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first thought, best thought. ( ft Shimura Eisen )

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Mer 20 Avr - 2:43
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First thought, best thought.
Ft. Shimura Eisen


Ses pieds traînants contre le sol mouillé, Oïshi avait cette dérangeante impression de porter un poids handicapant sur ses épaules affaiblit. Chaque pas sonnants comme une victoire, mais lui rappelant par des douleurs vives et régulières la condition défaillante de son corps. Une bouteille en main il bu une dernière gorgée qui lui brûlait l'œsophage de la plus douce des manières. Le liquide avait un arrière gout quelque peu désagréable cependant ce n'était pas le goût qu'il recherchait mais les effets que procurait ce breuvage. C'est ce qu'il appréciait tant avec l'alcool. Cette véracité bien particulière qui en faisait grimacer plus d'un mais qui pourtant réconfortait les âmes les plus frivoles, les plus solitaires et les plus fantomatiques dans une enveloppe chaleureuse et accueillante. Un mensonge. Un voile rigide qui renferme alors un tout autre aspect et nous fait glisser lentement vers le chemin de la dépendance et d'un monde artificiel basé sur une vision déformée. Mais qu'importe ? La drogue, l'alcool, les filles, la nourriture, l'argent. tout devenait sujet à dépendance, tout devenait sujet à des illusions enfonçant la race humaine dans un mirage que beaucoup embrassé avec envie et désir.

Oïshi était l'un d'eux.

Un de ceux qui avaient voués leurs vies à la perversion que nous offrait la société en un hochement de tête, un de ceux en quête d'altérité à travers une poudre, un liquide un baiser. un de ceux qui se noyait dans une débauche constante à chaque heure de la nuit, pour se sentir immortel en l'espace de quelques instants floutés.

Oïshi était l'un d'eux.



Il jetait alors la bouteille contre le mur le plus proche, et cette dernière explosait dans un fracas, pour rejoindre le sol et se mêler aux gouttes d'eaux incessantes qui s'échappaient du ciel obscur. Oïshi se sentit grimacer involontairement alors qu'une de ses mains se plaçait sur sa côte gauche. Elle n'était pas cassée, car cette douleur lui avait été auparavant si familière qu'il aurait pût la reconnaître entre mille. Cette côte avait simplement subit un mauvais coup, un peu trop mal placé, un peu trop puissant... Quand le poing avait rencontré son ossature, le jeune homme avait immédiatement senti sa respiration se couper au niveau de sa cage thoracique. Un grognement difficile s'était échappé de sa gorge, un grognement survivant à toutes ses autres réactions étouffées par une douleur certaine et bien poignante. Tout ce qui s'en suivit fût pour le moins très flou dans l'esprit du jeune homme. Ce n'était pas les substances illicites qui lui avaient fait détourner son attention des coups qu'on portait à son corps mais bel et bien l'expérience.

C'est ce qui l'avait forgé au fil des années. Les coups. Encore et toujours les coups. Chaque poings, chaque genoux , chaque coudes se heurtant au corps du jeune homme consolidaient la ruine qu'était Oïshi. Une brique de plus posée sur l'édifice qu'il entretenait depuis de nombreuses années maintenant. Une protection qui retranchait  dans sa conscience la plus profonde le peu d'humanité et de bon sens que Dieu avait bien voulut lui laisser par pure pitié. Mais à chaque contacts ,ces briques étaient jetées négligemment et à l'aveugle, tenant en équilibre par on ne sait quel miracle.
Le jeune homme était insensible mais pas inconscient. Il savait que plus les jours passaient et plus ces briques s'entassaient de la plus grossière des manières déséquilibrant à chaque fois un peu plus sa personne. En essayant de se reconstruire sur des ruines, Oïshi avait volontairement négligé la base de cette consolidation et voilà qu'aujourd'hui il s'en mordait les doigts.

Il avait tourné ses yeux sur le goudron, la seule vision qu'il avait pu s'offrir alors que quelques hommes avaient continué à le battre. Un goudron imparfait aux cavités creusées par l'usure et la dégradation volontaire des habitants. Une couleur grisâtre et scintillante qui se fonçait à certains endroits et qui prenaient une forme de petits cercles minutieux. Il avait alors comprit que la pluie commençait à tomber sur la ville. L'adrénaline qui lui permettait d'encaisser les coups de cette manière avait fait considérablement monter sa chaleur corporelle. Il avait pu sentir ses muscles se contracter et les gouttes de sueurs perlant sur son front, se mêler aux gouttes d'eaux fraîches.Il n'avait pas voulut riposter, pas ce soir là.  La douleur semblait familière, satisfaisante et le sang qui s'échappait de sa bouche comme un épisode qui se répétait une fois de plus. Les cris s'étaient alors arrêtés et les coups restés en suspends. Il avait entendu quelques bribes de phrases - on rentre- -inutile- -Il bouge plus- mais rien de bien clair pour son esprit vagabond.


