| | |  Jeu 14 Avr - 23:48 Invité   ❝ER on a sunny day❞
Ichiro & Daiki La porte du couloir grinça et des voix lui parvinrent aux oreilles, le surprenant. Daiki écarquilla les yeux avec horreur. Le coin était censé être désert en ce début de journée ! Il se figea net, le pied suspendu en l’air et les mains resserrant les barreaux de l’escabeau avec appréhension. Il entendait son cœur résonner sourdement à ses tympans. Les voix s’éloignèrent et il poussa un soupir de soulagement. Il se concentra à nouveau sur ce qu’il était en train de faire quand le bruit tonitruant d’un moteur le fit sursauter et il dérapa.
L’instant sembla se déroulé au ralenti. Il vit le tournevis qu’il tenait lui échapper des mains, se sentit glisser le long de l’escabeau, vit ce dernier basculer vers l'avant, puis s’abattre lourdement sur lui.
Le fracas épouvantable que fit l’escabeau en tombant sembla ramener le cours du temps à la normal. Une douleur vive le fit grimacer et il grogna en constatant qu’il s’était blessé l’avant-bras. Il avait utilisé ses bras en protection lorsque l’escabeau avait chaviré. Il se redressa un peu sonné et tendit l’oreille le cœur battant. Le bruit était toujours présent, bien qu’un peu étouffé. Il parvenait à l’identifier à présent. Il y avait des travaux dans la partie ouest du stade. Rassuré de n’entendre personne approché, il se dirigea vers le lavabo le plus proche et entreprit de nettoyer sa blessure avec maladresse. Ce n’était pas très beau à voir. Un hématome se formait déjà et ça saignait abondamment.
_ Oh, la poisse, grogna-t-il à voix haute.
Daiki s’était blessé assez souvent durant sa carrière de jeune sportif pour savoir qu’il allait nécessiter de quelques points de suture, à peine deux ou trois à vue d’œil. Rien de grave.
Il ne pouvait cependant pas se permettre d’aller voir un des médecins de l’équipe. Le coach en serait informé et il avait déjà subi une grosse engueulade après l’incident du couloir gazonné! Apparemment le concept n’avait pas du tout emballé les dirigeants de l’équipe et la ligue de baseball avait crié au scandale. Le coach, qui l’avait surpris en plein délit, l’avait couvert. Il lui avait affirmer ne l’avoir fait que pour le bien de l’équipe mais que si cela se reproduisait, les sanctions seraient lourdes. Daiki fit la mou en observant l’état de son avant-bras. L’incident était beaucoup trop récent pour que ses performances suffisent à lui éviter le blâme cette fois ci !
Il avait besoin de soin. C’était certain. Ne serait-ce que pour éviter une infection. Qui sait où avait trainé ce vieil escabeau. Est-ce qu’il était à jour niveau vaccin ? Pour le tétanos ? Gah, Daiki remit rapidement l’escabeau en place et fit disparaître les outils qui traînait au sol. Il n’avait pas le temps de se soucier du reste. Il devait faire un rapide détour aux urgences, histoire d’être clean pour l’entrainement du lendemain et en pleine forme pour le match qu’il devait disputer deux jours plus tard.
[…] Daiki ajusta le masque en tissu noir qu’il avait sur le visage et rabattit sa casquette, à l’effigie de Captain America, sur son front. Il ne fallait surtout pas qu’il se fasse repéré. Il avait l’air un peu louche comme ça mais s’était mieux que de se retrouver dans les faits divers d’un magazine sportif. Daiki préférait ne pas savoir ce qu’on écrirait sur lui si on le découvrait au milieu d’une salle d’attente des urgences. Il ajusta son masque à nouveau avec nervosité. Le problème principal restait que si on le reconnaissait, le coach serait alors au courant qu’il s’était blessé et il comprendrait vite pourquoi Daiki ne s’était pas adresser à l’équipe médicale du club.
Il reconnaissait amèrement qu'il n'était pas très malin d'occuper son jour de repos à changer toutes les ampoules du vestiaire en ampoules colorées pour créer une ambiance discothèque. Il aurait mieux fait de rester chez lui et de se faire un marathon de films Marvel ! En plus, il n'avait eu le temps de n'en changer que trois. C'était ridicule et vraiment décevant !
Le jeune homme maintient son bras contre lui. Il avait maladroitement contenu l’hémorragie du mieux qu’il pouvait avec un bout de tissu en coton et de la gaze bien serré. C’était loin d’être parfait comme pansement et une tâche de sang commençait à se former sur la gaze.
