Il pose la serpillère sur le rebord de l'évier et ferme la fenêtre. On est encore en avril, la nuit est fraiche et elle arrive, puis il vire son cuir et avance vers elle dans son dos pour passer ses bras autour d'elle et caller sa joue sur le coté de son crâne, plus grand qu'elle. "ça t'convient?" Son regard exprime une douceur qu'on ne lui verra jamais ailleurs, du moins pas tant qu'il ne s'attachera à personne... Mais avec elle, c'est comme si à chaque fois, elle écroulait toutes les barrières d'un seul regard. "J'aime pas qu'tu ouvres dans cette tenue. Dehors y'a des types pas nets. ça aurait pu être n'importe qui. moi je m'en fous qu'tu sois comme ça devant moi, mais pas d'vant les autres."  


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Mar 19 Avr - 0:42
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Always here when I need you the most
haru & eisen


séjour + cuisine + salle de bain
chambre haru + chambre coloc'

Elle déplie le morceau de papier rose qu'elle a froissé quelques minutes plus tôt, hésitante, mais ça lui a semblé être le bon choix et maintenant que son frère est là, elle s'apprête à sauter sur le téléphone lorsque sa voix grave, mais douce, la prévient qu'il a déjà de quoi faire dans le sac qu'elle tient dans l'autre main. Oh, c'est donc pour ça qu'il était si lourd ? Elle se pince les lèvres et n'attend guère plus longtemps avant de se précipiter vers la table basse et d'y vider entièrement le sac. Elle ne sait pas ce que son grand Eisen fiche derrière, elle ne l'entend même plus parler si toutefois il a ouvert la bouche... car ses yeux tombent sur un pot de crème glacée à la fraise. « Toi ! Tu.es.le.meilleur.grand-frère.de la terre. » Voilà, comme ça, il en est sûr. Elle survole rapidement les nems au poulet et les nouilles ainsi que les suppléments, que de bonnes choses ! Il y en a assez pour deux – même trois, en fait, doit-elle en mettre de côté pour son ami ? « Tu as même deviné ça ! Comment tu fais ? Je vais devoir te remercier en passant te voir, moi aussi. Même si je ne sais pas y aller... » Qu'elle réalise en ronchonnant. Eisen s'agite derrière et elle se retourne pour s'y intéresser. Il est comme chez lui ici, que ce soit pour balayer les miettes ou cuisiner, elle l'a toujours considéré comme un troisième résident même si c'est pour trouver son indépendance qu'elle a quitté le domaine familial..

Elle le regarde pendant une minute entière, de longues secondes distraite par les gestes du grand ténébreux, même son style est sombre et classe à la fois, beau. Il doit plaire énormément, qu'elle se dit et rien d'anormal après tout, parce que son frère est aussi le plus beau. Son regard passe de l'homme à l'objet qui trône à côté des plats et qu'elle n'a pas encore déballé. C'est rectangle et sur le moment, elle pense à une boite. Et dans une boite, il peut y avoir des biscuits, des chocolats ou des bonbons alors elle s'empresse de retirer le papier et... et. Le dernier tome sorti de son roman du moment, le titre qu'elle cherche à se procurer depuis un peu trop longtemps et qu'elle n'a pas eu le temps d'acheter – puis, avec quel argent ? Ça aussi, ça la mine. Secrètement, discrètement. Elle reçoit un peu de bourses pour l'aider à financer son loyer et les courses, mais le reste et surtout ses études, ce sont ses parents qui le suent. Alors elle s'en veut et cherche à vivre comme les Grands, comme son colocataire et comme les autres, parce que sa famille n'a jamais roulé sur l'or. A un moment, elle a même hésité à s'arrêter. C'est pourquoi elle veut faire de son mieux pour réussir et avoir une bonne situation plus tard, un bon travail qui lui rapporte et avec lequel elle pourra rembourser sa dette. « Eisen... » Ce n'est même pas son anniversaire.. pourquoi est-il si gentil et adorable ? Et comment il a su pour ça aussi ? Son frère serait-il un génie ? Pas un être doté d'une intelligence hors norme – et pas qu'elle l'en crût dépourvu – mais un génie comme celui de la lampe, vous savez ? Ou alors, il a le sixième sens ! Est-ce qu'il peut sentir la présence des fantômes aussi ? Il faudra qu'elle lui demande.

