-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

 :: anciens rp Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

久々(きよこ)

«Invité»
Invité
Anonymous
Jeu 10 Mar - 12:54
Invité

tu t'es pointé devant l'université, parce que t'avais promis à une des tes gonzesses que tu passerais la prendre. et parce que pour l'moment elle t'a pas encore lassée, t'as tenu ta parole.
t'attends d'puis une bonne dizaine de minute maintenant. les minutes s'font longues. tu vois pas mal de fille passer, mais pas celle que tu cherches.
une gosse de riche, qui put l'argent à 3km à la ronde. qui s'dit jusqu'à là innocente comme marie (pourtant toi même tu sais qu'ce sont toutes des salopes en scred). une gosse de riche qui veut s'prouver qu'elle a pas peur du danger, qu'elle peut faire autre chose qu'être belle, réussir ses études et obéir à papa et maman. alors elle s'amourache du mauvais garçon, toi en l’occurrence. celui qui finira par lui briser l'cœur, qui la f'ra tomber plus bas que terre.
tu connais déjà l'histoire, à force de l'avoir vécu, encore et encore. toujours les mêmes filles, toujours le même refrain.
c'sont celles que tu préfères, ton pêché mignon. un brin innocente, naïve jusqu'à la moelle. ces filles qui pourraient avoir une vie tranquille, sans coups ni blessures. mais elles veulent tellement s'sentir vivante qu'elles viennent s'frotter aux orties. souvent tu d'mandes si c'est toi l'maso ou plutôt elles. la réponse apparait comme une évidence. t'as tendu l'piège, mais c'sont elles qui ont couru.
t'es là à attendre, le dos contre la portière de ta bagnole.
t'attends patiemment que la belle rejoigne la bête.
et puis y a cette silhouette qui s'faufile dans la foule, qui attire en une fraction d'seconde ton regard. ces courbes, ce visage. c'est cette oiseau qu'tu n'arrives pas à attraper, dont tu n'connais même pas l'prénom. les vagues souvenirs d'un ébat, et puis plus rien. elle s'est envolé.
t'en oublie presque q't'étais pas là pour ça, q't'étais pas là pour elle. tu vérifies qu'tes portières sont bien fermé et tu t'mets à la suivre. t'attends qu'la foule se disperse. tu t'arrêtes. et tu siffles pour attirer son attention.
«Invité»
Invité
Anonymous
Dim 13 Mar - 17:16
Invité

deux trois bouquins importants et un petit sac à dos assez gros pour quelques stylos, tes papiers, tes clefs, ton appareil photo, ou les affaires d’un après-midi tranquille à gratter sur des feuilles de papier que tu préférerais regarder quand elles composent les arbres du dehors. cette fois encore tu avais fini par piquer du nez jusqu’à complètement céder. cette fois encore on t’avait réveillée pour te proposer de rattraper un d’ces quatre. cette fois encore tu avais répondu avec une gratitude soudaine, si brutale et pourtant si douce. comme s’il n’existait pas d’autre alternative, comme si tu ne savais viser autre part que les lèvres, comme si c'était normal. mais apparemment tes élans lui faisaient plaisir; les joues qui s’embrasent et les regards décontenancés, le corps qui panique, honteux d’avoir baisser sa garde.. c’était mignon, tellement. et si drôle, si distrayant.

pourtant tu sors seule du bâtiment, comme d’habitude. tu marches ou trop vite ou trop lentement pour les autres; parce que tu te crois être dans une sorte de film où t’es le point d’vue omniscient. tu les observes tous, de là où tu es. tu te crois invisible, invincible, ou peut-être juste un tout petit peu moins fragile.
le portail passé, tes manuels contre ta poitrine, tu fais plus vraiment attention aux gens. les cerisiers sont aujourd’hui plus captivants que des visages ou des corps. la main en l’air comme pour atteindre leurs bourgeons au ciel, tu les contemples de ton petit monde de bitume; le regard incrusté d’étoiles, les yeux songeurs, le sourire paisible, l’esprit ailleurs.

