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je voudrais m’éloigner un peu du bord des larmes. (ft. yoshi)

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Jeu 7 Avr - 22:19
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Je voudrais m’éloigner un peu
du bord des larmes.

Elle fait des ronds sur la feuille blanche. Le crayon caresse la surface plane et douce, la mine dans ce champ enneigé fictif et apparaissent les premiers buissons charbonneux, gribouillis tracé en quelques coups de poignet.
Sa menotte se frotte au bois de son bureau, ses pieds nus frôlent le plancher. La chaleur se heurte au mur de glace. Elle en frissonne, de tout son être, ses dents tremblent et son trait est un peu bancal. Au loin, dans son paysage, elle trace une ombre. Ça la hante. C’est l’ombre qui apparaît dans ses dernières œuvres. C’est l’ombre qui se faufile dans son lit la nuit, l’ombre qui caresse ses songes lorsqu’elle dort trop profondément. L’ombre qui punit son insouciance, qui étrangle son innocence. Des cornes s’ajoutent à l’ombre, elle devient démon. Puis Miuna a peur de cette ombre qu’elle voit sourire, au loin, alors qu’elle, lapin des neiges, se cache derrière ce buisson. Elle fixe le dessin, trace des traits plus épais, plus marqué et la rêverie hivernale devient cauchemar glacial.
Et c’est là qu’elle entend les bruits contre la porte, des poings qui s’abattent contre le bois trop épais.
Elle avait désactivé la sonnette pour rester en paix mais son visiteur semble insister.
Elle a le battant qui s’affole, ses gestes deviennent imprécis –elle fait au mieux pour ignorer les coups, insistants, puissants. Puis le son se calque avec les battements de son cœur. Elle respire par à-coups. Elle ne dessine que des traits agressifs. Elle froisse le dessin et dévale les escaliers.
Nymphette en robe de chambre, elle a le regard qui fuit et les lèvres qui brillent.
Nymphette effrayée, elle se hisse sur la pointe des pieds pour observer depuis le dessus de la porte.
Douce fleur, elle s’éclaircit la voix et ouvre la porte, juste un peu. Mais une bourrasque la jette en arrière.
Faible poupée sur qui on a soufflé trop fort lève la tête vers une silhouette qu’elle ne connaît que trop.
« Yoshi ?! tu … tu es là. »
Elle sourit vaguement, son regard se baisse et puis y’a le tambour, prisonnier de ses côtes, qui voudrait s’enfuir loin de l’émotion florissante. Loin de l’envie de l’enlacer, de passer ses bras autour de son être pour l’emmener dans la danse joyeuse des retrouvailles.
Puis elle se souvient du soir et son âme vire au noir.
«Invité»
Invité
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Ven 8 Avr - 0:42
Invité
Ce jour avait commencé comme tous les autres. Je m'étais levé relativement tard. J'avais ensuite vaqué à mes occupations c'est à dire glandouille car je ne bossais pas. Tout était encore calme à la maison mes parents partit travailler, mes frères et sœurs avait alors école donc la maison respirait pour le moment le calme le plus plat que je n'avais jamais vue. J'avais alors décidé de prendre un magasine que j'avais au début du moins regarder sans grand intérêt malheureusement pour moi ce calme allait être de courte durée. Mon regard s'arrêta comme beaucoup de fois sur les pubs de vêtements homme femme enfant quelque chose de classique en soit. Quel ne fut pas ma surprise de reconnaître au rayon femme une personne que je ne connaissais que trop bien. « Non mais elle se fou de moi ? » Je me le vais alors d'un coup furax. Alors c'est pour ce genre de chose que le silence radio est établit. Et moi qui pensais que c'était vis à vis de chose que j'avais faite ou dites. Je prenais mon briquet et prenais le journal que j'enflammais pour détruire ce genre de photo. Non qu'elle soit moche au contraire je ne voulais pas que ma mère ou même mes frères ne tombe dessus maintenant. Maman serait bien sûr triste et mes frères était bien trop jeune pour voir des choses pareils. Je laissais donc brûler cette amas de papier assez pour que plus rien ne soit lisible puis partais dans ma chambre récupérer mon manteau puis sortais de chez moi claquant bien la porte. Oui j’étais hors de moi il fallait que je m'ahère un peu la tête et que j'efface de mon esprit cette image de cette jeune fille que je connais depuis ma plus tendre enfance. A ce moment là je n'avais pas prévu la suite de l'histoire. Tout ce dont j'avais besoin c'était de marcher rien de plus. C'est donc avec une grande surprise que je me retrouvais devant chez elle à limite me tuer les mains sur cette porte qui à première vue ne comptait pas s'ouvrir. Je ne dirais pas que j'avais les mains en sang car ce n'était effectivement pas le cas mais celles ci commençaient à être un peu rouge à force de tambouriner cette porte. Après seulement quelques minutes je vis cette même porte s'entrouvrir. Sans que je m'en rende vraiment compte mon pied passa dans la petite ouverture et poussa cette porte ainsi que la personne qui se trouvais derrière. Je poussais alors le tout et rattrapa un peu cette jeune fille qui me dévisagea un petit moment avant de me reconnaître.« Yoshi ?! tu … tu es là. »