Elle a envie de pleurer, mais c'est peut-être juste la fatigue et la succession de bonnes choses entre son arrivée opportune et le repas. Quand elle l'a vu derrière la porte, la joie qu'elle en a ressenti mêlé au soulagement, déjà, lui avait donné envie de geindre dans ses bras comme l'enfant qu'elle est toujours, mais elle s'est retenue. Puis la glace à la fraise, ses deux péchés mignons.. elle serait capable de ne manger que ça ! Et enfin le livre. Ce soir... « ...tu es comme un ange tombé du ciel. » Elle a pensé tout haut ? Rien de bien nouveau non plus. « J'ai l'air déçue ? » Qu'elle le taquine et elle se laisse aller dans ses bras, son dos appuyé contre lui alors qu'il lui fait la réflexion sur sa tenue. Qu'est-ce qu'elle a ? Elle baisse les yeux et rien ne la gêne, ce n'est pas non plus la première fois qu'elle est comme ça devant lui. Pour elle, c'est un peu comme se balader en bikinis. On ne dit rien aux filles sur la plage, non ? « Si tu t'en fiches, pourquoi tu m'embêtes ? C'est à toi que j'ai ouvert, pas aux autres. » Elle se renfrogne même si elle a tort et qu'elle le sait, au fond. Elle se dit juste que, si ça ne la dérange pas elle, c'est le pas le principal ? Elle n'est pas pudique, c'est tout. Vraiment inconsciente, mais passons. Ainsi elle s'avance jusqu'aux plats éparpillés sur la table tout en gardant son frère prisonnier – ou l'inverse, c'est lui qui la garde prisonnière, mais elle a posé une main sur les siennes, nouées sur son ventre, pour l'empêcher de se dégager.  « Bon alors, on fait moitié-moitié ? Je veux en garder pour Loki aussi.  » Elle prend deux beignets aux crevettes, un pour elle et l'autre pour son frère qu'elle tend vers sa bouche pour le nourrir, comme un gosse, si si, parce que ça la fait sourire. Et elle recommence avant de se heurter aux nouilles. Au risque de tout salir alors qu'elle vient de nettoyer, elle devra se passer de la chaleur de son aîné, et elle est la première à s'écarter.  « Tu ne m'as pas dit... c'était fatigant aujourd'hui ? Ta journée ? » Puis elle s'assoit devant la table basse et entame les nouilles. Bientôt accaparée par le goût du plat, elle ne fait plus trop attention au reste et s'exprime avec des "hm !" et des "ah !" et elle n'a pas encore goûté la glace..

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Jeu 21 Avr - 0:51
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ALWAYS HERE WHEN I NEED YOU THE MOST
ft Haru
Tenue

Venir le voir... il préfère omettre de répondre à cette phrase... elle ne peut ... doit pas venir chez lui. Non. Elle prendrait de trop gros risques, y viendrait même sans prévenir, quand il est pas là, et pourrait faire de très mauvaises rencontres, tout ça pour venir se blottir dans l'odeur de ses sweat. Eisen connaissait sa sœur par coeur et en ça, il savait que certaines choses n'étaient pas envisageables. Bien sûr qu'il aimerait l'inviter chez lui, il était même sûr qu'elle apprécierait la maison, mais... il ne pouvait pas la laisser seule là bas. S'il avait pu, il l'aurait même fait habiter chez lui, elle y serait mieux qu'avec cet abruti de colocataire, mais pas pour le moment, c'était trop dangereux, et même ça, il ne pouvait pas lui dire, parce qu'elle était persuadé qu'il était juste un huissier classique, certes obscure profession, mais légale et correcte. Eisen, le vrai Eisen n'avait rien de correct ni de légal. le vrai, c'était celui du dehors. Bien sûr qu'avec elle, il était vrai aussi... ah , c'était tellement compliqué. L'impression d'être scindé en deux et de ne pas savoir quoi faire, le temps grandissant ce fossé acerbe qui lui gerbait toute la haine du monde à la gueule alors que sa soeur comblait cette abysse de perdition rien qu'avec un sourire. "J't'ai juste écouté et observé. Et pour chez moi, je t'ai dit... c'est compliqué. Etre huissier , c'est aussi prendre des choses à des personnes malsaines qui peuvent en retour te vouloir du mal. Moi, je n'risque rien, j'sais m'défendre, mais j'n'ai pas le droit de te faire courir ce risque."

