(+18) search of tomorrow♞ minjeong&heejun

kim min jeong & nam hee jun

Il pousse avec grande conviction les portes d'entrée du royaume de la luxure. Une atmopshère lourde s'abat sur ses épaules, et il lui faut quelques secondes pour se plonger dans cet univers qu'il a pourtant l'habitude de côtoyer. La seule chose qui diffère ce soir, c'est qu'il n'est pas là pour le travail. Aucune femme à son bras, aucune intention de s'enivrer au comptoir. Il tient à être en pleine possession de lui-même. Son regard dérive automatiquement sur les clients pendus aux podiums qui délimitent la piste de danse. Autour des barres de pole-dance, des danseuses toutes plus sulfureuses les unes que les autres. Elles sourient, se trémoussent avec professionnalisme devant les nez rouges de tous les gros portefeuilles de Tokyo. Quelle débauche. Quelle honte. Il manquerait plus que la poudre blanche au coin de leurs narines, et le tour serait joué.

Il se décale dans une grimace, gêné par l'approche loin d'être subtile d'une des hôtesses de la boîte de nuit. Non, il n'a pas besoin de ses services, après tout lui aussi baigne dedans presque tous les soirs. Il a tout sauf envie de s'enivrer de l'odeur de l'argent ce soir. Mais de l'argent, ça il en a dans la poche de sa veste en cuir. De l'argent pour appâter le gain. Son regard s'accroche soudain sur l'unique silhouette qui rayonne sur cette piste de danse. Il repousse doucement l'hôtesse de la main, le visage vissé sur les courbes tant rêvées de sa belle inconnue de l'autre soir. Il déglutit, ses mains sont soudain moites. Il s'avance de quelques pas hésitants. Lent. Dubitatif. Saura-t-elle le reconnaître ? Il se fond sagement dans la masse d'hommes qui agitent leurs précieux billets au bout de leurs doigts, beuglant il ne sait quels ordres pour que la danseuse exécute leurs lubies. Ce que le japonais pouvait être barbare comme langue parfois. Il se fraye difficilement un chemin vers le podium, entrant dans la peau de l'un de ces chacals. Il sort de sa poche un premier billet, tend son bras tremblant vers cette jolie paire de fesses. Ce qu'il a envie de les embrasser, de les savourer entre ses dents. Il est proche du but. Il va y arriver. Ses doigts parviennent à enfoncer le billet chiffonné dans le short court de sa pomme empoisonnée. Il a pu sentir à travers le tissu sa peau de velours. Il a soif. Soif d'elle. Et son visage se lève vers elle dès qu'il la voit se retourner, comme pour essayer de deviner qui a osé toucher ses belles fesses. Mais ce n'est que lui, coupable, le bras toujours tendu après son acte maléfique. Leurs regards se croisent. Son coeur bat la chamade. Il est revenu. Il a tenu sa promesse. Il est revenu croquer dans la pomme dorée.

kim min jeong & nam hee jun

elle tourbillonne sur elle-même, descendant sensuellement le long du pôle, ses petites fesses galbés remontant voluptueusement devant ces hommes au regard affamé persuadés que l’argent qu’ils glissent sur la scène à son intention saura la persuader de leur offrir un peu plus que la simple vue de ses formes délectables. elle se dandine au rythme de la musique, bien trop peu vêtue, un mini-short bien plus semblable à un sous vêtement qu’à un réel short et un soutien gorge rembourré qui compresse sa poitrine de sorte à ce que celles-ci ressortent  exquisement du tissus. elle a fait le vide dans son esprit, s’empêchant de songer à ce qu’elle fait pour gagner sa vie. la facilité, l’argent facile et sale, très sale. elle vient érotiquement se coller à l’une des danseuses contre laquelle elle se déhanche, fantasme vicieux de la gente masculine que de pouvoir observer deux femmes dépravée. puis elle la quitte pour se rapprocher un peu plus des clients, leur offrant une vue précieuse sur ses belles fesses. elle est habitué, a finis par s’acclimaté à se rythme de vie, répétant les mêmes mouvements chaque soir, le même rituel. elle a finis par comprendre ce qui plaisait, ce qui lui rapportait le plus. s’abaissant légèrement un lâche un léger o de surprise lorsqu’elle sent une main se glisser sur son short; un o surpris puis rapidement outré. c’était la règle, les clients touchaient avec les yeux et seulement les yeux, à moins bien entendu que la danseuse est décidé de leur offrir un peu plus. mais cela dépendait entièrement de la volonté de celle-ci et en aucun cas minjeong était prête à accepté que l’on la touche sans son autorisation.