Bande de tapettes. Fallait continuer.


Son corps endolori et engourdi s'était décollé avec difficulté du sol. Sa vision était flou et la pluie n'arrangeait rien, cependant le jeune homme avait aperçu du coin de son œil une bouteille qui trônait fièrement debout comme un appel au vice. Il s'était penché avec difficulté pour l'attraper, peur importait à qui elle appartenait, l'œsophage d'Oïshi était asséché et il avait eu ce besoin de le sentir brûler.

Machinalement ses pieds l'avaient conduit dans le quartier de Shibuya. Il ne savait pas depuis combien de temps il trainait son corps meurtri par diverses plaies et hématomes, tout ce dont il était sûr résidait dans le fait que la pluie s'écrasant sur sa silhouette était agréable et que si il se redressait un peu plus, un cri de douleur s'échapperai de ses lèvres.
Il s'était souvenu de l'emplacement de la maison, et cette dernière correspondait aux souvenirs encore vifs qu'il pouvait avoir. Il s'approchait alors du frêle portail en fer pour tenter de l'ouvrir mais ce dernier était fermé. Un léger soupir s'échappait de ses lèvres alors qu'un agacement se formait en boule, au creux de son estomac. Il ne voulait pas faire demi-tour et n'était de toute manière pas décidé à quitter ces lieux sans en avoir vu le propriétaire. Il ne désirait pas rentrer chez lui, ni même passer la nuit dans un refuge miteux de la ville. Tout ce qu'il voulait à cet instant était un peu de calme et ce visage familier pour se retrouver.

Oïshi se reculait alors légèrement et serrant les dents avec le peu de force qui lui restait, asséna un coup de pied violent au portique en fer qui céda sous son poids déséquilibré


Un choc électrique
Une paralysie
Puis un gémissement de douleur



Oïshi crachait une insulte entre ses dents alors que son corps jusque là engourdi venait de se réveiller sous la douleur grinçante de ses blessures. Sensation habituelle, mais toujours aussi vive, il grimpa les escaliers d'une lenteur affligeante et s'appuya contre la porte pour laisser son corps y glisser.


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Mer 20 Avr - 12:53
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FIRST THOUGHT BEST THOUGHT
ft Oishi
Tenue

"Dégage sur ton secteur, j'te l'répéterai pas putain!" qu'il grogne à une grosse prostituée qui ne fait pas partie des siennes, et qui lui vocifére tous les signes malsains au visage. Il jurait que si ça n'avait pas été le dégout de taper dans du gras qui l'avait retenu, il lui aurait bien collé sa main dans la gueule à cette conne. Il n'sait pas à qui elle appartient ce guenon primitive, à moitié métissée même pas japonaise, mais il en avait strictement rien à foutre. Elle squattait son secteur et traumatisait ses poupées. "Mon patron va t'arracher les dents connard. "Qu'il vienne. J'l'attends d'pied ferme, mais s'il connait Nagamura, j'pense qu'il va fermer sa gueule et gentiment t'en coller une. M'fais pas chier, va trainer ta graisse ailleurs."Gentil? Pourquoi faire, elle n'a rien à foutre ici c'est tout.

Elle n'a qu'à aller racoler un autre secteur. Ses pin up à lui n'ont rien de vulgaire, elles attirent le beau poisson pas les gros porcs miséreux qui paie en capotes usagées. ça l'énerve, y'a de plus en plus de putes autonomes ou de petits proxénètes sur le marché et c'est comme les cafards, ça vient dans ta bouffe pour voler sans gêne, normal. Une putain de blatte et Eisen n'avait aucun compassion quand ça parlait de business.

Toutes ces choses l'avaient transformé, années après années. Ceux qui l'avaient connu y'a quelques années avait plus percuté le changement, mais lui dire était risqué, surtout que peu avaient le privilège de l'avoir conservé à leurs cotés. Au delà du sauvage, Eisen était juste l'insupportable connard qu'on évite parce que rien que son regard en dit long quand il bosse, même s'il peut paraitre avenant en public. Une nature erroné, un archange déchu comme l'aurait dit Keishi, aux armes fortes mais à l'âme piétinée. Elle s'éloigne en lui faisant un doigt, puis il regarde le visage d'une des filles que cette conne à frapper. Il lui caresse la joue et soupire. "Va voir le docteur au bureau. Il va te prescrire ce qui faut et repose toi. Demain soir, tu rebosses ok." Elle acquiesce de la tête et s'éloigne. Il n'est pas con. Une pute pleine de bleus ça ramène aucune tune.  