Une fois la belle dans ses bras, comme une bouillotte tant recherché, il la laisse poser ses mains sur les siennes et lui caressent de ses doigts, en douceur, son pouce marquant des va et vient lents et apaisants, y compris pour lui. Il lui voit un peu les larmes aux yeux et la serre un peu plus contre lui, lui embrassant la tampe avant de sourire un peu , quand elle lui sort ironiquement la petite question. non, il sait parfaitement, qu'il ne l'a pas déçue, mais c'est une formule de politesse, pour ne pas paraitre trop prétentieuse de tout savoir à son sujet et de se conforter aussi dans l'idée qu'il ne perd pas la main. Mais la petite phrase le comparant à un ange lui fait mal. Elle ne sait pas. Elle ne sait pas à quel point il est pourri de l'intérieur. Que seule une part de son être subsiste, la tête hors de l'eau, juste grâce à elle. Ou alors, il s'est bel et bien cassé la gueule du ciel, bel archange à la conscience siphonné par les ombres du Japon obscur, et il s'y est cassé la gueule en beauté, se brisant les ailes , voué à ne plus jamais revolé. Là aussi, elle n'en sait rien, elle qui pourrait s'en faire pousser huit paire sur son frêle dos pour toucher bien plus que les cieux. Il a honte de la tenir dans ses bras comme ça, comme l'impression qu'il la dégueulasse, qu'il lui ment et que ça lui pèse, mais pourrait-elle seulement comprendre.... Sa réponse sur sa tenue est pertinente. Pour une enfant de huit ans. Toutes ses réponses sont pertinentes si on prend un point de vue décalé... Haru a toujours du mal à comprendre les hypothèses qu'on lui expliqué. Et si tu fais, tu risques de subir ça... pour elle tant que ce n'est pas le cas, alors c'est inutile d'y penser, c'est inutile de faire attention. Mais la vie ce n'est pas ça, et c'est aussi pour ça qu'il avait peur pour elle. Aussi pour ça qu'il ne pouvait pas passer une journée sans l'appeler ou lui envoyer un sms...

Il s'avance avec elle, se collant contre son dos, comme une source d'affection recherchée, pour combler toutes ces expériences sexuelles qui ne lui apportaient finalement pas ce qu'il le comblait. Il ouvre la bouche en grand, et honnêtement, il crève la dalle donc ne se fait prier, dévorant le truc jusqu'au bout des doigts de sa sœur et soupire de soulagement. Et en plus c'est trop bon. Shota. Shota, mais pourquoi il revient dans la conversation ce con? Arh! Foutu coloc inutile. Il mange ce que sa soeur lui donne à béqueter non sans que son estomac prenne son pied, il a pas du bouffer depuis la veille, et la laisse se décaler. Il se relève deux minutes. "Shota... lui... je l'ai vu dehors avec deux autres filles et si tu veux mon avis, il va pas rentrer cette nuit, Haru. Et puis... ce repas est pour toi, par pour une personne qui te laisse seule, alors qu'il sait qu'il peut t'arriver un truc."

Il attrape le saut de flotte usée, dont l'odeur du produit toxique commence à embaumer la pièce et lui filer la nausée, et le soulève pour tout verser dans l'évier, le rincer et le poser dans un coin de la cuisine avec la serpillère dedans, puis il s'essuie les mains et choppe des verres et un pichet d'eau, avant de revenir. Il s'assoit à coté d'elle, dans l'angle à gauche et choppe à son tour de quoi manger des nouilles, casser les baguettes pour ne pas faire de cadeau au plat qui lui explose déjà les sens de saveurs. Et quand Eisen a la dalle, on n'entrave pas son repas: risque mortel assuré. "Pourquoi t'es si gentille avec lui.... j'l'aime pas."

Il enfourne une énorme portion de nouilles et ferme les yeux, en mode jouissance stomacale, il veut vivre dans un plat de nouilles dans une autre vie. Bon un truc immangeable pour les autres ou ce sera bien court comme existence, et dans la vie suivante, il serait probablement un caillou ou une chèvre, alors non, un plat invincible et millénaire, une relique! Il déraille complètement, les yeux perdus dans ses nouilles quand elle lui demande ce qu'il a fait aujourd'hui... Il va pas lui dire qu'il a claquer deux trois putes et presque tuer un mec ce serait juste absolument pas envisageable en fait.... Qu'est-ce qu'il doit faire alors... "ça a été t'inquiète, ça va toujours moi!" Il choppe des nems et lui pose sur ses nouilles, prenant le reste aussi qu'il mange avec un appétit tout aussi grave, à moitié penché sur la bouffe. Pas besoin de lui demander d'être gracieux. Quand il mange, il mange. "Et toi tes études. Dis, t'en es où cette semaine, t'as des trucs de prévu auxquels tu veux que je vienne ou des dépenses à faire? J'vois les vieux cette semaine, j'peux leur en toucher un mot si tu veux."