c’est donc tout naturellement qu’elle se retourne le regard noir, prête à incendier cet importuné qui a osé poser ses doigts sur ses fesses. elle pivote effectuant un délicat mouvement de danse avant de ne poser son regard sur l’imprudent. et c’est là, à ce moment précis que son coeur rate un battement, alors qu’elle se fige, ses yeux posés sur ce qu’elle pense être, le temps d’un instant, une illusion. elle ne peut d’ailleurs guère empêcher ce sourire euphorique de se dessiner sur ses lèvres pulpeuses. il est venu, là devant elle, les bras levés vers elle. il a tenu cette promesse à laquelle elle n’avait osé croire une seule seconde. charmant, beau, son sourire exquis et son regard avenant posé sur elle. elle a envie de quitter la scène, se glisser entre ses bras, se coller contre son corps, plonger son visage dans son cou et le supplier de l’emmener ailleurs, quelque part où elle pourrait le remercier d’être venu. passer l’élément de surprise, elle se remet à danser, cette fois ci bien plus sensuellement, un sourire aguicheur dessiné sur ses douces lèvres alors qu’elle n’a d’yeux que pour lui. il lui reste une heure, une petite heure avant qu’elle ne puisse enfin quitter la scène. la musique change de nouveau, signal secret pour les demoiselles, les avertissant qu’il est temps pour elles de saisir les bouteilles d’alcool qui se situent derrière elles pour en faire savourer le contenus aux clients. et ce comme bon leur semble. et minjeong a d’hors et déjà sa petite idée sur la chose. habituellement elle se contente de faire dans le soft, posant son index sous le menton de jeunes clients accroupis devant eux et ce, avant de ne faire couler le liquide entre leur lèvres. soft, simple et satisfaisant. mais ce n’était guère le cas de toutes les demoiselles, et certaines des danseuses usaient de divers stratèges de sorte à gagner beaucoup plus. ce soir, elle ne voulait pas gagner plus, elle voulait simplement le posséder lui. bouteille de bourbon en main, elle se dirige vers la foule, donnant quelques gorgées à des clients agités et émoustillés dans l’optique de pouvoir l’approcher un peu plus. elle fait durer l’attente, ne s’attardant guère sur l’homme qu’elle désire. puis voyant l’une de ses collègues se diriger vers lui, elle prend les devant s’accroupissant à sa hauteur, sa poitrine à hauteur de son visage et un sourire taquin dessiné sur ses douces lèvres. “ tu m’as manqué “ se contente t-elle de souffler avant de ne prendre une gorgée de bourbon, l’alcool tuméfiant ses lèvres alors qu’elle le conserve en bouche. sa main caressant le visage du jeune homme, elle le guide en avant, vers elle. son coeur s’emballe face à l’audace dont elle fait preuve, venant glisser ses lèvres contre celles du jeune homme avec lequel elle vient partager cet élixir dans un baiser des plus passionnés. si les autres danseuses avaient l’habitude de le faire auprès de clients généreux, il s’agissait d’une première fois pour la jeune minjeong que seule la passion guidait. il n’y avait qu’avec lui qu’elle pouvait se permettre d’oser un acte aussi excessif et dépravé. parcequ’une fois de plus elle ressentait ce lien se tisser entre eux et ce désir s’accroître dans sa poitrine, de plus en plus intense, de plus en plus incontrôlable. elle n’est qu’une jeune femme victime de la fascination qu’elle éprouve pour ce parfait inconnu.