Je la fixais un peu durement mais intérieurement mon cœur s’apaisa légèrement à l'entente de sa voix. Je ne laissais alors rien paraître gardant mon regard dur face à son interrogation.Je la remis discrètement sur ses deux pieds et refermais la porte derrière moi tout en me redressant à mon tour. Je gardais alors le silence quelques instant alors que beaucoup de question commencèrent à se bousculer dans ma tête. Pourquoi, comment et surtout si c'était ma faute cette reconversion qui pour moi n'était pas fait pour elle .Je gardais alors mon visage assez fermé et la fixé. « Tu vois quelqu'un d'autre que moi ici ? » Je fis mine de chercher puis me remettais à ma place et continuais de la fixer. « C'est à mon tour de poser les question. Mais avant ça je vais te raconter un fait assez particulier qui m'es arrivé aujourd'hui. » Oui je le savais j'étais assez froid avec elle mais je ne supportais pas la vue de cette photo que j'avais vu ce jour et je comptais bien lui faire comprendre qu'il fallait qu'elle arrête ça. « Ce matin en feuilletant une revu j'ai  remarqué une photo fort intéressante quoi qu'un peu trop dénudé pour moi. En regardant de plus près j'ai vu que cette personne était quelqu'un avec qui les liens on était coupé. Cette personne c'était toi. Alors voilà ma question je pense qu'elle est assez simple je veux que tu l'écoute jusqu'au bout d'accord ? » Je serrai les poings dans mes poches fermant une fois les yeux pour me retenir de trop hurler puis rouvrais les yeux un peu plus calme. « Non mais tu m'expliques la raison de ce genre de photo. Non mais tu te fou de moi j'espère ? Dit moi que c'est une erreur et que ta mère va faire retirer cette horreur ?! » Et bien non je n'avais pas réussit à garder mon calme. Remarque maintenant je pense que le plus gros était sortit reste à savoir comment elle allait se sortir de ce problème sachant que j'étais entre elle est la porte.
(c) AMIANTE
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Dim 10 Avr - 18:19
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Je voudrais m’éloigner un peu
du bord des larmes.