[*c'est trop beau chez ma petite soeur  Always here when I need you the most (ft. Eisen) 143851973 ]



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Ven 22 Avr - 1:27
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Always here when I need you the most
haru & eisen


séjour + cuisine + salle de bain
chambre haru + chambre coloc'

Pourquoi elle veut partager avec son colocataire ? Parce qu'il l'aide quand lui n'est pas là.. et qu'il n'est pas méchant. Elle regarde son frère nettoyer ce qu'elle aurait dû faire elle-même, mais elle a semblé oublier. Elle secoue la tête lorsqu'il lui répète une énième fois qu'il n'aime pas Loki, et quoiqu'elle dise, son avis ne changera pas. « Il a le droit de sortir s'il veut... je ne lui en veux pas. » Pour que Haru vous en veuille, il en faut décidément beaucoup. Et quand elle lui repose la question sur sa journée, il ne lui répond pas, juste un "ca va aller" qui ne la comble pas, mais elle se concentre sur ses baguettes et entame son plat de nouille avec le même enthousiasme que lui. Elle le sait, oui, que son travail n’est pas le plus chouette du monde et ça l’embête toujours de savoir qu’il traite avec des gens ‘pas nets’ comme il le dit, mais elle se tait. Encore et elle accepte de changer de sujet. « Ça va aussi. Tu sais, je dois regarder l’actualité presque touuuus les jours, parce que l’économie, ça bouge qu’ils disent. » Et elle se dit que le métier de son frère  fait partie de ce domaine et quand elle deviendra comptable ou employée de banque, est-ce qu'elle pourra traiter avec lui ? Elle se demande. « Aucune dépense non, sauf personnelles… » Et ses derniers mots s’éteignent dans un murmure inaudible, avalant sa première portion de nouille avec la nem qu’on lui a posé. Elle sourit en le regardant se goinfrer, lui qui a un si grand appétit ! Il n’a pas mangé de la journée ou bien ? Elle essaie de suivre son rythme, mais c’est surtout parce qu’elle veut vite en arriver au dessert et qu’elle laissera quelques trucs de côté pour ça ! Les nems et les beignets, elle peut les mettre de côté pour demain et s’attaquer au pot de glace à la fraise directement après les nouilles ! Ils mangent dans un silence agréable, sa présence seule la rend heureuse et elle pourrait très bien passer la soirée entre ses bras, calée sur le canapé devant un drama quelconque, elle ça ne la dérangerait pas.

