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[flashback] i am fucking crazy, but i am free (feat. ito takeshi)

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Lun 20 Juin - 0:43
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tenue

Les souvenirs qui sont venus la hanter apparaissent à présent flous et se dissipent en même temps que la fumée de sa cigarette. Le paquet est déjà vide ; elles partent à une vitesse monstre ces derniers temps, c’est à l’image du désert et cette angoisse de se retrouver seule et trop réfléchir. Allongée sur cet espace qu’elle a fait couvrir, elle jette un rapide coup d’œil du côté de Takeshi. Même si elle ne l’entend pas bien du toit, Noa ferme les yeux et tente d’apprécier la musique… Maintenant il y a tout un tas de monde regroupé chez elle et malgré tout, les mains de la jeune femme se sont retrouvées à composer un numéro qu’elle n’utilise pas tous les jours de la semaine. Généralement s’ils doivent se voir c’est programmé ; il y a une heure précise et un lieu précis. Consciente de l’aisance à laquelle ils pourraient se perdre de vue, Noa appelle le plus souvent ; Simplement parce que c’est un esprit libre aussi, que si personne ne se manifeste, le silence règnera. Oubliez le contexte riche/pauvre ; il n’y a pas de telles choses, ce sont simplement des personnes. Pourtant on sait à quel point Noa a peur de se faire voler et a peur de prendre les transports seule. Mais ici il n’y a rien de tout ça, simplement des personnes ; des personnes qui étonnamment ne sont pas encore salement amochées par l’alcool.

Noa – Y a trop de monde, putain c'était une mauvaise idée... elle dit en posant ses mains sur son visage un instant avant d’ajouter Aides moi à les faire sortir et je te suis dans les coins reculés de Tokyo

Elle n’avait encore jamais osé mettre les pieds là-bas, sa mère a toujours été formelle à propos de ces quartiers. Et de toutes façons, entre le moment où elle était encore à l’orphelinat et maintenant il y a une grosse différence ; ce n’était qu’une gosse et maintenant, surtout à une heure pareille, vu comment elle l’imaginait ce serait du suicide. Son manager la tuerait s’il savait ce qu’elle avait dans la tête, heureusement son manager a arrêté de la coller dernièrement. Un bref nuage de nicotine s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle se redresse et qu’elle ajoute d’un ton faiblement amusé ;

Noa – Pourquoi tu fais cette tête, tu as des doutes ? Si jamais tu m’accompagnes, je te suivrais…

Elle ne sortait jamais sans son tazer de toutes façon, et quand bien même, il ne fallait pas se fier à son corps frêle, même sans elle était capable de faire quelques dégâts, mais il fallait rester réaliste... Elle était prête à y aller mais elle prenait déjà en considération cet aspect là. Peut être avait-elle regardé trop de films, ou peut être qu’il s’agissait simplement de son incapacité à être totalement en mode repos ces derniers jours.

Noa – De tous les quartiers sur Tokyo, comment est-ce que tu t’es retrouvé dans ceux-là ? Elle lève lourdement la main droite, silencieusement, c’était un signe qu'elle utilisait souvent pour simplement dire qu’elle ne le jugerait pas et qu’il pouvait parler librement. Tout comme parfois elle se laissait aller à raconter au jeune homme certains aspects sombre de son univers.



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Lun 20 Juin - 20:11
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"Do not search for my heart anymore; the wild beasts have eaten it."