kim min jeong & nam hee jun

Il est là, pendu littéralement à ses lèvres tous comme les autres clients qui n'attendent qu'une réponse de sa part. Ils sont prêts à mettre le prix fort rien que pour avoir une danse privée avec elle. Mais lui aussi en a envie. Lui aussi en brûle de désir. Il ramène lentement son bras le long de son corps courbé, le regard vissé sur celui désapprobateur, puis soudain enjôleur de sa nymphe. SA nymphe. Il déglutit. Sa danse se fait plus sensuelle, son sourire plus espiègle. Maintenant qu'elle l'a remarqué, elle lui offre un spectacle des plus saisissants. Et si les clients, eux, n'y voient que du feu en pensant être tombés sous une bonne étoile ce soir, lui sait que c'est pour lui qu'elle se déhanche. Elle exprime son désir, effectue une parade d'amour pour l'homme qu'il représente à ses yeux. Qu'elle est belle, la divine enfant... Il en perd ses moyens. Reculant, bousculant parfois d'autres clients qui se rincent l'oeil, il se retrouve complètement destabilisé par ce qu'il voit. Une si belle créature dansant au rythme d'une mélodie endiablée, cherchant indéniablement à être possédée. Il a envie de la tirer dans ses bras, de poser ses mains puissantes sur ses hanches de femme aguerrie, de mordiller son cou de baisers et de tuméfier sa peau claire de marques violacées. Il veut lui montre que lui est prêt à bien plus que tout pour qu'elle soit sienne. Sa jolie pomme dorée. Sa jolie pomme empoisonnée.

Nouvelle musique, nouveau rythme. Les danseuses, professionnelles, quittent leurs barres de pole-dance pour se mêler au commun des mortels. Il perd pieds dès lors que sa belle inconnue débarque avec le bourbon au bout des doigts. Elle enivre ses convives, souriante et espiègle, les assommant de ses courbes de princesse. Que dire ? De reine. Il tombe maladroitement sur un fauteuil sur ses fesses, le coeur battant. Il ne sait pas ce qui lui arrive. Est-ce l'impatience de ces retrouvailles qui le rend si démuni ? Tel un fidèle en quête de sa boisson bénie, il jette littéralement son dévolu sur la femme qui hante ses rêves depuis quelques jours déjà. Il la bénit, l'adore, l'idolâtre même avant qu'elle ne parvienne à sa hauteur, se penchant généreusement devant lui pour exhiber sa poitrine à hauteur de ses yeux. Mais il ne s'y aventure pas, bien trop captivé par les yeux pétillants de la belle demoiselle. Il sait que tout vient à point qui sait attendre. Et dans un coréen impeccable, salvateur aux oreilles de l'éphèbe, il reçoit l'aumône. Les lèvres de la danseuse sulfureuse se collent aux siennes, faisant le pont pour lui permettre d'ingérer le précieux nectar qui saura anesthésier ses sens. Il étouffe un geignement contre ses lèvres, levant lentement les mains pour agripper son visage de porcelaine. Il rend l'échange plus fort, plus intense encore. Sa langue entame un ballet majestueux avec sa compagne, ses doigts enserrent sa mâchoire avec conviction. Il ne la laissera pas s'échapper. Pas cette fois. Oh son fruit défendu, son pêché vengeur. « Allons ailleurs... toi et moi. » A son tour de supplier la gazelle. A son tour de réclamer plus d'intimité entre eux. Il sait qu'il n'y survivrait pas, ce soir, s'il ne partageait pas ne serait-ce qu'une minute en privé avec elle. Parce qu'il est fou. Il est fou à lier d'elle. Et cela lui brise le coeur de ne pas la savoir dans ses bras.

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elle est prise dans un tourbillon d’émotions toutes plus intenses et excessives les unes que les autres. ses lèvres sur les siennes, elle s’imbibe de son parfum, du goût précieux de sa langue contre la sienne et de la douceur de ses mains contre ses joues rosies. elle prie pour que cela ne s’arrête guère, que cette sensation de bien-être ne la quitte jamais tout comme elle espère intérieurement qu’il ne s’agisse guère d’un rêve qui prendrait fin aussi rapidement qu’il n’est apparus. elle se sent étourdi par la passion qui embrase son corps. elle ne sait même pas son prénom et pourtant elle est déjà totalement accro telle une héroïnomane ayant besoin de sa dose, tremblotante à l’idée de ne pas pouvoir en ingérer suffisament pour pouvoir atteindre le summum du contentement. elle l’embrasse avec une telle passion qu’elle en oublierait presque le brouhaha qui les entoure, il ne s’agit pas seulement d’une attirance physique, elle en est persuadé, il y a bien plus que cela, quelque chose d'invraisemblable, rocambolesque comme si tout son être lui était entièrement destiné, incapable d’échapper à ce désir, ce besoin d’être sienne.