« Dis Eisen… tu avais un rêve, avant ? » Elle enfourne la première cuillère de crème glacée dans sa bouche, surprise par la fraîcheur qui agresse ses molaires, elle mâche pourtant non sans grimacer. De toutes les façons, elle mâche même le yaourt et le lait, un réflexe qu’elle garde depuis de longues années et un automatisme aujourd’hui. Cela dit, elle ne perd pas le fil de sa question ni le sérieux qu’elle fait tomber d’un coup sans le vouloir. « C’est quoi ton rêve le plus fou ? Tu as un bon travail maintenant, mais ce n’était pas ton rêve j’imagine, si ? » Pourquoi attache-t-elle de l’importance à ça maintenant ? Elle lui parle de choix, n’est-ce pas ? Elle penche la tête comme si elle réfléchissait à sa propre question, prenant une deuxième cuillère qui passe plus facilement, mais qui ne l’empêche pas de fermer les yeux et de secouer vivement la tête comme si ça allait changer quelque chose. « Tiens, un peu pour toi aussi. Tu en veux, je le vois dans tes yeux…ne mens pas ! » Qu’elle lui dit en plissant les yeux et en le visant avec sa cuillère, comme pris sur le fait. Elle s’amuse Haru, se détend, rit et prend une nouvelle portion de crème glacée qu’elle dirige vers les lèvres de son grand-frère. Elle approche et au moment opportun, dévie habilement sur son nez. Et elle rit de plus bel, plongée dans un autre monde loin, bien loin de la dure réalité. Bon sang il fête vingt-huit ans cette année, vingt-huit… où est son Eisen de dix-huit ans, insouciant et gamin ? Le sale gosse qui cherchait la bagarre et dont elle soulageait les blessures avec ses maigres ressources ? Maintenant il a grandi, il travaille et se range dans la société. Il y a la place qu’elle désire atteindre aussi, un jour, mais elle se sent nauséeuse à l’idée. Haru, elle dit vouloir être indépendante et, dès qu’on la laisse seule, s’affaiblit. Elle dit vouloir faire comme les autres et se complaît dans sa dépendance, celle qui lui permet de vivre sans se casser un ongle ni se déplacer un rein en mettant la main à la pâte.. Haru, elle voit les autres et ne trouve pas sa place. Elle vit, sourit, aime et subit. Elle ne se demande pas vraiment de quoi demain est fait, elle se contente de vivre au présent même si, même si… Avoir un rêve à poursuivre, ça ne doit pas être si mal ? Pourquoi ne trouve-t-elle pas le sien ? Âme errante qui hante cette vie et perturbe celle des autres. On lui dit qu’elle est magique, belle, souriante, une pilule de bonheur à qui ça plait ; et on lui dit qu’elle est puérile, bête et naïve à qui ça agace. Des rêves, elle en a plein la tête mais plus du genre : toucher le ciel du bout des doigts, décrocher les étoiles ou marcher sur la lune ou même trouver Neverland et Wonderland. Peut-être qu'ils existent ces mondes, quelque part. Pourquoi pas, après tout ? Wendy et Alice l’ont bien trouvé !

« Tu es heureux, Eisen ? De la vie que tu mènes ? » Si elle savait… mais elle ne sait pas, l’ignorante. L’enfant à ne pas blesser, l’innocente à ne pas souiller et elle imagine qu’il est heureux. Elle espère, lui qui garde le mutisme sur sa vie. Elle se demande souvent si une femme partage son lit, mais cette idée la rend mal à l’aise et nerveuse, un ton amer qu’elle prendrait en lui posant la question alors, elle s’en abstient. Il le lui dirait, n’est-ce pas ? Il a l’âge de se marier, maman et papa le disent souvent. Alors elle se perd quelques instants, présente sans l’être, son regard arrêté dans le sien mais l’esprit ailleurs. Elle s’envole quelques secondes, perdue dans ses propres questions auxquelles elle ne sait mettre de réponse. Est-elle heureuse de la vie qu’elle mène ? Peut-elle dire oui, si le seul critère concerne son entourage ? Elle est bien entourée et a fait de si belles rencontres, que oui, elle est heureuse ainsi ! Son manque d’accomplissement par contre, la rend perplexe et… où va-t-elle, au juste ? Nulle part. Elle se laisse porter par la vie, se perd dans ces questions inutiles pour finalement revenir en souriant. Oui, elle est heureuse et le restera tant que ses proches seront là. Et en bonne santé, c’est indéniable. « Moi je le suis, tant que tu resteras dans la mienne. » Peux-tu me le promettre ? Elle n’ose le demander, sûre et certaine qu’il le fera de toutes manières. Elle se redresse, s’approche et vient essuyer son nez avec son pouce ; entre-temps, elle lui avait donné sa part de crème glacée, bien sûr, le pauvre… il a l’air si affamé ! Lui qui s’est jeté sur les nouilles sans leur laisser la moindre chance. Il est aussi gourmand que sa petite sœur, même si elle préfère jeter son dévolu sur les desserts et tout ce qui n’est pas bon pour sa ligne. Grande et fine, elle n’a pas vraiment besoin de faire attention et, elle s’en fiche. Elle court assez pour aller en cours, du métro jusqu’au campus et elle danse assez le soir pour dépenser, non ? Le sourire ne la quitte pas et elle se lève pour se placer derrière Eisen et se laisser tomber contre son dos. Ses bras autour de son cou, elle s’agrippe. « Tu me portes jusqu’à la chambre ? Comme avant. Je commence à avoir froid…alors, je vais mettre quelque chose. » Elle attend le signal pour lui imposer ses jambes, aussi. Voilà longtemps qu’elle n’a plus fait ça et elle était plus légère, plus petite avant. Elle le fatigue alors qu’il a dû avoir une longue journée, mais il pourra se reposer après ! Elle pose son front contre sa nuque en attendant, prête à râler s’il essaie de l’esquiver.