Sa tête se trouvait enveloppée de nimbes technicolors, éclatant sous ses lourdes paupières, explosant dans le noir de son esprit enroué…tel un brouillon, il l’avait détruit du fusain de ses idées destructrices, de ses désirs imbéciles. Ça le faisait bien sourire à présent, alors que sa langue anesthésiée par les nombreuses liqueurs qu’il y fit rouler, claquait contre son palet au rythme d’une musique étouffée par son état d’insensibilité. La langueur s’écoulait dans ses veines percée, on y avait creusé le puit jusqu’au pays des merveilles, s’enflammant contre son crâne fissuré. Il eut un petit rire automatique, écoutant le vent frais arroser son visage de millions de baisers, ça le chatouillait surement, ou pas…on ne savait ce qu’il pouvait ressentir, pour peu qu’il puisse ressentir quelque-chose. Son cœur vibrait sous les impulsions du son, ses côtes vrombissant en lui, s’affaissant au fur et à mesure, coulant son corps dans un goudron soudainement liquide…ou peut-être qu’il ruisselait lui-même, de tous les pores…sa démence se rependant sur le sol, tâchant la noirceur des ombres, d’une polychromie absurde. Il l’était. Absurde…et fier en plus ! Son cadavre polluerait la terre, l’impie s’incrustant jusqu’au battant même souffrant de flammes destructrices. Oh ce qu’il aimerait pisser là, du haut de ce toit, à leur face désorientée…perdue dans les feux artificiels de la douce nuit. Ouais…grave il voulait, vraiment leur pisser à la gueule à tous ces cons qui l’ont trainé dans la boue, l’ont battus jusqu’au sang pour qu’il courbe l’échine à leurs mondaines appréciations…c’est qu’il n’en n’avait rien à foutre de leurs avis, rien. Le néant qui le rongeait…le néant qui le berçait. « Y a trop de monde, putain c'était une mauvaise idée... » l’odeur familière de la nicotine perça la bulle du jeune homme, trempant ses plumes dans un pétrole consommateur alors qu’une voix féminine rouillée par les paroles usitées trembla à ses oreilles fermées. Un simple râle sortit de son gosier bestial, lui qui avait dévoré tant de conneries humaines, tant d’âmes frivoles se laissant tirer par les cheveux…s’user à la cadence de ses vicieux reins. La masse ne le concernait plus tant ses étoiles venaient se crasher dans ses noires iris qu’il découvrit avec lenteur à la vision magistrale d’une voute céleste. Un infini qu’il aurait voulu frôler de ses doigts nuancés par les multiples peintures…les couleurs de ses guerres contre la société. Mais il était terriblement humain, éprit d’un romantisme noir sans pareil, lui bousillant les godasses, lui niquant  l’être. « Aides moi à les faire sortir et je te suis dans les coins reculés de Tokyo » il n’eut pour seule réponse qu’un ricanement malsain…voilà que l’enfant voulait suivre le petit diable dans son enfer de bitume et de violence. Qu’elle voulait voir le sang jaillir et encrasser ses vêtements de luxe. Il n’avait jamais aimé les gamines trop parfaites…ou peut-être que si…c’était une tempête sous une peau ce con. Cherchant les contradictions de son existence entre les draps de midinettes, entre les ruelles perverses d’une citée ensevelie par une clarté trop frêle. Il n’y avait rien à faire…il portait le flambeau de la décimation…guidant une tornade à travers les sillons de leur cerveau programmé…il débranchait la vitalité, cette envie de subsister. De survivre à travers les dictâtes, subvenir à ses masques dérangeants dont ils ne voyaient que les facettes. Il était surement fou à lier, alcoolisé comme il était, la police ne l’aurait pas manqué cette fois-ci. Il se serait écroulé à genoux devant leur stature de salopards, la gorge au ciel…lui seul pouvait trancher la tendre chair et sacrifier le môme. Mais qu’est-ce qu’il aurait ri putain…ouais, un de ces fous rires qui ne le prenait que lorsqu’il se savait véritablement condamné, que lorsque sa seule issue était la provocation…toujours leur faire croire que ses cartes étaient les meilleures quand elles s’étaient toutes envolées au gré de ses courses endiablées. La présence disparut, laissant la froideur d’artémis baiser son cou dénudé. « Pourquoi tu fais cette tête, tu as des doutes ? Si jamais tu m’accompagnes, je te suivrais… » Il l’observa, déformée par le coloris verdâtre de ses lunettes rondes. Elle paraissait stupide…naïve de croire qu’il lui tendrait la main dans l’état actuel. Il la pousserait plutôt dans le grand vide en lui demandant de faire un salto arrière et d’atterrir sur ses pieds, ou de laisser la mort la faucher. C’pour le fun, qu’il répliquerait. Pour se sentir libéré de ces craintes fantasques. Et quoi ? Qu’elle vienne les prendre cette faucheuse ! Il n’avait plus rien à perdre…et il volerait tout ce qu’elle aurait à abandonner. « T’es pétée Noa. » Ses doigts vinrent jouer avec la petite veste de la jeune fille. « Puis t’sais pas c’qu’i’s’passe dans l’noir. Jsuis sûr tu dors encore avec une veilleuse… » Il aimait bien se moquer de ces bonnes personnes enchainant les sourires comme il croulait sous les coups…avec Noa, c’était de bonne guerre. Il ne savait pas véritablement pourquoi il n’avait pas décroché le téléphone à son appel…peut-être avait-il besoin d’une chaleur en cette étrange soirée…peut-être qu’il voulait juste ne pas trainer en solitaire dans les artères de Tokyo. Ne plus voiler son visage de néons peu scrupuleux de ses rétines…ne plus se cacher tel un rat dans les égouts pour échapper aux monstres qui le hantaient. Non, il ne savait pas, pour peu avait-il sut une seule fois les raisons de ses actions turbulentes et indomptables. Il était imprévisible, perturbé, imprévisible. « De tous les quartiers sur Tokyo, comment est-ce que tu t’es retrouvé dans ceux-là ? » Il reporta son regard vers le fardeau d’Atlas…celui qui se déversait sur lui, tatouant son corps d’un bleu sombre, voguant contre sa peau tant aimée aux millions de caresses solaires. Avait-il véritablement envie de répondre à cette question ? C’était-il même posé cette dernière ? « Jme suis perdu… » Comme tous les enfants sans contrôle…ils s’usaient entre les murs grisonnants, cherchant l’opale parmi leurs ongles qu’ils s’arrachaient frénétiquement. Voir les variantes d’un monde qui ne le ressemblait plus, pour peu qu’il lui avait une seule fois ressemblé. « Pourquoi tu fais ça ? » arriva-t-il à formuler malgré sa bouche vaporeuse par les nombreuses clopes et bouteilles. « Pourquoi t’avais b’soin d’eux ? » Ses doigts remontèrent sur son dos, sa paume s’épanouissant contre le tissu gelé par le vent somnambule. L’insomniaque fixait toujours ces astres qui devaient bien se moquer de lui et de sa recherche vaine de chaleur…couvrir sa main d’un poids léger…couvrir sa chair d’une personne pour se sentir renaitre. Brûler son corps pour que ses cendres puissent chevaucher le terrible char de la déesse noctambule. « J’crois qu’t’es plus paumée que moi p’tite conne. » Son rire voltigea hors de sa gueule trop souvent ouverte. Ivre, il ne comptait plus ses syllabes, les laissant rouler comme des billes sur ses lippes frigorifiées. « Tu pouvais être tranquille, et t’as demandé qu’l’enfer vienne t’écraser les pieds…ouais…l’enfer. » Il releva ses lunettes de soleil, ébouriffant ses cheveux au passage alors que son dos commençait à ressentir les picotements du sol. « L’enfer c’est les autres…comme l’autre disait…c’pas con au final. » Au final…il était Satan, damné par son propre royaume chimérique.