Il passe un coup de fil à une autre, pour décaler sa nuit de libre, et voit un collègue arrivé pour le remplacer. Ce soir, il rentre dormir, il a un peu trop donner. Restant joignable n'importe quand, il n'a quasiment pas de vie en fait.. mais il s'y est fait. Il lève les yeux au ciel quand les gouttes viennent à mouiller son cuir et roule des orbes. Fais chier manquait plus que ça, elles allaient être trempées, si ce n'est pas chopper la crève. Il leur dit de se couvrir un peu plus, avant de partir. Il monte dans sa bagnole, et en quelques minutes la Hyundai grise arrive au domicile, et s'engouffre dans le garage juste à coté, en silence. Il sort de la bagnole, claque la portière et se retrouve devant chez moi, clope fumante aux lèvres.

L'ainé Shimura baisse les yeux sur le portail de fer. La jointure est explosée. Manquait plus que ça. Il se masse le nez, et soupire, revient à sa voiture, prend le 9mm dans la boite à gants et ôte le cran de sécurité. Ils ont tous décidé de lui péter les couilles ce soir, c'est pas possible. Loin d'être d'humeur, il monte les escaliers lentement, vérifiant les fenêtres mais rien n'est allumé. Bizarre. C'est quoi, des connards beurrés qui se sont acharnés sur les portails de la rue? Il arrive dans l'angle de la porte et se fige. Oh c'est pas vrai... Il ferme juste les yeux, sa langue passant sur ses dents, et le flingue se baisse. Oishi. Enfin ce qu'il en reste. Il expire un peu, la nicotine suivant sans son souffle en volutes exaspérées.

Barraque ¤ Pièce de vie ¤   hall d'entrée ¤ salle de bain ¤ chambre 1 ¤ cuisine¤ chambre 2

"Oishi sans déconner... t'étais obligé de péter mon portail? Tu m'as pris pour chrésus?" Encore de la tune à débourser. Heureusement que cette baraque était à lui, sinon le proprio se serait arraché les cheveux depuis longtemps. Enfin là, en l’occurrence, c'était aussi le cas de Eisen. "Pourquoi t'es pas juste passé par au d'sus?" Quoi que vu son état, il se sera certainement raclé toute la gueule par terre en se prenant un pied dedans dans son saut. Il secoue la tête et range son flingue dans son dos avant d'avancer vers lui, et s'accroupit devant, un coude en appui sur un genou, l'autre main, baguée de plusieurs années d'argent, venant attrapé sans douceur le visage du coloré, pour voir ses blessures. "Qu'est-ce t'as encore foutu..."

Ses yeux sombres descendent sur la gorge du jeune blessé, et il y glisse ses doigts pour prendre son pouls... il est rapide... Il pue l'alcool aussi. Eisen inspire, tapant sa clope sur le sol, et se relève. Est-ce qu'il va l'aider? Il va lui donner une leçon avant ça. Il passe sa clef dans la porte et ouvre, ne laissant plus d'appui à Oishi pour son dos. Il l'enjambe pour passer, et allume la lumière du couloir. "T'as assez de force pour péter mon portail, t'en as assez pour rentrer chez moi tout seul. Depêche-toi, tu vas faire rentrer le froid de la nuit." Il va vers la grande pièce de vie et pose sa clope dans un cendrier, le temps de fermer les rideaux, pour éviter les vis à vis des voisins et allume la lumière du salon. "Touche pas aux meubles, t'es dégueulasse. tu vas aller direct à la douche." Il vire son cuir pour jeter sur le canapé et revient vers lui, reprenant sa clope au passage. "J'peux savoir c'qui s'est passé?" Ses mains choppent sans gêne le haut de son cadet qu'il protège depuis déjà des années. Il a trouvé ce gamin en train de se faire tabasser par son père, et depuis il a fait en sorte de l'endurcir, de le rendre solide, mais il encore beaucoup de chemin à faire. Huit années les séparent et pourtant il ne l'a jamais lâché. Il ne cherche pas à comprendre pourquoi, c'est comme ça. Il le fout torse poil et le retient en passant un bras autour de lui. "Reste avec moi tu veux. Va pas m'faire un malaise ok."

Sans lui demander son avis, il lui prend le bras, le lâchant un peu pour tester son équilibre, et le conduit à travers le salon, direction la salle de bain à l'étage. La montée des escaliers risque d'être sportive. Il passe devant lui, les montant en marche arrière, lui tenant toujours le poignet pour éviter qu'il ait la lucide idée de partir en arrière et se fasse un artistique traumatisme crânien. Il n'est même pas sûr qu'il arrive à soulever les pieds pour monter... Arh... ok ok... Il soupire et redescend, écrasant sa clope dans un des nombreux cendriers de l'appart, avant de chopper le bras de Oishi pour le mettre autour de son propre coup, lui tournant le dos. "Tu fais chier tu l'sais ça..." qu'il râle. Et dans un effort rapide, il se baisse, lui attrape fermement les cuisses et le charge dans un grognement sur son dos. Putain, il pèse son poids l'animal. Il ne se le répètera jamais assez, il était vachement plus léger à 13 ans. Et le voilà qui monte les marches.