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Dim 24 Avr - 12:29
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ALWAYS HERE WHEN I NEED YOU THE MOST
ft Haru
Tenue

Si seulement elle savait que l'économie... ça n'a rien à voir avec lui. Qu'il est tout au plus un fracasseur de gueules, tout au moins un baiseur de futures putes? C'est cru, c'est violent, c'est sale... c'est Eisen. Elle qui le voit si exemplaire, boit chacune de ses paroles, chacune de ses réactions avec une gentillesse et une crédulité qui le fait se détester un peu plus chaque jour. Il mange en se forçant à ne pas réagir, à ne pas se foutre les boules pour ne pas qu'elle le grille. L'économie change peut-être mais pas celle d'en bas, et sa vie est la même depuis ses dix dernières années. Pour elle. De mal en pis, du gris au noir, du lucide à l'opaque, il s'est enfoncé, il lui a menti, a pourri sur son propre trépied et malgré tout il fait mine de paraitre tout juste sorti d'un vernissage, avec le ton sûr et les yeux rassurants. La question de la petite brune lui fait ralentir son repas... Il avale ses nouilles et ses baguettes s'enfoncent lentement dans les nouilles, perplexe... Est-ce qu'il avait un rêve avant.... Est-ce que du moins, il s'en souvient... ça lui noue le ventre...

Il la regarde se bousiller les dents et pousse son plat de la main. "Va doucement..." La suite le flingue en pleine tête. Putain... Haru... Mon rêve le plus fou , là tout de suite? Il penche la tête et l'observe s'attaquer à cette pauvre cuillère, la dévorant des yeux, avec une fascination sans perversité... c'est son Haru, celle a qui il se damnerait mille fois pour la voir sourire... et l'entendre dire qu'elle l'aime... Il a un bon travail maintenant, mais ce n'était pas son rêve... ça non... un bon travail. Être proxénète et tabasser ceux qui paie pas les dettes... avouez qu'on fait mieux, mais il sourit un peu. "J'avais un rêve avant ouais... j'voulais finir pêcheur sur un énorme paquebot... et partir tous les six mois pour la grande mer... te marre pas c'est vrai... j'aime la mer et la plongée... mais on fait pas toujours c'qu'on veut. Et puis si j'étais parti, j'aurais loupé ce repas..." Il échappe un sourire en coin, le visage apaisé de cette vision innocente. C'est pas la cuillère dont il a envie là tout de suite, mais de sa petite sœur dans ses bras, serrés collés et ne plus la lâcher et oublier cette merde du quotidien. Elle ne voit rien et c'est très bien comme ça. En fait , il veut pas de cette glace, la fraise, c'est pas franchement son parfum préféré, mais il cède à sa sœur et engouffre la cuillère, se glaçant la langue. Affalé sur sa main, mangeant en même temps et carrément à sa merci, il est loin aussi le proxénète dégueulasse et violent qu'il est H24. Peut-être qu'au fond tout n'est pas perdu, mais là aussi, il préfère se mentir, c'est plus facile d'être un connard? Mais pas quand on en a conscience....

Il finit forcément par se bouffer de la glace dans le nez, et sourit aussi , merde, non pas ça, en plus ça colle. Sa langue récupère ce qui a collé sur le coté de sa joue et il s'essuie le nez d'un revers de manche, avant de voir Haru se lever, la cuillère encore dans la bouche. Oui, sauf que si elle laisse la glace ici sur la table, elle va tout perdre. Elle veut faire quoi en fait en... ouf... Il la sent se poser sur son dos et sa main se pose net sur la table pour l'empêcher de s’aplatir dessus. Non pas qu'elle soit lourde mais elle l'a un peu surpris, ça fait un bye qu'elle n'a pas demandé ça. Elle lui a fait d'autres innovations qui ont fait bien du mal à son image de mec bourrin et viril, mais bon en privé, peu importe, mais ça , elle ne l'avait pas redemandé à vrai dire. “Tant que t'es pas loin Haru, le bonheur que j'ai actuellement me suffira toujours.” Une phrase construite, de toutes pièces montées pour qu'elle y croit. Il y avait du vrai, il était soulagé et apaisé près d'elle, mais jusqu'à quand cela pouvait-il duré sans qu'il ne l'affecte? Bien sûr qu'il y avait du faux aussi. Avec un Eisen qui n'assume pas l'ombre qui le dévore chaque jour, il y a forcément une part de lui qui rejette tout et qui ment. Alors il préfère lui dire pour pas qu'elle ne se sente responsable, elle ne l'est pas en plus. Il est le seul con fini dans l'histoire, pourquoi lui faire payer ou ressentir une chose qui n'est pas son labeur? Non. Il préférait lui dire ce qu'elle voulait entendre. Elle avait ses tracas et jamais elle ne survivrai à son monde. “T'as peur de quelque chose pour me dire des trucs pareils?”

