[flashback] come with me before i kick you in the butt (feat. sato eiji)
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Ven 25 Mar - 22:08
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come with me before i kick you in the butt
La pointe de la pointe en terme de pourriture ce type-là. Ô, il arrive à Noa d’avoir des moments de faiblesse et faire aveuglément confiance à Eiji, mais elle se demande s’il n’a pas récupéré ce type en allant sortir les poubelles.
Noa – Rendez-vous arrangé, mon cul ! Elle marmonne en poussant la porte à l’aide de son pied.
Elle avait été réglo elle ; elle lui avait trouvé une fille stable mentalement, en espérant avoir le même retour mais Eiji étant Eiji… Pourquoi n’est-t-elle… Presque plus surprise ? Puis de toutes façons, il n’allait pas s’en tirer comme ça ; elle savait où il était ce soir et si elle tombait il tombait aussi, voilà. Sa main gauche serrant sa veste en cuir peut être un peu trop fort tandis qu’elle marche le long de cette rue, elle ne fait pas attention à la température, elle a l’habitude et puis elle pense beaucoup trop à Eiji, pas de la bonne façon cela dit. Et soudainement, elle ralentit devant le club et fini par s’arrêter. Elle se dit qu’elle devrait reprendre ses esprits, si elle s’énerve il gagne, s’énerver c’est perdre ; alors doucement elle inspire et puis quelques secondes plus tard se décide à entrer.
Elle balaie du regard les lieux ; ce n’est pas difficile de trouver un habitué quand on le fréquente beaucoup trop. Elle croise doucement les bras et le regarde à distance. Ô, comme il a l’air épanoui dans cet environnement, comme il a l’air heureux. Un visage familier juste à côté de lui. Distraitement elle secoue doucement la tête et marche alors vers eux, sachant pertinemment qu’elle va briser cet instant de bonheur… Mais avec le sourire, ce qui lui demande presque un effort considérable cette fois. Noa vient prendre place sur les genoux d’Eiji en lançant ;
Noa – Toi... T’es vraiment une connasse Eiji…, j’ai perdu deux heures de ma vie avec un plouc de service ! Tu veux l’entendre la meilleure ? Elle dit en secouant doucement la tête Il m’a fait payer le resto parce qu’il avait pas de thune. Et quand je dis qu'il m'a fait payer, il m'a fait payer sa commande aussi Elle pince doucement ses lèvres, puis un soupir s’échappe de ses lèvres avant qu’elle ne finisse par dire Du coup ce soir c’est juste toi et moi, tu me dois bien ça. Elle passe son bras autour de ses épaules et ajoute J’ai pas raison ?
Il fallait savoir que ce genre de question n'avait qu'une seule réponse. A moins qu'il ne souhaite mourir, planté à l'aide de ses chaussures à talon.
ce soir, tu gueules fort dans le bar. tu te sens bien. t'as fumé un tarpé dix minutes avant. t'as pris trois shot de voka et en ce moment, un verre de whisky t'accompagne. t'as pas trop picolé. t'es pas bourré, ni défoncé. c'est pas un joint qui va te payer une perche. t'es juste joyeux d'être sorti de ton trou. t'es cloîtré entre quatre murs depuis cinq jours. tu bosses sur un jeu sur pc. entre les codages et la conception trois dimensions, ton cerveau a cramé. t'as fait un blocage ce matin. dans ces moments-là, faut que tu te ressources dans les rues enchainées de tokyo. t'as besoin de retrouver du monde, mater les passants, envoyer chier le monde et te foutre en l'air. c'est un club huppé qui à l'occasion de profiter de ta présence. t'es un bon client, le mec qui enflamme sa carte bleue parce qu'il a trop de fric à ne plus savoir quoi en faire. trois potes sont de la partie. vous avez le sang chaud. vous pensez être les princes du dancefloor. la sensation d'invincibilité vous gagne. c'est l'agitation. alors que tu es en plein débat sur la chirurgie du fessier, tu entrevois une silhouette trop proche de toi. tu follow. c'est noa. elle prend place librement sur tes genoux. un regard un peu trop surpris se partage avec l'assemblée masculine autour de cette table. tu la laisses parler, laissant des regards quelques peux joueurs et rentre dedans à tes potes. une fois qu'elle a terminé son spitch, tu reviens à ta personne. tu n'joues plus. que ta fratrie soit présente ou non, tu n'vas pas jouer au pokerface. quelques uns connaissent noa et d'autres non. ce n'est pas pour autant que tu vas te la jouer gentleman. t'as pas l'impression de me faire chier là ?
