| | | Mer 13 Avr - 12:44 Invité Un petit sourire sur le bout de ses lèvres, il remerciait un client qui venait de sortir, s'étant légèrement penché. La fatigue se lisait sur son visage enfantin. Un visage trop jeune aux traits trop fins pour prétendre être le supérieur ici. Et pourtant.
L'habit ne fait pas le moine, dit-on. Un petit air incertain, assis derrière le comptoir où se trouvait la caisse. Un crayon entre les doigts : faire les comptes n'était jamais une partie de plaisir pour ce petit être qui n'aimait pas les chiffres. Relevant doucereusement son visage, ils étaient seuls alors il se permit d'hausser la voix. Yuu s'il te plaît j'ai besoins de toi !
Le blond était plus doué que lui pour ça. Et grand dieu qu'il était heureux de l'avoir à ses côtés. Se levant afin de lui laisser sa place, il lui laissa tout : de toute manière, il devait être habitué, non ? Isao et les mathématiques ... Habituellement il le faisait seul mais il y passait des heures. Des heures à ne rien comprendre pour au final s'en sortir sans réellement comprendre comment est-ce qu'il avait réussit. Sûrement le seul mauvais côté qu'il trouvait à son travail.
Un petit homme hyperactif malgré la fatigue, il se rendit à l'étage. Il ne courrait pas, parce qu'il n y avait pas de client, il n y avait pas de rush, mais il restait toujours sous une certaine cadence. Parfois, l'on pouvait même le soupçonner de se droguer pour tenir de la sorte. Il mettait ça, bien trop souvent sur le compte de l'habitude. Dans la réserve, il y sortit quelques cartons, traînant parfois certains trop lourd pour sa petite carrure. Il était drôle à voir, parfois. Haaaaan c'est lourd putaaaain. Et oui. Les livres ça pesait.
Redescendant tranquillement, le châtain passa tout d'abord à l'entrée, fermant simplement la porte, affichant donc que la boutique n’accueillait plus personne puis, il couru presque dans un premier rayon, souriant toujours. Ses lunettes sur sa tête : il les mis sur son nez, grimpant sur son échelle. Sa petite taille oblige, pour atteindre les étagères supérieures. Il y déplaça quelques livres, les rangeant, faisant de la place pour d'autre. On mange dehors après ? J'ai pas envie d'rentrer !
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| | | Jeu 14 Avr - 0:10 Invité | hustle life ft isao |
Un calepin toujours coincé dans ma poche arrière, un stylo sécurisé derrière l’oreille, je traine la poussière derrière mon doigt et arpente les rayons les moins fréquentés et éclairés de la librairie. Y règnent poussières et odeurs de pages jaunies et une ambiance qui me pousse dans une aise inégalable. Je note les titres qui égorgent mon attention deux trois quatre fois parce qu’on m’interpelle et ça me fait oublier alors chaque fois que je retourne à mon temps libre j’ai l’impression de redécouvrir la littérature. Chaque fois que j’en ouvre un choisis seulement par mon instinct, j’ai l’impression d’apprendre à lire de nouveau.
Les univers se mélangent dans ma tête, les styles et les ponctuations. Les langues les paragraphes les thèses et parenthèses, les accordéons de poésie et les acrostiches intimes. Les contenus les époques les hommes et les femmes, les sensibilités et les révoltes écrites. On redessine dans ma conscience les sourires et les larmes des auteurs, le poids de l’encre des mots sur mes doigts m’ouvre les yeux à la couleur de leur plume et la force de leur cœur d’avoir démoulé toute une existence entre des pages étroites.
Je retombe dans mon monde alors que la voix familière d’Isao retentit et réveille mon réflexe de fermer le livre et le reposer proprement entre ses conjoints d’une même étagère. Un coup d’œil à une horloge rustique me fait deviner la détresse de mon patron avant même d’atterrir derrière la caisse. Je me mélange aux chiffres et c’est un différent genre de virgule qui m’accueille, un peu plus vulgaire et pas plus plaisant que celles des livres mais je m’attèle à la tâche parce que ça a toujours été une de mes responsabilités.