Il avait donné un faux nom à l’accueuil, Eiji Sawamura. L’infirmier à qui il s’était adresser n’était visiblement pas fan de baseball. Daiki doutait qu’il ne soit japonais pour ignorer qui était le grand Sawamura Eiji ! Mais ça l’arrangeait bien. Il avait été pris de court quand on lui avait demander son nom et le nom de son idole avait surgit hors de ses lèvres avant qu’il ne puisse y réfléchir à deux fois. Ça n’était pas des plus discret comme pseudonyme. Il espérait que ça ferait l’affaire.
On lui avait indiqué un endroit ou attendre, et expliqué que quelqu’un viendrait s’occuper de lui, dès que possible. Daiki patienta donc calmement en observant l’agitation générale qui régnait dans le service des urgences,. Il vit passé au pas de course un groupe de médecin et deux brancards avec des blessés et beaucoup trop de sang. Apparemment un accident de voiture. Cette vision le fit frissonner. Il avait hâte qu’on s’occupe de son bras, qu’il puisse rentrer chez lui.
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| | | Ven 15 Avr - 21:53 Invité   ❝ER on a sunny day❞
Ichiro & Daiki Ichiro détestait, plus que tout, être de garde aux urgences. C'était bien le job le plus ingrat, puisque si les gens étaient vraiment blessés au point de se faire opérer, ils devaient partir dans une autre section de l'hôpital et il n'était plus sur le cas. Ce qu'il devait faire, c'était de la paperasse, surtout, écouter des mères décrire que leurs enfants toussaient bizarrement, voir les accidents sexuels bizarres de gens aux moeurs indescriptibles, et voir deux trois gouttes de sang de temps à autre. Pour Ichiro, qui préférait avoir les mains à l'intérieur des gens, littéralement, c'était un exercice très contraignant. Malgré tout, il travaillait avec un grand sourire sur le visage et ne montrait à personne son agacement. C'était le docteur charmant, et de ce fait, pratiquement à chaque fois qu'il y avait des filles dans la salle d'attente, elles demandaient qu'il s'occupe de lui. Ce n'était pas comme ça que les choses marchaient, il ne choisissait pas ses patients, et si il pouvait éviter des gloussements, il le ferait.
Il était incapable de dire quand sa tête s'était pour la dernière fois posée sur un oreiller. Mais il tenait le coup. Tous les internes tenaient le coup. Ils y étaient bien obligés, une erreur, une absence, pouvaient être fatales, et pas seulement pour leur propre travail. C'était le dilemme de travailler à sauver des vies : d'autres dépendaient de vous, tout le temps. Ichiro supportait la pression, c'était sa proche amie, il faisait tout pour être le meilleur, à tout moment. Et c'était pour ça qu'il était le meilleur de son année, il travaillait d'arrache pied, tenait des jours avec des boissons énergétiques et du café, oubliant même le concept de dormir la nuit.
Les patients défilaient. Il en avait marre. On lui donna un nouveau dossier, et il tiqua en voyant le nom qui était inscrit. Un plaisantin, sûrement. Si c'était une blague, il gronderait sérieusement la personne qui faisait perdre leur temps à l'hôpital pour un truc aussi idiot. Sinon, l'apocalypse de zombies débuterait ici, et ce n'était rien qui le ferait rire.
Un soupir s'échappant de ses lèvres, il se dirigea vers la salle des urgences et, sans contenir le sarcasme dans sa voix, appela le nom "Eiji Sawamura". Cela n'avait pas l'air d'être un fantôme, ni un plaisantin, il avait l'air réellement blessé. Une infirmière les mena tous les deux sur un lit séparé d'un rideau, qu'Ichiro tira. Il fit asseoir le jeune homme sur le lit et soupira. "Si vous me racontez que vous vous êtes mutilé en testant la force de votre batte sur votre bras, j'aurai du mal à vous croire" Il gardait un semblant d'humour, même s'il pouvait sembler légèrement froid. Ce n'était pas le cas, il tentait juste de détendre l'atmosphère. Le bandage sommaire que le jeune homme avait fait autour de son bras était bien tâché, et Ichiro appela à nouveau une infirmière pour qu'elle puisse s'occuper de lui refaire un bandage. Alors que la jeune femme travaillait, le médecin reprit la parole. "Comment vous vous êtes fait ça ? C'est confidentiel, bien sûr. En tout cas, il ne semble rien y avoir de grave..." Il se mordit la lèvre, un petit tic, et prit quelques notes sur la blessure dans le dossier du patient.