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Sam 26 Mar - 16:51
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come with me before i kick you in the butt
Tandis qu’elle parle, elle ne regarde que lui, se fichant éperdument du public autour d’elle et de tout ce à quoi cela peut ressembler d’un point de vue extérieur. Tout ce qu’elle se demande alors, c’est si le jeune homme l’écoute et il a plutôt intérêt à l’écouter. Ouverte à toute éventualité, la jeune femme écoute attentivement sa réponse secouant déjà la tête avant même qu’il n’ait terminé avant de lancer en coréen ;
Noa – Non non non, Eiji, Eiji mon cœur, j’ai pas le temps pour cette merde. Elle arrange distraitement la veste du jeune homme tout en poursuivant d’un ton toujours aussi détendu Je suis sur le point de commettre un meurtre à cause de p’tit cons de services… Ne sois pas un petit con de service, pas ce soir hm ? Pas avec moi.
Elle regarde finalement ce monde autour d’elle, pinçant distraitement ses lèvres avant de lancer avec un faible sourire;
Noa – Vous allez pouvoir vous passer de lui ce soir, j’ai pas raison ? Oui, vous allez vous passer de lui elle hoche doucement la tête et se lève marchant autour de leurs sièges d’un pas tranquille A moins que quelqu’un ne souhaite lui avouer son amour caché depuis des années, ou soit à la recherche de gueule de bois avant l’heure et croyez-moi, si je veux, je suis la pire qui soit. Elle marque une pause puis ajoute en tapotant l’épaule d’un des jeunes hommes Certains ici en témoigneront alors parlez, où taisez vous à jamais !… Et vite il ne vous reste plus que sept secondes…
Elle jette un coup d’œil à son portable tandis que quelques personnes commencent à quitter la table, puis regarde alors le jeune homme et hausse doucement les épaules d’un air faussement compatissant.
Noa – On dirait que ce ne sera que toi et moi… Et lui ? … Non ? Elle dit en le suivant du regard jusqu’à ce qu’il s’éloigne finalement pour rejoindre le groupe. Elle repose alors son attention sur Eiji avant de dire Aller on bouge, de toutes façon, cette soirée sentait l’échec.
Elle vient tapoter son épaule pour l'inciter à se lever et tend alors sa main pour récupérer sa veste en cuir qu'elle a laissé sur le dossier du siège.
cette meuf, elle va finir par te tuer. son côté "allo, j'prends toute la place" te fait bien kiffer. bon, tu ne lui diras jamais. tu penserais pour un faible sinon. puis... les compliments sont clairement pas ton truc. tu le regardes faire son spectacle. tu rigoles par moment, toujours le regard rivé vers tes potes. parce que tes potes, c'est ta vie. tu lances des regards amusés de temps à autres pour revenir à un visage impassible. trop de différences en toi petit gars. tu passes trop vite du chaud ou froid et vice versa.
quand tes potes se cassent, tu fais un signe de main "à plus tard". son show hystérique se termine . elle veut se barrer. elle veut faire comme elle entend. ces femmes et leurs désirs incontrôlables... noa, j'te préviens. tu prends un ton plus sérieux. plus grave. c'est la dernière fois que tu m'fais ça. tu détestes qu'on vienne saccager tes plans. qu'on marche sur ton terrain. que ce soit ta mère, ta meuf ou ton meilleur pote, c'est la même chose pour tout le monde. ta fierté est telle un gratte-ciel aux étages à perte de vue. d'façon tu veux bouger où ? à l'une de tes soirées tampax ? j'vais m'en passer. tu choppes ton verre et tu bois une gorgée pour bien montrer que tu comptes rester ici.
