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(terminé) you are the one. avec sena hiroki

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Ven 11 Mar - 0:17
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you are the one
avec hiro  (terminé) you are the one. avec sena hiroki 1744616174
TENUE & CHEVEUX ☽ En débardeur, il se regardait dans le miroir de la salle de bain. La lumière allumée mais faiblement afin de ne pas réveiller son aîné, il observait les traces sur son cou encore bien visibles. Ce mec était un putain d'acharné, rien de plus. Il avait tout fait pour que cela ne se voit pas, marqué un peu partout. Soupirant, enfilant finalement son pull, il sortit de la pièce en se rendant dans sa chambre, attrapant son écharpe et sa veste. Passant par la cuisine, il y laissa un mot, prévenant de son absence non justifiée. Qu'importe, de toute manière il n'avait pas le temps.

Trop bon, trop con. Voilà ce que l'on pouvait dire de lui. Même après avoir était rabaissé, mis plus bas que terre par une seule et même personne, il continuait à lui venir en aide. Maso ? Un peu oui, et il ne le vivait pas si bien que cela. Enfilant le tout afin de se couvrir, l'hiver encore présent, ses chaussures aux pieds, Isao verrouilla la porte de la maison, enfouissant ses mains dans ses poches dans les escaliers. Il faisait froid. Trop, froid. Regardant son téléphone (pour la énième fois sans s'en rendre compte), l'orangé grimpa sur sa moto, relisant l'adresse... Ah. Il s'y cachait depuis toujours ? Pourquoi il avait le traque ? Pourquoi il avait encore peur ? Pour une fois, il avait l'avantage de la situation... Mais jamais il ne profiterait de la faiblesse d'un autre. Soupirant pour lui-même, il partit donc, arpentant la capitale japonaise de si bon matin.

04:00 passé. Il était fatigué mais passé outre ce détail. Enfin arrivé dans le quartier de Bunkyo, il regarda un peu autour de lui avant de finalement trouver. Se garant dans l'un des parkings, il tourna un peu sur lui même. 19... 21... 24. Il avait mal au cœur, ce petit homme. Respirant une dernière fois l'air frais que lui offrait l'obscurité, il grimpa les marches, d'un pas non pressé... Naturellement, alors que l'appréhension le bouffait.

Devant la porte, il baissa son regard au nom donné. Sena Hiroki. Il aurait préférait une mauvaise blague et rentrer chez lui. Mais non... Son nom était bien là. Mon dieu pourquoi. Levant lentement son bras, il tapa doucement contre la porte, deux fois seulement. Le traque. Le traque le tenait. Mais il ne laissait rien voir. Rien paraître. Soit fort Isao, tient t'es couilles pour une fois.

Il savait que cette dite résolution ne tiendrait pas longtemps, malheureusement. Il se désespéré, intérieurement. Mais sa réflexion se stoppa lorsqu'il vit la poignée bouger. Se décalant légèrement, il releva ses pupilles sur le brun... Ah. Putain. Qu'il était beau. - Stop Isao ! Reprend toi. Ne lui souriant pas, il attendit d'être invité à rentrer pour le faire, retirant ses chaussures par respect à l'entrer, fermant derrière lui.

Cette porte, fut son purgatoire. Elle était l'instar entre lui et le monde extérieur. Lui, et la possibilité de fuir.
electric bird.
«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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Ven 11 Mar - 1:28
Sena Hiroki
you are the one
(terminé) you are the one. avec sena hiroki 143851973   (terminé) you are the one. avec sena hiroki 1744616174  (terminé) you are the one. avec sena hiroki 143851973  (terminé) you are the one. avec sena hiroki 1744616174
Gamin torturé, esprit malmené. L’heure est précoce. Trois heures du matin –et des poussières. Le souffle coupé, il est réveillé est sursaut par sa mère et ses yeux blancs, vides, sa main squelettique tendue vers son corps d’enfant. Il regarde à droite, à gauche. Les draps sont défaits autour de lui, leur fraîcheur contraste avec son corps trop brûlant, mouillé par l’agitation. Il suffoque quelques secondes avant de retomber sur son oreiller et fixer le plafond. Trop peur de fermer les yeux une nouvelle fois. Trop peur de l’obscurité et des monstres cachés sous son lit. Il fouille dans le tiroir à côté de lui, attrape un pochon remplie de l’herbe que Kimio lui a fourni quelques jours plus tôt. Il l’effrite, le tasse dans du papier roulé froissé sous ses mains tremblantes. Message à Takeshi. « Tu dors ? » Pas d’réponse. Il inspire l’herbe coupée au tabac sec. Expire la fumée, quelques démons et un peu d’anxiété. Ses doigts pianotent sur le téléphone, les pensées se mélangent, s’emmêlent, brouillent son esprit et sa vue. Il sait pas c’qu’il fait, mais d’toute façon c’est trop tard, il a appuyé sur « envoyé. »
Il est trop désespéré pour y penser. Trop défoncé pour regretter. Il lui a donné son adresse, comme ça. Y’a quelques mois, il lui foutait une claque derrière la tête en riant à chaque fois qu’il lui demandait. Au fond, c’est parce qu’il sait qu’c’est peine perdue. Que de toute façon, rien ne sera jamais comme avant, alors autant qu’il sache. Puis il viendra pas, il le sait.
Quatre heures. On tape à la porte, ça retentit partout dans la maison trop silencieuse. Il se redresse brusquement, le cœur rate un battement. Les yeux s’élargissent, il lui faut quelques secondes pour réaliser –et la voix de son frère, dans la chambre d’à côté. « Putain, c’est quoi encore !? » Sa voix est endormie mais il entend son agacement. « C’est bon, c’est rien. Fais pas chier. » Aucune réponse, il doit déjà avoir sombré.
Il se regarde dans le miroir à côté de la porte. Les cernes se confondent avec son œil au beurre noir, vestige d’une nuit qui le hante depuis quelques jours. Ses cheveux sont probablement un peu trop gras, sa peau trop pâle, son corps trop faible. T-shirt blanc, bien trop large pour lui –il doit être à Ryu, sûrement. Il s’en fou, de toute façon. Il a pas l’temps de penser à lui plaire.
Sa main hésite sur la poignet. P’t’être que c’est même pas lui. P’t’être même qu’il est en train de rêver. Mais quand il ouvre la porte et que le froid secoue ses entrailles –c’est c’qu’il se dit ; c’est le froid, pas l’homme qui se tient devant lui-, il réalise qu’il a fait tout c’chemin pour venir ici. Pourtant, il montre aucune expression, Hiro. Les yeux vitreux, bouche entre-ouverte. Un mort vivant. Il se décale, l’invite à entrer, le regarde faire. « Pourquoi t’es venu ? » Après tout c’que je t’ai fait ? Tu devrais m’laisser crever, doucement, à petit feu. Pourquoi t’es là ? Voix vide, monotone et un peu enrouée, basse pour ne pas réveiller son aîné. « Tu ... Tu veux quelque chose ? A boire ? Manger ? Tu peux poser ta veste sur la chaise, là bas. Ou sur le fauteuil, comme tu veux.  » Timidité soudaine, il se tient au milieu de la pièce comme un enfant de quatre ans impressionné par un grand. Isa a le plein pouvoir sur lui. Il peut attaquer là où ça fait mal, se venger des derniers mois. Egaliser les points. Le mettre K.O. « Désolé d't'avoir réveillé.   »

