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i will follow you until you love me. (miuna)

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Mar 8 Mar - 22:40
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Oisillon niché dans son nid. Tu as l'impression d'être le chat perché à la fenêtre qui attend juste le bon moment pour lui sauter dessus.
Pourtant, même si tu la regardes avec tout autant de fascination, tes yeux brillant d'une lueur féline dès qu'elle apparaît, tes intentions sont beaucoup plus douces.
Sans doutes plus maladroites aussi.
Tu veux juste l'approcher, baigner dans sa beauté, cette aura qu'elle dégage et dont tu n'arrives pas à t'imprégner suffisamment à travers les magazines. Alors t'as fait tout ce que tu pouvais pour la retrouver, tu t'es pointée au studio où elle bosse et... t'as juste pas pu.
La première fois c'est parce que t'étais tellement abasourdie par sa beauté que lorsque tu t'en es enfin remise, elle était déjà partie.
La deuxième fois c'est parce que t'avais pas préparé ton speech, tu savais pas quoi lui dire et tu voulais pas faire mauvaise impression alors t'es restée tapie dans ton coin.
Toutes les fois qui ont suivi, c'était par couardise. Trop de perfection en elle, alors que toi... T'es la personnification de la confiance en soi mais Miuna, elle transcende les limites de la beauté, c'en est limite accablant.
Et cette fois, ce sera la bonne. T'en es sûre, tellement sûre que tu froisses le dessin que tu lui as fait en serrant ton poing avec de détermination, avant de lâcher un « oh merde » en réalisant ta bourde. Tu vérifies que ton aquarelle à son effigie va toujours bien, t'espères vraiment qu'elle va l'aimer.
L’œil qui brille. L'oisillon prend son vol, illumine tes pupilles qui sont fixées sur elle. Elle avance, elle va quelque part. Tout ce que t'as à faire c'est l'arrêter, lui donner ton dessin et repartir. Mais t'hésites un instant. T'es pas aussi prête que tu le pensais.
Tu lui emboîtes le pas, sans un mot. Quelques mètres vous séparent, mais t'as l'impression qu'il y a un fossé entre vous. Elle est trop céleste, ça te fait frissonner et t'oses pas combler la distance qui vous éloigne. Alors tu continues à la suivre pendant un bon moment, presque machinalement.
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Mer 9 Mar - 12:39
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Miuna défile, anonyme, dans les rues froides. Pas d’effervescence en hivernale dans les rues de Meguro.
Elle n’entend que quelques pas marteler les trottoirs recouverts de vide.
Il a fallu que maman appelle cinquante bonnes fois. Il a fallu qu’elle vienne cogner à sa porte vingt autres fois. Il a fallu qu’elle quitte sa maison personnelle pour venir rendre visite à sa fille dans la maison familiale. Il a fallu qu’elle parle avec son mari. Mais Miuna n’a montré aucun signe de coopération.
Juste une voix tremblante qui crie que tout va bien.
Les tremblements qui hurlent leur douleur.
Mais tout va bien. Elle viendra la voir demain.
Après-demain, lundi, mardi, mercredi.
Blanche, fine, tout le monde pouvait épier sur l’affiche d’entrée de la boutique.
Les regards se tournent vers elle lorsqu’elle pénètre dans l’intime atelier. Elle soupire. Elle brûle. Elle attend deux minutes.
Entend la voix de sa mère se mêler avec celle d’autres, dans l’arrière boutique.
Soustraire aux additions de sa mère après une semaine d’absence. Elle a perdu sa valeur marchande, on la libère de son carcan arc-en-ciel pour une négligence involontaire.
Sa couleur rose-lavande n’est plus au goût du jour.
Elle a déteint. L’opalescence a avalé les pigments colorés. Et Miuna-aux-joues-carmines a fini par trépasser, tomber de ce trôner dont elle ne voulait pas.
Elle hausse les épaules.
Dégage.
Marche dans la rue jusqu’à perdre son souffle. Elle ne veut plus jamais ressortir. Plus jamais rencontrer un ami dans un salon de thé. Plus jamais parler à maman. Plus jamais ouvrir la porte de sa chambre, bulle de savon incassable.
Puis elle les entend, les pas qui s’emboîtent un peu trop parfaitement dans les siens. Elle panique. Accélère, ralentit, s’arrête.
«  Allez vous-en. » la supplique, les poings fermés, le dos courbé. Elle veut juste qu’on l’ignore. Qu’on la laisse disparaître dans la brume de l’hiver qui s’achève.
Elle entend la respiration. Se retourne brusquement. « Laissez-moi tranquille ! » elle dit, les yeux mouillés, fermés, dégoulinant. Les rouges rosies par la colère froide.