elle se retire à bout de souffle, ses pommettes rougies par l’intensité de leur échange mais aussi, en quelque sorte par la gêne d’affronter son regard. le ressent-il lui aussi, ce fourmillement au creux de son ventre qui la supplie de ne pas s’éloigner de lui ? sa supplique ne fait qu’accentuer les battements de son coeur alors qu’elle vient caresser son visage du bout des doigts, une démonstration d’affection qui ferait presque tâche dans ce lieu de débauche et d’obscénité. le quittant du regard, elle tente d’attirer l’attention de son manager qui se trouve à quelques mètres de la scène, chose qui ne tarde guère à être le cas. elle ne l’avait jamais fait auparavant mais avait aperçu plusieurs filles le faire et c’est donc en mimant qu’elle réussit à lui faire comprendre que “son client” désire plus et qu’elle est prête à s’occuper de lui. elle en avait conscience, cela signifiait qu’elle devrait ramener plus d’argent à la fin de la soirée de sorte à justifier son absence et en soit, elle était prête à sortir quelques billets de sa poche si cela signifiait qu’elle pouvait enfin partager un moment intime avec son parfait inconnu. un signe de tête de son manager et la voici qu’elle glisse d’hors et déjà sa main dans celle du jeune homme, le guidant à travers la foule, prenant le temps de tourner la tête vers lui un sourire excitée dessinée sur ses lèvres pulpeuses. minjeong ne sait pas ce qu’elle veut, pas de manière rationnelle du moins. elle est bien trop désireuse pour ne se contenter que d’une seule et unique chose. elle s’échappe, se faufilant hors de la foule, hors du club, pénétrant dans l’obscurité de la nuit noire, ses talons foulant le trottoir adjacent la discothèque. elle tremble, incapable d’en distinguer la cause, le froid, l’excitation, le stress ? se retournant vers le jeune homme, elle relève la tête vers lui, les yeux pétillants, sa main toujours enlacée dans la sienne. “ et maintenant ? “ le questionne t-elle taquine. elle ne veut pas se rendre dans les locaux de la discothèque, ces mêmes locaux où elle l’avait rencontré et avait laissé une cliente les observer avec fétichisme et perversité, non, elle voulait un endroit bien plus intime, un endroit où personne ne viendrait les déranger. mais le ramener chez elle n’était-ce pas bien rapide, risqué, osé ? et l’hôtel cela ne semblait-il pas trop dégradant au regard de cette passion qui les hantait ? elle ne voulait pas seulement lui appartenir physiquement, elle voulait bien plus que cela et ce quand bien même elle était incapable de mettre des mots sur ses envies. “ trouvons un endroit pour la nuit, là où personne ne saura nous déranger. “ un supplique, une requête, elle ne veut pas être une cliente, elle ne veut pas le payer, elle veut qu’il le fasse de son propre grès, un moment partagé à deux. devenir sa propriété, le laisser pour une fois être celui qui décide et non celui qui subit. elle vient se coller à lui, son corps dénudé plaqué contre le jeune homme, l’excitation lui a complètement retiré de l’esprit la tenue dans laquelle elle se trouvait et elle commence tout juste à réalisé à quel point la température extérieure est basse. “ chez moi, chez toi, hôtel ? “ le simple fait de prononcer le dernier mot la fait grimacer, n’y avait-il pas plus dégradant que de l’emmener dans un hôtel, lui qui devait déjà y passer la majorité de son temps. “ c’est toi qui décide, ce soir je suis toute à toi. “ une promesse susurrer à l’oreille, un baiser glissé subtilement dans son cou, et l’attente, celle de cette nuit qu’ils partageraient, à l’abris des regards.

