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ain't no sunshine (soren)

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Lun 11 Juil - 23:55
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⚜⚜⚜  Miraculé et sauveur. Héro et pécheur. Ce petit bout d'homme se pavane encore parmi ses étagères, le pas rapide. Il s'efforce de ne plus se souvenir de ce qu'il a vécu, des semaines auparavant. Parce qu'il veut avancer. Vivre avec le passé ne mène à rien. Et il le sait. Sa raison hurle à son âme. Son âme refuse de l'entendre. Et il se bat. Encore et encore, pour finalement afficher un simple sourire. Mais ce n'est pas facile, de se trouver là ; encore debout face à ses gens qui, pour certains, ont perdus bien plus qu'il ne puisse imaginer. Lui, et ses yeux innocents, tachés, gâchés par les caprices de la créatrice. Cependant, il ne lui en veut pas. Parce qu'il n'a pas à porter jugement sur ses actes mais aussi, parce qu'elle a laissé en vie tout ceux à qui il tenait. Miséricorde, peut-être. Supplications immaculées par ses prières, il avait préféré se voir blessé, à la place de ceux encore debout, maîtres de son cœur. Ses amis. Sa famille. Et l'homme pour qui son cœur se pavanait. Puis, il y avait ce gamin. Trop précieux, peut-être. Trop serein, également. Pour qui il c'était empressé de fermer boutique. Petit homme courant à travers son enseigne, rangeant, servant, saluant ; souriant et remerciant chaque nouvelles têtes apparaissant entre ses murs. Un mot laissé là, sur l'une des grandes vitrines, indiquant qu'il fermerait à midi, qu'il serait fermé ce weekend là. Autant de temps passé avec le concerné, pour cause de mauvais temps et d'envie. Posé sur le haut siège de son comptoir, ses lunettes rondes sur le bout de son nez épuré, il sert l'un de ses derniers clients, parlant de tout, de rien. De la pluie, qui arrivera en fin de journée, du beau temps en perdissions. Oublier le malheur vécu par le contact humain - l'Homme n'est bon qu'à ça, le soulagement par l'Autre. Lui adressant un dernier sourire tout en se penchant légèrement, Isao passa alors un coup d’œil sur sa montre, perchée le long de son poignet gauche. Il ne restait plus que dix minutes. Se levant doucereusement, il partit à l'étage, dans la réserve, sortant quelques livres qu'il devait remettre en rayon. Chose qui ne serait plus à faire lundi matin, à son retour. C'est en descendant qu'il aperçut une chevelure ; une, qu'il reconnaîtrait sûrement parmi tant d'autre. - Il était là. Le saluant de loin d'un sourire chaleureux, le gamin descendit tranquillement, le rejoignant. Tu es en avance, So. (...) J'en ai pas pour longtemps. Tu peux tourner la carte ? Sur la porte, afin d'indiquer que sa boutique était fermée. En attendant, il partit entre deux rangées d'étagère, montant sur une échelle en les rangeant, passionné, méticuleux. Aimant. Sautant les dernières marches de cette dernière, remettant convenablement sa chemise noire, le libraire passa ses lunettes de repos sur le haut de sa tête.  Il faut qu'on fasse quelques courses avant de rentrer, j'ai plus rien à manger ! Attrapant son téléphone en sautant un peu, à plat ventre sur son comptoir (trop petit), il récupéra son téléphone, se remettant sur ses deux pieds.  Tu vas bien sinon ? Sortant de l'établissement, attrapant ses clés dans la poche arrière de son jean noir trop serré, il ferma enfin, la grande porte.