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Sam 12 Mar - 7:07
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L'envie de repartir de là où t'es venue, t'enfuir sans demander ton reste t'attrape subitement, aussi subitement que l'apparition de Miuna. Tu l'attendais, tu savais qu'elle allait se pointer à un moment ou à un autre mais tu es toujours aussi surprise par sa beauté. À chaque fois, c'est comme si tu la voyais pour la première fois.
Et à chaque fois, c'est la même hésitation qui te prend. T'es prise d'un électrochoc, tu t'immobilises et t'as l'immédiate impression que tu ne mérites même pas de lui parler.
Tu te mets alors à la suivre sans rien dire, tu ne veux pas la perdre de vue encore une fois alors que tu essaies de trouver la force de lui parler. Tes pas miment parfaitement les siens le temps de rassembler ton courage. Ce qui semble prendre du temps car tu la suis pendant un bon moment.
Puis elle s'arrête.
Et ton cœur avec.
Elle crie quelque chose que tu n'es même pas sûre d'avoir compris. Tout ce que tu as compris c'est qu'elle ne semble pas ravie de ta présence, et ça te donne envie de t'enterrer six pieds sous terre.
Mais tu as attendu ce moment depuis trop longtemps.
Tu as gaspillé presque une entière rame de papier et toute ton aquarelle. Tu as passé la nuit à lui préparer un présent qui exprimerait ton admiration mieux que tes mots maladroits. Tu ne peux pas reculer maintenant.
La réaction idéale serait de lui parler, lui expliquer calmement tes intentions. Mais tu n'en as toujours pas le courage. Les mots s'entremêlent dans ta tête et tu ne veux pas tout ruiner.
Tu ne veux pas non plus la laisser filer, alors tu continues d'avancer vers elle malgré son malaise. Toujours pas prête à lui adresser la parole, mais prête à lui courir après s'il le faut.


j'espère que c'est pas trop naze  i will follow you until you love me. (miuna) 4120586575
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Sam 12 Mar - 12:25
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Quand elle les ouvre, ses yeux remplis de cette colère triste, elle voit cette fille se diriger vers elle avec son papier à la main.
Elle n’comprend pas vraiment qui elle est. Mais ça la soulage.
Elle est là, en face d’elle, avec ses bijoux diaprés, ses vêtements colorés, son regard presqu’apeuré bien que déterminé. Elle vient tout droit d’un de ces livres de coloriages dont elle raffolait étant plus jeune. Elle n’a pas l’humeur au sourire alors elle se contente juste d’observer, les yeux presque séchés des larmes échappées.
La fille ne parle pas, elle observe et suit.
Miuna ne sait pas réellement comment réagir face à la pelote colorée qui se dirige vers elle.
« Qu’est ce que … »
Elle recule un peu parce que l’autre semble foncer continuellement en sa direction sans jamais vraiment s’arrêter, comme si le calcul qu’elle faisait n’était pas correct, les distances son effacées trop rapidement. « J’ai déjà refusé … je n’veux pas m’habiller comme les harajukus … je suis désolée. »
Elle pense qu’il s’agit d’une de ces personnes multicolores lui proposant de faire promotion de cet art de la mode hors du commun, cet art de la mode que sa famille exècre. Trop coloré. Pas assez traditionnel. Trop à part.
Puis même cette fille, elle est là, comme une étoile rose au milieu des autres.
Puis demain, sera-t-elle bleue ?
Les rues sobres de Meguro semblent lui hurler de partir.
Mais elle reste plantée là, le regard droit, les lippes brûlantes de dire des mots qui ne sortent pas.
« Vous êtes sûre d’aller bien ? je … je suis désolée de vous avoir crié dessus. J’avais juste peur, vous savez … »
La fille semble inconsciente sur ses deux jambes, comme un panneau planté sur le trottoir. Miuna n’ose pas tourner les talons et s’en aller. Elle est pleine de ce remords qui la caractérise quand elle lève le ton un peu trop haut. Pleine aussi de cette curiosité face à cette fille qui la suit, muette, ombre bariolée.

c'est parfait mdr comparé à ce que j'ai fait dsl
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Dim 13 Mar - 2:35
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Tes pieds te guident instinctivement vers la demoiselle. Tu ne sais toujours pas ce que tu vas lui dire ni même si tu vas oser lui adresser la parole, toujours est-il que tu ne veux pas la laisser filer. Pas maintenant, pas après tout ce temps.
Elle te crie quelque chose et les mots ne parviennent pas à quitter tes lèvres. N'en sortent que des balbutiements inaudibles que toi-même tu ne comprends pas.