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Lun 20 Juin - 23:32
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tenue

Elle secoue négativement la tête en guise de réponse, le geste agite légèrement ses mèches dorées. Si lui pouvait dire qu’elle avait atteint sa limite c’était peut-être qu’il lui restait encore une petite marge avant de sombrer du mauvais côté. Un faible rire s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle pousse doucement le jeune homme ; de toutes façon, il ne peut pas tomber plus bas.

Noa – T’es con… De toutes façon, ‘Jamais pu dormir avec ça à côté, c’était plutôt-…

Elle ne finit pas sa phrase parce qu’elle sait où ça conduit et qu’elle ne touche plus à ça ; c’était comme effleurer le passé mais ne pas ouvrir la boîte de crainte qu’elle soit encore trop brûlante. Notamment dans cet état, ça ne voulait rien dire de bon alors elle ne se laissait pas aller à des sujets aussi hasardeux. Les vérités elle en avait des tonnes, mais la vérité la vraie, elle la gardait à côté.

Noa –  Ya des choses bien pires que se retrouver dans le noir tu sais…

Certainement pas la seule à en faire de même d’ailleurs ; s’était-il réellement perdu ou cherchait-il à se perdre ? Rien de plus qu’elle soit en mesure de lui reprocher pour être honnête. Pendant quelques secondes elle croit tenir une phrase histoire de le taquiner mais elle la laisser partir avec la fumée de la nicotine. Pourquoi est-ce qu’il y avait autant de monde dans son appartement ? Son appartement n’était plus tellement à elle ; il y avait du monde partout, sauf dans sa chambre qu’elle avait verrouillée de l’intérieur.

Noa – C’était beaucoup trop calme… Ceci dit maintenant c’est juste trop…

Elle tend la main vers cette bouteille à moitié vide, décidant d’ignorer en premier temps ses paroles. Un bref sourire parvient à se dessiner sur ses lèvres malgré le goût de l’alcool fort qui tente de se frayer un chemin dans son sang. A nouveau elle secoue doucement la tête cela dit elle n’a pas le temps de répliquer tout de suite ; Noa attrape le poignet du jeune homme ;

Noa – Sartres, c’est Sartres idiot. Elle marque une pause et elle qui s’apprêtait à dire quelque chose est interrompue par un faible rire s’échappant de ses lèvres Tu penses que c’est toi l’enfer et que tu as tout vu mais t’es encore loin du bout. Et puis p'tit con toi même, p'tit con.

De sa main droite, elle prend sa paire de lunette et repose sa tête contre le sol avant d’ajouter ;

Noa – L’enfer c’est pas les autres, c’est moi qui fiche tout en l’air. Distraitement elle écrase la cigarette sur le côté et poursuit Tout ce qui finit entre mes mains d’une façon ou d’une autre sur le bon chemin pour se détériorer… C’est aussi réel et insensé que ta présence ici Elle marque une pause avant de finalement dire S’il te plait fais les partir Takeshi…





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