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Mar 12 Juil - 15:58
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⚜⚜⚜  Les doigts graciles courent sur le bois ancien, pianotent sur les rugosité de la vieillesse et dessinent la course de l'ennuie de leur pulpe. Le soupire quitte sa gorge offerte au béton noir du haut, et redresse enfin le corps engourdi de sa longue pause salvatrice. Soren glisse ses deux mains dans ses mèches bleu de prusse qui encadrent son visage typé, les secouent et les essore de la momification en cours qui l'étreint. Il est de ces hommes qui s'ennuient et se meurent dès lors que la fraction de seconde n'est pas occupée, et ne peut réprimer ses envies sourdes de se lever en fracas et étendre les bras de parts et d'autres de son corps. Saisit un bic bleu par-lci ( il en aura peut-être besoin pour écrire son numéro personnel sur le bout de papier déchiré d'une femme aguicheuse ), son sac bandoulière par-là, et s'agite une fois de plus pour l'emplir d'un contenu aussi invraisemblable qu'inhumain prônant paradoxalement l'organisation féminine par son propre désordre. Le miroir ne s'est pas brisé en cette mâtiné, et pas même le chat noir n'est passé sous l'échelle : il n'a eu aucun client à qui prédire ses médisances-venin. Le renard se précipite vers la porte ancienne dont le cri se répercute entre les murs à chaque mouvement du battant, rebrousse chemin pour observer d'un œil-bonheur la déformation de ses traits grimaçants dans le miroir, estompe à nouveau son ombre noire vers la sortie lumineuse. Sous les réverbérations du soleil et ses rayons transperçant la noirceur des nuages, une courbe maligne prend otage ses lèvres d'un sourire béat. Il porte à l'ennui un mépris qui surpasse les autres, exècre ce sentiment indomptable d'une perte de temps totale ; l'attend pourtant avec impatience, lui et son synonyme de joie, lui et la tignasse rouquine qu'il dessine. Chaque fois que le temps s'égraine sans son consentement, Soren rejoint Isao. (...) Il pousse le battant, les paumes pulsant le rythme de son palpitant excité à l'idée de revoir son ami. Écarte les bras en croix, le sourcil plissé et ornementé d'un regard badin, l’œil pétillant. « Un magicien n'arrive jamais en retard ! Ni en avance d'ailleurs, il arrive précisément à l'heure prévue. » Fier, orgueil soudain de mise, il déblatère la phrase du dernier film visionné avec le rouquin d'un timbre expert, et s'empresse de retourner la pancarte comme il eut fait avec son propre local. Il patiente sagement, ou peut-être moins sagement, meurtrissant le sol de ses pas incessants, de ses tapotements de la semelle, le regard dévorant les étagères de livres dont la fois lui manquera sans nul doute s'il devait être amené à y plonger le nez. Et, enfin, explose, se plaint, gémit tel un chien à l'abandon, attaché dans un coin du jardin. « Oh non... Pourquoi il faut toujours faire les courses ! Je déteste faire les courses avec toi, je vois même pas à quoi ça sert puisque t'achètes jamais ce que j'ai envie de prendre ! » Fait qu'il omet bien des fois malgré tout, et le garçon retente sa chance à chaque occasion, renouvelant les mains basses sur les objets les plus petits et les plus viles dans l'espoir vain qu'ils ne soient pas remarqués dans le cadi. « J'allais super bien jusqu'à maintenant, c'est la chose la plus dramatique que j'ai entendu aujourd'hui, je dé-teste faire les courses, d'ailleurs plus tard je me marierais avec une femme qui les fera sans moi, c'est LE critère pour un couple durable. Et toi ton couple ? ça va Isa' ? Tu sais que ta bibliothèque-chose elle fout les chocottes quand même ? Mon dieu, j'imagine pas si je devais lire tout ça... Au fait, il fait un temps de merde aujourd'hui, j'espère qu'il va pas pleuvoir, je suis passé chez le coiffeur hier et j'ai trop pas envie que ma couleur dégorge ! » Il n'a jamais su à quel moment précis il devait clore les lèvres, et enfin se taire.