Une fois que l'infirmière eut terminé et qu'elle se fut retirée, les laissant seuls, il osa demander. "Pourquoi un faux nom ? Vous savez bien que vous ne serez pas remboursé si vous ne donnez pas les bonnes informations administratives. Tout ce qu'on prend.. n'est divulgué. Et puis. Quitte à prendre un faux nom, la prochaine fois, réfléchissez un peu avant."
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| | | Sam 16 Avr - 0:08 Invité ❝ER on a sunny day❞
Ichiro & Daiki Daiki se tourna brusquement en entendant le nom de son idole. Ah, oui, c’était lui ! Il se leva et suivit l’interne chargé de son cas. Le sarcasme dans sa voix ne lui avait pas échappé. Eiji Sawamura était décidément une mauvaise idée de pseudonyme. Daiki se frotta nerveusement l’arête du nez. Ça allait lui retomber dessus ! Il le sentait.
Il nota les gloussements des patientes et infirmières lorsqu’ils passèrent à leur côté. Une patiente le fusilla même du regard, visiblement déçue de ne pas avoir le jeune interne sur son cas. C’était bien sa veine, lui qui voulait rester discret ! Mais il reconnaissait que ce dernier était bel homme. Il était loin du docteur au visage creusé et à la moue revêche qu’il s’attendait inconsciemment à voir. Il avait plutôt l’air de sortir tout droit du dernier drama médical dont sa demi-sœur raffolait.
Daiki s’assit et laissa échapper un rire nerveux à la réplique de l’interne. Il lui avait paru un peu froid en venant le chercher dans la salle d’attente, mais cette preuve d’humour le détendit un peu.
_ Non, c'est pas tout à fait ça, répondit il en souriant.
Après avoir rapidement observer sa blessure, l'interne appela une infirmière afin qu'elle s'occupe de son bandage.
Daiki suivit du regard le mouvement des doigts habiles et prévenants de la femme et se demanda combien de bandage elle avait réalisé durant sa carrière pour être aussi rapide.
_ Je préparais vaillamment une attaque lumineuse pour sauver mes camarades des forces du mal. Mais le rugissement d’un dragon m’a fait perdre l’équilibre et une partie de la tour s’est effondrée sur moi, expliqua-t-il innocemment, en retenant un nouveau sourire.
Bah, c’était en parti vrai, non ?
Sa réponse eut au moins le mérite de faire sourire l'infirmière.
Daiki cligna des yeux, un instant distrait par le tic de l’interne. Il se gifla mentalement et se concentra à nouveau sur sa situation, à savoir son bras. Ce n’était pas le moment de baver devant un interne sexy. Gah, c’était quoi la question déjà ? "...rien de grave en soi" venait de dire le jeune médecin.
_ Euh, … Vraiment ? Hm, comme ça saignait beaucoup, j’ai préféré passé, raconta Daiki, pensif en observant l’infirmière finir son bandage avec attention. Elle s’éclipsa dès sa tâche accomplie et l’interne repris la parole.
Le ton de la conversation était plus sérieux et Daiki, après avoir discrètement vérifié que le rideau était bien tiré, enleva son masque. Il estimait qu’il ne craignait pas grand-chose à le retirer à présent qu’il était à l’abri des smartphones de la salle d’attente. Le futur docteur n’avait surement pas le temps de regarder et suivre les matchs de baseball. De plus, Daiki n’en avait pas disputé tant que ça en ligue majeur. Seul le milieu et les passionnés connaissaient son visage. Et puis, l’interne lui semblait sympathique et professionnel. Il n’irait donc pas le dénoncer au coach pour un petit bobo ! Daiki prit une grande inspiration et soupira. Il respirait beaucoup mieux sans son masque. C’était agréable d’être enfin libéré de ce bout de tissu.
_ J'ai un peu paniqué, reconnu Daiki, penaud, en soulevant sa casquette pour mieux la remettre en place. Mais il ne faut surtout pas qu'on sache que j'ai eu besoin de soin, expliqua-t-il calmement. Ça n’expliquait rien en soi mais s’étendre sur le pourquoi était délicat.
_ Vous marquez un point docteur. Je ferais mieux la prochaine fois ! Il termina sa phrase par un petit rire et ne put s’empêcher d’adresser un clin d’œil complice à l'interne. Je suis un peu rassuré que vous ayez reconnu le nom de Sawamura-sama. L’infirmier n’a même pas tiqué quand je lui ai dit, ajouta-t-il scandalisé.