Les mots l’encerclaient toute entière, l’emprisonnant dans un tourbillon de reproches sans fin. Miuna fixait désormais le sol, les ongles creusant dans la peau de son bras. Se dessinaient le long de ses joues de longs sillons d’eau claire et ses yeux éteints se remplissaient d’épaisses perles humides qui l’empêchaient de voir.
Des questions posées sur un ton qui l’emportait dans les plus profondes de ses peurs. Yoshi aux yeux agresseurs, Yoshi à la mâchoire serrée. Et Miuna, cachée derrière l’ombre de son âme torturée, tapie dans les cendres crachées par la colère de Yoshi.
« Calme toi. » chuchota-t-elle à son ami en tentant une approche. Chuchotement qu’il avait balayé par cette phrase qui détonna dans l’entière demeure, dans le vide d’une maison trop grande pour l’éperdue qu’elle abrite. Miuna ferma les yeux. Elle écouta les derniers mots prononcés par la voix qu’on écrase sous la colère et se décida enfin à approcher d’un pas hésitant. « Yoshi, laisse-moi t’expliquer. » trembla sa voix alors que la gamine s’évertuait à attraper de ses mains frêles les épaules d’un garçon qu’elle savait plus inquiet qu’en colère.
« Ce n’était pas un choix. »
Elle croisa les bras et regarda le sol.
« Maman m’a demandée … c’était censé être pour une photo … rien de méchant … puis ça marchait alors elle avait besoin de moi … et papa l’a poussée à demander davantage … j’ai jamais su refuser. »
Les faits étaient là, elle les avait dit et ses larmes n’en coulaient que davantage. C’était la base de tout, l’étincelle, la cause de son mal être, de son absence sur la scène de sa propre vie.
« J’pensais pas que tu viendras à la maison juste pour me parler de ça. »

Elle leva ses yeux vers ceux de Yoshi.
« Tu m’as beaucoup manqué tu sais ? »
Et bien qu’elle savait que son comportement n’était guère celui d’une fille à qui quelqu’un manque, que son absence faisait d’elle une lâche fuyarde, que son soudain manque d’intérêt pour Yoshi la rendait responsable d’un cœur qui implose en son propre corps, elle avait besoin de lui dire.
Elle mordait ses lèvres.
« Tu peux partir, t’as eu ton explication. »
Et la noirceur dans son âme l’obligeait à prononcer ces mots anodins, l’obligeait à infliger cette fausse Miuna à un Yoshi qui réapparaissait dans une vie qui l’avait chassé sans scrupule.
Miuna n’était qu’une ombre d’elle même aux pensées, vulgaires nuages, voguant d’une idée à l’autre, d’un comportement au suivant, empruntant à d’autres des actions qui n’étaient pas volontairement siennes.
« Je veux dire … désolée. Reste. S’il te plaît. »
«Invité»
Invité
Anonymous
Dim 10 Avr - 19:59
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«
Maman m’a demandée … c’était censé être pour une photo … rien de méchant … puis ça marchait alors elle avait besoin de moi … et papa l’a poussée à demander davantage … j’ai jamais su refuser. »

Je fulminais, cette personne que je pensais connaître était maintenant le pantin de ses parents. Je détourné le regarde sentant ma mâchoire prête à exploser sous la pression que je lui inflige. Comment j'avais put ne rien voir, pire encore ne rien faire. Ce n'étais peut être pas ma faute mais là tout de suite je me sentais mal. Je m'adossais à la porte continuant tant bien que mal à l'écouter. « J’pensais pas que tu viendras à la maison juste pour me parler de ça. »  Je relevais la tête me sentant encore plus mal. Je sais que petit je n'avais jamais laissé paraître que le fait que je puisse m'inquiéter pour elle était encore quelque chose d'inconnu pour moi. Je dois avouer que j'étais même un peu blesser qu'elle puisse croire ça. Après tout c'est elle qui avait « coupé les ponts » comme on dit. Je sais que j'aurais du venir bien plus tôt. Mais la peur ou même la fierté m'avais empêcher de faire le premier pas. Ce pas que j'arrive pourtant à faire avec n'importe qui en règle général. Mais depuis cette nuit, celle de sa disparition où je l'avais chercher jusqu'à l'aube je sentais un blocage. Je ne savais pas si il venait de moi ou bien d'elle. Mais je sentais bien quelque chose avait changer en moi. Cette petite fille naïve me manqué et je savais qui il fallait blâmer. Cette personne c'était moi bien sûr. Je sais que par mes mots je blâmerai cette mère qui l'avait limite abandonné dans mon quartier. Mais je savais pertinemment la froideur serai une arme pour ne pas craquer même si la voir  en pleure devant moi m'était insupportable. J'avais envie de la prendre contre moi pour la rassurer lui promettre que je serai toujours là pour elle. Mais les événements qui nous étaient arrivé jusqu'alors me bloquais. Et si je faisais pire, je cassais tout ce que je touchais alors pourquoi pas elle. Qui plus es quand elle m'annonçais que je lui avais manqué et mon cœur eux un raté. Je relevé les yeux vers elle mais les détourné directement vers le mur. Je me mis à rire un peu nerveusement arcant un sourcil.