Bizarre. Elle ne se focalisait jamais autant sur ce genre de craintes d'habitude, davantage préoccupée par les petits tracas de la vie et ses études. Pourquoi ce soudain intérêt pour l'hypothèse de son mal être? Est-ce que ça se voyait? Est-ce qu'il changeait? Jusqu'à quand allait-il réussir à ce qu'elle le croit les yeux fermés... Pendant qu'ils discutent, il a refermé la boite de glace, la demoiselle pendu sur lui comme un koala, mais ça ne le gène pas. Il sent sa poitrine dans son dos et il réalise un peu plus chaque jour qu'elle est bien devenu une femme... Il avale sa salive, pose ses deux mains à plat sur la table solide, bougeant une jambe pour rabattre le genou contre son torse. Okay, il va devoir forcer là, parce qu'après sa journée de taf, cinquante kilos à soulever du sol même, c'est pas une mince affaire non plus. Il sert les dents et se lève avec le petite sœur sur le dos, se redressant, sa main passant sous sa cuisse nue, pour la ramener contre lui. “Accroche-toi bien, puce.” Il choppe la glace plus bas, et emmène sa sœur avec lui à la cuisine pour ranger la boite dans le congelo, avant de faire demi tour, vers sa chambre. C'est bien rangé chez elle, elle doit y passer pas mal de temps mine de rien. Chez lui, quand il a la flemme, c'est carrément le bordel. Ça l'oblige a passé une matinée entière à faire le ménage, mais bon, ça l'occupe autrement aussi , lui garde la tête dans les choses toutes bêtes de la vie.

Arrivé dans la chambre, il s’assoit sur le lit, la petite brune derrière et baisse les yeux perplexes... Est-ce qu'il doit lui dire la vérité en fait? La question se pose de plus en plus. Il caresse sa cuisse d'une main râpeuse, la laissant faire ce qu'elle veut, et vient finalement par lui poser une question. “Est-ce que tu m'en voudrais si je t'avais menti pour te protéger Haru? Tu es adulte à présent, et j'ai du mal à l'accepter... mais je me dis que peut-être que tu comprendrais...”





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Lun 2 Mai - 21:32
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Always here when I need you the most
haru & eisen


séjour + cuisine + salle de bain
chambre haru + chambre coloc'

Elle rigole en l’écoutant parler de son rêve, un peu surprise, mais de façon agréable. Il voulait devenir pêcheur, vraiment ? « J’aurais été trop triste de ne plus te voir ! » Mais si tel avait été son choix, elle l’aurait encouragé bien sûr. Elle réfléchit quelques secondes. « Si ça existait, j’aurais voulu devenir dresseur de pokémons ou justicière comme Sailor Moon ! » A une époque, elle croyait vraiment que l’on pouvait tomber sur des pokémons sauvages dans les buissons… et arpentait tous les coins de forêt pour en croiser. Fait véridique ! Elle a compris que ce n’était pas le cas quand elle est entrée au collège, un peu tard oui, mais c’est Haru. « Sinon, je crois que j’aurais aimé faire de la musique. » Elle avale une autre portion de glace, plus petite et plus doucement sous le doux conseil d’Eisen. Ce dernier finit par lui dire que tant qu’elle était dans sa vie, il serait heureux. Il la copie un peu, mais elle est heureuse de le lui entendre dire. Son sourire ne la quitte plus et elle reste silencieuse jusqu’à ce que l’envie lui prenne d’être portée. Il lui passe tous ses caprices et à force, elle en profite un peu trop, mais ne lui en demandera jamais trop non plus. Elle n’y pense qu’après coup qu’il pourrait être épuisé, mais il ne râle pas ni ne la repousse, alors elle reste contre son dos et attend.