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Ce baiser vaut tous les sacrifices. Tous les risques, tous les dangers. Son coeur bat encore plus vite, le sang pulse dans ses veines, il se sent revivre comme une plante recevant l'eau de vie après des mois passés sous la sécheresse du sol. Il retient son souffle, mêle passionnément ses lippes aux siennes dans ce baiser des plus alcoolisés. Il occulte tous paramètres extérieurs. A ce moment précis, il n'y a qu'elle et lui. La musique en fond sonore. Les autres clients aux bras des danseuses aux bouteilles de bourbon. Et puis eux. Ce baiser qui électrifie tous ses sens, faisant papillonner une myriade de sentiments dans son estomac. Ca fait du bien de se sentir exister au travers de ses yeux, de ses lèvres, d'elle toute entière. Jusqu'à ce que le contact soit rompu, qu'elle se redresse, qu'elle se libère de l'intense attraction que les unit. Il frissonne, halète soudainement, regardant tout autour de lui. Personne ne semble avoir remarqué leur rapprochement éphémère, mais loin d'être le dernier. Il reste silencieux, immobile, ne pouvant s'empêcher d'admirer la parfaite inconnue qui fait alors signe à un des hommes de la discothèque. Un signe qu'il a appris à reconnaître à force de fréquenter ces lieux. Elle accède à son supplice, lui prenant la main et le délogeant sans plus tarder de sa banquette. Il la suit, le coeur au bord des lèvres, faisant en sorte de ne rien retarder. Bientôt, ils se retrouveront seuls, rien qu'elle et lui, avec la lune pour seule spectatrice de leur bal enchanté. Ce qu'il peut avoir hâte.

Elle pousse les portes de sortie de la discothèque. Un vent frais le ramène immédiatement à la réalité. Il fait si froid dehors, il en frissonne presque. A présent seuls, la voilà qu'elle s'impatiente, souriante, rayonnante, et lui ne peut s'empêcher de sourire également à ses délicates attentions. C'est comme si, tout d'un coup, l'atmosphère brûlante et lourde de l'intérieur s'était envolée de leurs épaules. Il la contemple sous le clair de lune, se rend compte à quel point elle peut être belle. Un baiser volé dans le creux de son cou, et il enfonce sa main libre dans la poche de sa veste. Il réfléchit. Il ne peut pas l'inviter chez lui, c'est bien trop petit et sa soeur Hee Jin y est présente. Il ne peut pas aller chez elle, pour une première fois ce ne serait pas approprié. Et il se doute bien qu'un hôtel ne la réduirait qu'à une énième cliente dans son lit. Sauf qu'elle est plus que ça, bien plus que ça. Ses doigts triturent machinement son trousseau de clés, avant de se rendre compte qu'un autre trousseau se trouve également dans sa poche. Il le sort, surpris, avant de sourire et de faire face à sa dulcinée. « Viens avec moi, je connais un appartement à quelques rues d'ici. » Un logement que son mac met à disposition de ses "employés" et qu'il sait inhabité pour le moment. Une aubaine qu'il ait pris cette veste... Alors il commence à marcher, prenant soin avant tout d'ôter sa veste et de la poser sur les épaules de la jolie danseuse. Elle aura moins froid, mais qu'elle profite de ces températures hivernales car bientôt, elle finira brûlée par le jeu endiablé auquel ils s'adonneront.

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l’euphorie des premiers instants, l’excitation de l’inconnu, l’inexploré. les températures sont basses et pourtant elle a l’impression de bouillir de l’intérieur, ses pommettes rosis et son regard levé vers le jeune homme. était-ce l’alcool qui la rendait aussi extatique ou était-ce du à la présence de l’inconnu à ses côtés ? sa voix est grave, si profonde qu’elle pénètre chaudement son être créant en elle un sentiment de plénitude. elle se surprend même à avoir des pensées déplacées, priant pour qu’il susurre au creux de son oreille tout en baladant ses longs et fins doigts le long de ses courbes généreuses. elle se glisse délicatement dans la veste bien trop grande de son futur amant, s’imbibant de son parfum dont elle est d’hors et déjà dépendante. cependant elle ne se montre guère trop collante, évitant de se tenir trop proche du mystérieux escort boy, elle ne veut pas lui donner l’impression d’être une cliente, elle tient à ce que les choses soient claires entre eux. le plaisir résidant dans le consentement des deux jeunes amants. elle voulait qu’il la supplie tout autant qu’elle désirait le prier de la maîtriser. que t’arrive t-il minjeong ? ce n’est pas comme si elle était habitué au histoire d’une nuit, bien au contraire. et pourtant la question ici ne se pose même pas. elle le veut, qu’importe si cela ne doit être que pour une heure, elle le veut pour elle seule mais plus encore elle veut se sentir posséder de tout son être.