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| | | Dim 17 Avr - 16:25 Invité ❝ER on a sunny day❞
Ichiro & Daiki [HRP : tu m'excusera je change de personne par rapport à mon premier rp xD Je vais essayer d'écrire tous mes rps pareil au lieu de changer pour chaque, pour bien me mettre dans mon personnage ♥ désolée du dérangement, dis moi si tu veux que je revienne à comme toi tu fais]
Je ne peux m'empêcher de rire doucement. Cet homme.. dont je ne connais pas encore le vrai nom, a l'air d'être un drôle de personnage. Pendant un moment, je me dis que s'il a donné un faux nom, c'est qu'il est échappé de l'aile psychiatrique et qu'il se prend vraiment pour quelqu'un d'autre. Je ne comprends rien à ce qu'il dit, surtout que je ne suis pas du genre à être aussi excentrique. Heureusement, je ne le regarde pas mal, et ça se voit, à mon visage, que ça ne me dérange pas qu'il raconte totalement n'importe quoi. Il a peut-être un choc à cause de la blessure, aussi, même s'il n'a pas l'air d'avoir perdu tant de sang que ça. Certains commencent à devenir un peu bizarres dès qu'il voient la couleur rouge, ou qu'ils savent qu'ils sont blessés.
De ce que j'en ai compris, il est tombé en essayant de faire un truc en rapport avec de la lumière. Remettre un plomb en place ou une ampoule, un truc du genre. Je soupire gentiment. « Je ne peux pas écrire ça sur le dossier, vous savez ? Il faut me parler en langage.. humain. » Il me fait penser à un extraterrestre, et c'est attachant, après tout. Je ne sais pas quel âge il a, il a peut-être mon âge, peut-être moins, sûrement pas plus, ça j'en suis sûr.
Je ne sais pas s'il était vraiment inquiet, il m'a l'air de ce genre de gars qui pourrait continuer à faire du sport en s'étant cassé un os, c'est juste une petite douleur, vous inquiétez pas, ce genre là. Je m'éclaircis la voix, et le laisse s'expliquer sur sa fameuse identité. En fait, il me révèle son visage, et je le regarde, neutre. Parce que s'il est une célébrité, je ne sais pas du tout qui il est, je ne suis pas du tout les équipes de sport, et tout ça. Je suis un piètre mâle dans ce domaine, j'aime pratiquer mais je n'aime pas regarder.
« Apparemment je connais les figures du passé mais pas du présent. Vous êtes ?... » Je me demande s'il va être vexé, que je ne sache pas qui il est. Et puis il ne m'explique pas les trucs en large et en travers, je ne sais toujours pas son nom, pourtant on est tous les deux et je lui ai dit qu'il n'y aurait pas de problème. « Je n'ai pas l'habitude de courir faire une conférence de presse après toutes mes consultations, quand bien même ça aurait été avec le dernier acteur en vogue. Motus et bouche cousue. » Je passe une main dans mes cheveux en reportant mon attention sur le dossier. « Il me faudra votre nom complet, je ferai attention à ne pas mettre ce document en main de nouveaux employés de l'hôpital qui ne connaîtraient pas encore toutes les règles. Mais pourquoi le cacher ? La blessure n'est pas grave, si vous êtes un.. sportif, ou quelque chose dans le genre, vous pourrez jouer dans pas trop longtemps. Un peu de repos et ça ira. »
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| | | Lun 18 Avr - 20:20 Invité ❝ER on a sunny day❞
Ichiro & Daiki [HRP : Tu vois, moi aussi je change ma façon de rp en ce moment. Je rentre dans la norme ^^ ]
Daiki eut un petit rire. Il était satisfait de voir que le jeune médecin prenait son histoire débile sans le sermonner vertement pour perte de temps inutile. Il avait même l’air un peu amusé. Du moins, c’est ce que lui induisait son léger sourire et son visage avenant. « Ok, j’ai eu un gros fail et je me suis pris un escabeau. » expliqua-t-il avec un haussement d’épaule et un sourire contrit. C’était quand même moins classe que son histoire de dragon !
Daiki ne se formalisa pas de l’apparente ignorance du jeune médecin sur son identité. Il n’avait pas vraiment envie de lui apprendre qu’il était le chouchou du sport nippon actuellement. Les gens avaient tendance à changer subitement d’attitudes. Il n’aimait pas ça. Cependant, l’interne avait l’air tout à fait professionnel. Il sentait qu’il pouvait lui faire confiance. Il lui adressa un grand sourire « Bon, je m’appelle Daiki en vrai. Et je serais plus balèze qu’Eiji Sawamura un jour ! » affirmât-il avec assurance. Dans ses rêves les plus fous, certes. Pourvue qu’il ait l’occasion de pratiquer sa passion jusqu’au bout...