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Dim 27 Mar - 18:29
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come with me before i kick you in the butt
Dieu merci, ils s’en vont, elle n’aura pas besoin de traumatiser d’autres personnes ! Peut-être qu’ils se sont fait passer le mot ? Ou qu’ils se sont échanger des informations grâce à la télépathie ? Peut-être que c’est juste un truc de mec qu’elle peut pas comprendre ? Noa ne cherchera pas plus loin parce qu’ils sont parti, c’est ce qu’elle voulait ; enfin elle voulait surtout que ce guignol vienne. Qu’est-ce qu’elle pouvait avoir en horreur la tronche qu’il tirait là tout de suite. Comme s’il était au bout de sa vie. C’était elle qui était au bout de sa vie ! Un rendez-vous arrangé merdique, et malgré tout elle n’avait pas frappé le type qui faisait la tronche dans son siège là, pourtant Dieu seul savait à quel point elle en avait eu envie, il y a quelques minutes.
Elle marmonnait quelque chose qui se rapprochait d’un « d’accord » avec une légère moue collée au visage. Elle n’était pas certaine qu’il s’agissait de la dernière des dernière fois après tout ; et si elle avait besoin de lui dans cinq ans jours pour jours hm ? Il y pensait à ça ? En tous cas Noa allait y réfléchir elle.
Et alors qu’elle était sur le point d’enfiler sa veste en cuir, un faible rire s’échappe de ses lèvres alors qu’elle lance dans un souffle ;
Noa – La ferme ‘Ji… Un soupir s’échappe de ses lèvres tandis que son index appuie légèrement sur la joue du jeune homme T’es pas marrant comme mec, tu sais ça ? En plus tu sais même pas de quoi tu parles.
Elle prend place sur la table basse avant de lui prendre son verre pour attirer son attention. Après une gorgée elle ajoute alors ;
Noa – Si jamais c’est nul, je te donne tout ce que tu veux- non non attends, à la mesure du possible, voila.
Et si jamais il était blasé d’elle au point de lui demander de se jeter du Rainbow Bridge alors ? Ou qu’il lui demandait de se marier avec un de ses potes lourd dingues hm ? Ou alors de quitter le pays ? Ou de changer de nom ? Ou d’aller se débarrasser d’un corps ? D’aller en taule pour lui ? Dieu seul sait ce qu’il avait en tête. Elle finit le verre avant de lancer tout en attrapant sa veste en cuir ;
Noa – Entre nous, ce sera toujours mieux que votre soirée entre moches où vous aviez prévu de faire des trucs louche à défaut de pouvoir rencontrer qui que ce soit, elle attrape alors son paquet de clopes en otage avant de doucement ébouriffer les cheveux du jeune homme pour l’embêter et ma foi, l’inciter à bouger de ce fichu siège parce qu’elle en tous cas, marchait déjà d’un pas pressé vers la sortie. Quoi ? Noa, une chieuse ? Nooon...
des fois t'as l'impression d'être entouré que de meufs super reloues. ou alors c'est la nouvelle génération ? pourquoi elles sont constamment à te prendre la tête ? elles viennent bousiller tes soirées, elles te parlent comme de la merde, elles se pensent toutes puissantes. nan mais allo la génération nabilla ! ouais c'est français, mais elle a fait tellement le buzz que tu las connais.