mais on t’en sort brusquement. un sifflement, un signal. toi qui fonces de justesse dans un duo de filles. tes pas qui s'arrêtent. tes traits qui s’anesthésient. ta bouche qui s’excuse par un sourire silencieux. et ta marche qui reprend comme si ta mémoire ne se rappelait déjà plus.
merde,
trop distraite pour remarquer qu’un livre te manquerait.
«Invité»
Invité
Anonymous
Lun 14 Mar - 13:21
Invité

tu siffles et ses pas s'arrête. tu t'dis que s'ayez, t'as réussis à l'attraper. mais l'oiseau reprend chemin, ignore ton sifflement. p'être que c'était pas assez fort, p'être qu'elle est ailleurs, que tu t'dis. mais t'es pas du genre à persister, à faire du forcing. alors tu la laisserais presque t'filer entre les doigts, en t'disant que tu la r'croiseras p'être un autre jour.
mais y a c'bouquin qui tombe au sol, qu'elle ramasse pas. t'accoures pas, tu t'dis qu'elle s'retournera p'être dans quelques secondes pour le reprendre, ou p'être bien qu'une des filles sur le trottoir ira le lui rendre. mais rien c'passe. personne réagit. alors tu t'décides d'arrêter d'être le bouffon qui fait une fixette sur une fille qui s'en va et d'agir un peu, tu ressembles presqu'à un ado pré-pubert qui matte la fille d'ses fantasmes.
tu ramasses le bouquin et tu marches tranquillement derrière elle. y a pas l'feu au moulin, puis maintenant qu't'as un truc à elle, ça passera crème si elle te prend pour quelqu'un qui la suit. tu t'permets d'fouiller dans le bouquin, à la recherche de quelque chose de bien précis. son prénom. Kiyoko, le voilà. ki-yo-ko. tu le trouves jolie, ou tu sais pas. c'est p'être parce qu'il appartient à cette fleur sauvage qu'il te plaît.
- kiyoko., qu'tu cris presque. parce qu'elle te l'a pas dit elle-même, t'as l'impression d'pas pouvoir le prononcer. alors il le brûle presque la gorge.
tu continues d'avancer en sa direction, et une fois que t'arrives à sa porter, tu lui tiens le bras pour la stopper.
- j'crois qu'c'est à toi., tu lui dis en lui tendant l'bouquin.
tu dis rien d'autre, t'attends d'voir si elle te r'connaît. en vrai, t'allais faire quoi si elle se s'rait arrêter au sifflement ? « salut c'est moi, on a couché ensemble la dernière fois, tu t'souviens ? » non. vraiment pas ton genre.
«Invité»
Invité
Anonymous
Sam 19 Mar - 2:11
Invité

toi qui t'apprêtait à disparaître dans la masse tokyoïte, toi qui était sur le point de changer de voie et traverser la route, tu ne fis un pas de plus. on te retient avec une certaine force. tu te retournes alors, ton bouquin d’éco sous le nez parce qu’il te le tendait. pourtant, tout ce que tes yeux sombres scrutaient, c’était les pages qui défilaient dans les siens.

kiyoko.

pas un mot n’ose s’échapper pour tout faire foirer. seule une main se détache doucement du reste pour atteindre son visage. tes doigts effleurent à peine sa peau d’opaline, comme si ils se contentaient de simplement sonder quelque chose de mystique, d’insaisissable et pourtant si proche, si familière - une aura, un signe. ils finissent malgré tout dans la confusion par toucher ses lèvres, pendant une fraction de secondes. les tiennes esquissent un semblant de sourire, parce qu’elles se souvenaient.
les gens aux alentours te prendraient sûrement ou pour une malvoyante dans la lune ou une dérangée sans manières. lui le premier. mais tu étais peut-être le mélange de ce tout. possiblement captivant pour certains, trop anormal pour les autres.
mais qu’est-ce que t’y pouvais? il était beau.

kiyoko.

et l’interrupteur qui s’affaisse brusquement, imprévisible. comme un claquement de doigt qui te sort de ta transe de deux instants. ton regard qui se pose ici et là, paumé dans un tumulte soudain de pensées et d’idées, comme si il était tout bonnement désorienté de l’orient. ta main se rabat alors directement sur ton livre retrouvé,

mc bel esprit.
comme si tout (t’)était justifié.
comme si tout (t’)était permis.
comme si lui et toi ça n’allait pas se limiter à une nuit.
«Invité»
Invité
Anonymous
Sam 19 Mar - 15:19
Invité

t'as l'impression qu'ce moment dure une éternité, qu'le temps s'est arrêté tant ça t'semble long. le bout d'ses doigts parcours ton visage avec une lenteur qui t'met mal à l'aise. tu sais pas comment c'est arrivé. elle s'est retournée et sans rien dire, sa main s'est approchée. t'as l'impression qu'tous les regards sont posés sur vous, dans ses rues de tokyo. l'alarme ne cesse de sonner, ta conscience t'hurle de retirer sa main d'ton visage, parce qu'elle ne respecte pas les distances limites. mais quelque chose de plus fort t'en empêche. tes p'tits yeux foncés, tes sourcils froncés. tu quittes pas ton regard d'son visage bien trop ailleurs pour qu'tu puisses y lire quoi que ce soit. tu restes droit comme un bâton, à admirer cette énigme qu'on place en face de toi pour la seconde fois, comme si vos destins seraient liés d'une façon ou d'une autre.

puis tu lâches un rire – ou un soupire caché dans un rire, quelque chose entre les deux – forcé, qui essaye tant bien que mal de masquer ton malaise quand ses mains quitte tes lèvres. son regard examine les environs, comme si elle s'rendait compte là, maintenant, qu'elle était dans un endroit public. qu'elle s'rendait compte qu'les gens vous regarde bizarrement, à s'demander où vos bonnes manières sont passées.

