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TENUE&CHEVEUX ♱

TENUE & CHEVEUX ☽

Et qu'est-ce qui t'as motivé à m'appeler? T'avais la flemme de faire le tour des boîtes ? Un regard, alors qu'il venait d'enfiler son haut. Je me suis toujours demandé ce que tu attendais de moi. Tu aurais pu me dire non. Tu aurais pu raccrocher. Moi, j'avais juste eut besoin d'un passé temps. Un soupire, le mafieux ébouriffa sa chevelure humide. J'avais pas envie de faire à manger. Une réponse un peu trop machiste. Un peu trop lui, finalement. Un second soupire. Arrête de me regarder avec tout ton amour. Tu le sais, que ça me saoule. Sans déconner, je n'ai pas de te réponde précisé à te donner. On ne pouvait pas lui reprocher sa sincérité, au moins. Il le regardait. Avec un certain dédain. Encore, toujours. On mange dehors. Un bon geste rare : il fallait en profiter.

Puis, son regard, se fit plus doux. Qu'ai-je fait pour que tu me colle depuis plus de dix ans ? Je n'ai jamais été bon avec toi, pourtant. Il s'approcha de ce petit être, puis le prit dans ses bras, doucement. Tu es stupide Renji. De t'accrocher à moi de la sorte. Mais tu ne changera jamais, n'est-ce pas. Il le lâcha, de ses bras trop protecteurs, trop possessif, retournant dans sa chambre, s'essayant sur son lit. Vient là.

TENUE & CHEVEUX ☽ L'autre répondit assez rapidement et sans en attendre plus de la part de son bourreau, Renji hocha de la tête en replaçant ses cheveux correctement. On mange dehors. Renji releva la tête vers Shikamaru. C'était bien étrange de sa part de le voir agir aussi avec une attention particulière. Jamais ils n'avaient eu de rendez-vous romantique et pourtant en trois ans de relation, cela aurait été plutôt logique. Ce fût aussi pour cela qu'il ne lésina pas sur le détail de sa surprise. Il arqua un sourcil puis écarquilla les yeux lorsqu'il sentit le regard doux de Shikamaru sur lui. Sa chaleur l'enveloppa, voguant un doux apaisement dans tout son corps. Machinalement Renji voulu relever les bras vers le haut de son dos mais il s'y résigna à la dernière minutes transformant ainsi ses prunelles brunes plus sombre qu'à l'initiale. Tu es stupide Renji. Oui je le sais, mais je m'y suis rendu que bien trop tard. Mais tu ne changera jamais, n'est-ce pas. Tu connais déjà la réponse, pas besoin de me faire encore plus mal. Renji se décala de lui et le regarda partir, les poings serrés. Il était totalement perdu. Accepter de prendre l'appel, venir et se prendre encore les raisons de sa fuite. C'était beaucoup trop pour ses petites épaules. Il avait endossé deux ans sur trois et pourtant il se voyait endurer toute sa vie son attachement.

Son corps pivota machinalement vers la porte où la voix de Shikamaru provenait. Ses pas le menèrent à lui, l'observant sur le lit. Ses yeux se posèrent sur la place à côté de l'homme assis sur le lit. Tu n'as plus faim? Lui disait-il en s'avançant vers lui. Sa main cherchait sa chevelure, ses doigts passaient lentement entre ses mèches blondes. Non je ne changerais pas, je n'en ai ni l'envie ni la force. Sa voix monotone prenait pourtant l'espace de toute la pièce. On sentait sa faiblesse s'accroître de plus en plus. Il fallait qu'il s'assoit finalement. Renji vint alors s'asseoir à côté de Shikamaru, les mains tendues en arrière pour pouvoir supporter tout son poids dessus. Ses yeux ne le quittaient pourtant pas du regard. Il admirait son dos légèrement vouté due à sa position qui deviendra inconfortable s'il restait trop longtemps ainsi. D'ailleurs lui aussi. Il balança sa tête en arrière, closant ses paupières avant de tomber carrément en arrière. Le silence régna à nouveau. Qu'est-ce qu'il pouvait dire de plus qui ne pourrait pas faire changer Shikamaru d'humeur? Il n'en savait rien, il ne savait même plus comment il avait fait toutes ses années à s'émerveiller sur cette personne qui maintenant lui paraissait tellement loin. Et pourtant...