passant une main dans sa chevelure, elle tourne la tête vers l’asiatique admirant les traits de son visage, ses yeux sombres en amande, son nez aquilin et ses lèvres charnues. il est beau bien au delà de ce qu’il lui avait été donné de voir auparavant et le temps d’un court instant cela l’attriste de le savoir escort boy. frottant ses mains pour se réchauffer, ils finissent enfin par s’arrêter devant un bâtiment, la jeune danseuse se rapprochant du jeune homme un sourire quelque peu intimidé dessiné sur ses fines lèvres. en dehors du contexte de la discothèque tout semblait soudainement beaucoup plus lucide ce qui n’enlevait en rien le désir ancré en elle. se haussant sur la pointe de ses pieds, elle vient passer ses bras autour du cou du jeune homme, plongeant son regard aguicheur dans celui du jeune homme, balayant sa propre timidité pour laisser place à la jeune femme confiante qu’il avait rencontré quelques jours auparavant. “ sommes nous arrivés ? je commence à avoir froid et j’aimerais beaucoup être réchauffé. “ ses yeux sont rieurs, alors qu’elle vient les poser sur les lèvres appétissantes de son partenaire. elle ne peut d’ailleurs pas résister longtemps à l’appel du baiser qu’elle vient déposer sur celles-ci, l’embrassant d’abord tendrement avant de ne venir mordiller sa lèvre inférieure, taquine, tentatrice, espiègle. elle peut sentir son coeur à la limite de l’explosion, son corps la suppliant de ne pas faire durer l’attente et son sang pulser dans ses veines. elle le veut, aujourd’hui encore plus que la dernière fois. tel un besoin, une nécessité, un appel de détresse. “ s’il te plait. “ supplique, requête d’une jeune femme d’hors et déjà éperdu de ce mystérieux anonyme.  

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Ils prennent alors la route pour cet appartement aux allures d'une rédemption. Seul cet endroit semble convenir pour deux âmes qui se sont trouvées et qui se sont tant attirées. Et tout en marchant, tout en respirant cet air si froid et glacial, il se surprend à la trouver encore plus belle. Elle, nichée dans le creux de sa veste qu'il a généreusement passé sur ses épaules. Les rayons de la lune subliment davantage son visage angélique quoiqu'un peu espiègle par moments. Elle est belle, lorsqu'elle est libre d'être elle-même. Il observe ses pommettes, son menton, ses lèvres. Bon dieu ce qu'il peut les désirer, ces lèvres pulpeuses. Puis, son regard descend discrètement sur ses jolies mains vernies qu'il a toujours aimé tenir dans les siennes. La sentir vivante, de tout son corps, à travers lui. Ils marchent, en silence, cherchant à s'aborder, à se connaître, tout en restant sur la retenue. L'inconnu est ce qui l'attire le plus...