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Mar 12 Juil - 19:20
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⚜⚜⚜  Un petit ange caché sous les traits du démon. C'est ainsi qu'il voyait Soren. Ami et bien plus, au final. L'un de ceux que l'on ne peut définir. L'un de ceux, qui serait bien trop important pour oser donner un nom. Gamin, qui au final se retrouve être le plus âgé. Mais leur histoire c'était toujours tourné vers ce paradoxe, dont le rouquin n'avait jamais cherché à en comprendre les sens. Oh non... Pourquoi il faut toujours faire les courses ! Je déteste faire les courses avec toi, je vois même pas à quoi ça sert puisque t'achètes jamais ce que j'ai envie de prendre ! Toujours à se plaindre lorsque quelque chose ne vas pas. Isao en sourit, finalement. Parce qu'il sait très bien que son ami n'aura pas le choix, en premier lieu, et qu'il tentera encore et toujours de camoufler des choses sous d'autres articles. Mais le libraire à développé, depuis un moment déjà, un instant maternelle, déjà mis à l'épreuve bien trop de fois. Une mère voit tout, une mère entend tout. Une mère garde le silence pour le bien être de son enfant. Une mère écoute, une mère câline, cajole et se battrait contre tout pour rendre son enfant heureux. Une mère aide, une mère console. Et lui, tout cela, il le fait, avec cet escroc. J'allais super bien jusqu'à maintenant, c'est la chose la plus dramatique que j'ai entendu aujourd'hui, je dé-teste faire les courses, d'ailleurs plus tard je me marierais avec une femme qui les fera sans moi, c'est LE critère pour un couple durable. Et toi ton couple ? ça va Isa' ? Tu sais que ta bibliothèque-chose elle fout les chocottes quand même ? Mon dieu, j'imagine pas si je devais lire tout ça... Au fait, il fait un temps de merde aujourd'hui, j'espère qu'il va pas pleuvoir, je suis passé chez le coiffeur hier et j'ai trop pas envie que ma couleur dégorge ! Parce qu'Isao parlait beaucoup. Mais Soren... Ah. Au final, qui se ressemble s'assemble, non ? (...) Pas vraiment.  Arrête de râler un peu. Tu ne sais manger que de la mal bouffe et tout ce qui s'y rapporte. Ça ne te fait pas de mal de manger saint, de temps en temps. Isao la fée du logis, le cordon bleu et le maniaque trop nerveux. Et avant de penser au mariage... Trouve toi quelqu'un de raisonnable. Une grande avancée cela serait... Et poile de carotte a toujours souhaité le bonheur de son ami.  Si tu peux appeler ça un couple So. (...) Mais on va dire que ça va. Beaucoup mieux, même. Un sourire, sur le coin de ses pulpes. Un croissant de lune dessiné sous son amour, son bonheur mais aussi la joie de pouvoir partager cela avec quelqu'un qu'il aime autrement.  Ils ont prévu de la pluie malheureusement. Mais on sera rentrés avant, ne t'en fait pas. Dit-il alors, tout en passant ses doigts dans cette chevelure bleutée, l'ébouriffant avec délicatesse ; tout en marchant jusqu'à son véhicule. Ça te vas bien cette couleur. Mais tu l'as faite sous une quelconque envie ou  il y a un "but" précis ? Non parce que bleu... Et c'est lui qui parle ? Avec sa ressemblance au bec de daffy duck. Grimpant à sa place, côté conducteur donc, il reprit, posant son téléphone et son porte feuille dans le vide poche en contre bas du levier de vitesse.  Mon père te passe le bonjour au faite. Je l'ai eu au téléphone y'a... Deux jours je crois. Bref il aimerait te voir dans pas longtemps. Je lui ai dis que tu lui enverrais un message. Il me harcèle pour que je viennes passer un weekend chez lui ... Alors fait le sinon tu vas finir par te faire autant engueuler qu'moi. Parents non en communs mais tout comme. Avoir grandis ensemble était le facteur principal du rapprochement de leurs vieux. Et t'es affaires, comment ça se passe? Un ton ironique, parce qu'il n'acceptait pas le fait que le second arnaque la populace... Mais il ne pouvait rien y faire ! 
