Glenn&Eichi ~ "Marry Me" ? Not for me, sorry

Je ne comprenais pas mes parents. Ils étaient complètement fou. Et après, c'est moi qu'ils envoient voir un psy. Psy que je vois une fois tous les mois au lieu d'une fois par semaine, histoire de régler les détails de notre arrangement. J'étais tombé sur une psy fan de yaoi. Je lui donnais mes chapitres en avance, en échange, elle dit à mes parents qu'on se voit bien toutes les semaines et que je vais bien.

Cette fois, ils m'avaient trainé chez un conseiller matrimonial. C'était le pompon. La cerise sur le gâteau. Le wasabi sur le sushi. Wesh, cette expression n'existe pas mais tant pis, je viens de l'inventer. J'avais envie de sushi maintenant, mais genre là tout de suite. Sauf que là tout de suite, j'étais face au conseiller, un type proche de la trentaine je dirais. J'aurai bien aimé être ailleurs qu'assis sur cette chaise face à lui, mais mes parents m'attendaient dans la salle d'attente. Histoire d'être sûr que je ne me sauve pas. Et vu que c'était un homme, j'allais avoir du mal à trouver un arrangement du genre de celui que j'ai avec ma psy.

Ils s'attendaient à quoi en m'amenant là ? Que j'allais trouver une femme, me marier, faire des gosses et me conduire en bon père de famille ? N'importe nawak. Je finis par prendre la parole. Bon. On ne va pas y passer la journée. Je vais faire plaisir aux cinglés qui m'ont amené là, je vais écouter vos conseils et essayer de me trouver une femme. Mais sachez qu'en êtres vivants, il n'y a que les morts dont je m'occupe qui m'intéressent. C'était dit, il allait me prendre pour un gros malade, mais rien à faire.

Parfois, Eichi se demandait pourquoi il pratiquait un tel métier ? C’était vrai après tout, il était le moins bien placé pour parler d’amour ou tout simplement de relation amoureuse. Il n’avait jamais connu cela. La façon la plus exacte de l’expliquer serait de dire qu’il n’avait jamais été en mesure de s’enticher de qui que ce soit. Lui se plaisait à qualifier le problème comme une maladie toutefois il se doutait que ce n’était pas le cas, qu’il était sûrement juste un peu trop compliqué et qu’il n’aimait pas la première personne qui se présentait à lui. Peut-être que son inconscient cherchait quelqu’un de spécial, quelqu’un qu’il n’aurait pas encore rencontré pour le moment. Ou peut-être qu’il n’était tout simplement pas fait pour ce genre de chose, qu’il avait des intérêts bien plus grands et que le mariage, fonder une famille, le sexe aussi, ça passait après tout ça. Qu’est-ce qu’il y pouvait lui s’il n’y accordait pas une très grande importance ? Le fait était qu’il était quand même conseiller matrimonial et que son devoir était d’aider ses clients... En soit, on raconte souvent qu’il est plus simple d’aider les autres que soi-même, cela valait également pour lui. Bien qu’il ne faisait pas toujours très bien son métier, ce qui énervait son meilleur ami qui ne se gênait pas de lui donner plusieurs représailles.

Dans un soupir, s’amusant à faire tournoyer son stylo avec ses doigts, il attendait que la prochaine personne entre dans la salle. D’un geste machinal mais discret, ses yeux l’avaient détaillé de haut en bas comme si l’observer de la sorte lui permettait d’avoir une analyse sur l’énergumène qui se présentait sous ses yeux. Hum... Il avait l’air compliqué et pas si facile à déchiffrer. C’était un étranger, du moins son apparence l’était cependant le garçon ne releva pas, l’incitant poliment à s’assoir en face de lui tandis qu’il feuilletait son dossier qu’on lui avait demandé de compléter quelques minutes plus tôt.