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Mer 20 Avr - 19:55
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First thought, best thought.
Ft. Shimura Eisen


Oïshi avait volontairement laissé ses paupières retomber alors qu'une fatigue accablante commençait à lui engourdir le cerveau. Son corps n'était plus en feu, et allongé de cette manière, appuyé contre cette porte en bois, il aurai volontiers plongé dans un sommeil profond. Mais une douleur vive ne cessait de lui envoyer de légers piques irritants, l'obligeant ainsi à rester éveillé pour ressentir chacune des douleurs qui lui avaient été infligées. Comme si la chose était une punition, une punition face au plaisir qu'il prenait à se délecter de son propre orgueil et de sa propre audace. Il savait que chaque blessures marquées sur son corps étaient un revers de ses lancés mais il s'y était attendu, et même préparé. Inconsciemment c'est ce que Oïshi avait recherché, des coups et des dommages pour ressentir ce mal cinglant qui lui prouverai qu'il était encore capable de ressentir de réelles et vives émotions. Il était dans un piteux état, mais Oïshi s'en contre foutait. Plus rien n'avait de sens dans sa vie, tout semblait s'être emmêlé dans un nœud résistant et irréversible, qui se consolidait un peu plus à chaque fois. Il n'avait plus à rien à perdre après tout.

Un léger bruit sec retentit dans le calme ambiant de la nuit alors que le jeune homme ne pût s'empêcher de sourire légèrement. C'est ce bruit qui le séparait continuellement de sa propre mort, telle une frontière familière qu'il dût côtoyer continuellement dans sa vie. Victime et auteur de cet écho, ce bruit semblait signaler la présence de celui qu'il attendait depuis maintenant de nombreuses minutes. Ses yeux s'ouvrirent lentement alors que le silhouette de Eisen, revolver pointé sur lui, se dessinait  parfaitement dans l'obscurité de la nuit. Cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait pas vu, qu'il aurait voulu le regarder quelques minutes supplémentaires puis s'endormir définitivement en ayant cette seule image en tête mais sa voix retentit soudainement, et tout ce que le jeune pût souligner à travers cet enchainement de mots, fut son prénom. Ses lèvres s'entrouvrirent avec pour volonté de communiquer mais Oishi se rendit très rapidement compte que la fatigue mêlé à une douleur permanente l'avait enveloppé dans une fatigue des plus assommantes et paralysante. Il se contentait alors d'hausser les épaules, ce foutu portail étant le cadet de ses soucis. Il s'étonnait qu'Eisen ne lui demande pas la raison de sa venu. Voilà plusieurs mois qu'ils ne s'étaient pas vu ni même adressé la parole, alors la curiosité aurait été justifié. Mais ce dernier s'était contenté de ranger l'arme qu'il tenait entre les mains.

Oïshi savait que la raison de sa venue était irritante. Idiote. Simpliste. Mais à quoi bon refouler ce qui était désormais ancré en lui. Il avait essayé de gratter ce sentiment jusqu'à la moelle mais la douleur n'avait était que plus vive et intense prouvant de sa réalité. Il s'y était acharné, tentant de l'étouffer, de l'étrangler et de le tuer comme le plus vicieux de ces ennemi mais il était revenu plus fort  et plus résistant que tout autre sentiment.

Le désir.

C'était au sein son esprit embrouillé et obscure que le désir s'était frayé un chemin conduisant en parallèle le jeune homme jusqu'ici. Le désir d'une vision réconfortante et d'un sentiment  affectueux qu'Oïshi prenait plaisir à ressentir. Le désir d'une présence familière et idéalisée qui permettait de souffler sur la brume qui encombrait le cœur du jeune homme le temps de quelques instants.

Le désir

Oïshi balaya ses pensées d'un coup de vent alors que deux doigts glacés  se posèrent sur sa gorge, lui provoquant un frisson désagréable et inhabituelle. La voix et le touché d'Eisen était  la seule chose qui permettait encore de tenir éveillé le jeune homme mais il n'eu pas le temps de se redresser que la porte céda sous l'appuie de son poids et il sentit son dos s'écraser contre le carrelage de l'entrée.Un cri s'échappait alors douloureusement de ses lèvres et ses dents grincèrent dans une douleur bien particulière et étouffante.