Alors tu continues d'avancer, malgré le regard confus qu'elle arbore. Tu sais qu'elle finira par comprendre, tôt ou tard, quand t'auras enfin le courage de t'expliquer. En attendant elle doit se demander ce que tu fous à la regarder comme un illuminé devant l'apparition du Christ.
« Ça t'irait tellement bien pourtant... » Toi et ta fâcheuse manie de tutoyer tout le monde. Mais tu ne peux pas t'empêcher de murmurer ça lorsqu'elle exprime son refus de s'habiller comme toi, tu es sûre que ça lui irait à merveille. Tout lui irait tellement bien, elle pourrait enfiler un sac-poubelle qu'elle n'en serait pas moins céleste à tes yeux.
« Oui je vais bien, t'en fais pas ! C'est pas grave ! » Tu t'empresses de la rassurer que ses excuses ne sont pas nécessaires car tu ne veux pas qu'elle s'en veuille, surtout pas à cause de toi. « J'espère que je t'ai pas fait peur, je ne te veux rien de mal je jure. En fait j'avoue que ça fait un moment que je te suis mais c'est pas parce que je suis une psychopathe ou quoi que ce soit du genre, juste que je savais pas quoi te dire parce que j'ai vu toutes tes photos et je trouve vraiment très belle et... » Tu t'arrêtes en pleine phrase pour reprendre ton souffle, tu n'avais aucune idée que tu parlais autant.
T'es aussi certaine que ton blabla trahit ta maladresse, alors tu te dis que tes gestes seront sans doute plus significatifs. Tu sors ton joker, l'aquarelle que tu tiens dans ta main et que tu espères ne pas avoir trop froissée sous l'effet de l'embarras.
« Tiens je... je t'ai fait ça. » Pour une fois, tu respectes la distance qui vous sépare. Tu te contentes de tendre ton offrande vers elle, espérant qu'elle l'appréciera.


mais non t'inquiète c'était parfait  i will follow you until you love me. (miuna) 143851973
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Mer 16 Mar - 13:52
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Elle attend un mouvement, un pas, une parole audible et sensée de la part de cette fille colorée qui s’approche sur la pointe des pieds, comble petit à petit l’espace qui les sépare. Son regard, noyé par la confusion, n’observe que la fille agitée qui se met alors à parler.
Miuna repousse une mèche ébène derrière son oreille. Écoute attentivement les mots qui se battent sur le bout de la langue de sa suiveuse. Déglutit en entendant le mot photo. Elle recule un peu, effrayée par ceux qui mentionnent lesdites photos, photos cauchemardesques qui ont su l’embarquer dans cette mascarade, ce show clownesque dont elle n’a jamais voulu (les agences qui martèlent de demandes, propositions, offres la poupée sans jamais demander si sa vie tourne uniquement autour de cette grande blague dont elle ne sait plus rire).
La dernière fois qu’on a mentionné ses photos, une main a saisi sa gorge pour la clouer contre ce mur, ce mur froid et humide.
« Je ne suis pas la fille des photos. »
Elle dit en hochant la tête, le sac serré contre sa poitrine. Puis la fille elle-même ne l’effraie pas tant que ça ; il s’agit du simple fait que le phénomène s’est répandu au-delà de ses expectations ; trop vite, parmi trop de catégories sociales différentes, dans tous les coins et recoins du Tokyo où elle vit.
Elle se rend compte que ses mots sont balayés, que l’autre lui tend un dessin qu’elle a peur de regarder de trop près. Puis elle s’rend compte que l’aquarelle regorge d’une qualité surprenante. Elle reconnaît son visage rêveur, ses lippes entrouvertes et ses cheveux, cascade obscure, contrastant avec sa peau opale.
Elle se dit alors que cette fille n’a rien fait de mal. Qu’elle a juste décidé d’chercher à découvrir la fille derrière les photos. C’est presque noble aux yeux de Miuna. Elle n’s’est pas arrêtée à quelques poses en sous-vêtements dans un magazine de lingerie luxueuse. Elle est allée plus loin et n’a pas imposé à Miuna une vision préconçue de celle qu’elle est. Y’a aussi le fait que ça soit de l’art et que Miuna se sent apaisée par toutes les formes d’art. Même celles venant de parfaits inconnus.
« C’est magnifique ! C’est de vous ? » elle se contente de dire en s’approchant pour regarder de plus près. Le sourire aux lèvres, les yeux qui se font lumière, elle regarde celle qui lui tend un morceau de son cœur à travers cet art réalisé en plus de temps que Miuna n’en mérite.