Ses prunelles s’égarèrent toutefois sur son vis-à-vis qui pris la parole et il ne put retenir l’esquisse ironique qui étira ses lèvres à l’entente de ses mots. Sur quel homme étrange était-il tombé cette fois-ci ? Des cas, Eichi avait l’habitude d’en voir tous les jours cependant un comme celui-là, c’était sûrement le premier.

- Je peux toujours essayer de vous dénicher un mort si vous le souhaitez, Rétorqua-t-il, un brin sarcastique, Mais je doute à ce qu’il réponde présent par contre.

On ne t’a jamais dit que tu avais un humour douteux, idiot ?! Il y avait de quoi fuir avec un conseiller pareil. Certes, le garçon face à lui ne semblait pas être mieux que lui toutefois ce n’était pas une raison.

- Bref, je veux bien vous aidez mais il va falloir y mettre du votre, j’ai besoin de savoir ce que vous recherchez.

Quel genre de femmes il désirait physiquement, qu’est-ce qu’il préférait au niveau du caractère, les passions qu’il avait, ce qu’il souhaitait partager. Autre que « les morts » bien sûr.

- Après vous savez, cela ne sert à rien de venir ici si vous-même n’en avez pas envie. Ce n’est pas moi qui vais vous forcer à faire quoi que ce soit.

Je peux toujours essayer de vous dénicher un mort si vous le souhaitez, mais je doute à ce qu’il réponde présent par contre. Je souris en coin. Il n'avait pas l'air de me trouver si bizarre que ça, pour l'instant. Tant mieux. C'est mon métier, les morts. Le votre, c'est les vivants, alors on va éviter d'inverser les rôles et on va régler cette histoire au plus vite. Que je puisse aller me gaver de sushis au wasabi, l'un de mes seuls plaisirs dans la vie. En réalité il y en avait pleins d'autres, mais bon.

Bref, je veux bien vous aidez mais il va falloir y mettre du votre, j’ai besoin de savoir ce que vous recherchez. Je le dévisageai quelques instants, sans réellement comprendre sa demande. C'était pourtant simple. Je ne m'étais juste jamais posé la question. En plus, j'avais plus l'habitude d'être avec des hommes que des femmes, mais si je ramenais un homme à mes parents, ça allait être la 3ème guerre mondiale et ils me mettront en hôpital psychiatrique. Depuis le temps qu'ils y pensent. Je les avais entendu en parler à mes débuts de fossoyeur, à mes 20 ans.

Après vous savez, cela ne sert à rien de venir ici si vous-même n’en avez pas envie. Ce n’est pas moi qui vais vous forcer à faire quoi que ce soit. Je haussai les épaules. Si ça peut faire plaisir à mes parents de me voir avec une femme... Ça doit pas être compliqué. Je n'ai pas de critères en particulier, je prendrai ce que vous avez sous la main. Enfin, surtout ce qui veut de moi. Vous savez, le squelette dans le salon, ça en arrête plus d'un. Pourtant Jacky avait de l'allure. J'y avais mis le prix.

Monsieur Reynolds ou le genre de clients qu’Eichi détestait avoir. Non pas qu’il n’était pas intéressant, au contraire, il l’était même un peu trop. Cependant il ne cherchait pas à se prendre la tête, pas même à réfléchir sur ce qu’il désirait vraiment et en gros, il lui refilait tout le travail. Certes, c’était son métier, c’était son devoir de lui dénicher la perle rare cependant il ne pouvait pas le faire si la personne face à lui n’y mettait pas un minimum de volonté. Il ne pouvait pas lui glisser la première femme qu’il avait sous la main parce que si à lui, ça lui convenait, pas certain que cela convienne à la demoiselle. Qui aurait envie de sortir avec un type passionné des morts ? C’était glauque toutefois ce n’était pas bien de juger à l’apparence comme on dit souvent « l’habit ne fait pas le moine », cela ne voulait pas dire que cet individu était un psychopathe. Le chef d’une entreprise pouvait très bien en être un et le fossoyeur être quelqu’un d’incroyable doux et dévoué. Même si forcément, on tiltait plus facilement sur ce genre d’individu. Eichi n’était pas en mesure de le juger parce que lui-même était particulier sauf qu’il cachait peut-être mieux son jeu.