et pourquoi elle parle tellement ? elle dit trop de choses. t'en retient que la moitié. faut pas s'étonner pourquoi tu fais plus de soirées avec les mecs qu'avec des meufs. ces meufs te cassent les couilles avec leur fierté à deux balles. elle prend sa veste. elle se permet de toucher à tes cheveux. elle boit dans ton verre. elle se casse. trop de choses. tu vas péter un câble. tu prends ta veste. tu retouches tes cheveux. tu laisses ton verre. et tu te casses. à l'extérieur, tu l'attrapes par le bras. j'te suis. mais, si j'me fait iech j'te promet meuf que tu vas ramasser cher. pas seulement parce que tu m'auras fait perdre mon temps, mais aussi parce que tu m'parles comme de la merde et j'aime clairement pas ça. tu la fixes. regard dans l'mile. les yeux revolvers.
t'es pas simple comme ami. la plupart de tes amitiés, c'est l'hypocrisie. t'es insupportable. un con, un connard. tu le sais et le premier dans la street à le crier. mais c'est ta personnalité et si les autres n'aiment pas ça, qu'ils aient chier ! ramène ton cul dans la bagnole et file-moi l'adresse.
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Jeu 7 Avr - 0:18
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come with me before i kick you in the butt
Imaginez-vous ce que vous voulez vous imaginer, Noa n’est pas une kleptomane, il n’y avait simplement plus de clopes dans son paquet et celui du jeune homme était là, l’appelait, se faisait désirer et aussi il fallait qu’elle fasse quelque chose ; même si les mots sont largement suffisant de toutes façons. Qu’est-ce qu’elle l’aime Eiji, mais qu’est-ce qu’elle a envie de le frapper aussi parfois ; c’est kifkif, y a des jours avec et des jours totalement sans. Cela dit maintenant qu’elle y pense, elle se demande ce qu’elle ferait sans lui. Ce serait pas pareil, pas insurmontable parce qu’au fond on peut bien survivre sans manger pendant un moment mais ce serait frustrant. Bon aller, passons la séquence émotions vous voulez ? Maladroitement, elle tente d’allumer la cigarette, s’y prend deux fois avant de finalement parvenir à ses fins et puis alors elle sent sa main autour de son poignet. Certainement pas pour lui dire « bon, j’te suis Noa, t’es trop cool enfaite, je te kiff ! » certainement pas mais ne vous a-t-on jamais dit que l’espoir faisait vivre ?
Un énième soupir s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle l’écoute cracher tout ce venin de négativisme. Bon, certes, il est vrai que les mots de la jeune femme ne sont pas tout le temps tendre. Mais il ne s’est jamais questionné sur l’aspect poétique de ses paroles ? Les figures de style ? Non ? Et attendant qu’il ait fini, elle cesse progressivement de l’écouter pour penser à autre chose parce qu’écouter Eiji jusqu’à la fin ne vaut pas le coup, en tous cas pas pour son moral, pas pour quoi que ce soit d’ailleurs. Elle va lui en faire bouffer du bonheur à ce pauvre malheureux, parce qu’il est tout sauf riche, en terme de bonheur, il n’y a qu’à regarder la tronche qu’il tire en lui parlant. Ugh, frissons… Et si les regards assassins pouvaient réellement tuer, il y pense ? Noa est déjà partie, dans ses pensées, très loin, elle n’y pense plus vraiment et lui donne même un léger coup de coude avant de dire ;
Noa – Hé… Mais qui aime bien châtie bien non ? Bon maintenant, vires tes mains de mon poignet avant que les tienne finissent dans un état tel que tu ne pourras plus t’auto satisfaire tard dans la nuit en pensant à tes potes là…
Un aspect à la fois ; Noa n’a jamais été violente sous les yeux du jeune homme, enfin pas réellement. Elle n’en montrera d’ailleurs jamais plus que ça à qui que ce soit parce que c’est son truc à elle, pour les sales types, pour les gens qui vont trop loin, c’est son truc à elle. D’un pas un peu plus joyeux, elle monte dans la voiture du concerné, passe son bras à travers la fenêtre pour agiter distraitement sa cigarette avant de tirer longuement sur celle-ci et lancer ;
Noa – Tu te souviens des voisins du type qui s’est fait arrêter en pleine soirée là ? L’appart juste à côté. ‘Parait qu’il a une piscine sur le toit et que la vue est terrible... Enfin, je me suis perdue. Qu'est-ce que je disais...- Ah ! Ben c'est là bas enfaite. Maintenant assez de blabla, roule ma poule ! On a du chemin. .