Il lui obéissait. Encore, et toujours. Un léger sourire, satisfait perché sur les lèvres.  Tu n'as plus faim? Haussant un sourcil, tournant son regard sur ce petit homme, il le laissa continuer. Non je ne changerais pas, je n'en ai ni l'envie ni la force. Et pourtant, tu devrais, Renji. Tu devrais en toute bonne et dues formes. Tu te détruiras à t'accrocher à moi. Parce que tu le sais : tu n'es qu'une valeur parmi une autre, qui me sert et qui m'est utile. Bien sûr que si. Un énième soupire. Le blond s'allongea. Pourquoi tu fais ça ? Il n'avait jamais était attiré par un homme. Sauf lui. Il n'avait jamais su pourquoi son jugement c'était porté sur cette petite tête trop présente, sur cette petite tête trop collante. Un moment d'égarement qui lui avait laissé trois ans de relation dite stable (bien que peu fidèle si jamais son attention n'était pas canalisée) et un fossé de plus de dix ans.

Ce n'est que lorsque le blond se redressa que le mafieux passa son bras derrière ses hanches, le ramenant sur lui, à califourchon. Il n'hésita pas à poser ses mains sur ses hanches, tout d'abord. Puis l'une descendit au niveau de sa fesse du même côté. Dis-moi pourquoi est-ce que tu reviens toujours. Ne me parle pas d'amour. Ne me parle pas de t'es sentiments. - Mais tu vas le faire, n'est-ce pas ? Ne le connaissant que trop bien, désespéré par leur situation et le trop-plein d'amour du côté de son amant, il lâcha encore un soupire (plus par habitude), tout en venant poser son front contre l'épaule du second. Non par geste affectif. Il était juste un peu fatigué, et c'était une manière de se reposer. L'autre prendrait cela comme il le voudrait, car de toute manière, rien ne pouvait témoigner de ses véritables intentions et motivations. Ses mains n'avaient cependant pas bougées. Calme. Sa respiration douce. Un démon dans un corps aux allures anodines. Un démon au sourire trop ironique et désagréable.

TENUE & CHEVEUX ☽ En fermant les yeux, le visage marqué par des rides exagérées de son expression de malaise, Renji se demandait bien pourquoi Shikamaru voulait autant savoir cela. Après tout ce n'était pas comme s'il allait changer quelque chose de cela. Ses bras fermèrent son étreinte autour de la nuque de son ex-amant. Geste tendre ou simplement mécanisme vieux de trois ans? Renji releva les yeux en même temps qu'il chercha un point dans le vide pour y refléter son état cadavérique. Il n'était même plus maitre de lui-même. Même pas l'homme que Shikamaru, un jour a posé les yeux. Il avait changé c'était tout. Et même lui ne le savait pas pourquoi, il avait simplement dû accepter cette fatalité. Des cicatrices de l'amour brutal ou alors par simple nuance avec les évènements avec Shika. Et toi pourquoi tu continue de m'appeler? Mais c'est toi qui fait ça Shika, c'est toi qui me force à croire en une rédemption. C'est toi qui m'empêche d'avancer parce que tu te débrouille qu'à chaque moment où je laisse tomber, tu reviens. Renji posa sa tête au creux de sa nuque, humant son odeur qui lui avait tant manqué chaque jours qu'il s'éloignait de lui. Enfin, il se décida à se relever faisant tomber les bras de Shikamaru sur son corps. Il se pencha pour attraper sa casquette et la plaça correctement. Et puis j'avais aussi envie de m'faire baiser alors autant que ça soit toi. Sous un ton monotone, Renji réajusta ses mèches avant de s'asseoir sur le lit, un peu plus loin de Shikamaru. D'ailleurs, dans quelques semaines je pars hors du Japon. Disons que c'est pour respirer un nouvel air. Renji se tourna vers lui pour l'observer, essayer de détecter un trait mécontent de cette nouvelle. S'il te plait, dis moi que ça ne te vas pas... Ou alors viens avec.