- Ecoutez, je vais être clair avec vous, Commença le conseiller en s’accoudant sur son bureau, sa main se positionnant délicatement contre sa joue en guise d’appui, Je me fiche royalement que vous êtes passionné des morts, que cela fasse partie de votre métier ou autre.

Alors pourquoi on lui avait demandé de remplir un dossier ? Parce que cela servait toujours pour les éventuels rencontres, pour comparer certaines hobbies à d’autres néanmoins ce n’était pas cela qu’Eichi souhaitait dire en prononçant ses mots.

- Chacun ses goûts après tout. Mais mon boulot c’est de vous trouver quelqu’un donc soit vous y mettez du votre, soit on ne fait rien. Je ne peux pas vous balancer la première venue comme ça. Dîtes moi ce que vous aimez, comment vous aimerez qu’elle soit, caractériellement, physiquement. Je ne sais pas moi, tout ce qui vous passe par la tête.

Machinalement, le jeune homme haussa les épaules sur ses paroles, attendant simplement à ce que son interlocuteur ne se décide à lui répondre. Si ce dernier n’avait pas la moindre idée, autant arrêter tout de suite et se faire une partie de cartes, hm.

Ecoutez, je vais être clair avec vous, je me fiche royalement que vous êtes passionné des morts, que cela fasse partie de votre métier ou autre. Ouais, j'étais d'accord, on s'en fichait royalement. Ce n'était pas le sujet. Le sujet c'était de me trouver une femme. Une femme qui acceptera le squelette dans le salon. Autant dire que ce n'était pas gagné.

Chacun ses goûts après tout. Mais mon boulot c’est de vous trouver quelqu’un donc soit vous y mettez du votre, soit on ne fait rien. Je ne peux pas vous balancer la première venue comme ça. Dîtes moi ce que vous aimez, comment vous aimerez qu’elle soit, caractériellement, physiquement. Je ne sais pas moi, tout ce qui vous passe par la tête. Je haussai les sourcils. J'y mettais du mien, c'était ça le pire. La preuve, je n'avais pas dit que j'étais venu uniquement pour faire plaisir à mes parents. Maintenant que j'avais accepté d'aller voir un conseiller matrimonial, autant faire les choses le mieux possible.

Je soupirai tout en réfléchissant à ce que j'aimais. Je n'allais quand même pas sortir que j'étais un fan de couture, cuisine, arrangement floral et autre dans le même genre ! Je ne sais pas, moi... j'aime les mangas, le dessin, ce genre de choses. Les jeux vidéos aussi. Mais je n'allais pas annoncer fièrement que j'étais fan d'Animal Crossing. Pokémon encore ça passe, mais le reste... C'est un jeu de fille. Non ?

Et concernant ce que je recherche... une bonne pâtissière et cuisinière, histoire de manger autre chose que des nouilles instantanées. J'avais fait des dorayaki hier, il n'en restait plus un seul. Faudrait peut-être que je sois sincère, tout compte fait. Bon, que ça ne sorte pas d'ici mais j'ai un gros problème avec le kawaii, j'ai des dizaines de peluches, je suis fan de couture et de pâtisserie.

Je fouillai un instant dans mon portable et affichai une image que je montrai au conseiller. Vous connaissez Love Live ? Nico, c'est ma femme, si vous m'en trouvez une comme elle physiquement, ça sera parfait. Après le type bizarre qui aime les morts et l'otomen refoulé, j'allais passer pour un gros otaku passant ses nuits à regarder des animes, à vouloir épouser un personnage de fiction.