« Alors à quelqu'un qui te manque tu ne donne plus de signe de vie ou tu ne réponse que par des messages court sans aucune nouvelle. Sais tu au moins ce que ça fait de savoir que cette personne que tu connaissais par cœurs et à qui tu étais la seule à t'ouvrir s'est enfuit au lieu de venir te voir comme toujours ? »

Je ne savais vraiment pas ce qui avait bien put ce passer cette nuit. Mais au vu de ses photo et même de la tenu qu'elle portait maintenant je sentais bien qu'il devait y avoir eux quelque chose. En plus je sentais bien que j'étais en train de gêner la demoiselle. Ces mots pour m'indiquer que je pouvais partir ne firent qu'accentuer cette sensation. Je la fixais une nouvelle fois guidant ma main vers la poignet de la porte prêt à l'ouvrir à la voler et partir limite en courant. Cette sensation d'opresion était de nouveau palpable dans cette maison. Je détournais d'ailleurs une nouvelle fois mon regard tombant sur une photo de famille. Cette famille que je savais totalement différente de la mienne. Une famille à laquelle je n'appartenais pas. Je me perdais encore une fois dans mes souvenir, elle qui souris, elle qui pleure, elle qui m'appelle tout le temps pour tout et n'importe quoi. Moi qui soigne ses blessures quand elle tombé des jeux. Tant de souvenir, mais j'avais maintenant l'impression de les voir comme un spectateur et non comme l'un des protagoniste de ses histoires. Je fermais mon poing sur la poignée alors que maintenant elle me demandais de rester. Je me mordais la lèvre inférieurs essayant de retenir ses gestes que je ne connaissais que trop bien. Non Yoshi arrête d'être aussi impulsif quand il s'agit d'elle. Elle t'a laissé et maintenant il faudrait que tu l'aide. Mon corps et ma tête n'étaient vraiment pas d'accord, alors que ma tête  me disais de partir mon corps avait lui décidé que ma main serai poser sur sa joue pour essuyer une nouvelle larme. Cette même main se déplaça vers son autre jour pour faire le même travail. Je restais toujours contre cette porte ne bougeant pas davantage cependant. Je laissais ensuite mon bras retomber le long de mon corps et tentais d'afficher un sourire qui se voulais rassurant mais autant dire que devant elle mon talent d'acteur était vraiment limité

« ça va aller.Tu aurais du me le dire au lieu de tout garder pour toi. Tu me prend pour quoi personne ? A moins que tu avais peur de ma réaction ou mon envie des plus forte d'aller m'occuper de tes parents ?»

Maintenant on pouvais dire que j'étais assez bloquer je ne savais plus vraiment qui croire. Ma tête qui voulais partir mais mon corps qui refusais à cet instant de bouger. Je continuais de la fixer un moment pour voir si ses pleures s'était stoppé ou si au contraire j'avais effectivement fait pire que mieux.

« Dis moi juste une chose s'il te plait. Maintenant on fait quoi ? Je fais un carnage tout de suite où tu essaye de me calmer et je me retient au moins jusqu'au moment où tu te rappera même pas de ma visite ? »

(c) AMIANTE
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Jeu 9 Juin - 19:12
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