« Je m’appelle Miuna. »
Elle pense que peut-être la fille connaît déjà son prénom. Elle n’en sait rien. Elle veut juste faire ça de façon officielle.
« Et toi ? »
Elle tutoie en retour pour supprimer la dernière distance qui les sépare et son visage reprend son expression douce d’avant. D’avant la bourrasque dans sa vie.
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«Invité»
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Sam 19 Mar - 3:00
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Comment ça, pas la fille des photos ? Tu es certaine que c’est elle. Tu as passé tellement de temps à l’admirer que tu connaîtrais l’emplacement de chaque grain de beauté qui orne son visage, ou même le nombre de cils qu’elle a à chaque œil. Impossible pour toi de ne pas la reconnaître.
Alors tu ignores ce mensonge flagrant. Tu lui tends ton dessin, et lorsqu’elle l’accepte, c’est la délivrance. Tu as l’impression d’avoir accompli la quête de ta vie, le Saint Graal du pauvre.
Sentiment qui ne fait que s’intensifier lorsque ses traits s’imprègnent d’admiration. « Oui, c’est tout moi. » Tu réponds avec une timidité qui ne t’est pas habituelle. Tu pourrais t’étaler sur ton procédé artistique pendant des heures mais tu doutes que ça l’intéresse. Pas que ça t’arrête d’habitude, mais tu ne veux pas ruiner le moment.
Elle commence à prendre confiance en toi, et ça booste ton enthousiasme. « Je sais ! » Tu ne lui as même pas laissé le temps de finir de se présenter. Elle n’a pas besoin de le faire, de toute façon, tu sais déjà qui elle est. « Moi c’est Mami. » Tu t’inclines puis te relèves avec tellement de vigueur qu’on aurait pu croire que tu faisais du headbang. Tu replaques les mèches qui t’ont fouetté le visage derrière ton oreille afin qu’elles n’obstruent pas ta vision de la jeune fille.
Puis plus rien.
Vous passez un bon moment comme ça, debout l’une en face de l’autre, sans rien vous dire.
Tu joues nerveusement avec tes doigts, silencieuse, incertaine de ce que tu devrais dire ou faire maintenant. « Je… Merde, j’avais pas planifié ça. » Tu murmures tout bas, te pinçant les lèvres alors que tu réfléchis. « Je croyais que tu partirais tout simplement dès que je te donnerais mon dessin et… c’est tout. » Tes plans sont loin d’être les plus réfléchis. Ça fait longtemps que tu rêves de ce moment, mais tu as tout de même agi en improvisant, comme d’habitude. « Du coup c’est peut-être moi qui devrait partir ? Tu hausses les sourcils, fais une moue triste. Cette option ne t’enchante pas vraiment. En fait, je préférerais qu’aucune de nous ne parte. » Cet aveu te donne à peine l’air d’un séquestreur dérangé, mais tu es trop préoccupée par ce qui va suivre pour t’en soucier.
Tu finis par hausser les épaules, arrivant enfin à ce que tu voulais vraiment dire. « Peut-être qu’on devrait aller quelque part ? » Où ? Tu n’en sais rien. Tu n’es même pas sûre d’avoir assez d’argent pour te payer quoi que ce soit, mais ça t’est égal tant que tu peux profiter de sa présence encore un peu.
«Invité»
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Lun 21 Mar - 11:50
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Elle incline poliment la tête en réponse à la révérence pompeuse de celle qui répond au nom de Mami, ça l’amuse de la voir replacer ses cheveux décoiffés par son salut trop exagéré. Elle laisse le silence s’installer, immobile, persuadée que son vis-à-vis avait autre chose à lui demander parce qu’elle n’est pas sûre de pouvoir assumer un contact social dans son état actuel. Ses lèvres ne s’étirent pas. Son regard est éteint. Elle se sent presque bien, immobile poupée dans ce silence troublant.
Elle ne fait pas vraiment face à son regard puisqu’elle semble ignorer les yeux de la fille gênée qui, en face d’elle, se noie dans les mots et joue des doigts pour se défaire de ce silence qui l’embête.
Miuna ne sait pas quoi penser de cette fille. Elle reste là, inerte, les yeux sur le sol, les oreilles qui captent ses mots comme un écho contre son corps vide. Vide de tout. Elle s’rend compte d’un truc bête mais qui la percute violemment ; seul son monde s’est arrêté de tourner. Et les autres continuent. Ils avancent, passe près d’elle, lui rentre dedans et s’excuse. Mais elle a toujours un train de retard parce qu’elle doit forcer le démarrage. Son regard vide prend plus de temps à distinguer les silhouettes et cette fille, là, haute en couleur et en voix, elle la voit enfin. Et elle voit l’aquarelle, son visage pastel sur la feuille blanche, ses lippes roses, son regard fuyant.