Les mangas, le dessin, les jeux vidéos... Est-ce que ce garçon était geek ? Pourquoi dés qu’on mentionne les jeux vidéos, on imagine de suite un geek, hein ? Ce n’était qu’un stéréotype surtout qu’en règle général, la plupart des garçons qu’Eichi avait croisé dans son bureau, ils aimaient tous ce genre de chose. Le cliché typique d’un personnage masculin bien que le concernant, il n’avait aucun attrait pour ce genre de choses. Il n’a jamais compris tous ces individus qui s’enfermaient chez eux pour jouer à des jeux en réseaux, qui ne se sociabilisait pas et perdait clairement leur temps. La vie à elle seule était déjà un jeu alors pourquoi s’attarder dans sa maison alors qu’il y avait largement de quoi faire pour s’amuser. Franchement, s’il souhaitait faire une course de voiture, lui, il prendrait la sienne puis il roulerait le plus rapidement possible parce qu’il adorait les sensations fortes. Parce qu’il était un grand malade aussi. Si par contre, il souhaitait se défouler et affronter quelqu’un, il n’aurait qu’à frapper le premier venu dans la rue même si avec lui, c’était perdu d’avance. Il n’était pas vraiment attiré par la violence donc il ne tenterait probablement jamais ce genre de stupidité. Bref, ce n’était pas le sujet.

Le conseiller s’était alors contenté d’hocher la tête à ses paroles, notant ce que son vis-à-vis lui disait sur son ordinateur. Il n’en avait rien dit cependant il comprenait tellement l’histoire de la cuisinière. Une femme qui sait faire la cuisine, c’est si agréable même si de son point de vue, il préférait préparer ses plats lui-même. Il était un peu maniaque dans tous les sens du terme et il n’avait pas envie de se faire empoisonner. Néanmoins c’était toujours agréable de se faire servir un peu de temps en temps n’est-ce pas ?

Il n’eut guère le temps de s’attarder sur le sujet que ses paupières papillonnèrent machinalement à la déclaration de son client. Ah. La, maintenant, il s’éloignait très loin du profil du geek et au fond, Eichi le préférait ainsi. Parce qu’au moins, il n’était pas catalogué dans les rangs des personnes banales qui essayaient tout compte fait de se donner un genre, qui ne s’assumait pas tant que ça. Puis lui aussi, d’une certaine façon il aimait les choses « kawai ». Pas les mêmes que Monsieur Reynolds mais il comprenait.

« Je ne dirais rien. Secret professionnel. » Avait déclaré le garçon en mimant de ses doigts une fermeture éclaire sur sa bouche.

Est-ce que tu es un gosse ou quoi pour te comporter de la sorte, imbécile ?! Ses yeux se portèrent ensuite sur la photographie que lui montrait son vis-à-vis, hochant à nouveau la tête en songeant à quel point c’était vrai qu’elle était mignonne. Certes, il ne s’imaginait pas sortir avec une telle fille mais si sa copine acceptait de se déguiser ainsi de temps en temps, il ne serait pas contre.

- Navré, je ne connais pas. Mais s’il vous faut une fille dans ce style là, je pourrais toujours chercher. Déjà, on va voir en fonction de ce que vous aimez ! Puis sachez qu’il n’y a pas de honte à aimer les choses mignonnes, moi aussi j’aime ça.

Sauf qu’on ne t’a pas demandé de raconter ta vie. C’était toujours comme ça avec lui, il ne savait pas être sérieux plus de cinq minutes.

- Ma passion, c’est les chats. Je pourrais en avoir plein que cela ne me dérangerait pas.

Étrange pour un garçon, en effet.

- Si vous aimez la couture et la pâtisserie, il n’y a rien de gênant. D’ailleurs, vous auriez du ramener des gâteaux !

Eichi... Et bien quoi, s’ils étaient bons, il les aurait mangé avec plaisir lui.

Je ne dirais rien. Secret professionnel. Tant mieux, j'étais soulagé. Secret professionnel. Bon sang, je me demandais le nombre de choses qui se cachaient derrière ce fameux secret professionnel, vu le nombre de choses que j'avais pu dire à ma psy, un jour où j'avais besoin de parler. Et maintenant, il y avait le conseiller matrimonial qui s'y mettait. Enfin, ce n'était pas le même genre d'informations, pas du tout même.