electric bird.
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Ven 11 Mar - 13:21
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avec hiro (terminé) you are the one. avec sena hiroki 1744616174
Retirant lentement sa veste, puis son écharpe ; laissant ainsi voir ses marques, l'orangé tourna son regard sur son bourreau à l'entente de sa voix. Pourquoi t’es venu ? Pour danser la polka nu sur ta table connard. Mais non. Parce qu'il était trop gentil. Il était trop à l'écoute, il voulait trop aider. Il se fichait de son sommeil - et le voilà, au détriment du reste. Le voilà chez lui, parce que finalement, il lui avait presque indirectement demandé. A travers son message, il avait ressentit toute sa détresse et son mal-être. Il avait ressentit son vide et ses démons qu'il avait côtoyait et qu'il connaissait par cœur alors qu'au fond, ce n'était pas lui qui les subissait. Mais il avait fallut, dans le temps, qu'il se mette à la place de son amant pour le comprendre entièrement. Un sacrifice qui au final lui servait encore aujourd'hui. Pour t'aider. Rien de plus, rien de moins. Il parlait doucement, ayant eut vent dans le passé du frère aîné du brun qu'il n'avait pourtant jamais, en toute logique. Ah. S'il le voyait, il se ferait passer pour rien. Car de toute manière, c'est ce qu'il était. Tu ... Tu veux quelque chose ? A boire ? Manger ? Tu peux poser ta veste sur la chaise, là bas. Ou sur le fauteuil, comme tu veux. Déposant soigneusement le tout sur le dos de la chaise, presque sans aucune pliure (à la limite d'être psychorigide parfois mais c'était pas sa faute), Isao fit un simple non de la tête à toute ses propositions. Il n'accepterait rien de lui. Oui. Rien. Désolé d't'avoir réveillé. Il s'excusait beaucoup en ce moment. Alors qu'en plusieurs mois de vie presque en commun, il ne l'avait jamais fait. Pas que cela dérangé le plus âgé mais presque. C'est pas grave. Croisant ses bras sur son torse, le regardant alors qu'il était appuyé à la table, il le trouvait... Si beau. Mais si maladif. Un soupire lui échappa, et il se redressa convenablement. Va t'coucher. J'arrive. Attrapant quelque chose dans sa poche, il tourna un peu sur lui-même, prenant connaissance des pièces principales sans pour autant regarder en détail. Il s'en tapait. Enfin, c'est ce qu'il essayait de se dire et de se faire croire.

Se rendant dans la cuisine, il ne chercha pas longtemps, faisant chauffer de l'eau. Le temps que cela se fasse, il attrapa un tasse (après avoir ouvert deux, trois placards) et déposa au fond un sachet, dont il accrocha la ficelle à la petite poignée afin que tout ne tombe pas dans l'eau. C'était un thé. Mais un thé assez spéciale, qui avait tendance à reposer. Pour lui ça fonctionnait. Alors pourquoi pas pour l'autre taré. L'eau bouillait quelque peu, et il stoppa le feu, versant lentement l'eau dans le récipient.

Pourquoi est-ce que je suis ici... Lavant la casserole, il avait le regard vide. Toujours aussi stressé. Se séchant les mains, il attrapa la tasse et se tourna doucement en empruntant le même chemin que le brun avant qu'il ne vague à la cuisine... Il était un peu perdu, ne faisait aucun bruit et finalement, pénétra dans la chambre du linguiste.

Elle portait naturellement son odeur. Tout ici, la portait. Ce parfum, dont il était fou. Cependant, il était mélangé à cette odeur si désagréable de drogue passive. Isao en avait horreur, parce qu'il avait toujours justement assimilé cette odeur spécial à celui qu'il avait aimé. L'on dit souvent que la mémoire olfactive est la plus développée et en gage de te faire souvenir de tout et n'importe quoi. Alors oui. Parfois dans la rue, il c'était retourné sur des inconnus à cause de cette odeur. Pousse toi. Lui balança t-il afin de s'asseoir à côté de lui en lui tendant la tasse qu'il tenait entre ses doigts. Tient. Ça détendait les muscles, et ça faisait du bien. Lui, il avait mieux que la fumette. T'es toujours aussi insupportable. Se relevant, il partit à la fenêtre, ouvrant celle de gauche en laissant condamnée la droite, laissant celle ouverte se rabattre sur l'autre ; laissant ainsi un filet d'air passer, histoire d'aérer. Ça aussi, ça lui ferait du bien.

Mais en y pensant, il refaisait exactement la même chose que lorsqu'ils étaient ensemble, à quelques détails prêts. Revenant à côté du lit, se rasseyant où il était, son dos contre la surface à la tête du lit, le jeune homme tourna son visage vers le brun, le regardant. Sans réellement s'en rendre compte, sa main droite se porta sur la joue encore un peu blessé du second, ses doigts montants délicatement sous son œil. C'était moche. Mais avant c'était lui qui s'occupait de ça. Son touchait, pouvait semblait tel une caresse.

Il lâcha de nouveau un soupire tout en rabaissant sa main. Pourquoi je suis là... Sa conscience lui faisait la nique. Littéralement. Pour lui. Délicatement, il étendit ses jambes tout en se laissant un peu glisser sur le lit, à moitié couché, il prit alors Hiroki contre lui. Tais-toi. Et dort.

Malgré sa supériorité dans l'instant, il n'en avait pas profité une seule fois pour le blesser. Il ne voulait pas le blesser. Parce qu'il l'aimait. Il ne savait pas si c'était une bonne excuse au fond... Mais il s'en fichait. Parce qu'il se retrouvait là, la tête légèrement rehaussée par un coussin à le tenir dans ses bras... Comme avant... Sa main droite, alors que son bras tenait le plus jeune, se glissa dans sa chevelure, la caressant avec douceur. Avec délicatesse. Avec tendresse.
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«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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Ven 11 Mar - 18:18
Sena Hiroki
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(terminé) you are the one. avec sena hiroki 143851973   (terminé) you are the one. avec sena hiroki 1744616174  (terminé) you are the one. avec sena hiroki 143851973  (terminé) you are the one. avec sena hiroki 1744616174
Il est planté là au milieu de la pièce, presque gêné dans sa propre maison tandis qu’Isa prend ses aises, évalue les lieux. Froid et distant. Il a pas l’habitude, Hiro, mais il s’dit qu’au fond, c’est tout c’qu’il mérite. Son dédain, ses regards méprisants, hautains et ses réponses sèches. De toute façon, il est trop camé pour s’en soucier. Il est blême, ce matin. Fatigué, aussi. La fatigue émotionnelle, celle de se battre contre lui-même sans relâche, contre les ombres noires, contre Isa, contre son frère. Contre le monde entier, même.
Et l’épuisement de son corps qui peine à le soutenir –lui aussi, il va l’lâcher comme tous les autres ? Il n’a pas eu de nuit complète depuis deux semaines. Parfois il dort dans le bus ou dans la voiture de Takeshi, il dort en attendant l’métro, à la fac, les rares fois où il y va. Mais jamais la nuit. Il s’bat tous les jours contre elle. Une lutte vaine car il finit toujours K.O.
Il voudrait disparaître lorsqu’Isa le regarde. Regard qu’il sent rempli de jugement, sur son corps miséreux, perdu. Le sien est éteint, presque pensif, ses yeux rougies n’arrivent pas à se focaliser. C’est flou, comme lui.
« C’est la deuxième porte à gauche … » Il lâche ça faiblement, un murmure dans une voix brisée, tout en traînant des pieds vers sa chambre. Il la contemple quelque secondes avant de s’asseoir sur le lit, les jambes repliées contre son torse qu’il sert un peu trop fort. Il ne prend pas la peine de cacher les quelques chaussettes qui traînent, l’assiette vide qui repose sur son bureau depuis une semaine, ni les vêtements en vrac sur sa chaise qui fait office de porte-manteaux. Et il ne pense même pas à ouvrir la fenêtre, aérer, par simple respect pour son invité. Aquarium de fumée. L’odeur sucrée, particulière, ne dérange plus le nippon. Il ne la sent même plus. Elle se mélange avec l’amertume, la haine de soi et la sueur des cauchemars.
Il se balance doucement, la tête contre les genoux, bercé par le silence et la faible agitation causée par Isao, dans la cuisine. Frottements de verre, ruissellement d’eau. Il devine rapidement ce qu’il est en train de faire. A vrai dire, il l’a anticipé dès que le rouquin a posé son pied chez lui ; c’est sa façon de l’apaiser, et étrangement, ça marche –la plupart du temps. Quand les crises ne sont pas trop agitées, trop suffocantes et que les convulsions ne secouent pas le corps du nippon.
Mais ça marche lorsqu’il fait ce genre de crise. Les paisibles, qu’il les appelle. Elles sont douces, le laissent dans un état fantomatique, incapable de ressentir la moindre émotion. Impassible. Vide.
L’amant réapparait et vole un sursaut au fantôme qui se redresse. « Pousses toi. » Ton autoritaire auquel il aurait riposté véhément, dans d’autres circonstances. Probablement d’un « Tu m’demandes plus gentiment et p’t’être que si t’as de la chance, je le ferai. » ou tout simplement « Ta gueule, tu t’débrouilles. ».
Mais il s’exécute sans broncher, se décale de l’autre côté du lit et attrape la tasse chaude entre ses mains, sans mots. Il souffle dedans. Une fois. Deux fois. « T'es toujours aussi insupportable » Il l’ignore une fois de plus, se brûle presque les lèvres en y portant la tasse un peu trop rapidement. Le courant d’air vole des frissons, il se recroqueville sur lui-même pour se réchauffer, mais il ne lui lance pas le « Putain, t’es sérieux ? Ferme la fenêtre, j’me gèle les brunes là ! » qui lui chatouille les lèvres.
Ils sont assis, là, tous les deux, dans le silence de la nuit. Hiro sent son regard peser sur lui tandis qu’il fixe le vide en terminant son thé. Le corps est réchauffé, il ne sent presque plus la brise qui émane de la fenêtre entre-ouverte.
Les doigts du roux se glissent sur sa joue et arrachent une faible grimace au nippon. Toujours douloureuse, même après les jours passés. Il ne l’a jamais soigné, préférant laisser son corps faire la chose. C’qu’il a oublié, c’est qu’son corps, il est aussi fourbe que tous les autres. Il le lâche, de jours en jours.
Il scrute, juge, contemple sans gêne chaque parcelles de son visage. Son front brillant, ses yeux bridés, nez légèrement empâté, la bouche charnue. Il en oublie d’respirer. Lui, avec son visage blafard, son regard fade, les cernes trop profondes et la bouche entaillée. Isa, c’est la lumière. Lui, c’est juste une ombre. Mais pourtant, quand les deux se rencontrent, ça fait des putains d’étincelles. « Il était même pas sucré, ton thé … C’était deg’. » « Tais-toi. Et dors. » Il retient un rire, se blottit contre lui comme si rien ne s’était jamais passé. Il veut faire semblant, juste pour quelques heures. Alors, dans leur face à face, malgré ses yeux fuyards, honteux comme ceux d’une jeune fille évitant le regard d’un béguin, il passe une main froide sous le t-shirt de l’amant interdit. Son torse brûlant le réchauffe, tandis qu’il relève timidement les yeux vers les siens. Visages trop près, respirations synchronisées. Celle du nippon s’est enfin calmée. « Merci… » Tellement de gratitude dans deux syllabes. Merci d’être venu. Merci pour le thé, aussi. Puis merci d’pas m’avoir laissé tomber malgré tout c’que je t’ai fait. Merci de t’occuper de moi. Merci de m’apaiser. Merci de m’aimer, parce que j’sais pas trop comment le faire moi-même. Merci d’pas m’avoir écouté et t'être teint les cheveux, ça te va bien. Merci d’être toi, en fait. « S’il te plaît, attends que je me sois endormi avant de partir … » Regard suppliant. Me laisses pas tout d’suite. Puis les paupières se font lourdes et la main se balade derrière son dos, le serrant inconsciemment plus fort contre lui. Sa tête se niche dans son cou, hume l’odeur qui lui colle à la peau depuis trois mois. La fatigue parle pour lui. Entre rêve et réalité, tiré de force dans les bras de Morphée, le bout de ses doigts dessine des formes dans le creux de son dos et il sourit contre son cou pour la première fois depuis trop longtemps.