- ushi.

tu lui dis ça comme ça, sortie d'nulle part, sans qu'elle ne te pose aucune question sur ton identité. tu la regardes encore un instant, dans le silence le plus complet. seul les plaintes des passants se plaignant de n'pas avoir assez d'place sur le trottoir par votre faute s'font entendre. tu restes là, à admirer cet œuvre d'art qui a changé tes plans à la dernière minute.

- j'crois qu'on se connaît.

c'est même pas une incertitude. t'en est persuadé. c'est bien elle la fille mystérieuse. maintenant qu'tu les vois de près, elle et sa beauté énigmatique.
«Invité»
Invité
Anonymous
Ven 25 Mar - 23:54
Invité

et cool.
ushi était cool à prendre les devants.
d’habitude, c’est toi la paire de couilles. parce que tu tombes sur des timides, des gens qui ne savent comment te gérer en entier, c’est toi qui aborde, toi qui brise la glace, toi qui décomplexe. confiante, insouciante, tu ne réfléchis jamais vraiment. tu prends les rênes et tu n’y vois rien de gênant. souvent on te fait remarquer que ce sont les hommes qui doivent prendre les devants, mais ils sont souvent à ton goût trop lents.
pourtant là, le premier pas, c’n’est pas toi, et c’est pas que t’adores ça, mais tu n’t’y refuses pas. c’est plaisant, séduisant.

puis il te dévisage comme si il se nourrissait de ton âme, son regard plongé dans le tien. non tu ne ploies pas parce que c’est bizarre, malpoli, déstabilisant. ces yeux tu les as déjà connus dans la nuit noire, sous les néons d’un club et les lumières des lampadaires. t’avais envie de retourner l’attention sur eux, et regarder cet homme droit dans les yeux. un retour, un détour. parait qu’on se désire physiquement quand on passe le seuil des cinq secondes. pourtant chez toi c’est tout aussi mental et métaphysique quand tu sondes. t’es trop profonde, tu vois trop loin, et ça les autres saisissent pas. les seuls qui le font, ce sont les autres cas sociaux portant le même blason, le même nom. aliens, ou aliénés, t’as jamais vraiment su déceler la putain de nuance.

on a couché ensemble, lâches-tu sans chercher à enjoliver. t’avais pas honte, t’avais pas à te cacher. c’est pas comme si ce genre d’expériences tu voulais les oublier. ça avait été impulsif, insouciant, sans prise de tête ou trop de détails superflus. un sourire se dessine même sur tes lèvres; sûrement parce que ça t’avait vachement plu, certainement parce que le sien, éphémère soit-il, de ta mémoire ne s’était pas non plus dissolu.
à ton appart, je crois. sauf si c’était pas le cas, sauf si c’était un hôtel ou quoi, tu t'étais franchement pas focalisée sur ça.


Spoiler:
«Invité»
Invité
Anonymous
Sam 26 Mar - 12:48
Invité

tu sais pas si tu dois la placer dans la même catégorie qu'les autres, cette poupée. y a quelque chose qui leur fait écho, ce monde d'où elle vient ne semble pas être le tiens. elle est trop belle pour faire partie des murs de ton univers. pourtant quand vous vous êtes rencontrés, dans ce club, elle faisait presque partie de la décoration, elle se fondait presque dans la masse. sûrement le plus bel objet de décoration, parce qu'elle avait attiré ton regard en une fraction d'seconde. elle avait ce je ne sais quoi de céleste, qui tout d'suite t'avait dévier en sa direction.

on a couché ensemble, qu'elle répond le plus naturellement du monde. sans tabou, sans même rougir, sans aucun gêne. et t'aimes bien ça, sa franchise, sa façon d'assumer même le plus grossier. y a quelque chose qui la rend encore plus attirante, quelque chose d'inexplicable. un jolie mélange entre sa beauté innocente et sa personnalité venue d'ailleurs.

mais c'était pas chez toi, non, elle s'est trompé. pas dans ton jardin privé. dans un motel pourri, à l'arrière d'une voiture ou tout c'qui pourrait faire l'affaire ouais, ça c'est tes habitudes. mais jamais chez toi. elle, si tu t'souviens bien c'était dans un motel. ça t'fait doucement rire qu'elle en est pas l'souvenir. elle semble tête en l'air, venue d'une autre planète. elle rentre pas dans le moule japonais, ni même dans aucun autre moule d'ailleurs. inassimilable, c'est c'qu'elle est. donc tu souris, parce qu'elle te plaît, parce que t'as pas changé tes plans pour rien.