Hee Jun se stoppe devant le fameux bâtiment qu'il reconnait aisément. Aussitôt la langue de la belle se délie, soudainement curieux et assoiffée de lui. Il peut en dire autant, il attise de lui-même ce feu ardent dans sa poitrine. Une nouvelle étreinte chaude et rassurante, puis un nouveau baiser pétillant de plaisir, et le voici aux ordres de sa douce amie. Dans un sourire non dissimulé, il pousse les portes du hall d'entrée. Il étouffe un rire contre les lèvres de sa jolie nymphe, la faisant lentement tournoyer contre lui pour ensuite lui montrer les escaliers. L'appartement étant au deuxième étage, nul besoin d'emprunter l'ascenseur. Et ainsi commence l'ascension vers le bonheur. Il ne parvient pas à retenir son impatience, il attrape la main de la belle danseuse pour l'embrasser, encore et encore, plus passionné encore qu'auparavant. Il caresse ses courbes, dévore les traits de son visage, tout en la plaquant plusieurs fois contre le mur. C'est qu'il faut avancer, à défaut de se désirer à la vue de tous. Le souffle court, sur le perron, il sort fébrilement les clés de l'appartement et ouvre la porte. Voilà l'antre qui saura accueillir leurs débordements festifs. Il la regarde, fier de sa trouvaille. « Personne ne nous embêtera ici. » Puis, l'invitant à entrer, il reprend son ascension fulgurante sur son corps. Il la saisit par les hanches, referme la porte derrière eux, et n'attend plus une seconde de plus pour coller ce corps de rêve contre le sien, la coinçant contre le mur. La porte est close, les yeux sont fermés, ils peuvent à présent libérer toute cette frustration et ce désir mortel. Sa belle inconnue qui sera très bientôt dévêtue et qui ne dansera maintenant que pour lui. Elle, qui tourne, tourne, le regard malicieux et lubrique. Elle, dont son nom restera un mystère.

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Exaltation,
vive stimulation de l’esprit.

Elle s’enivre de son parfum, de son rire de volupté, de sa voix grave et de ce regard empli de désir qu’il lui porte. son rire enjôleur se joint au sien dans un baiser amusé, excité alors qu'elle tourbillonne sur elle même, pénétrant dans l'immeuble. elle rit telle une gamine excitée à l'idée de commettre une vilaine bêtise et ce, à l'abris du regard de ses parents. lorsque le jeune homme l'attire contre lui, volant un énième baiser, elle ne trouve d'autre choix que de se soumettre, y répondant avec appétit sa petite langue venant laper ses douces lèvres alors qu'elle tente de monter les marches qui les mèneraient à leur lieux de prédilection. elle percute le mur, se retrouve le souffle coupé et pourtant, elle n'a jamais été autant excitée que maintenant, ses mains se glissant dans la chevelure du jeune inconnu qu'elle empoigne le forçant à l'embrasser encore plus violemment. souffle court, vertige c'est avec regret qu'elle se décolle de son amant, juste le temps d'un instant, juste le temps d'entendre le cliquetis de la clé dans la serrure. elle pénètre délicatement dans les lieux, curieuse de découvrir l'appartement, s'agit-il du sien ? elle n'a pourtant pas le temps de poser sa question qu'elle se retrouve de nouveau plaqué contre le mur, ses lèvres entrouvertes par l'agréable surprise de le voir aussi entreprenant avec elle. elle réussit même le temps d'un instant à contempler ses yeux, si mystérieux et si sublime à la fois, elle aurait pu y rester plongé de longues minutes, appréciant la beauté de l'homme qui lui faisait face. cependant la tentation d'en découvrir plus sur lui se révèle bien trop forte, lullaby d'un désir charnel inassouvi. laissant tomber la veste de celui-ci au sol, elle se retrouve de nouveau en très fine tenue devant son partenaire bien trop vêtu à son goût.

addicte.
elle est en proie à une addiction dont elle ne connait guère le nom, ses lèvres venant savourer les siennes, elle s'empare de sa chemisette qu'elle le force à retirer stoppant leur baiser le temps d'un instant, ses yeux en profitant pour scruter ce corps parfaitement dessiné qu'était le sien. il était beau, subtilement sculpté et bien plus musclé qu'elle n'avait pu l'imaginé. pourtant elle se retient de le complimenter, persuadé au fond qu'il entendait cela à longueur de nuit. minjeong n'en voulait pas qu'à ce corps, elle en voulait à tout son être. elle voulait que corps et esprit la désire; qu'il se sente maître de son propre désir. collant son nez contre le sien, elle inspire profondément, ses doigts fins venant caresser la peau nue de son amant, alors qu'elle s'abaisse quittant ses lèvres pour embrasser chaque parcelle de peau de son torse, elle y laisse même une petit trace rouge sur son flanc droit, une seule. elle a beau vouloir le faire sien elle n'en oublie guère le métier du jeune homme et se refuse à l'idée de lui causer de soucis ou pire de devenir l'une de ses nombreuses clientes. sa peau à un goût sucré, un goût de dépendance. elle fait d'hors et déjà glissé sa ceinture entre ses doigts, le regard avide relevé vers lui, attendant semi patiemment son autorisation. " laisse moi prendre soin de toi. " son pouce caresse son bas ventre, genoux à terre, regard pétillant. ce soir il n'est pas un employé, ce soir elle n'est pas une cliente. deux amants succombant à une attraction irréprimable. “There is a charm about the forbidden that makes it unspeakably desirable.”