Et toi pourquoi tu continue de m'appeler? Un regard. Hautain, à son habitude. Parce que tu viens toujours. Et qu'il faut bien que j'me vide les couilles. Une ingratitude, cachée sous une toute autre vision. Mais laisser transparaitre ses sentiments : il en était hors de question. Et c'était un homme. Il le faisait bander. Oui. C'était une chose. Mais envisager quelque chose d'autre, c'était une autre affaire, justement. Même lorsqu'ils étaient "ensemble" sous ses trois années... Shikamaru était un homme dés plus étrange. D'ailleurs, dans quelques semaines je pars hors du Japon. Disons que c'est pour respirer un nouvel air. Son air impassible sur la gueule, intérieurement c'était tout autre chose. Un petit sourire cependant se dessina sur ses pulpes, léger, narquois. Et bien, fait ta vie. Un désintéressement désinvolte et présent. Mais tu sais très bien que je t'empêcherais de partir sans que tu ne t'en aperçoive. Une possessivité malsaine. Une relation basée dans l'avoir, non dans l'être. Mais c'était plus fort que lui. Il ne l'aimait pas. Car ce n'était pas de l'amour. Mais il ne pouvait pas le laisser filer trop loin de lui. A ce que je sache, tu t'es condamné seul. Car c'était lui qui l'avait suivis.Aller, magne toi. Se levant, sans daigner lui lancer un autre regard, il descendit à l'étage, attrapant sa veste, ses papiers, son téléphone.

Regardant le blondinet, il ne put s'empêcher de soupirer - naturellement, machinalement. A force il ne s'en rendait même plus compte. Mais il lui attrapa le poignet, le tirant fermement en le forçant à venir rapidement vers lui ou, contre lui ; le plaquant allègrement contre le mur en l'embrassant d'une manière dés plus agréable en sois. Le lâchant sans crier gare, il ouvrit la porte d'entrée en sortant, les mains dans les poches. Comme s'il ne venait pas d'agir de la manière la plus impulsive qui soit.

TENUE & CHEVEUX ☽ Sa réponse fut indéniable et tellement prévisible. Renji se contenta de simplement sourire à sa réflexion, à ce regard qui n'accordait aucune mesure de stresse ou nervosité. Il était juste lissé par un dédain sans pareil que Renji aurait aimé le voir se raidir d'énervement. La seule différence qui s'ajoutait à son sourire pénible et menteur fut ses doigts pliés dans la paume de sa main. Aucune réaction. Et c'est pénible te voir si serein. Parce que t'es persuadé que je bluff ou que tu ne te sens pas menacé? Il soupira. C'était certain qu'il se fichait éperdument de ses états-d'âmes s'il partait ou non. Parce qu'il suffit simplement que tu me dise « non » pour que je reste. Coincé dans des souvenirs vieux, rouillés par l'attitude ingrate de Shikamaru et souillé par des vérités qui faisaient mal. Il était coincé. Mais tranquillement, il se "magnait" parce que Shikamaru l'avait intimé de le faire. Parce qu'il lui était presque soumis néanmoins il ne fallait pas oublier son attitude fugace et presque volage. Renji le regarda et marcha derrière lui. Ton dos. C'est juste ça que j'ai le droit de regarder. Plongé dans sa torpeur et son dégoût de lui-même, il se laissa attraper le poignet et pousser avec pugnacité contre le mur qu'il y lâcha un gémissement de surprise. Un baiser. Un baiser qui réchauffait son coeur tant refroidit par son venin. Il n'osa pas, il n'osait plus lui entourer la nuque de ses bras. Alors il les garda droit contre son corps attendant le changement de Shikamaru. Parce qu'il le connaissait assez pour savoir que cela n'était qu'éphémère.