t'es pas dupe. tu le vois bien qu'elle n'en a rien à battre de ce que tu lui causes. c'est bon, tu la connais la fille avec le temps. son regard dans le vague en dit tellement sur sa situation qui est actuellement absente. puis, la demoiselle te demande de lâcher son bras. c'est ce que tu fais presque aussitôt, tu t'écartes sec. bah ouais, t'es ronchon. quand quelque chose ne te plait pas, tu l'fais clairement comprendre. tu n'mâches pas tes mots. trop souvent mécontent, t'as toujours l'air vénère, insatisfait. il est rare quand un vrai sourire, un sourire naturel vienne marquer ton joli visage. ton style est bad. toujours a tirer la gueule, à péter plus haut que ton cul.
tu ne rétorques rien à sa phrase. c'est toujours comme ça. tu craches un truc, elle passe en mode silencieuse. elle te sermonne quelque chose, tu l'oublies avec en mode je m'en balec. vous fonctionnez comme ça, sinon vos clash n'auront jamais de fin. l'engueulade peut durer trop longtemps. même si tu n'cherches pas à t'attacher aux gens qui t'entourent, tu n'veux pas te froisser avec la blondinette. c'est pas une meuf méchante. pour dire la vérité, t'apprécies même qu'elle ait une grande gueule. c'est plus amusant de cette manière. au moins, elle a des choses à te rétorquer. t'aimes les femmes de caractère. celles qui n'se laissent pas marcher dessus. au moins, elles résistent et c'est plus drôle pour tes jeux malsains.
le cul posé dans la voiture, noa continue de fumer sa clope à la fenêtre pendant que tu fais une petite manœuvre pour prendre le chemin opposé. ouais je vois, j'connais les résidents. pas besoin de gps du coup. tu vois exactement la route qu'il faut prendre. t'as déjà fait une soirée dans l'appartement à côté. d'ailleurs noa était là aussi. et le logement en question, tu y as déjà fait un petit tour aussi. une autre soirée bien allumée... t'as presque été à toutes les grosses soirées des environs. même si les gens ne te supportent pas, ils aiment t'avoir chez eux juste pour ce que tu leur fournis (drogue, alcool et parfois petit biffeton). et en général, tout le monde sait qu'il vaut mieux avoir la famille sato du bon côté de la balance que du mauvais. sinon, on risque gros. pendant votre trajet, toi aussi, tu as envie de fumer. sauf que ton paquet et vide. tu l'as complètement liquidé pendant ta soirée avec tes potos. t'en as un autre, mais il se trouve dans la boite à gant. files-moi une clope steuplait. ouvre le machin devant toi, 'doit y'avoir un paquet neuf. tu lui montres vaguement avec une main tout en gardant le regard sur la route. t'as pas envie de provoquer un accident, le plus futile soit-il. t'as bu plusieurs verres avant, donc faut pas que tu te fasses pécho. bon... même si tu sais que les flics ne diront rien en voyant ta gueule (ils te connaissent trop, toi et ta money).
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Sam 9 Avr - 0:41
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come with me before i kick you in the butt
Elle regarde distraitement à travers la fenêtre, agite à nouveau sa cigarette, tire une dernière latte avant de la faire disparaître et laisser distraitement sa main à l’extérieur être effleurée par le vent. Elle aime bien passer du temps avec des personnes qui n’ont pas besoin de parler pour avoir l’impression de combler le silence quand il n’y a plus rien à dire, peu importe à quel point elle peut être bavarde d’ailleurs. Elle jette un bref coup d’œil au conducteur avant de mettre la musique en marche, puis cherche alors dans l’espace de rangement et trouve difficilement. Par habitude, elle retourne la première cigarette et lui en propose une autre quand ils arrivent au feu rouge.