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Ven 11 Mar - 19:10
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Blâmer le monde pour son malheur ; blâmer ceux qui le font, n'apportait jamais rien de bon. La rancune était un caractère qu'il fallait côtoyer avec prudence. Voilà, la manière dont il voyait les choses. Il avait maudit le brun. Il l'avait détesté. Il l'avait haït. Mais peu à peu, cette haine c'était apaisée au contraire de la souffrance. La main de son amant passa sous son haut et il eut un léger sursaut à cause de sa froideur - lui, son corps trop chaud. Un contraste - parmi tant d'autre, qui se dressé devant eux. Ne pas stresser, ne rien ressentir. Ne rien faire passer dans ton souffle, tout dans la tête. Il peut le savoir, si tu flanche. Ta respiration te trahira. Le laissant faire cependant, ne la retirant pas, il eut envie de pleurer, au fond de lui. Pourquoi maintenant ? Pourquoi avoir ce geste, maintenant ? Alors que tout était finit depuis longtemps. Alors que la haine était passée. Pourquoi ? Merci… Choqué. Voilà ce qu'il était à cet instant. Cette petite voix, cette vulnérabilité. Il ne l'avait vue que lors des grandes crises du plus jeune et pourtant... Après tout ce qui c'était passé, il l'avait encore une fois ainsi, devant lui ; dans ses bras. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Ou très peu, du moins. S’il te plaît, attends que je me sois endormi avant de partir … Il lâcha un soupire, serrant un peu plus ce corps meurtrie contre le siens. Je ne partirais pas. Qu'il dorme rassuré. La tête sur le coussin, une jambe dans le vide, le reste de son corps appartenant à Hiroki... Il ne bougeait pas. Il le sentit s'endormir, sa respiration se faisant plus calme, plus douce. Il osa, baisser doucement son visage fin de le regarder. Il souriait. Du moins, un peu, parce qu'il était endormit. Qu'il est beau. Et il se détesta. Encore et encore pour cette nuit passée. Il ne reniera jamais ses sentiments, mais se blâmera toute sa vie. Après tout, c'était à cause de lui que tout avait prit fin. Non ?

Fixer le plafond. C'est ce qu'il y avait de mieux à faire. Ne pas le regarder pour ne pas être tenté. Respirer le plus légèrement possible pour ne pas avoir à subir son odeur... Son parfum... Il aurait tout donné pour l'avoir de nouveau. Rêver permettait de s'évader. Oui. C'était beau de rêver.

Tournant son visage, il vit affiché 08:00. Cela faisait quatre heures qu'il était là à se supplier intérieurement de rester fidèle à sa colère. Quatre heures qu'il le tenait lui, dans ses bras. Quatre heure qu'il avait sa main sous son haut. Il avait chaud. Il ne savait pas quand est-ce que le frère aîné de Hiroki pointerait le bout de son nez... Cela l'effrayait aussi. Poussant délicatement et sincèrement à contre cœur le corps de son amant, il le couvrit avec la couverture - attentionné jusqu'au bout. Fermant la fenêtre dans un silence parfait, il ferma la porte derrière son passage, retournant dans la cuisine. Là, il se permit de regarder dans le réfrigérateur.

Il allait préparer le petit déjeuner, pour lui mais aussi pour le plus âgé des lieux, par respect, par principe de l'avoir accueillit même sans le savoir encore, sous son toit. Il fit tout dans un silence parfait, jusqu'à ce qu'il sentit une présence derrière lui. Le frère aîné. Il avait peur. Mais n'en montra rien. Il se pencha presque à 90 degrés devant lui afin de le saluer, prouvant ainsi le respect qu'il pouvait lui donner. Je suis désolé si je vous ai fait peur. [...] Je suis un ami de votre frère. Il m'a envoyé un sms, il avait besoins de moi... Et ... pour vous remercier - parce que je suis chez vous, je me suis permis de vous préparer votre petit déjeuner. Tout était posé. Il était poli, respectueux et affichait son sourire naturellement angélique. Je ne me suis pas présenté, pardon. Usami Isao. Se penchant de nouveau, légèrement, il reprit cependant ce qu'il était en train de faire.

Isao, c'était un peu parfois, la femme dans un corps d'homme. Un vrai cordon bleu qui ne le montrait que rarement en dehors de chez lui. Il prépara quatre plats différents, dont un plus particulier ; celui que son amour perdu préféré. Autant qu'il reprenne des forces suite à cette fatigue, en mangeant quelque chose qu'il aimait. C'est ce qu'il se disait... Un peu honteux d'encore vouloir lui faire plaisir. Mais pour la fierté et le reste, on repassera plus tard.

En attendant, il était là, dans la cuisine avec pour compagnie l'aîné. Il était gentil. Du moins, Isao ne lui avait pas trouvé de défaut. Trop différent du plus petit. Posant délicatement son assiette et le reste des petits bols sur la table, devant le premier Sena, il se gratta nerveusement la tête. Merci... De ne pas m'avoir foutu dehors. Sur un plateau, il avait déposé le plat d'Hiroki et le reste également, le tout couvert afin que cela reste chaud. Il traversa la maison, se rendant de nouveau dans la chambre de son bien aimé. Le posant sur son bureau, il récupéra l'assiette qui commençait à se fossiliser.