-Enculé..-

sa voix ne fut qu'un murmure mais la colère qui avait émergé, lui avait permis de lâcher ces quelques mots naturellement et sans encombre. Eisen ou pas, il avait eu la folle envie de lui arracher la tête pour l'avoir renversé de cette manière mais il ne préférait pas tenter le diable, ou du moins pas tout de suite, car même si il était impulsif, il n'était pas idiot et son état physique lui permettait seulement de frapper l'homme qui se tenait en face de lui dans ses rêves les plus fous. Son premier mot prononcé, Oïshi tenta de se relever en s'appuyant contre le mur le plus proche mais les mots de Eisen le firent froncer des sourcils. Il avait été un des seuls à aider Oïshi quand le monde entier lui avait volontairement tourné le dos, bien trop étouffé sous un voile d'égocentrisme. Il n'avait évidemment pas put le sortir de cette misérable vie qui le paralysait depuis sont enfance, mais il avait de nombreuses fois été une épaule sur qui le jeune homme avait pût s'appuyer pour quelques instants. Cependant Oishi remarquait que malgré ces quelques mois passés sous silence Eisen n'avait décidément pas changé. Il tendit alors sont bras pour offrir au propriétaire de la maison son doigt du milieu en guise de réponse.

Tout ce qui s'enchaîna par la suite fût beaucoup trop rapide au gout d'Oïshi. Son cerveau émergeait à peine d'une soirée aussi brumeuse que dévastatrice et son corps peinait à se familiariser avec la douleur des ses hématomes. Collé à Eisen il sentit sa cage thoracique se serrer et son cœur battre d'une lourdeur beaucoup plus importante. On venait de lui insuffler à son insu une décharge électrique, alors, arrivé à l'étage, le jeune homme se débattit légèrement pour sortir de l'emprise de son ainé

- Je t'emmerde Eisen. - sa voix était rauque et lasse. - On est venu me chercher la merde. J'ai fait que riposter. C'est bien toi qui m'a apprit à le faire non ?-

La chose n'était évidemment pas vraie, mais il voulait à tout prit éviter les sermons. Il poussait alors la porte qui se présentait à lui pour lui pénétrer dans la salle de bain.

-J'ai juste besoin de quoi me soigner, le reste je peux me débrouiller- dit il en s'appuyant contre le lavabo, une main posé sur le coté gauche de son torse nu.

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Ven 22 Avr - 18:02
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ft Oishi
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Charmant doigt. Il lui avait vraiment tout appris. Ou plutôt, il avait sérieusement déteint sur lui. Eisen fixe le doigt avec un léger haussement de sourcil. Il essaie de faire quoi au juste là? L'insulter? Un autre haussement de sourcil et il baisse les yeux. Hey bah... il en tenait une couche ce soir. Il s'attendait à en voir de toutes les couleurs. Et après on le dit connard, mais il aurait pu le laisser sous la flotte, vu le silence de longues semaines qu'il lui avait coller dans les pattes. Un putain d'ado qui pête ses crises solitude comme un poney pisse sur la pelouse. C'est pas comme s'il n'avait vu pire, donc il cautionne. En dépit de sa personnalité radicale, le seuil de tolérance était trés trés loin en comparaison de la moyenne humaine... Le brun s'est juste contenté de froncer les yeux quand il lui a dit qu'il avait riposté , qu'on lui avait cherché la merde... Il allait voir ça, on ne prend pas les coups de la même manière quand on se bat et on se blesse aussi...soi-même. Eisen n'était pas à prendre pour un con et ce qui frustrait souvent Oishi, c'était que son ainé lisait sur lui. Le mensonge. La fuite. La perdition. Il était où ces dernières semaines ce petit con? Un petit con devenu grand. Un petit con qu'il avait du mal à assimiler comme étant un adulte à présent et son comportement actuel n'était pas plus charismatique pour aller à l'encontre de sa conviction.

Il le laisse se dégager de lui, se mettant entre les escaliers et Oishi, pour éviter que dans un pas de trop, il s'éclate la gueule en bas et finisse à l'hosto. Eisen baisse les yeux sur le jeune provocateur et sourit en coin, secouant la tête pour le suivre dans la salle de bain et fermer derrière lui.

"Non, tu n'peux pas..." Il s'approche et ouvre la grande douche pour allumer l'eau, réglant la chaleur et vire son tee shirt humide, qu'il balance dans la panière à linge, pour se retourne vers lui, tirant sur sa propre ceinture, parlant trés sérieusement. "Tu sais pourquoi? D'un tu es beurré. De deux, tu me mens. De trois, si t'es venu me voir après toutes ces semaines sans avoir le respect de me donner de nouvelles, c'est que t'as besoin d'ma présence. Si je sors de cette pièce tu seras déçu. J'te connais par coeur Oishi... Je l'ai déjà vu ce regard qui dit le contraire de c'que tu veux... Tu me testes constamment comme un gosse. Dessapes-toi, je vais m'occuper de tes blessures. Et m'casses pas les couilles avec tes excuses minables."