Son attention se porte à travers la fenêtre du côté du jeune homme, où elle peut voir des personnes qui semblent l’avoir reconnue ; sans doute d’un magazine ou d’une publicité, ce qui fait apparaître un sourire amusé sur son visage avant qu’elle ne les embête un peu en imitant les expressions de leurs visages choqués. Tout juste le temps d’agiter la main que le feu redevient vert. Maintenant qu’elle y pense, ces derniers jours elle a un peu plus de temps pour respirer et elle ne va pas s’en plaindre. Une semaine de plus et son manager obsédé par son poids aurait sans doute abandonné.
Quand ce morceau de musique prend fin, elle est sur le point de briser le silence avec un autre sujet, mais elle se concentre sur la route et elle lui semble peu à peu familière. Elle se redresse alors quand elle aperçoit qu’ils sont arrivés à destination et tourne alors la tête vers lui avec un faible sourire avant de lancer tout en tapotant doucement sa tête pour l’embêter ;
Noa – Bien joué, on est arrivé en un seul morceau elle marque une pause en ajoutant d’un ton faussement sérieux L’année prochaine, je te jure, c’est moi à ta place.
Oui parce que, théoriquement, elle ne pouvait pas encore conduire. THÉORIQUEMENT. Vous savez à quel point les règles sont importantes pour mademoiselle Kim ; si importante qu’elle passe totalement à côté le plus souvent. Mais elle a attaché sa ceinture quand même, c'est plutôt un bon début non ? Elle sort de la voiture et s'étire doucement avant de lancer ;
Noa - Dépêches toi Ugly'ji, je vais finir par chopper la crève
Tu roules de manière correcte parce que t'as Noa à tes côtés. Normalement, t'as tendance à dépasser les limites de vitesses parce que t'es un pressé. Ton courrier est souvent en rapport à ces amendes pour excès de vitesses sur les street. Mais tu es friqué, alors tout se règle facilement avec l'argent. Tu n'finis même pas en taule parce que les poulets te connaissent, toi et ta famille. Y'a eu comme une sorte de contrat entre vous, toujours en contrepartie de quelques billets. Qu'on le veuille ou non, l'argent règle de nombreux problèmes.
Noa te file ta clope que tu grilles aussitôt en attrapant un briquet quelque part dans ta voiture. Tu le jettes à peu près à sa place initiale pour éviter l'encombrement. Au feu, tu remarques ta passagère qui s'attarde sur des piétons. Tu fais de même pour comprendre la situation. Rapidement, tu pigeas que c'était des fans de la demoiselle. Non, ce n'était pas pour toi. T'étais pas autant connu qu'elle. Tu ne passais pas à la télévision, enfin... pas de la même manière en tout cas. Généralement, les sujets te concernant étaient plutôt négatifs en mode "le cadet de la famille Sato se retrouve en garde à vue !". des choses du genre... Personnellement, tu t'en branlais pas mal des médias d'où le fait que t'es toujours en activité dangereuse.
La destination souhaitée est enfin atteinte. Tu te gares approximativement bien (selon toi). Tu choppes ton portable et ton paquet de cigarettes, alors que Noa se trouvait déjà à l'extérieur. Tu ne te précipites pas, parce que tu détestes te faire bousculer. Tu sors de ton véhicule en prenant soin de le fermer. Tu ranges les clés dans l'une de tes poches de ton pantalon pour t'avancer vers l'immeuble où se trouvait normalement la soirée. Arrêtes de te plaindre deux secondes putain. Tu entres le code d'entrée (oui, tu t'en souvenais) et tu reprends une dernière taffe sur ta clope avant de la jeter. Tu pénètres dans l'immeuble tout en soufflant ta fumée à l'intérieur et tu diriges vers l'ascenseur. C'est quel étage ? Par contre, tu ne te souviens plus de ça. T'espères simplement qu'elle le sait, pour éviter de vous prendre la tête à envoyer des sms pour en prendre connaissance.