[ ... ] Il marcha derrière lui, glissant ses mains dans ses poches à son tour. Sentant ce qu'il pensait être son évasion, Renji s'arrêta. Attends Shika. Envoya-t-il à l'homme devant lui. Une fois qu'il s'exécuta, il avança vers lui et se tourna devant sa personne sortant le sachet en plastique. Pas plus grand que sa main, il l'agitait du bout des doigts devant le nez de Shikamaru. Tous les deux n'étaient pas ignares ; ils savaient très bien qu'à l'intérieur s'y trouvait de l'herbe. Pour Renji c'était la seul option pour ne plus autant se poser de question sur son ancien amant, il n'avait décidément pas envie de se ronger l'esprit pour ce soir. Donc on repoussera cela pour demain soir, une fois qu'il sera rentré de sa route dans les souvenirs. Autant passer une bonne soirée et bien fêter mon départ. Un léger sourire se dessinait sur ses lèvres. Le pousser aux vices... Il voulait voir qu'il y avait bien un infime espoir en quoi Renji pouvait y croire.

Attends Shika. Être appelé par un surnom. Cela l'agaçait au plus haut point. Il se stoppa néanmoins, fixant son vis à vis de son air naturellement désintéressé. Quoi ?  Le voyant agité le petit sachet, Shikamaru haussa un sourcil. Si tu as besoins de ça pour oublier Renji, soit. Autant passer une bonne soirée et bien fêter mon départ. Un sourire narquois sur la commissure de ses lèvres, il reprit sa marche tout en ouvrant le paquet. Ouvrant sa portière, il posa son fessier à sa place et roula bien sagement. Silencieux, il tendit le premier joint à son binôme. Il gardait le reste pour plus tard. Posant la petite pochette en contre-bas de son levier de vitesse, il lui tendit la flamme de son briquet, lui laissant ainsi tirer les premières lattes. C'est toi qui en a le plus besoins, après tout.
[...] Chemin faisant, ils arrivèrent devant un restaurant qui disposait d'une petite cours. Il avait envie d'être au calme ce soir. D'être reposé. Après sa journée. Sortant tranquillement, alors qu'il n'avait aspiré qu'une ou deux fois sur le bâtonnet, il tourna son visage vers le blondinet. Evite de t'écrouler par terre pour un oui, ou pour un non maintenant. Se moquant allègrement de lui, peut-être un peu par sympathie, il laissa l'un des serveurs les accueillir et les placer dans un coin tranquille - en extérieur, le temps s'y prêtant. S'essayant à sa place, il passa lentement l'une de ses mains à travers sa chevelure, la ramenant quelque peu en arrière. Je pense retourner en Corée. Pour une courte durée. Tu veux venir? Une proposition anodine parce qu'il venait de là-bas lui aussi. Et revoir leur monde lui ferait peut-être du bien ? Enfin. Pour une fois, sa proposition n'y tenait que par l'amitié qui les liés. Celle d'origine. Et pour ton changement d'air, tu ne partiras pas. Parce que je te l'interdis, j'ai besoins de toi ici. Ni plus, ni point. Il lui imposait. Comme toujours. Et son vis à vis n'avait pas intérêt à refuser. Non.