Navré, je ne connais pas. Mais s’il vous faut une fille dans ce style là, je pourrais toujours chercher. Déjà, on va voir en fonction de ce que vous aimez ! Puis sachez qu’il n’y a pas de honte à aimer les choses mignonnes, moi aussi j’aime ça. Je continuai de fouiller mon portable à la recherche d'images de cosplay de Nico ou d'images de la vraie Nico, mais je ne trouvai rien de mieux que la photo que je venais de lui montrer. Un jour, je chercherai le nom de cette cosplayeuse. Ça ne devrait pas être bien compliqué à trouver.

Ma passion, c’est les chats. Je pourrais en avoir plein que cela ne me dérangerait pas. Je lui souris. Ow, des neko. Des neko tout kawaii. J'adore les chats aussi, tous les animaux, en fait. Mais je ne sais déjà pas m'occuper de moi-même, alors d'un animal... Je haussai les épaules. Un jour, peut-être.

Si vous aimez la couture et la pâtisserie, il n’y a rien de gênant. D’ailleurs, vous auriez du ramener des gâteaux ! Je pouffai. Il était original comme conseiller. En tous cas il réussissait à me mettre à l'aise. Ça me faisait penser que le dernier conseiller que j'avais vu, c'était un conseiller funéraire. Un vieux que je ne pouvais pas supporter. Je préférai Kamiya-San. C'était bien ça, son nom ? Je ne savais plus. J'en rapporterai la prochaine fois. Vous préférez quel genre de gâteau? Parler de nourriture, c'était tellement plus intéressant que de parler de me trouver une femme.

Oh que oui il était particulier comme conseiller ! Et encore Monsieur Reynolds n’avait assurément rien vu. Eichi était unique en son genre, il ne réagissait jamais de la même manière et avait le don de s’emporter pour un rien, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. Cependant, il n’avait pas envie de perdre son temps, on n’avait qu’une seule vie et lui en appréciait la moindre chose, le moindre petit détail. Il s’en moquait beaucoup aussi seulement ça ne serait pas amusant si on prenait toujours tout au sérieux aussi. Lui, il était fou, il était complètement malade et probablement encore plus que son client qui travaillait avec des morts. Charmant. Il avait de sérieux soucis psychologiques bien qu’il ne s’en rendait certainement pas compte et que tant que personne ne le lui ferait réaliser, il continuerait d’être cet individu bizarre qui le caractérisait. Disons que ça avait un avantage, il ne se prenait la tête sur rien, il ne cherchait pas à juger non plus et son plus gros problème était sa manie de toujours chercher à se mettre en danger. Peut-être le fait aussi qu’il parlait un peu trop franchement parfois, qu’il manquait terriblement de tact et qu’il détestait tourner autour du pot. Peu importait si cela lui causait des représailles à l’avenir, Eichi n’en avait que faire, ça ne l’effrayait pas. La vie était un jeu, il ne fallait pas l’oublier.

« Ah ! Ah ! Je comprends » Avait ri doucement le conseiller à la mention des animaux « Personnellement j’en ai trois et si je le pouvais, je crois que j’en adopterais d’autres encore ! »

Une maison rien que de chats, ça pouvait le faire bien que lui-même n’était pas certain d’être capable de tous les gérer s’il en avait autant. Hors, il avait une grande maison traditionnelle, il n’y avait rien de mieux comme refuge pour de telles boules de poils surtout si en plus, le maître en question a même créer une « chambre » rien que pour ces bêtes. Si ça ce n’était pas une preuve du ô combien il les aimait, il n’y avait qu’à voir comment il prenait soin d’eux. Sûrement plus que sa propre personne. Et encore.