Retournant dans la cuisine, faisait la vaisselle de tout ce qu'il avait utilisé en plus de la dernière qu'il venait de prendre, il se permit enfin de s'asseoir, à côté du frère, sur la chaise où il avait mis sa veste et son écharpe, en bout de table. Il était épuisé. Mais ce n'était pas grave. Hiroki avait pu se reposer.
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«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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emploi/études : /coming soon
jv détruire hiroki
Ven 11 Mar - 22:38
Sena Hiroki
you are the one
(terminé) you are the one. avec sena hiroki 143851973   (terminé) you are the one. avec sena hiroki 1744616174  (terminé) you are the one. avec sena hiroki 143851973  (terminé) you are the one. avec sena hiroki 1744616174
L’obscurité créée par le voile de ses yeux se dissipe, les couleurs défilent devant lui, en cercle, en triangle, en zigzag. Bleues, rouges, roses, jaunes, vertes, elles dansent et le guident doucement au pays des songes qu’il n’a pas visité depuis bien trop longtemps. Il le sait, ça ne peut pas être un cauchemar, pas encore. Les nuances sont bien trop consolatoires, chaleureuses pour le plonger dans un trou noir. La pièce est silencieuse, il n’entend plus l’occasionnel bruit du moteur des voitures qui passent dans la rue, ne sens plus l’air trop frais, trop revigorant embrasser sa colonne vertébrale de frissons. Tout se calme, peu à peu. Les pensées se taisent, les démons se font la malle, chassés par Isao le bouclier- ils reviendront assez vite le hanter. Le corps se détend et Morphée vient l’entourer de ses bras pour une fois bienveillants, tandis qu’il se laisse bercer par la respiration bien qu’un peu irrégulière du rouquin.
Inconscience.
Une fin de nuit sans rêves, peu agitée. Il n’a pas bougé, la main lasse posée sur le dos de l’amant quitté. Il a dormi. Une heure, sans se réveiller. Deux heures. Trois heures. Quatre. Puis une odeur l’écarte de l’obscurité, les mirettes s’ouvrent doucement, mettent quelques secondes pour s’habituer à la lumière du jour. Neuf heures et des poussières.
Il a fait un rêve étrange. Mélange de cauchemar, aussi. Il lui laisse un arrière goût amer.
Il était désespéré, seul dans la nuit trop féroce. C’est flou, mais il se souvient avoir envoyé un message à Isao qui lui fait froid dans l’dos. Heureusement, c’n’était qu’un rêve ; il s’en serait voulu toute sa vie de s'être montré aussi faible. Puis Isa est venu. Il l’a bercé, bordé, aidé à se calmer. Il l’a serré dans ses bras, aussi. Et ça avait l’air tellement réel qu’il pouvait sentir son odeur, le nez niché dans le creux de son cou. Foutues chimères.
Il secoue sa tête, frotte ses yeux trop fatigués, perd quelques secondes de sa vie pour reprendre ses esprits et se relève. Il inspire un peu trop fort une odeur qu’il affectionne particulièrement et qui le guide vers son bureau, devant ce plateau apparu par magie. Il fronce les sourcils. Ryu ? Soulevant le couvercle, il découvre des plats disposés méticuleusement devant ses yeux curieux. Un bol de natto, du riz, le tamagoyaki dont il raffole. Il comprend pas, sur l’coup. Mais il attrape quand même les deux baguettes qu’il cale entre ses doigts pour piquer quelques morceaux d’omelette, puis de riz qu’il mange un peu trop vite. Debout, il s’appuie sur le bureau tout en mâchant vigoureusement le plat sucré qui chasse peu à peu l’haleine matinale. C’est pas son anniversaire, aujourd’hui, il comprend pas. Puis Ryu cuisine pas aussi bien. Et encore moins pour lui. P’t’être qu’il a ramené une fille ? Il soupire, sort de sa chambre en trombe. « Ryu, qu’est-ce que t’as… »
Figé.
C’était pas un rêve.
Il clique quatre fois des yeux en découvrant la tête rousse devant son visage ébahit, ignorant totalement son aîné qui mange gloutonnement le même plat que lui, quelques secondes plus tôt.
La bouche entre-ouverte, gorge serrée. Il voudrait fuir, prendre la porte, honteux de la réalité qui l’rattrape un peu trop brusquement. « Hm, Hiroki ! Tu devrais inviter ton ami plus souvent à la maison ! » La bouche pleine, son frère lève la tête vers son cadet qui lui lance un regard haineux, comme à son habitude. « Je l’aime  bien, c’est pas comme Takeshi qui laisse traîner ses caleçons dégueulasses. » Il lui aurait dit de la fermer, en temps normal. Mais il lui répond par un soupir, puis lève les yeux au ciel avant d’avancer d’un pas hésitant. « Je vais me préparer pour le boulot. Encore merci, Isao. Reviens quand tu veux ! »
Ryu se lève, s'incline, passe devant son petit frère qui le foudroie du regard, les bras croisés sur la poitrine.
Ils sont seuls, à présent. Hiro cache sa gêne du mieux qu’il peut, revêtant son  foutu masque de l'indifférence il s’avance pour s’asseoir sur la chaise à l’autre bout de la table, en face de son amour perdu. Il croise les bras, soupire. « Merci pour le déjeuner, t’aurais pas dû. Puis désolé pour mon frère, il a sûrement dû te saouler. » Ce n’est pas une nouveauté, Isa est au courant de la haine qu’il porte envers son aîné. Les secondes passent, il se racle la gorge. « Et pour hier, aussi. J’sais pas ce qu’il m’a pris. Mais te fais pas d’idées, hein...» Ouais, il est redevenu lui-même. Du moins, il se force. « J’aurais jamais dû t’envoyer de message, j’étais défoncé et personne d’autre répondait. » Les mots crus pendent aux lèvres, lui brûlent la gorge, mais il est obligé. « Et j’pensais pas que toi, t'allais le faire. » Et il lui en veut un peu. D'continuer à s'accrocher à lui, comme ça, après tout c'qu'il lui a fait. Il mérite pas ça, Hiro. Il mérite tout le mépris, toute la haine que le roux peut porter en lui. Il se redresse, se penche un peu plus vers la table, les yeux qui percent ceux de son vis-à-vis.  «Et merci de n'avoir rien dit à mon frère. » A propos de nous. Mais y'a plus d'nous, de toute façon.  «Tu dois sûrement être crevé. Tu devrais rentrer chez toi. »

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Ven 11 Mar - 23:09
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Il discutait, finalement, avec ce frère soit-disant trop "emmerdant", qu'il fallait à tout prix haïr. Mais Isao, avec toute sa bonté et sa générosité le trouvait agréable, abordable et avenant. Tout le contraire du plus jeune, finalement. Sa conscience, lança un pique à cette idée qu'il se faisait du plus vieux. T'aurais du tomber sur lui, pas sur l'autre. Ah. Ta gueule conscience. Lui souriant, répondant simplement lorsqu'il le devait, le rouquin se trouvait agréablement surpris, au fond. Comment pouvait-on trouver deux antipodes pareil dans la même famille et surtout, deux frères ? Lui, ne connaissait pas cela. Son frère était son tout. Ce qui n'était pas le cas dans cette famille. Abordable, souriant. Ryu, était bien.

Ryu, qu’est-ce que t’as… La voix de son amant lui fit tourner son visage, machinalement. Il perdit lentement son sourire, afin que cela ne soit pas trop visible aux yeux du plus âgé. Il l'écouta parler. " Revenir " ? Non. Jamais. Penchant son corps par respect, le regardant partir, il posa ensuite ses pupilles sur le brun. Il n'avait pas envie de l'entendre, parce qu'il savait que ses mots ne seront que désagréables et chiants au possible. Il n'avait pas besoins de cela. Merci pour le déjeuner, t’aurais pas dû. Puis désolé pour mon frère, il a sûrement dû te saouler. Il secoua son visage, désespéré. Non. Au contraire. Tiens, mange toi ça. Et pour hier, aussi. J’sais pas ce qu’il m’a pris. Mais te fais pas d’idées, hein... Connard. Ce n'était pas la peine de lui rappeler. Il était las de tous ça.