- dans un motel. c'était plutôt bien.

sinon tu serais pas là, à la poursuivre dans les rues de tokyo. sinon tu serais rester devant l'université à attendre une fille dont l'prénom a disparut d'tes pensées quand kiyoko a tracer chemin dans la foule, devant tes yeux. mais t'es pas là uniquement parce qu'elle t'a fait kiffer votre partie d'jambe en l'air, non, t'es là surtout parce qu'elle a laisser trop d'mystére. parce que tu veux savoir qui elle est, qu'tu veux la connaître. y a quelque chose chez elle que t'aimes un peu trop, plus que de raison. tu sais pas si c'est l'fait d'avoir pris les voiles sans rien laisser, ou autre chose. tu sais juste qu'elle le plaît bien plus que toutes les filles qui sont passé avant et après elle.

- t'as du temps d'vant toi ?

non tu sais pas c'que tu vas lui proposer, mais tu demandes quand même. tu veux pas la laisser filer entre tes doigts une seconde fois, tu veux absolument qu'ça dure plus longtemps cette fois-ci. assez longtemps pour qu'elle te laisse un peu plus d'information.
«Invité»
Invité
Anonymous
Mer 30 Mar - 3:08
Invité

un oh silencieux s’échappe alors de tes lèvres, et ton attention elle en profite pour dévier ailleurs. maintenant qu’il le dit. c’est vrai que ça n’avait rien d’un appartement. c’était vachement plus modeste, vachement plus “autre chose”. t’y mets pas souvent les pieds en vérité. t’étais même plus familière avec les toilettes du musée d’art moderne de San Francisco ou les love hôtels d’ici que ce genre d’endroits. quand t’y penses plus sérieusement, ce gars t’avait emmenée dans un lieu plus ou moins nouveau, si on omet le nombre de fois qu’un motel a su pointer le bout de son nez dans tes séries tv.
faire l’amour à un inconnu dans un coin encore plus inconnu, énorme. ça puait le mystère à trois kilomètres comme de l’eau de Cologne que de payer quelques heures dans un hôtel mal famé pour toi; énorme. t’étais de “ces filles” alors, c’était officiel.
mais attends. les nuits dans un motel, c’est pas fait pour rester secret? genre ce qui se dit et se fait dans un motel se doit de rester au motel? d’habitude c’est ça le trip. même que si c’est balancé, des gens bizarres débarquent avec leurs airs effrayants pour te faire ravaler la langue. damn kiyoko, t’avais craché le morceau à la minute où ushi te l’avait demandé. ça devait sûrement être un test que tu venais de lamentablement échouer. congrats.

son t'as du temps d'vant toi ? te sort brusquement de tes pensées. t’es trop facilement évasive, c’est abusé. tes livres contre toi, tu t’apprêtes à lui dire que tu crèves d’envie de passer quelques moments avec lui, en même temps tu sais pas nier. tes lèvres qui s’entrouvrent, souriant doucement dans la mêlée, s’apprêtent à lui laisser un espoir, quelque chose comme une opportunité.
pourtant t’es devancée par quelque chose d’inattendu, d’inexpecté. t’ignorais qu’on l’attendait autre part, avec quelqu’un d’autre. celle-ci a l’air éprouvée; par les quelques minutes de chemin, l’embarras, la frustration, juste après la colère. tu le devines à ses joues rosies et au ton implicite qu’elle emploie en saluant ushi. elle cherche à lui rappeler qu’il se devait de l’attendre, qu’elle était heureuse de le voir, et qu’elle ne t’avait visiblement pas vue en arrivant. sur le coup, t’allais ressembler à une nana sans considération. elle allait te juger avec des yeux ronds, mal le prendre, se sentir menacée et sûrement inciter mc bel esprit à ne pas traîner avec une garce avec autant de prétention.
mais t’y pouvais quoi toi, si pour juste cette fin d’après-midi tu te voulais à son bras? tu sais pas te censurer, toi et tes pensées, c’est sûrement ça le pire dans ces cas-là.