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Jeu 9 Juin - 1:03
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come with me before i kick you in the butt
Arrêter de se plaindre, elle ne pouvait pas, c’était tout un style de vie tout ça, tout un art. Silencieusement, elle entre dans l’ascenseur et malgré son manque de mémoire pour les choses sans importances, elle appuie sur cinquième bouton. Distraitement, ses doigts pianotent sur la barre tandis qu’elle regarde le numéro des étages défiler en pensant que peut être cette soirée l’aidera à effacer les griffures qui ne semblent pas encore cicatriser. Trouver ici une sorte de réconfort qu’elle ne trouvera nulle part ailleurs ; oublier ce qu’il y a à oublier et arrêter d’espérer comme s’il s’agissait de quelque chose de facile. Dans le cœur de la jeune femme il y a un éternel automne ; un arbre d’automne au milieu de l’été. Pourtant quand on la regarde on ne voit que ce qu’elle veut montrer. On ne verra que ce qu’elle veut montrer de toutes façon ; en surface c’est l’éternel printemps.
Un faible sourire vient se dessiner sur ses lèvres tandis que le son de la musique se fait entendre à travers les portes de l’ascenseur. Elle savait bien que c’était cet étage là. Evidemment le couloir est légèrement occupé. Elle salue des connaissances dans le couloir, et des personnes dont elle a oublié le nom mais reconnaît le visage, avant de se retrouver à l’intérieur. La musique est plutôt bonne alors la mauvaise humeur de la jeune femme s’estompe. Ce n’est pas qu’elle a déjà tout oublié mais c’est déjà bien comme départ. Doucement, elle essaie de se frayer un chemin vers le bar et lance alors ;
Noa – Si jamais cette soirée sent l’échec, au moins on sait où la sortie de secours se trouve
Comme si l’alcool guérissait toutes les blessures. Cette demoiselle qui marchait d’un pas décidé ralentit alors avant de se retourner vers Eiji et secouer doucement la tête. Elle a vu la tête d’un sale type, c’est exactement la tête qu’elle fait à chaque fois qu’elle est sur le point de dire « on s’en va, cette soirée, ça sent l’échec ». Un soupir s’échappe de ses lèvres alors qu’elle se ravise au dernier moment
Noa – Putain de merde, qui l’a invité celui-là, elle marmonne tout en s’installant le plus loin possible. Ou mieux, qui l'a laissé entrer...
l'ascenseur arrive à l'étage destiné. sortis, vous parcourrez le couloir bondé. noa trop polie salut quelques personnes tandis que toi, tu passes la tête haute silencieux avec trop de surmoi, trop prétentieux. tu as foutu plus d'un vent sur ton chemin, mais tu t'en branles complètement de leur machin. t'es clairement pas là pour te faire des amis. tu as déjà noa à tes côtés et ça te suffit. directement la fontaine d'alcool, votre lieu de secours pour une soirée qui dégringole. tu te prends une bière pour le début de la soirée, parce que tu n'sais pas si vous allez longtemps rester. tout à coup la meuf se retourne vers toi avec une tête d'autruche. t'essayes de reprendre le regards qu'elle a lâché plutôt devant truc muche. t'aperçois un mec tout droit la gueule sorti d'un magazine d'adolescents ce qui te fait montrer toutes tes dents. tu rigoles en comprenant que noa évitait ce young zac efron version korea. pourquoi t'évites ce plastique ? t'inquiète tu l'as repéré, elle est tellement peu discrète, peu aidée. tu veux que j'fasse en sorte qu'il jarte ? un service gratuit dans la part d'eiji, c'est tellement inhabituel que ça pourrait en donner des ailes.
désolé du retard, c'est pourri et court u.u
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