Plaquant ses mains sur la table, à plat, il le laissait parler sans lui répondre, sans au moins, daigner le regarder. Il se rhabillait simplement, enfilant sa veste, remettant convenablement son écharpe. Et j’pensais pas que toi, t'allais le faire. Un sourcil haussé, il c'était à moitié tournait afin de le regarder. Compte plus sur moi. Ce petit bout d'homme gardait la tête haute. Ce petit bout d'homme gardait sa supériorité. Mais à quel prix ? Partant vers l'entrée alors qu'il le remerciait pour son frère, enfilant ses chaussures, il tourna juste son visage sous ses dernières paroles. Il le fixait, sans aucune expression, sans aucune parole. Il prit là, la poignet de la porte, sortant en la claquant violemment. Descendant les escaliers : une marche. Deux marches. Six marches. Sept.

Les larmes coulaient toutes seules. Sur son visage pâle et impassible. Sur son visage d'enfant aux traits trop tirés. Sur ce visage de martyr. Il avait mal, à l'intérieur. Parfois il se disait que mourir faisait peut-être moins mal que ce qu'il subissait depuis trois mois. Peut-être. Il ne pouvait pas le savoir. Gardant son visage dans son écharpe, laissant ses larmes faire ce qu'elles voulaient de lui, son cœur déchiré ; meurtrie, sa conscience elle, n'avait aucune pitié. Je te l'avais dis de garder t'es distances. Pourquoi t'es revenus ? Tel un chien la queue entre les jambes à lui manger dans la main ? Lâche le. Il ce l'était dit. De rester loin. Loin, encore et encore jusqu'à ne plus pouvoir revoir son visage. Mais non. Trop têtu, trop entêté à l'aimer. Alors souffre.

Se posant sur son véhicule, reniflant un peu, ses larmes toujours présentes et abondantes. Il attrapa son téléphone... Il ne pouvait pas rentrer maintenant. Jooheon ne comprendrait pas, il s'emporterait sûrement à le voir pleurer, à le voir malheureux. Sa seule solution était Kaito. Qui ne le jugerait pas. Qui savait tout. Pourquoi souffrir autant pour un homme ?
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Sena Hiroki
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Sam 12 Mar - 1:24
Sena Hiroki
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« Compte plus sur moi. » Sur qui, alors ? Y’a personne d’autre qui arrive à calmer la tempête qui gronde dans ses entrailles, constamment. Lui et ses mots qui rassurent, ses mains trop douces, sa lumière qui fou un peu de douceur dans la vie du gamin, trop brute, bercée par les bagarres et les mœurs de la rue. Il déglutit difficilement, la gorge serrée –le cœur aussi. Il ose pas le regarder, la tête baissée sur ses jambes recouvertes d’un bas de jogging trop ample. Isa prend constamment ses mots sauvages trop à cœur, il oublie qu’au fond, c’est juste un gamin frustré, perdu dans sa vie mal rangée. Faut juste qu’il arrive à faire le point. Démêler ses pensées, puis accepter la réalité.
Hiro c’est juste un gosse mort de trouille qui sait pas c’qu’il veut, qui s’contredit à chacune de ses phrases crachées avec un peu trop d’honnêteté. J’t’aime mais j’te déteste. J’suis pas gay, hein, mais t’avoir entre mes jambes ça m’dérangerait pas plus que ça. J’veux plus te voir, mais restes avec moi.
Il pense à lui en permanence depuis cette soirée. Tout l’temps. Il se retourne dans la rue, parce qu’il se dit qu’il est peut-être là, quelque part. Il pense à ses lèvres, sa main frappant vivement sa joue charnue et aux mots qu’il lui a déversé. Il en pensait aucun, même si sur le moment, il essayait de se persuader du contraire.
La porte claque, Hiro sursaute, ferme les yeux. Ses pieds tapent frénétiquement le sol, il attend quelques secondes qui semblent des heures. Putain d’égoïste, d’profiteur, d'briseur de cœur. Les poings se serrent et les dents s’enfoncent dans ses lèvres. Le silence l’étouffe, y’a juste le bruit de l’eau qui coule dans la salle de bain et de son souffle un peu trop bruyant. Il réfléchit plus trop. Se lève en trombe, manque de faire tomber sa chaise à la renverse et se jette sur la porte.
Le froid matinal lui glace le sang mais il descend les escaliers devant la maison. En chaussettes, rien à foutre. Les poils de ses bras dévêtus s'hérissent, il sait pas si c’est le vent ou les larmes de son amant.
Et quand il s’retrouve devant lui, la bouche entre-ouverte, y’a rien qui sort. Il veut tout lui dire, et rien en même temps. Il veut lui dire qu’il est désolé, qu’il pensait pas c’qu’il disait, qu’il le déteste mais qu’il voudrait qu’il reste. L’absurdité d’un gamin illogique. « Mais arrêtes de chialer pour moi, putain ! » Il lui crache en serrant les dents. Agacé par l’amant et son impulsivité. Il aurait pas dû lui courir après, mais au fond, c’est tout c’qu’il sait faire. Lui demander lâchement de dégager, mais le rattraper, toujours. « J'mérite pas tes larmes, j’te mérite pas, à toi ! » Le cœur se serre, soudainement. Il passe ses mains sur son visage encore un peu endormi, elles remontent dans ses cheveux du réveil. « J’suis perdu, Isa. Tu l’comprends pas, ça ? » Peut-être qu’il parle un peu trop fort. Peut-être même que son frère pourrait l’entendre. Les voisins des maisons mitoyennes. Mais sur le coup, il s’en fou. Il le lâche pas des yeux, petite chose brisée sur sa moto noire. « Moi j’pensais que tu me comprenais mieux que personne, pourtant. » C’est le cœur qui parle, les paroles qui dépassent ses pensées trop brouillées. « J’ai essayé de t’oublier, de baiser toute les meufs que j’ai pu, mais c’était pas pareil. Y’avait toujours quelque chose qui manquait. » Toi, Isa. La voix est brisée, les joues sont glacées. Il a trop froid, même si son corps brûle. Regarde-moi, Isa, ramper devant toi. Profite, aussi. Puis pars, sans rien dire. Ce s’ra plus facile pour moi. « Je sais plus comment fonctionner sans toi, et j’te déteste pour ça. »


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Sam 12 Mar - 1:53
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Souffrir, pour mieux sourire. Le voilà, en quatre mots, ce petit homme à la chevelure orangée. Son visage baissé, pianotant sur son écran qui affichait sa discussion avec son ami d'enfance, il sursauta sous la voix du brun. Mais arrêtes de chialer pour moi, putain ! Choqué. Que faisait-il là ? Il resta sans voix, ses yeux rougis par ses larmes : il le fixait. J'mérite pas tes larmes, j’te mérite pas, à toi ! Il était dans l’incompréhension la plus totale. En temps normal, Isao aurait reprit sa vie, normalement : boulot, maison. Et souffre à côté de tout cela, qu'importe. J’suis perdu, Isa. Tu l’comprends pas, ça ? Que pouvait-il lui répondre ? Pleurer le fatigué, lui vidait l'esprit en ne laissant de place que pour le désarroi. Hiro... Voix cassée. On pouvait l'entendre. Et dieu sait que pendant des mois il avait respectait son vœux : ne pas se montrer en public. Pourquoi est-ce qu'il criait presque en plein milieu de sa cour ? Moi j’pensais que tu me comprenais mieux que personne, pourtant. C'est toi qui avais fuis Hiro. Il baissa les yeux, sans rien répondre. Il le connaissait bien trop. Autrement il ne serait jamais venu cette nuit. Il n'en aurait jamais pris soin de la sorte, s'il n'avait pas eut conscience des choses. J’ai essayé de t’oublier, de baiser toute les meufs que j’ai pu, mais c’était pas pareil. Y’avait toujours quelque chose qui manquait. Ce détail, il aurait voulu ne pas l'avoir. Ne jamais le savoir. L'on dit souvent que la source du bonheur, réside parmi les trois identité dans l'ignorance. Mais ils n'étaient plus ensemble. Il faisait bien ce qu'il voulait, avec qui il voulait. Mais rien que cette pensée lui donna la nausée. Je sais plus comment fonctionner sans toi, et j’te déteste pour ça.

Ses pupilles se relevèrent lentement sur sa silhouette. Pourquoi lui dire tout cela maintenant ? Après l'avoir dénigré trois jours auparavant ? Après lui avoir demandé son aide pour mieux le jeter après ? Il cherchait des réponses mais n'en trouvait point. Tu penses bien, pourtant. Il marqua une pause, verrouillant son téléphone. Il n'avait rien envoyé encore. Je te comprends parce que je te connais. - Mais c'est toi qui es partis. C'est toi qui a décidé de ce que tu voulais. Non, il ne reprenait pas confiance en lui. Il était terrifié. Je ne vais pas me mettre à t'es pieds Hiro à te supplier de me laisser une seconde chance. Tu le sais. Mais pourquoi je suis venu. - Pourquoi ? En connaissance de cause, justement. Il n'aurait pas fait cela pour simple bonne conscience. Non. Il avait tout cela par attachement, par amour. Il marqua un blanc, le regardant. Putain, que tu es con Isao. Il regrettait déjà ce qu'il s’apprêtait à faire.