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Ven 15 Juil - 13:23
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⚜⚜⚜  Ses mains de musicien qu'il n'est que trop peu plongent à l'arrière de son pantalon pour trouver refuge dans ses poches ; son corps se balance d'avant en arrière, tanguant sous le vent de l'ennui soudain. Soren pousse la comédie jusqu'à mettre en évidence sa lèvre inférieure à la façon d'un enfant, clignant plusieurs fois de ses cils charbonneux pour humidifier ses prunelles sans réaliser toutefois le ridicule de son comportement. Un an seulement le sépare d'Isao duquel il est l'aîné et pourtant, les deux ans manqués à sa vie semblent suffire pour le classer bien loin derrière, appartenant trop souvent, trop ouvertement, à la catégorie enfantine à laquelle il est tabou d'appartenir à son âge. Le voyant use de ce qu'il est l'unique à considérer comme un charme d'atout majeur pour faire céder son ami, et enfin obtenir un gain de cause bien trop important à ses yeux. Il y a des causes qui semblent moindres à l'univers, largement surplombées par les enjeux mondiaux et les guerres, les dangers de la vie, de la route, de la mort ; et l'innocence qui diapre parfois l'aîné est telle qu'il ne semble rien de plus précieux pour lui qu'une boîte de céréales indésirées, injustement cachée au milieu des courses nécessaires. Et si toutefois il vient à se faire surprendre, la déception qui l'incombe pousse son être à crier à l'injustice d'une voix rauque et haute, sans se soucier du lieu et des regards. Soren retire ses mains du confort qu'elles avaient trouvé, afin de s'asseoir au sol et croiser ses bras désormais libre contre un buste dont il est fier, ne réalisant ni sa maigreur, ni sa fragilité. « A t'entendre, on dirait que je ne sais même pas cuisiner. Rappelle-moi qui a fait réchauffer les hamburgers de la dernière fois quand tu ne savais pas combien de temps il fallait, hein ? Je sais parfaitement cuisiner, j'ai juste... Un intérêt pour la facilité. Rien d'autre. » Les mots réfléchis et détachés les uns les autres peuvent paraître sérieux et hostiles, et sont pourtant contrés par un timbre boudeur et un regard outré. Finalement annihilés dans leur totalité par un rire joyeux que l'on attend pas, et il plisse ses yeux en demi-lune pour marquer la joie sur son visage halé. Il se relève enfin de sa position presque indienne lorsque Isao semble avoir achevé ses devoirs de propriétaire des lieux, et tend miraculeusement l'oreille pour écouter ses complaintes et ses joies sans l'interrompre à aucun moment. « Je voulais changer un peu, porter une couleur originale sans qu'elle ne soit trop extravagante, je crois que j'apprends petit à petit à être sage. » Le bleuté lève les yeux vers ses mèches, frange indomptable qui balaye ses yeux et son front malgré ses efforts. Il en triture le bout, et éloigne le sujet d'un haussement d'épaules. Il pose ses doigts sur la portière et ne peut réprimer le frisson qui court sa colonne vertébrale pour se noyer à sa nuque. Les poils dressés, les flash d'un instant seulement inondent ses yeux qu'il plisse le temps d'ouvrir la voiture. Ce sont des gestes qu'il ne contrôle pas, et il n'oubliera sans doute jamais ce moment où une simple portière a retiré deux ans à une vie qu'il aurait aimé vivre de tout son soul. Une fois installé seulement, il se permet un soupire, retrouve le sourire, dévoile ses dents alignées mais imparfaites chaleureusement. « J'aime bien ton père, il change du mien. Enfin, il place pas autant d'espoirs en moi, c'est rassurant de ne pas être sous pression. » Rire acidulé, éclat joyeux-amer, qu'il étouffe contre son poignet. « Je lui enverrais un message alors. » La voiture en route, l'homme coince son portable entre ses jambes mais ne peut s'empêcher d'occuper ses doigts à pianoter sur l'écran verticalisé. « Tout va bien. D'ailleurs quand je te parlais mariage, c'est parce qu'une femme est venue hier. Elle avait un boule mon gars... le truc qui te vend du rêve et qui te hante pour le restant de tes jours. J'crois que j'suis tombé amoureux, j'arrive pas à me sortir ses fesses de la tête j'te jure ! Ce matin encore c'est la seule chose que je voyais en mangeant ma brioche ! Pour le coup, j'ai regretté d'avoir ma te^te de marabout là, alors que ça m'éclate d'habitude. J'ai essayé subtilement de lui dire qu'elle rencontrerait le prince charmant et que son nom commençait par S, mais elle a même pas cherché à savoir mon nom, c'est un peu triste. D'ailleurs j'ai aucune idée du sien. Et re d'ailleurs, j'ai aucun souvenir de sa tête. Mais un bouuuule... » Il écarte les mains en ricanant, porté par la douce chaleur d'un souvenir sans doute exagéré, désireux de partager sa découverte avec un ami cher. « En tout cas je suis content pour toi et Hiro, ça se débloque doucement nan ? Puis du coup, tu dois vachement bien t'y connaître en boule toi ! » C'est la révélation et l'évidence suprême qui écarquille ses yeux, en réalisant que le rouquin a sans doute plus de connaissance en matière de fessier que lui ; ou juste une forme de cliché qui le berce, et il s'en moque, puisqu'Isao est bien assez intelligent pour savoir qu'il ne pense jamais à mal en mettant en avant sa soudaine homosexualité.   
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