oui, j’suis libre là maintenant. toi?
«Invité»
Invité
Anonymous
Mer 6 Avr - 23:12
Invité

pendant un moment elle est ailleurs, à nouveau. elle t'semble être une personne distraite. trop distraite pour accaparer que tu puisses son attention complètement. elle divague facilement sur autre chose, sur d'autres détails. elle en oublierait presque où elle est, qu'elle n'est pas seule également.
t'es pas dans sa tête en plus, tu sais pas à quoi elle pense. ça t'intrigue pourtant, tu voudrais bien savoir pourquoi elle est aussi silencieuse, pourquoi elle est loin aussi longtemps.
mais non. t'es là, à attendre une réponse, une réaction de sa part. c'est toi qui la sors de ses pensées, quand tu lui poses ta fameuse question.
son visage s'illumine d'un beau sourire qui te donne envie de la faire tienne, ses lèvres s'entrouvrent, s'apprêtent à dire des mots. ses fameux mots que tu attends, que tu souhaites qu'elle prononce. qu'elle t'accorde quelques secondes, minutes, heures de plus. juste toi, captivé par cette œuvre d'art des heures durant.
et puis y a ton prénom qui résonne dans la rue. la colère qui se fait entendre dans la voix de cette fille.
tu réagis pas tout de suite.
amnésie temporaire.
et puis tu te souviens. d'elle. du rendez-vous.
et merde.
t'as l'impression d'être un loup en cage. tu t'fais piéger par ton propre plan. puis bon sang, qu'elle meuf cherche dans les rues après un mec qui vient de lui poser un lapin ?  
t'as un imprévus que tu lui dis. sans considération, sans te demander si elle aura pas quelques coups, quelques blessures, une fierté piétiné. ça te passe au dessus de la tête, c'est pas comme si tu y faisais attention, même en temps normale.
Pourtant elle se laisse pas faire. elle continue de râler, elle jure, se plaint. et puis kiyoko se prononce. elle te répond à la positive. oui. oui elle veut passer du temps avec toi. et tu souris comme un con, au milieu de ces deux filles.
- j'suis libre aussi., qu'tu lui réponds.
oui tu es libre et oui tu vas passer la fin d'après-midi avec elle. ta réponse semble répondre au deux côté. tu passeras ta fin d'après-midi avec l'une et pas avec l'autre. c'est le fin mot de l'histoire. ta décision finale. l'autre râle, jure à nouveau et puis s'en va. elle te laisse seul avec l'objet de tes désirs.
«Invité»
Invité
Anonymous
Ven 22 Avr - 23:15
Invité

on l’appelle et pourtant il a l’air aussi perdu que toi.
tes yeux dans les siens,
lui en toi.
tu fais un petit geste de la main pour le sortir de là comme le ferait une gosse ne sachant où réellement se mettre. mais finalement tu lui réponds.
tu te fiches un peu beaucoup de ce que ces deux-là avaient bien pu prévoir ensemble. comme si ushi t’avait demandée de t’en préoccuper. comme si t’étais du genre à juger sans connaître. comme si tu en avais le droit. c’est le moment présent qui compte, n’est-ce pas? le passé indélébile et le futur qui risque chaque minute de ne jamais s’écrire, à quoi bon s’inquiéter pour eux?

mais c’est bon, timing parfait, grosse coordination. coeurs de glace, coeurs volages, coeurs bâtards, coeurs libres. “qui se ressemble s’assemble” semble s’appliquer aujourd’hui, à cet instant. et t’as les yeux qui se plissent, qui sourient - et l’épaule qui lui fait signe de te rejoindre. tu commences à marcher sans trop réfléchir, oubliant le passage piéton pour continuer sur le trottoir aux cerisiers.

ushi. prononces-tu subitement, articulant longuement chaque syllabe. c’était comme si t’étais là à imprimer et intégrer chaque son, chaque lettre, chaque impression. ça sonnait pas très japonais à tes oreilles, mais c’est vrai qu’ici il faut être plutôt proches pour obtenir le prénom de quelqu’un. lui et toi, tu sais pas vraiment. vous aviez été au plus près de l’autre et pourtant, rien ne vous lie ensemble. toi-même, t’avais zappé de lui refiler au moins ton nom. grâce à vos quelques verres partagés, il devait sûrement connaître tout ce qu’il y a de bon à savoir sur toi, c’est-à-dire le strict minimum d’un coup d’un soir, voire plus: t’étais d’ailleurs, t’étais trompeuse, t’étais (par)anormale. et ton prénom?
«Contenu sponsorisé»
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
EMOJIS & CIE  :: anciens rp-
Sauter vers: