| | date d'installation : 26/11/2017 messages : 68 pseudo : queen tease. avatar + © : minatozaki sana (twice) by nightglowgraphics. emploi/études : live streameuse de jeux vidéo.
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DETRIMENTAL DYSFUNCTION
☆ hee jun | Lun 27 Nov - 17:54 Nagakage Sora dustland fairytale nagakage sora & nam hee jun C’est dans la pénombre de ta chambre que tu soupires une énième fois, les mots : game over flottant sur ton écran dans un mouvement narquois. Avec agressivité, tu lances la console sur ton bureau et te lance sur ton lit. Tes prunelles se fixent au plafond, absorbé par le blanc total de la peinture, ton esprit s’éloignant lentement de ton échec. Tu savais que ce n’allait pas être facile lorsque tu t’étais lancée dans cette quête, mais obtenir un score parfait dans tous les niveaux était plus difficile que tu ne l’avais cru. Relâchée de l’effet captivant de ta machine, tu commences à sentir le grondement s’éveiller dans ton ventre. Un coup d’œil à ton téléphone te confirme qu’il est tard et donc que ton père est déjà endormi. Fermement décidée à ignorer la faim, tu te tournes sur le côté, ramène tes jambes contre ta poitrine dans l’espoir vain que Morphée t’emporte rapidement. Sauf qu’il ne vient jamais, le marchand de sable se fait attendre indéfiniment alors que la faim te tord les entrailles, tes repas sautés venant te faire regretter ton insouciance. C’est avec un grognement agacé que tu te relèves finalement, forcée par tes besoins physiologiques de sortir, d’affronter le monde froid qui se trouve aux delà des murs de ta forteresse. (tenue) Le vent froid sur tes jambes nues te tire un frisson alors que tu accélères le pas. Le konbini n’est pas loin de chez toi, mais ton cœur bat à toute vitesse alors que tu passes ruelles après ruelles, chacune te semblant plus effrayante que la précédente, comme si des monstres t’attendaient à chaque interception, prêts à t’enlever, à mettre fin à tes jours. La lumière du 7/11 qui brille au loin comme une lueur d’espoir t’encourages à accélérer le pas, à ta réfugier entre ses murs. Ces mêmes murs qui te semblent soudainement trop contraignant lorsque tu y entres. Prisonnière, proie, t’as cette impression que la porte va se fermer d’un moment à l’autre et te piéger à l’intérieur. Tu prends une grande inspiration pour calmer la peur, pour tenir tes démons à distance. Tu remplis rapidement ton panier de snack en tout genre et d’une grande canne de bière, avant de te rendre à la caisse. L’air frais qui vient pousser tes cheveux lorsque tu franchis le seuil de la porte te donne la force de continuer, après tout, le plus difficile est fait : il ne te reste plus qu’à rentrer. La lumière du konbini est encore en vue quand ton chemin est bloqué par deux hommes en costard, visiblement en état d’ébriété. Ton corps semble être pesé par le poids du monde, comme s’il avait été glacé sur place alors qu’ils t’adressent la parole, alors qu’ils s’approchent… trop près. Ils t’entourent, coupent tes échappatoires. Tu n’entends même plus ce qu’ils disent. Tes pensées se troublent, la peur qui prend le contrôle, qui t’enlèves toute capacité à réagir, à te protéger. |
| | date d'installation : 25/11/2017 messages : 303 pseudo : tragie avatar + © : shin ho seok (wonho - monsta x)
ava: cproject ; signa: astra âge du perso : 31 emploi/études : escort-boy
Je voudrais m'échapper vite, comme la fumée toute noire
Dans mon petit bolide quant on fend le brouillard
Comme des météorites l’atmosphère nous sépare
On croit tuer l'ennui quand on soulève nos verres
On passe nos meilleures nuits quand le soleil se lève
Association de mâles fêtards, mâles fêtards
Association de mâles fêtards, mâles fêtards
Elle était sucrée
Une part de mangue en été
J'ai bien cru que ça serait salé sans pépins
Une part de moi s'entêtait
Elle n'est pas dupe je souhaitais goûter son venin
Assis en tailleur au pied d'un chêne centenaire elle m'a dit parle un peu de toi et moi je ne sais pas me taire
Elle a su m'allumer ce soir un grain de sucre en mon thé vert
J'ai voulu la diriger chez elle mais il y a le cran de sûreté
Souvent on s'adore mais des fois t'es trop piquante
J'ai l'impression d’être assoiffé dans un pays tropical
T'es originale, mais moi je suis au régime
Je sais pas d'où t'es originaire mais ça te rend géniale
On s'aimait c'était voué a l’échec est-ce une partie de carte ou un dîner romantique
Elle était belle mais voulait voyager si loin
Pour combien de temps j'aurais plus son arôme antique
Pour toi j'ai toujours de l'appétit
Pour ou nuit ou pour l'apéritif
Je te veux plus quand c'est interdit
Ma boisson sucrée mon additif | Lun 27 Nov - 22:33 Nam Hee Jun dustland fairytale nagakage sora & nam hee jun Il fait les mêmes cent pas dans le salon, se pinçant les lèvres et ne pouvant s'empêcher de serrer puis desserrer les poings. Le soleil se couche progressivement, et à mesure que les aiguilles sur la pendule murale avancent, il se rend compte qu'il faudra bientôt partir. Quitter son cocon qu'est son minuscule appartement. Il regarde la porte close de l'unique chambre de ce logement, la chambre de sa petite soeur Hee Jin. A tous les coups, elle doit écouter sa musique à fond dans les oreilles, en train de faire ses devoirs ou dessiner. Un si précieux trésor ne mérite pas d'être tâché par la malédiction que frappe Hee Jun. Lentement, il récupère ses effets personnels sur la table basse, jette un oeil au canapé qu'il a maladroitement arrangé à force de dormir dessus, puis il quitte sans un mot l'appartement, laissant au préalable une petite note sur le plan de travail de la cuisine pour sa soeur: "Je t'ai préparé des kimbap, tu n'auras pas besoin de faire la cuisine. Bon appétit, ne te couche pas trop tard." Et plus ses pas l'éloignent de son antre, plus ils s'alourdissent, comme du plomb s'installant dans ses chaussures. Son coeur se serre, l'angoisse le prend, et une fois au pied de l'immeuble, il prend une grande bouffée d'air frais pour se donner du courage. La nuit ne fait que commencer. Le calvaire ne fait que commencer. Il descend du taxi, payant discrètement le chauffeur et lui bafouillant un bref merci dans un japonais approximatif. La barrière de la langue lui fait toujours défaut, même s'il comprend quelques mots puisque le coréen y est similaire. Il plonge ses mains dans ses poches, réfléchit à la direction qu'il doit prendre pour rejoindre sa cliente de la soirée. Il a de l'avance, une aubaine. Peut-être même qu'il peut s'octroyer un petit snack dans le konbini du coin. Alors il s'aventure dans les rues du quartier, calme, discret. Il s'arrête pour laisser passer un chat errant qui s'était arrêté, effrayé à la vue d'un humain dans le coin. Hee Jun sourit. Lui aussi voudrait s'enfuir comme le félin à travers les poubelles éventrées dans le coin de la rue. Il soupire, reprend sa marche et voit distinctement l'enseigne rétroéclairée de la boutique. Automatiquement, son ventre se met à gronder et c'est d'un air motivé que Hee Jun se rend alors au konbini. Mais plus il avance, et plus il arrive à remarquer un léger problème: une jeune femme semble être coincée par deux hommes apparemment ivres. Ils se rapprochent de son corps frêle, elle reste figée par la peur qui la tétanise sur place. Hee Jun, dans un grand élan de justice, retire ses mains de ses poches et accélère sensiblement le pas. « Hey ! Vous allez la laisser tranquille, sinon je vais vous taper dessus ! » Dans sa tête, ça paraissait plus crédible, mais avec toutes ces fautes de langue, les hommes se sont surtout retournés pour dévisager le coréen, se retenant fortement de se moquer de lui. Alors, si ce ne sont pas les mots qui suffiront, Hee Jun se tient d'ors et déjà prêt à en venir aux poings. De quoi sauver la mise à une jolie princesse en détresse. |
| | date d'installation : 26/11/2017 messages : 68 pseudo : queen tease. avatar + © : minatozaki sana (twice) by nightglowgraphics. emploi/études : live streameuse de jeux vidéo.