Il s'approche de lui, un peu plus, penchant la tête, le regard sérieux et appuie doucement ses doigts râpeux sur un bleu noirci à la limite de la ceinture de Oishi. Il baisse la matière de cuir de l'autre main... puis relâche et remonte son regard sur les cotes. Il prend son bras droit, observe le revers, ne lui enserrant pas le poignet de force, puis regarde ses phalanges. L'autre bras aussi.... Son visage fermé remonte sur les orbes de son cadet, lâchant lentement son bras, le contact frôlant.... "Tu t'es laissé tabasser... Quand tu t'bats, tu t'éclates les phalanges... Pourquoi t'as fait ça... Ton père ça t'suffit pas?" Pour éviter toute fuite de la part de Oîshi , il lui attrape le visage de la main sous le menton, et le colle au lavabo derrière, sa main agrippant avec force la ceinture de ce dernier. "Regarde-moi putain... t'étais où..."

Son regard s'attarde dans le sien, et il sent une confusion le prendre le long de la mâchoire... Et le son de l'eau de la douche le ramène à la réalité. Il expire, regardant ailleurs et tire sur sa propre ceinture, lâchant la sienne pour se décaler, et la poser sur le meuble pas loin, dégageant ses chaussettes... ça ne lui plait pas... Il l'a certes lâché, mais il n'en a pas fini avec lui, il veut juste éviter que tout le ballon de flotte soit passé et qu'ils ne soient pas douchés. Il s'est un peu niqué le dos d'ailleurs avec tout ça. La fatigue et les actes d'héroïsme intramuros ça doit pas faire bon ménage, surtout vu la gratitude de ce crétin à la tignasse.... rose. "C'est quoi cette couleur d'ailleurs... tu pouvais pas un truc viril?"



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Sam 23 Avr - 0:20
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Ft. Shimura Eisen


La fissure était à peine visible, mais restait étrangère à la blancheur du carrelage Elle devait mesurer dans les sept centimètres environ et si Oishi continuait de la fixer ainsi, il était persuadé que cette dernière se fondrai dans sa vision floutée par l'énervement. Mais il continuait de la regarder, ses deux yeux posés avec insistance et intérêt sur elle pour ne pas prêter attention aux mots qui le plantaient de toutes parts. Le visage de Eisen à quelques centimètres du sien, Oishi avait machinalement tourné la tête sur le coté pour ne pas confronter les paroles de celui qui lui avait tout enseigné. Telles des balles qui se dirigeaient sans encontre dans son ego, ses dernières frappaient avec insistance dans une douleur modérée, mais les mots coulaient de la bouche de son aînée avec un débit des plus irritant et étouffant, lui procurant une douleur constante et qui semblait presque interminable.

Les coups qu'ils s'étaient prit il y a quelques heures de cela paraissaient comme une caresse, un tendre baiser offert par la violence que produisait cette ville maudite. Un portrait dressait de la plus grossière des manières que Eisen lui avait négligemment et naïvement mit sous les yeux alors que Oishi tentait désespérément de détourner son attention de celui ci depuis de nombreuses années. Ce n'était pas tant le portrait en lui même qui le dérangeait mais la facilité avec laquelle le brun pouvait le lire malgré cette épaisse couche de noirceur craquelée dont Oishi s'était enduit. Il pouvait sentir son cœur asséché se serrer à chaque syllabes et des insultes se coincer dangereusement dans sa gorge face à cette justesse presque pitoyable et destructrice. Il avait cette furieuse envie de porter son poing contre la mâchoire d'Eisen, de lui hurler l'inutilité de ressasser ce qu'il tentait de noyer dans la débauche et le vice. Mais il ne dit rien. Ne fit rien. Parce qu'Oishi ne pouvait pas contrer ce qui était vrai. Oishi ne voulait pas. Cette soirée était la sienne et alors qu'il avait désespérément recherché des sensations fortes pour s'octroyer sa dose nécessaire, voilà que Eisen lui apportait le coup de grâce sur lequel il pouvait enfin se reposer.