« Merci beaucoup, c’est très gentil. »
Elle dit sans trop faire attention au temps qui s’écoule entre le moment où elle a reçu le dessin et le moment où la fille s’arrête de parler.
Elle lève la tête vers Mami, reconnaissante.
Puis elle se souvient qu’elle n’a qu’envie de rentrer chez elle. Dans son terrier où elle peut évoluer sans se soucier des gens autour.
« Je voulais vraiment rentrer chez moi. »
Y’a cette mimique sur son visage, à la fois déçue et pensante, elle tapote quelques mots sur l’écran de son portable et regarde de nouveau Mami.
« Je peux t’offrir un thé. » elle dit en rangeant son portable.
Un sourire se dessine enfin sur son visage. Elle a le cœur chaud, réchauffé par l’effort qu’elle s’est donnée la peine de faire. Réchauffé par l’idée d’une rencontre humaine.
Miuna a toujours aimé les gens. Elle a toujours mis un point d’honneur à chercher en chacun une part de bien.
Elle aime même son père.
Alors elle invite Mami dans sa vide demeure où la famille ne se retrouve plus depuis quelques semaines.
Une voiture s’arrête à leur hauteur, elle s’y jette et lui fait signe de monter.
« On va à la maison, s’il vous plaît ! »
Le chauffeur lance son regard approbateur en direction de Miuna et démarre l’auto. Le voyage n’est pas très long, le cabriolet s’arrête devant une maison-palace aux murs hauts. Les fleurs semblent courber l’échine dès que Miuna y passe. Ses pieds foulent le terrain de jeu qui est sien depuis trop longtemps –même si la maison est un peu trop grande, un peu trop luxueuse, elle s’y sentira toujours en sécurité embrassée par les murs et les odeurs fleuries.
« Voilà. »
Elle évolue, sa mince silhouette se faufilant à travers les meubles, prenant d’absurdes raccourcis entre deux tables surmontées de vases dispendieux et ne se retourne qu’une fois arrivée dans la cuisine. Miuna a les traits splendidement adoucis depuis qu’elle a pénétré dans cet zone où son confort a atteint sa limite.
« Thé ou café ? »
Elle sourit.
«Invité»
Invité
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Jeu 7 Avr - 21:13
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L’euphorie pure et dure. Ça peut paraître excessif, mais c’est exactement ce que tu ressens lorsqu’elle réagit à ton dessin avec émerveillement. Tu aurais habituellement laissé exploser ton enthousiasme mais tu ne le fais pas, sans doute par souci de faire bonne impression.
Peut-être que tu te retiens un peu trop parce que tu te retrouves vite face à un silence malaisant. T’avais pas prévu ton coup jusqu’au bout et ton impulsivité a eu raison de toi, alors tu te retrouves plantée comme une conne devant la fille que t’admires, c’est ballot.
Ton côté bavard ressurgit enfin et tu deviens un vrai moulin à paroles, trébuchant sur tes mots lorsque tu tentes d’expliquer que t’aimeras bien aller quelque part.
Sauf qu’elle préfère rentrer chez elle. « Oh, c’est dommage... » Ton visage arbore une moue déconfite - tu jurerais même avoir entendu ton cœur se briser – mais il s’illumine dès qu’elle te propose de l’accompagner. « C’est vrai ? J’adorerais ça ! » Tu finis à peine ta phrase que le chauffeur appelé par la princesse arrive au volant d’une somptueuse voiture, le genre dont tu ne vois l’intérieur que quand t’y donnes une gâterie au siège arrière.
Vous descendez devant une sublime demeure et tu ne peux t’empêcher de t’écrier “bordel de putain de merde !” devant cette merveille de l’architecture. Tu lui emboîtes le pas de très près, l’impression que tu risques de te perdre dans les couloirs de ce palais ne te quittant pas.
« Euh, je prendrai la même chose que toi. » T’es pas difficile, puis t’es là simplement pour passer du temps avec elle alors pas la peine de lui faire préparer deux trucs différents. « C’est vraiment grand chez vous ! » Tu ne cesses de te retourner dans tous les sens, admirant le décor autour de toi comme un enfant qui découvre le monde. « Ça fait un moment que je te suis, pourtant je suis jamais arrivée jusqu’à chez toi, je me demande comment ça se fait. En tout cas c’est très joli ! » Tu l’avoues sans aucun regret, aucune honte. Après tout tu ne lui as jamais voulu rien de mal.


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