De sa main libre, l'orangé attrapa sans crier gare le poignet du brun, le tirant contre lui tout en encerclant ses hanches. Déteste moi. Si ça peut te faire du bien. Délicatement, il vint enfouir son visage dans le creux du coup du plus jeune; Déteste moi autant que tu le veux. [...] Mais arrête de fuir. Sa voix était calme mais brisée. Peinée, remplit d'espoir. Laisse nous vivre. Ensemble. Laisse moi t'aimer en silence.
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Sam 12 Mar - 3:06
Sena Hiroki
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Le regret de l’impulsivité. Il se tient là, les bras qui se balancent dans le vide, le dos bossu. Les yeux trop rouges. Le soleil commence à pointer le bout de son nez, bien que toujours caché derrière les maisons qui les entourent. Les gens passent, Hiro les ignore. Eux aussi. Il ne voit pas plus loin que le bout de son nez, il a oublié qu’les autres aussi ont des problèmes. Il sait pas que le gars qui s’en va travailler dans sa voiture cabossée, il est en train d’préparer les funérailles de sa femme qui va bientôt clamser d’un cancer des intestins. Que la vieille aux sept chats, qui les observe d’un œil avide au travers de ses rideaux en dentelles, elle est comme ça parce que son mari la battait à coups de canne, des années plus tôt. Il oublie que les autres aussi, ils ont une vie, et que le face à face des amants est insignifiant à leurs yeux. Juste des gosses qui se disputent, qui se déchirent.
Oui, c’est lui qui est parti. Il l’a laissé seul dans une nuit de décembre trop froide, trop lourde de sentiments, de culpabilité. A contre cœur. Il a pas eu le choix. C’était cette nuit qu’il a réalisé à quel point il l’aimait, à quel point il avait merdé en s’laissant entraîner dans son monde trop parfait. Il pouvait pas faire autrement, dans son raisonnement d’enfant. Fuir, toujours fuir, quand les choses se compliquent. Il se souvient de l’intonation de sa voix quand il les a dit, les mots interdits, sa sincérité qui l’avait presque fait sursauter. Et le bout de ses doigts caressant son torse brûlant tellement doucement que son âme y est restée. Il s’en souvient avec bien trop de précision.
Il se laisse entraîner contre lui, les sourcils froncés comme si son contact lui faisait mal. C’est le cas. Ses entrailles se retournent un peu trop violemment, le cœur explose. L’envie de le serrer plus fort mais l’incapacité de bouger. Les regards furtifs qu’il lance à droite, à gauche, de peur qu’on puisse les voir, exposés au monde pour la première fois.
Il serre les poings. Déglutit bruyamment. Puis il pose une main sur le torse du roux pour l’éloigner, délicatement. Du moins, il essaye. Il sait pas se comporter autrement que bestialement. Un soupir, puis un frisson causé par la brise matinale, trop fraîche pour son corps dévêtu. « Laisse-nous vivre. » Toi. Moi. Nous. Un tout. « Laisse-moi t’aimer en silence. » Le corps entier se crispe. Il n’apprendra donc jamais de ses erreurs ? A-t-il déjà oublié que c’est le mot « aimer » qui les a conduit ici, à leur perte ? Il ferme les yeux, masse son front avant que sa main ne dévie dans ses cheveux bruns. « J’aimerais, mais j’peux pas, et tu le sais. » Est-ce qu’il le laisse encore, pour la centième fois ?  « J’suis pas assez bien pour toi. J’veux que tu sois heureux, et je sais que j’pourrai jamais t’offrir ça. » Le son de sa voix s’est affaissé. Il tente, pour la première fois, de prendre une intonation bienveillante. « Au fond, je sais qu'tu l'as jamais vraiment été avec moi. J’étais trop brusque, pas assez attentif, j’te repoussais tout le temps. J’t’offrais pas l’amour que tu méritais. Et je crois que j’pourrai jamais te le donner. J'suis pas fait pour ça. » Le cœur s’allège, il souffle même un sourire. Il s’rend compte que l’acharnement ne mène à rien, que les mots amers et tranchants ne sont que l’huile qui attise les flammes de la haine. Qu’il se sentirait mieux de le laisser sur des paroles sincères, qui reflètent son âme et l'amour qu'il lui porte malgré lui. « Tu vas rencontrer quelqu’un, un jour. Une personne saine d’esprit qui sera à la hauteur de ta personne. Et tu te diras qu’Hiro, c’était qu’un putain de bancal, au fond. » Il se mord la lèvre pour arrêter les larmes redoutées qu’il sent naître au niveau des cernes. Pas maintenant. Tout à l’heure. « Tu sais que j'suis reconnaissant pour tout c'que t'as fait pour moi, et c'que tu fais encore aujourd'hui. Même si j'le montre pas vraiment. Tu m'connais, les mots c'est pas mon truc. Mais t'inquiètes pas pour moi, j'vais m'en sortir. » Il lui sourit, sincèrement. Détourne le regard, honteux de la soudaine douceur dans sa voix, dans ses mots, juge les alentours à l'affût des curieux qui pourraient les observer. Absents. Il le regarde de nouveau, ose une blague qui n'a rien à faire ici, mais il ne supporte ces soudaines émotions qui pèsent trop lourd. « Puis pleures plus, t'es moche quand tu pleures. Déjà qu'tu ressemble à une carotte. » Rire soufflé, il passe ses pouces tremblants sous les yeux du rouquin, essuie les marques à moitié sèches avant d'ébouriffer ses cheveux. M'en veux pas, Isa. Un jour tu m'remerciera.