Son regard toujours porté sur cette fissure, il sentit son esprit se détourner, comme attiré indéniablement par les mouvements de l'homme qui se trouvait en face de lui. La distance entre leurs deux corps ne cessaient de se diminuer et Oishi n'avait pas besoin de poser son regard sur lui pour en être conscient. L'air avait été prit en possession par nuage opaque et étouffant qui avait réchauffé la pièce de quelques degrés désormais mais Oishi lui, ressentait une chaleur bien distincte et familière que seul son corps exsuder involontairement. Le désir persistait toujours et encore tel un virus mortel, à cause duquel le jeune homme périssait à petit feu. Il se sentait étouffer, mordu par la chaleur de la pièce et le regard pesant de Eisen sur son visage. Il ne voulait pas le regarder. Pas maintenant car Oishi était exténué et il n'était pas certain de pouvoir retenir ce flot paralysant de sentiments qui le prenait à chaque fois que son regard sur posait sur le visage du brun.Pourtant il semblait vouloir l'enfoncer toujours un peu plus. Ses touchés légers provoquaient en Oishi des milliards de petites décharges électriques  s'infiltrant en lui et s'entre choquant maladroitement pour remonter jusqu'au plus profond de son être. Mais il se sentait pousser à bout. Les gestes surpassaient les mots qui n'étaient plus que des murmures dérisoires à l'esprit du jeune homme et le regard  désormais planté dans celui d'Eisen, Oishi était partagé entre une haine profonde provoqué par ses paroles et un désir paralysant animait par ses mouvements insistants.

Mais Eisen se décolla sans plus attendre. Il se rendit alors compte que sa respiration avait été retenu depuis tout ce temps et immédiatement les poumons du jeune homme se remplirent d'air de nouveau. Se décollant du meuble il fit glisser son pantalon sur ses chevilles pour s'en débarrasser.

- J'étais là Eisen, dans la rue. Je suis toujours en train de errer dans cette foutu ville de toute manière, j'vois même pas pourquoi tu poses la question. Et puis J'suis pas venu chercher ta présence, j'ai besoin de personne et tu le sais très bien. Je voulais juste dormir dans un vrai lit pour une fois.-

Un mensonge de plus se rajoutant à la liste de trophées que Oishi collectionnaient depuis sa plus tendre enfance. Mais la chose était devenu sans importance. Cette ville avait fait de Oishi lui même un mensonge des plus vulgaires, il ne faisait que perpétrer cette nature pour laquelle il était doué et destiné. Pour le bien de tous mais aussi pour son propre bien. Se retrouvant tout juste en caleçon, Oishi décrochait alors son regard de Eisen pour se  diriger vers la douche.  Il ne devait rien laisser paraître, il ne devait pas flancher sous peine de se voir engloutir sous un tas d'émotions qu'il ne désirait pas ressentir. C'était la peur qui le poussait à agir de cette manière. La peur constante de paraître faible aux yeux de tous, incompétent à la survit de ce monde pathétique et chaotique. Il ne voulait plus se faire marcher dessus et il était conscient que l'amour qu'il ressentait pour Eisen ne cessait de le rendre bancale et de fissurer cette dureté qu'il s'était construit toutes ces années.

Il ignorait la mention de son père, préférant engloutir ce sujet dans un abysse que peu de personnes réussissait à atteindre. Il ne voulait pas le mentionner, ni même y penser. Son esprit était déjà en bataille, il ne désirait pas y rajouter une bombe supplémentaire.

- C'est juste une couleur. Ma virilité elle est entre mes jambes et m'fait honneur comme il se doit ne t'inquiète pas pour ça.-

Un sourire narquois apparut sur les lèvres du jeune homme et dépassant Eisen tout en frôlant son épaule, il fit un pas de plus pour s'engouffrer dans la douche. L'eau glissait sur son corps avec une douceur enivrante et ses muscles semblaient se décontracter à chaque instant où l'eau l'enveloppait. A travers le bruit de la douche, la vois d'Oishi résonnait une fois de plus mais cette fois-ci d'un ton beaucoup plus calme qui traduisait d'une certaine sincérité hésitante.

-Tu sais, si je ne t'ai pas donné de nouvelles c'est que j'ai mes raisons. J'avais... des choses à régler.-

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Dim 24 Avr - 22:12
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ft Oishi
Tenue

Eisen sent son alcool d'ici et pas le meilleur qui soit en plus, il va se niquer les reins avec ça. Oishi n'a pas tenu son regard. Il a donc raison. Il le sait et c'est pour ça qu'il enfonce le couteau dans la plaie. Est-ce qu'il est sadique? Probablement mais disons qu'il doit lui rappeler les règles et ce genre de hiérarchie instaurée entre eux depuis si longtemps. Un réconfort pour Oishi ou pour Eisen, la question se pose de plus en plus, parce que plus les années passent et plus Eisen voit son cadet s'échapper, s'enfoncer, et ça ne lui plait pas. Tout simplement parce que lui, est tombé dedans et qu'il ne veut pas ça pour Oishi. Il aimerait qu'il ait autre chose. Il se demande même s'il ne devrait pas tuer son père pour enfin lui donner une chance de vivre comme tout le monde. Plus occupé à retiré son jean qu'autre chose, il se redresse un peu perplexe à la phrase de Oishi, qui a déjà disparu derrière les parois opaques de la douche, pas super stables. Quoi? Il vient de dire quoi là? Il voulait juste dormir dans un vrai lit pour une fois? Il n'aime pas cette révélation. Il déteste ne rien avoir vu. Eisen est loin d'être la plus accueillante des personnes, alors s'il est venu ici, c'est avec le risque de se faire remballer. C'est même pas crédible de dire qu'il n'a besoin de personne... ça va l'alcool, pas trop dur pour les chevilles?