Il est fort son grand-frère ! Alors qu’elle s’est littéralement étalée sur lui et sûrement après sa longue journée de boulot, il réussit tout de même à se redresser et la porter comme elle l’a souhaité. Elle l’aide tout de même en passant ses jambes autour de lui et en s’accrochant fermement, mais elle se rend compte qu’en grandissant, ce n’est pas non plus une mince affaire pour elle de rester stable ! Pourtant elle tient bon et se fait balader à travers l’appartement. Dans la cuisine pour ranger la crème glacée – parce qu’elle aurait été capable de la laisser traîner jusqu’au lendemain et râler parce qu’elle aurait fondu… – puis il se rend enfin dans sa chambre. Il la pose doucement sur le lit et ils restent là un petit instant. Il caresse sa cuisse distraitement, un frisson la parcourt et elle attrape sa main rappeuse, pourquoi est-elle si rude au toucher ? Elle l’emprisonne entre les siennes comme si elle pouvait la rendre plus douce. Sa question précédente lui revient alors en tête, de quoi a-t-elle peur ? Elle garde la main d’Eisen prisonnière et la caresse distraitement en réfléchissant plus sérieusement. Haru, elle se dit juste que la vie file à vive allure et qu’au fond, elle a un peu peur de grandir. En devenant adulte, ne devrait-elle pas prendre ses responsabilités auprès de sa famille ? Demander à son frère de la laisser respirer, alors qu’elle ne désire rien de plus que le contraire ? Qu’il lui bouffe son espace vital, elle ne s’en plaint jamais. Elle ne se rend même pas compte des ambiguïtés que ça suggère auprès des autres et sincèrement, elle s’en fiche totalement. Elle n’a jamais vécu pour les autres et ça ne commencera pas aujourd’hui. « Je- » mais elle est coupée dans son élan par le soudain demi-aveu d’Eisen, des mots qui la surprennent et qui ne rentrent pas tout de suite dans sa petite tête. Mentir, protéger, quoi ?

« Me protéger ? De quoi tu voudrais me protéger… » De la vie ? Elle sait que sa débrouillardise laisse à désirer, qu’elle ignore les recoins cachés de Tokyo et de cette autre vie qui commence une fois le soleil couché. Elle n’est pas souvent dehors à ces heures ci, Haru. Elle ne descend pas du lit ni ne lui fait face, restée derrière lui sans pour autant le coller et elle fixe son dos distraitement. De quoi il parle ? Des mensonges ? Son cœur se serre et elle baisse les yeux. Quels genres de mensonges ? Elle se lève enfin et fouille dans ses affaires pour en sortir son jogging maison, l’enfiler et sauter de nouveau sur son lit. Oui, sauter ! Elle a beau avoir la vingtaine passée, elle a l’impression que le temps s’est arrêté le jour où elle a fêté ses quinze ans. Elle se mord les lèvres, toujours aussi cachée du regard de son aîné et elle se laisse de nouveau tomber sur son dos. Cette fois, ses bras lui enserrent la taille et elle pose son menton sur son épaule, sa joue frôlant la sienne, hésitante. Elle aimerait se lover dans son cou, mais elle reste comme ça. « Tu me mens sur quoi ? Tu vas bien, hein ? Pourquoi tu me dis ça… qu’est-ce que je ‘peux comprendre’ à mon âge… qu’est-ce que tu as fait ? » Mille scénarios se jouent dans sa tête alors qu’elle se revoit, plusieurs années auparavant, l’adolescente trop peu alerte qui avait découvert les bagarres dans lesquelles son frère se retrouvait mêlé. Les véritables raisons de ses hématomes et autres blessures, mais il a dépassé tout cela. Le passé reste dans le passé, n’est-ce pas ? Elle serre son emprise et refuse de le lâcher. Il a commencé, il termine. « On peut regarder la télé ? Jouer au Cluedo ? Ou aux mîmes ! » Elle fait quoi, là ? Elle essaie de fuir le sujet ? Pourtant son cœur crie à l’aveu, elle refuse d’ignorer ses mots troublants et elle sait que s’il ne lui en dit pas plus, ça la travaillera toute la nuit. Puis tout le lendemain et la journée suivante…

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Jeu 9 Juin - 19:02
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