TENUE & CHEVEUX ☽ Ils avaient fumés, Renji beaucoup plus que Shikamaru. Il avait juste de ne plus penser à l'après ou le moment le plus fatidique de sa vie. Partir, disparaître. Parce qu'il allait vraiment le faire, il allait partir de Tokyo pendant un long moment et il personne n'était prêt à l'arrêter. Alors sans doute que la weed jouait beaucoup sur ses ambitions mais cette fois-ci il signait sur la roche. Il partirait et même si cela ne change trop rien envers sa relation avec son ex amant. Ses yeux, libidineux, se posèrent doucement sur la silhouette de Shikamaru et lorsqu'il sortit de la voiture, Renji prit un petit temps pour soupirer se remettre en question. Non il ne faut pas que je lâche prise maintenant. Tu ne vaux vraiment pas la peine que je me fasse du mal. Renji sortit de la voiture. Il lui suffit que de quelques pas pour rattraper son retard néanmoins il s'arrêta subitement en écarquillant les yeux voyant que Shikamaru avait ralentit la marche pour lui sourire. Mesquin. Il retroussa son nez. Ce n'était plus le moment de rire de lui. Renji soupira, ne désirant pas rentrer dans de longues tirades et avança jusqu'au restaurant. Je pense retourner en Corée. Pour une courte durée. Tu veux venir? Je regrette mais non, pas cette fois, plus jamais d'ailleurs. C'est terminé Shika. D'accord. Si pour une courte durée signifie simplement quelques semaines, j'ai mes affaires à Tokyo je ne peux pas délibérément partir comme ça. J'ai juste plus envie de partir avec toi. Assassin. Et pour ton changement d'air, tu ne partiras pas. Parce que je te l'interdis, j'ai besoins de toi ici. Ses yeux s'écarquillaient comme il ne les avait jamais arrondis. Il pensait jamais pouvoir entendre ça de la bouche de Shikamaru. Si on repartait une année plus tard, Renji aurait été flatté, mais hélas Shika avait deux ans de retard. Les mains posées sur les cuisses, sous la table, il les serra si fort qu'il pouvait comprendre que les marques ne disparaitraient pas si facilement. Ses lèvres pincées, Renji baissa la tête. Besoin de moi, hein? Désolé mais non, j'ai déjà pris les billets c'est de l'argent jeté par les fenêtres. Il ferma les yeux pour les réouvrir sur ceux de Shikamaru. Pouvoir te vider les couilles encore ça, ça passe mais j'suis plus ton chien Shika tu peux pas m'interdire ça. Je pars pas toute la vie juste quelques temps pour oublier la... Il se mordit plus violemment les lèvres et il se leva brusquement jetant sa serviette sur la table.
Pour partir, il dû passer derrière Shikamaru qu'il remercia pour le repas. C'était plus lancé pour la politesse et non pas pour conclure quelque chose. Même s'il était fâché, Renji était comme ça, il fallait absolument qu'il place le dernier mot.

Pouvoir te vider les couilles encore ça, ça passe mais j'suis plus ton chien Shika tu peux pas m'interdire ça. Je pars pas toute la vie juste quelques temps pour oublier la... Un sourcil haussé, il regarda son vis à vis se lever avec une certaine brutalité ainsi que sa serviette jetée sur la table. Désespéré. Voilà ce que le blond était à l'instant même. Tu me fatigue Renji. Passant sa main dans sa nuque, la grande perche se leva en remerciant d'un geste de la tête le serveur, lui donnant quelques billets en main - sûrement un peu trop mais il s'en tapait, il n'était pas à ces quelques détails prêt. Shikamaru sortit donc à son tour. Arrête toi. - C'est un ordre. Le ton légèrement haussé. Il arriva enfin à la hauteur du jeune homme, oui décochant là une gifle, d'un geste ample et digne de sa si grande personne. Comment oses-tu ouvrir ta grand'gueule. Alors que je t'ai fais survivre lorsque tu m'as suivis. Le toisant de sa hauteur, le fixant - d'un air mauvais, si impartial, il s'avança un peu plus, relevant le visage de son amant de deux de ses doigts. Tu me dois le respect Renji. [...] Tu as toujours été mon chien. Tu le resteras. Que cela te plaise ou non. Des mots blessants. Mais il s'en fichait. Il se décala légèrement, lâchant lentement son visage ; sous une légère douceur presque indétectable, contrastant avec tout ce qui venait de lui. Part si tu en as envie. Une invitation qui laisserait forcément des séquelles sur la suite. Rien n'était si simple avec lui. Car tout se payait. Monte dans la voiture. J'te ramène. Un ton sec. Autoritaire. Pour ne pas changer, au final.
Un long soupire, il attrapa ses clopes, en glissant une entre ses pulpes. L'allumant, il se tourna finalement, rentrant dans son véhicule. J'veux pas t'entendre. Démarrant, il partit. Pas un regard sur cet être fragile. Pas un regard sur ce pauvre homme. [...] Ils arrivèrent finalement devant l'appartement des jumeaux, se stoppant devant son portail. Il en profita pour jeter sa clope, regardant ensuite le second.

TENUE & CHEVEUX ☽ Son entrain à partir avait totalement disparue lorsqu'il entendit les ordres de Shikamaru sur un ton menaçant. Connement il s'arrêta. Son regard suivait sa silhouette et avant de répliquer quoique ce soit on lui força à pivoter sa tête. Renji n'en revenait pas, si bien que son esprit fut chamboulé. Il n'arrivait même plus à penser jusqu'à ce qu'il entende son appellation scandaleuse dans la bouche de Shikamaru. Cette personne qu'il avait tant respecté le traité de... Chien? Il tourna sa tête pour ne plus le voir lorsque ses doigts s’enlevèrent de son menton, en se massant la joue. Tout en marchant vers la voiture, parce qu'il n'avait pas d'autres moyens de transports possibles, sa colère montait. Quand il s'assit sans un bruit encore sous les ordres de Shikamaru. Pauvre con.
[...] Renji se pencha en avant regardant à la fenêtre si son frère avait laissé la lumière allumée. Mais il ne put contenir ce regard levé au ciel quand il sentit celui de Shikamaru le dévisager. Instinctivement il se tourna vers lui et fronça les sourcils. QUOI?! BIEN SUR QUE JE VAIS PARTIR PAUVRE CON. TU ME TRAITE ENCORE UNE SEULE FOIS DE CHIEN SHIKAMARU, JTE TUE T'AS COMPRIS?! J'admets pas que tu me traite comme ça et sache que c'est terminé tout ça. Je pars point à la ligne et ta Corée tu peux te la foutre au cul! Il leva sa main en l'air mais ne la posa pas comme prévu sur la joue de Shikamaru. S'arrêtant aussitôt. Je t'aime... Me force pas à faire ça.

QUOI?! BIEN SUR QUE JE VAIS PARTIR PAUVRE CON. TU ME TRAITE ENCORE UNE SEULE FOIS DE CHIEN SHIKAMARU, JTE TUE T'AS COMPRIS?! J'admets pas que tu me traite comme ça et sache que c'est terminé tout ça. Je pars point à la ligne et ta Corée tu peux te la foutre au cul! Un sourire posé sur le coin de ses lèvres. Narquois. Il ne bougea pas lorsque son vis à vis leva sa main. Il savait très bien que jamais, il ne le toucherait. Restant de marbre, il lâcha finalement un soupire. T'es sentiments te tuerons, Renji. Mais cela l'amusait. Au plus haut moins. Même s'il ne le montrait pas directement à chaque fois.
Ecartant de ses doigts le poignet levé de son amant, il lui attrapa finalement en le tirant de force - mais avec légèreté, le forçant ainsi à venir sur lui, à califourchon. Ses mains se posèrent instinctivement sur ses hanches. Ses courbes, celles qui l'avait fait flancher. Celles qui l'attirait ; ce corps parfait, frêle et si fin. Parfois, de ses mains trop brutales, il avait l'impression de pouvoir le briser à n'importe quel instant. Allons Renji. Il marqua un blanc, ses lèvres se posant doucereusement au creux de son cou. Surveille ton langage. Un murmure, presque. Sa main droite se glissa sous le haut du second, légèrement, toujours au niveau de ses hanches. Puis de son autre, il le fit venir davantage, un tantinet, contre son corps, le prenant finalement dans ses bras, de cette manière. Tu vas me manquer, tu le sais ? Il ne pouvait pas le voir, mais à cet instant il se mit à sourire. D'un sourire carnassier, avant de rabattre ses lèvres, naturellement, sur le cou de sa moitié.

TENUE & CHEVEUX ☽ Sans pouvoir faire quoique ce soit, Renji se laissa glisser sur Shikamaru mais le regard toujours crispé par ses sourcils froncés. Allons Renji. Non il n'y a pas de allons Renji. J'en ai marre de toi. Et lorsque Shikamaru posa ses lèvres au creux de son cou, il dû fermer les poings pour s'éviter une telle faiblesse. Ses paroles... Elle étaient comme de l'ironie versé pour atténuer l'ambiance. Renji secoua la tête, non il n'allait décidément baisser sa garde alors que Shikamaru passait ses doigts froids sous son sweat. Mais arrêteeeuuh. En plus t'as les doigts froids. Grommelait-il alors qu'intérieurement il priait pour que Shikamaru ne l'écoute pas et redouble d'adversité. Ce qu'il fit. Renji souriait tandis qu'il sentit son corps se réchauffer au contact avec celui de son ex amant. Tu m'épuise Shika à autant changer... Mais toi aussi tu vas me manquer. Non je ne le savais pas.... Hm. Il grimaça en serrant un peu plus son étreinte sur Shikamaru. Pourquoi t'es pas comme ça pour toujours? Pourquoi tu me fais du mal? Shika... Sous son appel, Renji se redressa et força son interlocuteur à le regarder aussi. Un long moment passa. Quelque chose le bloqua, troublé dans la vérité de sa phrase. Car oui, il avait peur de ce que pourrait bien dire Shikamaru bien qu'il était très franc. C'est vrai ce que tu as dis tout à l'heure? Je suis pas une personne pour toi mais plutôt ... Un chien?

Shika... Le plus petit se redressa. Le blond le regarda. Plus par obligation qu'autre chose. Il ne disait rien. Pourquoi l'appeler dans ce cas ? Prenant son mal en patience, afin de ne pas s'énerver ou dire quelque chose de déplacé à l'égard de son animal de compagnie, il attendit donc qu'il daigne ouvrir la bouche. C'est vrai ce que tu as dis tout à l'heure? Je suis pas une personne pour toi mais plutôt ... Un chien? Ô si tu savais Renji. Un fin sourire se glissa sur la commissure de ses lèvres, alors que sa main continuait de se balader sur le dos nue ; sur sa chaire trop chaude, avec ses doigts trop froids. Cette peau trop marquée. Cette peau trop parfaite. Shikamaru ne lui répondit pas. A la place, il prit ses lèvres. Un baiser. Un second. Avant de rendre les choses plus concrètes, plus vivante. Parce qu'il ne décolla pas ses pulpes de celles de son amant, glissant finalement sa langue entre ses lèvres, rejoignant la sienne.
Il se stoppa néanmoins, d'un coup ; frustration, oui. Afin d'attiser d'avantage l'attention de son chien favoris. De le rendre encore un peu plus dépendant. Afin de le rendre encore un peu plus faible. - Mais cela, il le gardera pour lui. Je ne suis pas porté sur la zoophilie. Simplement. Clairement. Une réponse qui n'en était pas une mais qui pouvait être seulement interprétée. Sa seconde main descendit sur la cuisse de l'infirmier, à l'arrière, la caressant légèrement sous son passage. Tu devrais rentrer chez toi.