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Sam 12 Mar - 8:33
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Le brun s'éloigna. Il le laissa, satisfait du peu de contact qu'il avait pu avoir.  J’aimerais, mais j’peux pas, et tu le sais. Un sourire ironique se dessina sur les lèvres du roux alors qu'il secoua légèrement son visage, de droite à gauche. Il était plus désespéré que désemparé. Ce gamin était irrécupérable. J’suis pas assez bien pour toi. J’veux que tu sois heureux, et je sais que j’pourrai jamais t’offrir ça. La surprise. Depuis quand est-ce qu'il se préoccupait de son bien être ? Au fond, je sais qu'tu l'as jamais vraiment été avec moi. J’étais trop brusque, pas assez attentif, j’te repoussais tout le temps. J’t’offrais pas l’amour que tu méritais. Et je crois que j’pourrai jamais te le donner. J'suis pas fait pour ça. Il n'avait même plus envie de l'écouter et pour cause, il retira la béquille qui le tenait depuis tout à l'heure. Ses deux pieds à plat, il tenait son véhicule tout de même. Se trouver quelqu'un d'autre? Il eut envie de lui rire au nez. Mais il se retint. Sans vraiment savoir pourquoi au fond.  Puis pleures plus, t'es moche quand tu pleures. Déjà qu'tu ressemble à une carotte. C'était quoi ça ? Putain d'gamin. Haussant les sourcils alors qu'il récupérait son téléphone dans sa poche, Isao en avait marre de se battre. - Marre de se battre pour deux. Ouais, fin j'me dirais pas qu't'était un truc bancal. Juste un con qui ne sait pas faire avec ce qu'on lui donne. Il marqua une pause, son nez sur son téléphone en disant cela. Puis, il releva son attention sur son bien aimé. Parce que j'me trouverais jamais quelqu'un d'autre. - J'ai essayé, crois pas. Mais y'en a qu'un que j'veux. Y'en a qu'un que j'désir. Malheureusement pour moi chui tombé sur le plus débile de tous. Au niveau sentimental bien entendu, il ne visait que cela. T'ouvre pas les yeux Hiroki. Plus de diminutif. C'était avec toi que j'étais heureux. - Je suis d'accord avec toi. T'es absolument pas le mec agréable, qui donne envie d'aimer. Tu donnes pas envie à c'qu'on prenne soin de toi. Tu donnes pas envie de vouloir partager quoi que se soit. Il se montrait un peu froid sous son agacement. Mais il était sincère pour tout ce qu'il pouvait dire. Mais moi c'est différent. J'ai vu en toi tout ce que je voulais. - Alors oui. Ton manque d'affection parfois me faisais me poser des questions. Mais c'était avec toi que je voulais tout partager, c'était avec toi que je voulais avancer. Toi, tu as préféré reculer. - C'est ton choix. Il lança un regard furtif sur le côté. Trop le regarder, il n'y arrivait plus. Trop de peine. Arrête aussi, de déblatérer des merdes comme " Je ne suis pas assez bien pour toi". T'es qui pour savoir ce que je veux ? Pour savoir ce qui me rendrais heureux ? T'en sais rien. - Et c'est véridique, autrement tu serais pas aussi con aujourd'hui. Il avait mal pour lui. Mais il avait mal pour le plus jeune. L'abandonner ? Ah. C'était une option. La plus saine et la plus rationnelle. Mais c'est toi que j'veux aider. Mais qui a dit qu'il était quelqu'un de résonné ? Personne. Et heureusement. Parce que tu t'en sortiras jamais. J'veux pas qu'tu prennes ça mal. Mais soit réaliste au moins une fois dans ta vie. Sa maturité le tuera peut-être un jour. Sa franchise aussi ; mais son amour surtout, en sera la première cause. Son amour, envers cet être trop peu démonstratif. Mais c'était ainsi qu'il l'aimait. Est-ce que a t'amuse, tout ça ? Tu reviens toujours vers moi en premier et au final, t'es le seul qui semble toujours faire exprès de foutre la merde. Pourquoi est-ce que tu réfléchis trop sur notre cas ? Si tu te laissais aller y aurait peut-être plus autant de problème. Agacé, voilà ce qu'il était. S'il avait pu le frapper il l'aurait fait, bien que pas grand mal n'aurait été fait au brun, en vue de la force de mouche de poile de carotte. Parce que c'est toi que j'veux protéger. De ta vie. De c'que tu subis. Il ne parlait pas de l'extérieur. Parce qu'il était incapable de se battre, de faire quoi que se soit en rapport avec la force. Il en était conscient, ne le vivait pas très bien mais n'avait pas d'autre choix que de faire avec, n'est-ce pas. Bref. Bonne journée. Ou comment mettre un terme à une discussion. Il avait dépassé son cota pour aujourd'hui. Tu décides de c'que tu fais de nous. Moi j'en ai marre d'me battre pour rien. Envoyant son message terminé depuis le départ à son ami d'enfance, il rangea son téléphone dans la poche de sa veste. Il le regardait. Là. Putain que je t'aime. Repose toi.
Même le plus froissé du monde... il ne pensait qu'à son bien être. Il ne pensait qu'à le protéger, le choyer. Pourquoi suis-je aussi con ? C'est l'amour. Il n'y peut rien.
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Sam 12 Mar - 17:53
Sena Hiroki
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(terminé) you are the one. avec sena hiroki 143851973   (terminé) you are the one. avec sena hiroki 1744616174  (terminé) you are the one. avec sena hiroki 143851973  (terminé) you are the one. avec sena hiroki 1744616174
Les mots sont tranchants, mais le Sena reste impassible. Les critiques, les accusations, dénigrements, il a l’habitude. Il est lui-même son plus cruel bourreau, victime de ses pensées impitoyables. « T’as tué tes parents. C’est toi, tu les as pressé, t’as pas arrêté de parler pendant tout le trajet. T’as déconcentré ton père, et il a glissé sur le verglas. Si tu t’étais tenu un peu plus tranquille, ils s’raient toujours là. » Alors il remet la faute sur les autres, toujours.
T’façon c’est d’ta faute, Isa, si on en est là. J’ai rien à m’reprocher, t’avais qu’à pas m’dire que tu m’aimais.
Et c’est d’ta faute, Ryu, si papa et maman sont morts. Ta faute, toi et ton match débile.

Sauf qu’la réalité court plus vite que lui qu’elle finie toujours par le rattraper. Pendant son sommeil. Ou en compagnie de la solitude. Les images trouvent toujours un moyen de revenir le torturer.
Il l’écoute sans bouger, sans le couper. « Juste un con qui ne sait pas faire avec ce qu'on lui donne. » « Je suis d'accord avec toi. T'es absolument pas le mec agréable, qui donne envie d'aimer. Tu donnes pas envie à c'qu'on prenne soin de toi. Tu donnes pas envie de vouloir partager quoi que se soit. » Il se mord la lèvre sûrement un peu trop fort, tape nerveusement du pied. Ce sont des mots déballés avec tellement de sincérité qu’il sent son cœur s’déchirer. Isa, l’air décontracté, le nez sur son téléphone, parfois de rapides regards à droite, à gauche. Il a mis le cœur d’Hiro de côté le temps d’une tirade insoutenable. Et il se tient là, comme un enfant face à son aîné. C’est l’cas.
« Parce que tu t'en sortiras jamais. J'veux pas qu'tu prennes ça mal. Mais soit réaliste au moins une fois dans ta vie. » Ses yeux s’élargissent parce qu’il vient d’se prendre un coup de couteau en plein dans l’estomac, il sait plus comment respirer pendant quelques secondes. Alors ça y est ? C’est dit ? Qu’il n’est qu’un putain de gosse en perdition, voué à la médiocrité, à l’autodestruction ? Destiné à périr au fond d’une ruelle dégueulasse, seul et dans le froid. Il s’en fou, de c’qu’on pense de lui.Mais c’est le fait d’entendre ça de la voix d’Isa qui lui broie les tripes. Ses jambes flanchent.
« Est-ce que a t'amuse, tout ça ? Tu reviens toujours vers moi en premier et au final, t'es le seul qui semble toujours faire exprès de foutre la merde. Pourquoi est-ce que tu réfléchis trop sur notre cas ? Si tu te laissais aller y aurait peut-être plus autant de problème. » Tu comprends pas, Isa, que j’suis l’allégorie de l’absurdité ? L’roi des hypocrites ? J’veux que tu sois heureux, mais j’supporte pas quand tu l’es –sans moi. J’veux tes démonstrations d’amour, mais j’les déteste toute. J’veux que tu me laisses tranquille, mais que tu me rattrapes quand je pars. J’suis dans un trou noir, j’pense pas sainement, j’sais pas ce que je fais. J’reviens vers toi en premier, parce que ça m’tue que ça ne soit pas toi. Et qu’j’ai peur que tu m’oublies. Au fond, j’voudrais que tu souffres pour toujours de trop m’aimer, toi aussi.
Il voudrait l’embrasser. L’ultime baisé. Parce qu’au fond, ne sont-ils pas en train de se quitter ? Plus conventionnellement, moins lâchement. Hiro ne sent pas les larmes couler sur son visage insipide, gelé, figé. Il finit par hocher la tête, renifle discrètement. « D’accord. » Les mots passés dansent encore dans sa tête. Tu t’en sortiras jamais. Tu donnes pas envie de vouloir partager quoi que ce soit. Tu donnes pas envie d’aimer. « Désolé d’être un con. » Il se rapproche doucement, presque craintivement du véhicule. Il a encore peur des mots. Ils font plus mal que les poings. « Rentre bien. » Dans un ultime acte de courage, il ose l’embrasser sur le front. Ses lèvres sont gercées, glacées par l’air matinal, humides à cause des larmes qui s’y sont nichées. Une seconde. Deux secondes. Quatre. Cinq. Il finit par se décoller de lui à contre cœur, reculer d’un pas pour lui laisser la place de partir. Il reviendra plus vers lui, il s’le promet. Il se sacrifiera pour lui laisser le temps de l’oublier, le gamin qui a trop peur d’aimer.
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Sam 12 Mar - 18:28
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Voir ses larmes, couler le long de ses joues trop blêmes : le roux sentit son cœur se déchirer encore un peu plus. Désolé d’être un con. Il ne prenait pas en compte ses paroles. Car aux yeux du teinté, il n y avait pas matière pour s'excuser. Il l'avait aimé ainsi. Il l'aime encore. Pourtant, chacun d'eux n'avait pas changer. Se fut plus son rapprochement qui le perturba, le regardant... J'ai tellement envie de te prendre dans mes bras. De te serrer, jusqu'à t'en étouffer. Te protéger contre le monde, contre tout et n'importe quoi, n'importe qui. Te prouver à quel point je tiens à toi. Je ne te dirais plus que je t'aime, je te le montrerais simplement. J'ai tellement envie, de t'avoir contre moi. Là, maintenant.  Rentre bien. Retourne dans ta réalité Isao. Tu dois partir. Tu dois le quitter. Tu dois le laisser, à sa vie comme il te le laisse entendre. Mais seulement, entendre. Il le savait. L'éloigner par la haine. Mais que pouvait-il faire contre cela ? Tout. Tu peux tout faire.