Les sourcils froncés, il continue de se dessaper. Et puis cette couleur le perturbe. C'est quoi cette manie qu'ils ont avec le rose... C'est pas que ça lui va pas mais il en voit déjà plein chez Haru et ... et.... Fuck tiens, ça l'énerve, il le contredit. Il est fatigué et il a pas envie de se prendre la tête, mais il a fallu qu'il se pointe comme une fleur alcoolisée après des mois de silence et là, il se la joue "normal..." ?

"J'm'en fous un peu de l'état de santé de ta queue. Vu ce que t’ingurgite comme alcool, elle te servira bientôt plus à rien. T'espère quoi? Te détruire un peu plus? C'est complètement con et puéril. Si t'espère être adulte en faisant ça, t'as rien compris."

Ses mots sont tranchants, il lui fait une morale qu'il n'est pas sûr d'appliquer à sa propre personne, pourtant, c'est là et ça brule. Il a besoin de lui dire. Ne pas le faire se résumerait à s'en foutre de lui et au fond, Oishi le réclame ce coté gueulard qui le tire hors de l'abime, sinon il ne serait pas venu. Il savait qu'il allait se faire engueuler. Alors il est venu de son plein gré, avec la perspective de se faire brailler dessus, et peut-être compter pour quelqu'un? Il aime peut-être ça aussi. Vu son passé, ça ne l'étonnerait qu'à moitié. Plus rien ne l'étonne venant de lui. Il est bien placé pour savoir que même si on se fait du mal, peu de gens se retournent sur toi pour te secourir. Surtout eux, juste des chiens sans importance. Bien sûr, Haru serait là, mais elle ne comprendrait pas pourquoi il chute, vu qu'il lui a toujours menti depuis qu'il a ce job... pour son bien...

Il note que Oishi a gardé le boxer. Soit. Ce n'sera pas son cas. L'un est pudique, l'autre pas du tout. Il ne se pose même pas la question de "est-ce que ça peut gêner" ou pas... il ne se lave pas en boxer , point barre. Et puis, il a le droit de se détendre en jouant les aides de fortune, alors l'eau ira partout. C'est pas comme si Oishi ne l'avait jamais vu presqu'à poil, alors un peu plus ou un peu moins, où est le problème? Il l'a senti frôler son épaule... Le regard part un peu sur le coté pour l'observer de nouveau et à poil, il entre, quelques secondes après lui, appuyant sur un second bouton, qui déroute l'eau chaude dans une zone plus étendue au plafond, en multiples zones de pluie. Il n'avait pas mis le prix dans le reste, mais la douche c'est sacré, alors ... au diable, le pauvre jet minable qui ne lave rien, le plafond de la douche était équipé de plusieurs sorties éparses en pluie lourde. Il passa derrière lui, sa main lui touchant le milieu du dos pour ne pas le bousculer, le décalant légèrement pour passer. On verrait les blessures plus tard, il lui montrerai tout ça une fois bien lavé.

"Un message ça tue personne..." dit simplement le brun sur une voix calme, alors que l'eau s'écrase sur ses épaules, lui tournant alors le dos pour poser ses mains sur le carrelage, bras tendus et souffler un grand coup. Sa nuque craque sous la douleur de la journée passée... Sa main gauche quitte le carrelage froid, se moquant bien de la vue qu'il impose au plus jeune, ne se doutant même pas qu'il puisse le foutre mal à l'air. Cette même main vient masser le muscle de son épaule tendue et il inspire de nouveau avant d'envoyer ses cheveux en arrière d'une geste leste et de se retourner de trois quart cherchant le savon au pif... Il tend la main :"T'as le gel douche dans les coins? Tu peux t'mettre à poil, j'vais pas t'regarder. J'ai juste besoin d'prendre une douche aussi après la journée que j'ai eu. Et fais gaffe, avec la mousse, ça risque de glisser, le tapis antidérapant est à la lessive..."

Il baille un peu et se frotte le visage, comme si cette situation était absolument ordinaire. L'eau continue de s'emparer d'une peau solide, aux marques qui parlent d'elles-même. De là où il est , difficile pour Oishi de ne pas le voir. Les cicatrices de balle qui l'ont traversé derrière, les reins et l'épaule... Des choses dont on a du mal à se remettre mais on apprend à encaisser par défaut et puis la balafre aussi sur le flanc. Douze bons centimètres. "Pourquoi tu m'as pas dit que t'avais nulle part où crêcher... "



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Jeu 9 Juin - 19:18
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