« Alors, on est fait pour s’entendre doc’ ! » s’exclama-t-il avec un clin d’œil lorsque le jeune médecin lui confirma qu’il pouvait lui faire confiance. Il l’avait pressentie depuis le début de leur entretien. Néanmoins, l’entendre affirmer ainsi qu’il n’était pas du genre à donner des conférences de presse le soulagea et il sentit un petit poids lui libéré les épaules. Le coach n’apprendrait pas de sitôt qu’il avait encore tenter de faire le singe !
« Daiki Daidoji est mon nom complet. Et je compte sur vous et votre discrétion ! J’aurais de gros ennui avec le coach autrement ! » Daiki ponctua sa phrase d’une grimace en imaginant ce que le coach pourrait lui faire subir en retour. « Dans pas trop longtemps ? » Reprit Daiki soudain un peu inquiet. « J’ai entrainement demain et un match dans deux jours. Ça ne posera pas de problème pas vrai ? » Il posait la question plus par formalité qu’autre chose. Au cas où il vaudrait mieux s’économisé un peu avant le match. Dans tous les cas, il jouerait. Si vraiment la blessure guérissait mal, il trouverait une excuse potable après le match pour se rendre à l’infirmerie sans éveiller trop de soupçon.
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| | | Jeu 21 Avr - 12:53 Invité ❝ER on a sunny day❞
Ichiro & Daiki L’homme qui est en face de moi a tout l’air d’un enfant. Plus il parle, plus j’ai l’impression qu’en vérité, il a 5 ans de moins que je lui donne. Il a tout l’air d’un adolescent, et s’exprime avec une candeur et une énergie que je n’avais pas rencontrée depuis longtemps. C’est agréable. Bien entendu, je ne peux pas lui répondre sur le même mode, premièrement parce que ça ne fait pas partie de ma personnalité, deuxièmement parce que nous ne sommes pas dans un café. Nous sommes dans une salle des urgences et je suis un médecin, je dois garder l’allure qui va avec. Cela ne m’est pas trop difficile, car je garde cette allure pratiquement… 24h/24. Il m’avoue enfin qu’il est tombé d’un escabeau, il s’en est bien sorti quand même, enfin ça dépend de la hauteur de l’escabeau en question. « Il faudra peut-être éviter de monter sur ce genre de truc, à l’avenir. Surtout que vous n’êtes pas mécano ou électricien, hein ? Laissez les braves gens risquer leur vie pour vous. »
J’en profite pour marquer l’objet de la blessure sur la planche, estimant de tête la hauteur probable de l’escabeau. Il ne s’est rien fait de mal, et je ne pense pas que l’objet ait été en faute. Il avait du se pencher un peu trop, ou un truc de ce genre. Un « fail », comme il le disait si bien. « Enchanté Daiki. Je suis le docteur Saito » dis-je finalement, me rendant compte que j’avais totalement oublié de me présenter. Mon nom est, de toute façon, écrit sur ma blouse. Je n’ai pas l’habitude d’avoir face à moi un patient qui est aussi naturel dans sa façon de faire « copain copain ». Totalement un genre de gars que j’aimerais bien revoir à l’extérieur, mais je ne peux décemment proposer quelque chose comme ça sur mon lieu de travail. A voir si nous nous recroiserons un jour, à l’extérieur.
« Je prescris du repos total pendant au moins une semaine. » dis-je finalement, un peu plus sérieux. J’ai totalement l’impression qu’il ne m’écoutera pas, et qu’il voudra rejouer demain. Avec ce que je vois de sa blessure, ça risquerait de se rouvrir après les points de suture effectués (HJ : ouais j’ai oublié de l’écrire dans mon autre rp on va dire que ça s’est passé quand yavait eu l’infirmière), surtout dans une activité sportive. Non. Il devait rester chez lui. « Vous pouvez trouver une autre excuse pour votre coach, mais il se peut bien que j’appelle rien que pour savoir si un certain Daiki Daidoji est sur le terrain quand il ne faudrait pas. Je ne dirais rien du pourquoi, mais je tiens à suivre mes patients pour ne pas les retrouver dans un état encore plus grave une semaine plus tard. Je ne pense pas que vous allez vous faire virer si vous prenez du repos pendant une semaine. C’est… le moment de prendre soin de son corps. Je ne sais pas si vous passez régulièrement ici, mais… »
Je suis obligé de faire ce discours de médecin. Et ce n’est pas seulement le médecin qui parle après tout, c’est Ichiro. Je vois trop souvent des gens qui prennent leurs corps comme immortels ou infaillibles et qui se retrouvent à pleurer ensuite. Vivre à l’hôpital, ça rend cynique, et prévoyant.
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| © Pando |
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| | | Jeu 9 Juin - 19:16 Invité |
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