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☆ hee jun | Mer 29 Nov - 4:02 Nagakage Sora dustland fairytale nagakage sora & nam hee jun Est-ce que c’est ainsi que tu vas quitter la vie ? en pleine nuit, oubliée, abandonnée ? attirée par la nourriture dans les griffes d’un monstre. Souillée, détruite, poupée utilisée jusqu’au point de non-retour. Ton cerveau s’emballe, voit le pire, t’entraine dans une spirale d’horreur qui te glace le sang, qui fait monter les larmes à tes yeux. Le tremblement qui te prend lentement, seule preuve de ton humanité. Élevé la voix, te défendre, mais seul le silence te répond, comme si tes cordes vocales s’étaient éteintes, comme si on avait coupé le son. Une main qui s’élève, qui s’approche de ton visage, l’odeur de l’alcool qui t’emplit les narines alors qu’il approche, qu’il envahit ton espace. Une voix qui s’élève au-delà du bourdonnement qui semble avoir envahi ton esprit et la main qui s’arrête, l’odeur qui s’éloigne ne serait-ce qu’un peu. Un japonais brisé, plein d’erreur qui gronde, venant couper le silence sinistre qui s’était installé. « Oni-san, soit pas rabat-joie. Si t’es gentil on te laissera un morceau. » Les mots buttent, semblent avoir du mal à sortir, les mots s’enchainant et se coupant avec un drôle de rythme dicté par l’alcool. Le rire est gras, il fuse devant et derrière toi alors que les deux saoulons se bidonnent sur les horreurs qui viennent de quitter leurs lippes. Et toi tu deviens livide, dégoûtée, terrifiée. Un bras vient se poser sur tes épaules te faisant titubé de quelques pas vers l’avant. « Et puis, regarde comment elle est habillée. C’est clair qu’elle attendait que ça en pleine nuit. » Son souffle se fait sentir sur ton visage, trop près, menaçant, sinistre, comme une promesse, une accusation. Tes yeux se ferment automatiquement, comme si tu pouvais arrêter le temps ou disparaître, comme si c’était un mauvais rêve dont tu pouvais te réveiller avec assez de persévérance. C’est de ta faute semblait-il te murmurer à l’oreille, chanson malsaine qui s’installe dans ton esprit, qui te fait douter, qui te fait regretter. Tu sens la main glisser le long de ton bras, puis le long de ton dos. Tes yeux s’ouvrent brusquement pris de panique. Et alors qu’ils dartent d’un coté à l’autre, vos prunelles se rencontrent. Les tiennes reflètent la peur, le désespoir alors que dans les siennes brillent le dégoût et la colère. Alors tu l’implores, tu supplies, tu t’abandonnes à son sort. |
| | date d'installation : 25/11/2017 messages : 303 pseudo : tragie avatar + © : shin ho seok (wonho - monsta x)
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Une part de mangue en été
J'ai bien cru que ça serait salé sans pépins
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Elle a su m'allumer ce soir un grain de sucre en mon thé vert
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Ma boisson sucrée mon additif | Mer 29 Nov - 21:27 Nam Hee Jun dustland fairytale nagakage sora & nam hee jun Non, ça ne sonnait pas très juste dans la tête de Hee Jun. Pourtant, tout en s'étant approché des deux hommes ivres, il avait réfléchi et répété les quelques mots bafouillés de japonais qu'il connaissait. Un piètre savoir de cette langue, et son intervention s'est soldée par un échec cuisant. Il n'a pas su les effrayer au point de les faire partir. Bien au contraire, ils se jouent toujours de cette pauvre jeune fille qui faisait simplement de petits courses au konbini. S'il va partir lui ? Certainement pas. Il voit les mains crasseuses de ces quarantenaires se poser sur les courbes de la demoiselle, Hee Jun se crispe. Il ne peut que comprendre ô combien cela peut être gênant. Une réelle violation de soi. Son sang ne fait qu'un tour, ses poings se serrent et sa mine se grise. Les hommes alcoolisés lui proposent même d'avoir sa part dans toute cette histoire. Mais ce n'est pas ce qu'il veut. Lui, il veut qu'ils laissent la petite brune tranquille. Il secoue la tête, ses yeux les foudroient à tour de rôle pour leur faire comprendre que non, il n'est pas leur ami malgré son japonais des plus hésitants. « Je ne suis pas votre pote, allez vous-en. » Et puis, dans un élan de combativité, il se rapproche à nouveau, le pas plus rapide, remontant ses manches afin de leur montrer qu'il est prêt à les frapper s'il le faut. Étrangement, ils font moins les malins et l'alcool commence doucement à se dissiper. Par ce moment de lucidité, ils se regardent, se dévisagent même, avant de repousser la jeune femme vers Hee Jun. Il semblerait même qu'ils lui supplient de les épargner, qu'ils ne faisaient "que s'amuser". Hee Jun ne plaisante pas avec ce genre de chose. Quand bien même il soit lui-même fourré dans de sales draps, personne ne devrait subir cela. Alors, voyant que les deux hommes ivrognes se sont carapatés les jambes à leur cou, il rétrécit l'écart entre la japonaise et lui. Il ne sait pas trop comment l'aborder, elle semble être particulièrement choquée par ce qu'elle a vécu. Il se racle la gorge, loin d'être confiant, puis il ramasse les sacs de courses que la fille a fait tomber sous la peur, et il les lui tend le plus respectueusement possible. « J'espère que tu irez bien. Je vais t'amener jusqu'à ta maison. » Un mot après l'autre, avec bien évidemment de grosses fautes de langue, Hee Jun reste néanmoins doux et gentil, cherchant à obtenir la confiance de cette jeune femme dans l'espoir, peut-être, de pouvoir la raccompagner chez elle en toute sécurité. Et il espère vraiment qu'elle acceptera. |
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☆ hee jun | Mer 13 Déc - 8:18 Nagakage Sora dustland fairytale nagakage sora & nam hee jun Comment vivre dans un monde où chaque pas est un supplice, où chaque inspiration demande du courage. Cette vie te pèse, semble t’emprisonner dans une réalité qui t’oppresse, qui n’est pas faite pour toi. La douce délivrance du virtuel est éphémère, tu l’étires autant que possible, t’y perds à bras ouvert, appréciant cette existence qui semble réellement être la tienne. Et la vraie vie vient s’en mêler, vient faire voler en éclat cette prétendue sécurité qui t’apaise et tu te sens briser une nouvelle fois, tes mille morceaux s’effritant jusqu’à disparaître. Mais cette fois, c’est différent. Cette fois quelqu’un a entendu tes prières, quelqu’un a fait preuve d’humanité, a élevé la voix pour dénoncer la laideur. Malgré le japonais plus qu’approximatif, il s’énerve, arrive à les faire partir. On te pousse vers lui et tu titubes contre le bitume. Tu peux enfin respirer, le poing serrant ton cœur se dissipe, et la paralysie momentanée s’efface. Tu sembles retrouver le contrôle de tes membres mais ton esprit est encore loin, perdu dans les méandres de tes traumatismes passés et présents. Le sac apparaît dans ton champ de vision et tu es ramenée au présent. Tes prunelles viennent chercher celle de ton sauveur avant de revenir au sac et de faire cet aller-retour quelques fois avant que le lien ne se fasse, avant que les mots prononcés maladroitement ne fassent du sens. « Merci… et pardon, mais je vais bien. Je peux rentrer seule… » Les mots semblent s’envoler, perdre le peu de légitimité qu’ils possédaient déjà alors que ta main tremblante s’étire vers le sac et que ton contenu s’étend sur le bitume quand tu n’arrives pas à le saisir correctement. Tes yeux s’ouvrent grand sous la surprise alors que tu t’inclines à quelques reprises : « Je suis désolée » quittant tes lippes à une vitesse folle. Tu t’agenouilles rapidement afin de ramasser ce qui peut l’être, et te demandant comment tu allais nettoyer la bouteille en vitre fracassée en morceaux. Tu t’attends à ce qu’il quitte aussitôt, mué par ce manque de temps qui semble tourmenter l’humanité toute entière, mais il n’a pas bougé. « Je ne veux pas vous retenir, je peux me débrouiller toute seule. » que tu lances en fixant la bouteille brisée. Habituée au statut de victime, habituée d’être seule et de te débrouiller malgré tout, tu as cessé depuis longtemps à croire au bon, à la sincérité, à l’entraide… du moins lorsque ça te concerne. Tu es une enfant maudite, abandonnée par la société, rejetée par les siens, et tel est ainsi ta vie. Du moins, c’est ce que tu en étais venue à croire. Parce que c’était plus facile de voir le mal, de ne pas avoir d’attente pour ne pas être déçue à nouveau. La vie t’avait trop souvent déçue pour que tu te laisses berner une fois de plus. |
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Ma boisson sucrée mon additif | Jeu 14 Déc - 4:47 Nam Hee Jun dustland fairytale nagakage sora & nam hee jun Il est sincère quand il lui dit maladroitement qu'il veut la raccompagner jusqu'à son appartement. Son chez-elle, son antre, sans chercher à en fouler le sol. Non, il sait que ce n'est pas approprié. Il la regarde, la scrute de toute la curiosité dont il peut faire preuve en cet instant. Il la sent fragile, fébrile, dangereuse pour elle-même. Un tel corps courbé par le poids de la vie qui n'a pas été facile pour elle. Il a l'impression de se voir à travers elle. Lui, tombé récemment dans les travers d'une société mal foutue. Oui, car il y a un problème dans ce monde qui s'avère parfois pourri. Mais il ne dit rien, Hee Jun. Il ne dit rien, et garde son éternel sourire en se voilant la face. Parce que c'est tellement plus facile d'oublier, de faire semblant d'aller bien. Alors il la regarde, ne bouge pas tant qu'il le peut, admire cette fille qui n'est qu'un beau reflet de lui-même. Ses mots sont doux, sucrés, elle fait ce qu'elle peut dans cette rue triste. Il baisse la tête pour l'observer avec plus d'insistance, plus de curiosité. Son sac de courses s'est ouvert sur le sol et la voilà à terre, les genoux écorchés par la brutalité du bitume, par la brutalité de sa vie en trois dimensions. Il s'approche de quelques pas, observe la bouteille de verre explosée au sol. La boisson foule bientôt ses semelles auparavant impeccable. Il se penche, attrape du bout des doigts l'étiquette encore collée sur des morceaux coupants. Précautionneux, il parvient à lire difficilement les caractères japonais. Ni une, ni deux, il la dépasse de quelques nouveaux pas. « Tu ne bougez pas. S'il te plaise. » Maladroit, coupable d'une grammaire pauvre, Hee Jun se lance pourtant dans un périple qui se veut salvateur. Il trottine jusqu'à l'entrée du petit konbini, pousse les portes, puis s'aventure dans les rayons direction les boissons. Il compare les étiquettes avec celle qu'il a dans la main, trouve bientôt l'objet similaire et surtout intact. Sans hésiter une seule seconde, il en prend une et va la payer au comptoir. Durant l'achat, il ne peut pas s'empêcher de la regarder à travers la vitre du magasin. Il a peur qu'elle s'enfuit. Il a peur de ne pas avoir pu l'aider avant qu'elle ne disparaisse. Alors il remercie le vendeur, s’éclipse du magasin, et revient sans tarder devant la jolie blonde. « Je te l'a acheté. Tiens, prends. » Il lui tend sa petite fierté du soir, sa bonne action de la journée. Content, souriant, rassurant. Un acte si naturel de sa part, qu'il exécute avec grand plaisir. Car Hee Jun est porteur d'espoir. Il l'a toujours été dans cette vie toute grise. |
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☆ hee jun | Jeu 14 Déc - 5:34 Nagakage Sora |
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Ma boisson sucrée mon additif | Jeu 14 Déc - 17:12 Nam Hee Jun |
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