kim min jeong & nam hee jun

Dans la pénombre de l'appartement, ils apprennent à se connaître. Leurs corps s'entrechoquant, leurs lèvres fusionnant et dansant. Il adore la toucher et l'embrasser. Il y a cette attirance qu'il est incapable d'expliquer, et cela va bien au-delà de son physique. Elle est certes gâtée par la nature, mais il a surtout été charmé par la beauté de son regard qui en dit long sur qui elle peut être. Une illustre inconnue, mais il a l'impression de la connaître depuis des années. Il la sait déjà espiègle mais raisonnable. Intelligente et pourtant audacieuse. Courageuse sans être téméraire. Elle est belle de corps et d'esprit, et elle représente tout ce que lui n'aura jamais. Lui qui est tombé dans les travers d'une société en perdition, il est loin de faire honneur à cette femme qui le déshabille. Parce qu'il sait ce qu'il est pour elle: un désir indescriptible, mais dangereux. Et il ne veut plus jamais qu'elle se brûle les ailes à s'approcher du soleil.

Il remonte prestement une main sur son visage, lui tenant toujours la cuisse de l'autre bras. Là, coincée contre son corps puissant, elle semble prisonnière du démon. Il hume son parfum, caresse ses cheveux et les lignes fines de son visage de poupée. Une bien jolie princesse qu'il a envie de posséder. De marquer. De détruire. Elle lui ôte sa chemise, lui n'oppose pas de résistance. Son souffle se réchauffe contre le sien, il se frotte plus subtilement contre ses cuisses. Le bonheur coincé dans son pantalon. Il frissonne, s'impatiente. Il l'imagine déjà en train de gémir et le supplier. Il l'imagine déjà en train de brûler d'un désir ardent. Et soudain, elle disparaît de sa vue. Il suit le chemin que tracent ses lèvres sur sa peau sculptée, frissonne à chaque délicate attention qu'elle lui offre. Bientôt, il est obligé de baisser la tête pour l'observer agenouillée, prête, offerte, les yeux brillants. Sa ceinture glisse habilement entre ses doigts, elle tâche d'éveiller un plaisir qui est bel et bien présent au fond de lui. Il inspire un grand coup, sa cage thoracique se gonflant d'air. Quelle vue. Quel délice. Il veut se sentir fondre. « A-Avec plaisir... » qu'il murmure à son attention, les joues se teintant d'un rouge attendrissant. Lui qui a plus l'habitude d'offrir du plaisir plutôt que d'en recevoir, le voilà touché d'une telle marque d'affection de sa part à elle. Parce qu'elle est divine, elle est parfaite. « Mais avant... » Il se penche pour se rapprocher d'elle, ses mains se dépêchant de s'affairer dans le dos de la jolie danseuse après avoir dégagé ses cheveux bruns. Il se charge sans trop de mal à lui ôter son haut qui retient à peine sa poitrine. Il aime ses seins. Il les a déjà vus, il en est amoureux. Alors il veut les voir, encore, les sentir se presser contre son corps, et les déguster de le creux de ses lèvres. « Voilà... » Voilà, il est heureux comme ça. Il lui suffit de pas grand chose pour atteindre le sommet du plaisir. Mais pour le moment, il grimpe, grimpe sur la bonne voie. Souriant. Pétillant. N'ayant jamais été aussi heureux de s'offrir à quelqu'un d'autre. Car cette fois-ci il ne joue pas un rôle. Cette fois-ci il est lui-même. Et il ne s'est jamais senti aussi vivant qu'à travers elle.

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