- Quel genre de gâteau ? Hmm... J’aime de tout ! Mais j’admet que mon préféré, c’est le fraisier ! Tout ce qui est fait à base de crème en fait ! Quand c’est trop sec, bof, j’aime moins.

On remarquait à nouveau à quel point cet individu faisait si bien son travail n’est-ce pas ? Au lieu de parler de femmes, voilà qu’il parlait pâtisseries.

- Je suis gourmand, je mange de tout de toute façon. Dés qu’il s’agit de nourriture, honnêtement, je ne suis pas très compliqué.

Certainement l’une des seules choses où il ne l’était pas d’ailleurs.

Ah ! Ah ! Je comprends. Personnellement j’en ai trois et si je le pouvais, je crois que j’en adopterais d’autres encore ! Je souris en imaginant un appartement ou une maison remplie de chats et d'autres animaux. J'avais une tante qui avait des dizaines de chats, plusieurs chiens et encore d'autres animaux à l'intérieur et à l'extérieur. Un vrai zoo. Et avant d'être femme au foyer, elle était soigneuse d'animaux. Quelle surprise. Ça faisait bien longtemps que je ne l'avais pas vue, d'ailleurs. Je n'étais pas allé aux États-Unis depuis douze ans, autant dire que ça commençait à dater.

Quel genre de gâteau ? Hmm... J’aime de tout ! Mais j’admet que mon préféré, c’est le fraisier ! Tout ce qui est fait à base de crème en fait ! Quand c’est trop sec, bof, j’aime moins. J'était bien d'accord avec lui, les gâteaux trop secs, ce n'était pas aussi bon qu'un gâteau bien moelleux. Surtout au chocolat. Avec de la chantilly. Je me donnai faim moi-même, alors que j'avais mangé juste avant de venir à mon rendez-vous ! [color=teal]Pareil pour moi, mais je préfère le macaron framboise au fraisier.[color] Et le trois chocolat... Quest-ce qu'il y avait de meilleur qu'un trois chocolat, sérieusement ? Rien, absolument rien. C'était sûrement ça mon gâteau préféré, et de loin !

Je suis gourmand, je mange de tout de toute façon. Dés qu’il s’agit de nourriture, honnêtement, je ne suis pas très compliqué. Je souris à nouveau, amusé. Sa mère devait être contente d'avoir un enfant qui mangeait équilibré et varié sans qu'on l'y contraigne. Je suis un peu pareil, je ne suis pas très difficile, peu importe le domaine. Il y a juste la jpop trop rose bonbon et les plats épicés où j'ai un peu de mal. Avec les femmes, aussi. Je n'arrivais pas à les comprendre, du coup j'avais du mal à trouver une femme avec qui ça collait niveau personnalité. Souvent, c'était elles qui me larguaient, puisque j'étais trop occupé à comprendre comment elles fonctionnaient et comment me comporter avec elles pour me rendre compte qu'elles n'étaient pas satisfaites de notre relation.

Le macaron aux framboises ? Hum... Ca avait l’air bon aussi mais Eichi penchait plus sur le fraisier, c’était son préféré, il n’était pas prêt de changer d’avis. Enfin, ils n’allaient pas passer leur vie à débattre sur la nourriture sinon le conseiller ne tiendrait jamais jusqu’au soir sans avoir mangé. Tout ça lui donnait réellement faim et il n’aurait absolument pas été contre un bon gâteau en cet instant. Il était plus salé que sucré en règle général néanmoins il admettait que là, un bon dessert lui aurait fait du bien. Toute cette crème, et ses fruits étalés, fondant dans la bouche à chaque fois qu’il en prenait un morceau. Voilà qu’à présent, il rêvassait.

Heureusement, son client le ramena à la réalité et le jeune homme ne put que rire à sa remarque. Il était d’accord avec lui sur la J-pop. Il n’aimait pas ce style de musique, qu’elle soit coréenne ou japonaise d’ailleurs, ce n’était pas pour lui. Ô, il ne jugeait pas, parfois certaines chansons se démarquaient du lot toutefois lui était plus du genre grand classique. Il aimait les musiques calmes, reposantes bien que ça lui arrivait d’écouter des chansons qui bougeaient un peu plus. Particulièrement l’été ou quand il faisait beau, ça accompagnait sa bonne humeur, c’était agréable. Hors, en dehors de cela, la plupart du temps Eichi écoutait de la musique classique ou de la variété. Il prêtait aussi très attention aux nouveautés et il jugeait parce qu’il était passionné de musique et que peu importait ce qui lui était arrivé par le passé, c’était un réflex de noter les bons et les mauvais côtés d’une nouvelle chanson.

- J’aime les plats épicés, Déclara le garçon dans un léger rire, Je trouve que ça donne du goût ! Mais je suis d’accord pour la J-pop, certaines chansons sont vraiment horribles à écouter. Je suis plus classique même si j’écoute de tout. Si vous avez de bonnes musiques, n’hésitez pas à faire partager !

Et les femmes dans tout ça ? Oh, qu’est-ce qu’on s’en fichait, aller... Ce n’était pas comme si Monsieur Reynolds était réellement intéressé par le sujet de toute façon.

- Je me dis que si la musique n’existait pas, ça serait bien ennuyeux. Vous savez, je vais souvent au karaoké avec des amis, je trouve ça vraiment drôle, ça permet de partager un bon moment. Même si je chante comme un pied, certes.

On peut savoir pourquoi tu te mets à raconter ta vie tout d’un coup ? Probablement parce que c’était ce qu’il faisait toujours. Eichi était du genre bavard, il adorait discuter, de tout comme de rien.

Des sushis, j'étais passé à une folle envie de macaron framboise et de fraisier. Sitôt sorti, je trainerai mes parents m'acheter une pâtisserie. Ils étaient prêts à tout pour faire plaisir à leur fils unique et dépressif. Dès que je voulais quelque chose, ils me l'offraient, cherchant désespérement à me faire aller mieux, à me trouver quelqu'un pour partager ma vie, à me faire changer de métier. Ils n'étaient pas au courant pour mon yaoi, donc ça n'entrait pas en considération pour un changement de métier. Ils avaient voulus me traîner à des entretiens d'embauche après le psy et avant le conseiller matrimonial, mais je m'y étais fermement opposé, leur faisant bien comprendre que mon métier, c'est ma vie. À leur plus grand malheur.

J’aime les plats épicés. Je trouve que ça donne du goût ! Mais je suis d’accord pour la J-pop, certaines chansons sont vraiment horribles à écouter. Je suis plus classique même si j’écoute de tout. Si vous avez de bonnes musiques, n’hésitez pas à faire partager ! Je souris en entendant qu'il avait le même avis que moi. Ah, la pop asiatique... toute une histoire. En J-pop, j'aime bien Luna Haruna. Elle a une belle voix et c'est très loin du kawaii de Kyary Pamyu Pamyu. Mais sinon, rien ne vaut un X Japan. Vive le visual kei. X Japan, mon groupe préféré. Longue vie à Yoshiki-sama. Et à Mana-sama. Comme le conseiller, j'écoutais un peu de tout, du jazz, de la pop, Kpop (Lee Chae Rin épouse-moi) (Ren épouse-moi), du métal...

Je me dis que si la musique n’existait pas, ça serait bien ennuyeux. Vous savez, je vais souvent au karaoké avec des amis, je trouve ça vraiment drôle, ça permet de partager un bon moment. Même si je chante comme un pied, certes. Je hochai la tête. La vie sans musique ne pouvait tout simplement pas exister. Déjà que l'on me force à vivre, si on me retirait ma musique, je ne sais pas comment je ferai. Bon, par contre, le karaoké ce n'était pas mon truc. Chanter en public non merci. Mais bon, ça m'arrivait d'y aller de temps en temps, avec des amis ou trainé par mes parents.