Le patron va et vient, tout sourire tout menu – les lunettes sur le bout de son nez lui ajoute cet air supérieur qu’il manque autrement. « On mange dehors après ? J'ai pas envie d'rentrer ! » Je scrute sa silhouette dépassant sur l’échelle et il m’arrache un sourire.
« Vous êtes en train de me proposer un rendez-vous, Patron ? » Mon rire résonne dans la librairie, vide de monde mais pleine d’entités littéraires. Je tapote le stylo sur le comptoir et je ne sais plus m’y retrouver. « Ah, tu m’as coupé dans mon élan… » Je lâche d’une voix plus basse, pas vraiment sûr de vouloir lui faire entendre ça.
J’essaye de me reconcentrer sur les chiffres et les zéros les virgules et les centimes mais il n’y plus que le diner qui trotte dans ma tête et un appétit s’installe au bord de mes lèvres. « Après une longue journée de boulot, quatre-vingt-dix-huit pour-cent des employés au Japon affirment sont impatients de retourner chez eux pour se relaxer… Pourquoi est-ce que tu fais partit des deux autres pour-cent ? » Curiosité égarée.
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| | | Dim 15 Mai - 23:56 Invité Vous êtes en train de me proposer un rendez-vous, Patron ? Il n'était pas sûr d'avoir compris. Isao, ou cette âme de (semi) prude. Un rendez-vous ? Alors qu'il n'était pas considéré comme libre sentimentalement parlant ? Ah ! Blasphème. Mais finalement détendu, il secoua légèrement sa tête, de droite à gauche. Après une longue journée de boulot, quatre-vingt-dix-huit pour-cent des employés au Japon affirment sont impatients de retourner chez eux pour se relaxer… Pourquoi est-ce que tu fais partit des deux autres pour-cent ? Sautant de sa grande échelle, le châtain se mit à rire. Yuuri avait raison. Il était le seul con à ne pas vouloir rentrer chez lui après le boulot. Il lui arrivait même de dormir sur les lieux, dans la petite chambre au fond du premier étage. Parce que je n'aime pas être chez moi. Pas que je n'y suis pas bien, hein. Mais je sais pas, quand j'y suis j'ai l'impression que chui enfermé. Que j'ai rien à faire de ma vie. Et puis même si j'trouve toujours de quoi m'occuper... Bah je sais pas. Plus tard j'y suis, mieux j'me porte. Et entraîner Yuuri avec lui était un petit luxe dont il ne se privait pas ! Il ne fallait pas croire non plus qu'il n'aimait pas retrouver son frère lorsqu'il passait la porte de chez lui. Mais depuis son enfance, il n'avait jamais apprécié le fait de rentrer chez lui après ses activités extérieures. Une habitude, qui était restée. Bonne ou mauvaise, il ne savait pas. Au faite, Yuu' ! Revenant tranquillement, les bras chargés de quelques bouquins, il fit fasse à son apprenti, assit à sa place. J'ai eu une proposition, et j'ai fait les démarches. J'ai pas eu l'temps de t'en parler : mais je t'ai inscris dans un stage, tu le feras en alternance entre le lieu où tu bosses et le lieu de ton apprentissage. Tu seras entouré par les plus grands du domaine de la littérature en ce qui nous concerne, et il t'aidera dans le reste de t'es études, dans le sens où il vaut bien mieux qu'une simple année. Du coup, tu avanceras plus vite que les autres et tu prendras les choses en mains, plus vite, aussi. Un petit sourire. Il lui avait dit, qu'il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour l'aider et pour lui faire faire ce qu'il désirait le plus. Ça commence d'ici deux mois je crois. Fin je t'apporterais les dossiers, je les ai pas là. - Ca te conviens ?
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