Les yeux ronds, les lèvres de son amant sur son front : c'était la fin. Son âme criée, Ô à quel désespoir elle était confrontée. Ô combien, sa stupidité l'avait aveuglé. Penses-tu sincèrement pouvoir partir sans te retourner ? Pouvoir partir et désirer une autre vie, avec quelqu'un d'autre ? Penses-tu pouvoir, ne serait-ce qu'effacer son nom de t'es lèvres. Non. Jamais. Hiroki se décala finalement. Le rouquin aurait tant souhaité qu'il reste à ses côtés, plus longtemps. Encore. Encore et encore. J'aurais souhaité, que tu restes au prés de moi. Regardant cette silhouette blafarde, alors qu'il se reculait lentement, son coeur battait vite. Beaucoup trop vite. Il avait peur, il avait mal - il était terrorisé. Il était tout aussi perdu et désespéré - désespéré dans sa souffrance et son malheur : de le quitter.

Non. Tu ne feras pas la même erreur que lui. Tu ne fuiras pas. D'un geste brusque, la béquille remise, il descendit en moins d'une seconde et attrapa l'épaule du plus jeune. Il n y avait personne autour d'eux... Pourvu que cela dur. Soulevant en même temps, légèrement, son t-shirt blanc, il le ramena à lui, prenant ses lèvres avec désir, sous une pointe de douceur et de délicatesse - un contraste, qu'ils formaient parfaitement dans leurs êtres. Son second bras entoura la taille du linguiste, plaquant son corps contre le siens, le tenant fermement. Je ne te laisserais plus partir. - Non. Plus jamais. Je te le jure. Approfondissant cet échange si personnel et tendre dans son fond, il lâcha prise sur son haut, sa main se rabattant lentement dans la nuque du brun, caressant sans réellement le vouloir ses petits cheveux présents là.

Le souffle court, il stoppa doucereusement cet élan, gardant cependant leurs pulpes à quelques millimètres. Jamais j'te laisserais repartir. - Entend bien cela Hiro. Jamais. Il murmurait ses mots, délicats et chauds. Il reprit ses lèvres, juste quelques secondes, qu'il aurait voulu faire durer encore. Délicatement, alors qu'il vint mordiller légèrement la lèvre inférieur de l'enfant torturé.  J'te lâcherais plus. Et il savait que lorsqu'Isao avait décidé quelque chose... Il le tenait.

Un autre baiser, mais sur les coins de ses lèvres cette fois-ci, il se décala doucement de son corps, même s'il avait envie d'y rester. D'y rester toute ma vie. Dans t'es bras, humant ton parfum, ton odeur. Avoir ta peau. Avoir ton attention. - T'avoir toi. Toi, et toi seulement. Je serais là. Si tu as besoins de moi. Il se tut. Se tourna pour partir pour de bon. Il était temps. Il avait fait ce qu'il voulait. Il avait fait ce qui lui avait fait du bien. Ne pas le laisser... C'était une promesse. Il ne lâcherait plus l'affaire. Jamais. Quoi qu'il en coûte. Quoi qu'il puisse subir.
electric bird.
«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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jv détruire hiroki
Sam 12 Mar - 23:34
Sena Hiroki
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La honte qui le ronge, celle des larmes incontrôlables et démunies, puis de sa faiblesse un peu trop soudaine à chaque fois qu’il est avec lui. Pourtant, il sent le poids sur ses épaules, trop lourd depuis des mois s’alléger, le feu qui brûle dans ses entrailles s’apaise peu à peu. Même si l’écho des mots trop brutes résonne encore dans son cerveau emmêlé, il s’dit qu’au fond, il a raison. Il s’en sortira pas sans lui, il a essayé, il essaye encore, sans relâche. Mais il finit toujours par revenir, comme un aimant, attiré par les souvenirs d’une vie trop belle à ses côtés. Tellement belle qu’ça a fini par le briser.
Alors il s’dit qu’il finira la sienne dans le déni. Il se mariera sûrement avec une femme un peu soumise qu’il n’aimera jamais, trois gosses sur le dos, un chien aussi, peut-être. Dans une maison pour laquelle il devra se saigner à payer, exerçant un travail qui ne l’intéresse pas pour nourrir les bouches affamées. C’est un peu l’prix à payer pour ne pas s’assumer.
Mais au moins, il l’aura quitté avec le cœur léger. P’t’être même qu’Isa finira par oublier les souvenirs trop hostiles pour n’en garder que les bons, bien que peu nombreux dans la tête du nippon. Il s’rabaisse tellement qu’il oublie parfois qu’il n’est pas qu’un simple couillon incapable d’aimer, un attardé des sentiments. Il oublie les moments à rire, à jouer ensemble aux jeux vidéos –et l’insulter à chaque fois qu’il perdait-, les moments de tendresse qu’il s’autorisait parfois. Au fond, il les repousse volontairement, parce qu’ils font un peu trop mal à son cœur d’enfant.
Il comptait partir encore une fois sans se retourner, comme il sait trop bien le faire. Mais son épaule pivote et il se retrouve nez à nez avec l’amant laissé, et il n’a pas le temps de penser que leurs lèvres s’enlacent et le poids revient l’enfoncer. Il aurait jamais dû faire ça. Il aurait dû partir sur sa bécane dans un vacarme qui aurait réveillé le reste du quartier, et Hiro l’aurait discrètement regardé par la fenêtre en soupirant.
La peur d’être découvert se mélange au désir d’en avoir plus, toujours plus. Elle enfonce le brun dans la confusion, les bras retombant sur son corps trop froid, trop pâle, incapable de bouger. Ce sont les explosions dans son estomac qui le contrôlent à présent, et une main un peu timide, hésitant, vient se poser sur sa joue rougie par le matin. Il ferme les yeux, soupire entre ses lèvres trop douces, frisonne contre le corps qu’il a bien trop désiré, se plaque contre lui, juste un peu plus. Il le réchauffe, le rassure.
Et même s’il aurait aimé se changer en pierre pour ne jamais le lâcher, Isa fini par briser le contact, laissant Hiro toujours assoiffé, jamais rassasié. Il n’ose pas relever les yeux dans les siens, alors il se contente de fixer ses lippes humides et rosées par leur précédent échange. Sans mot, le souffle trop court, le cœur trop lourd. « Jamais j'te laisserais repartir. - Entend bien cela Hiro. Jamais. » Il le faut, pourtant. « J'te lâcherais plus. » Ses mots sont pareils à des coups de couteau qui s’enfoncent toujours un peu plus profond dans son cœur déjà affaibli.
Il ferme les yeux pour ne pas le regarder partir. Cloué au sol, gamin intimidé. « Attends. » Il aurait voulu lui crier, mais ce ne fût qu’un murmure trop faible qui s’est échappé de ses lèvres toujours imbibée des saveurs oubliées. « Je … » Il voudrait lui dire de n’pas partir. Revenir. Dormir avec lui, encore un peu. Mais il soupire, déglutit. « T’as mon numéro, maintenant … » Une invitation timide, un désir de le revoir derrière cinq mots soufflés à travers sa gorge serrée. « Tu … Tu peux m’envoyer un message si t’as besoin de moi, toi aussi… Peut-être qu’on pourrait … » Se revoir. Prendre un verre ?Rester amis. Il a presque envie d’en rire. Ils ne l’ont jamais été, ne le seront probablement jamais. Il souffle un rire, fait un pas en arrière. « Bref. Fais attention sur la route. Et oublie pas de mettre ton casque. » Le sourire bienveillant étire ses lèvres avant qu’il ne se retourne pour monter les marches des escaliers, les pieds gelés sur la pierre froide. Il sait pas dans quoi il s’est fourré, et bordel, y’a beaucoup trop d’émotions qui l’empêchent d’y penser. P’t’être qu’il va faire un effort. P’t’être qu’il va mettre toute sa fierté de côté et reprendre sa vie d’avant. Sa vie, avec lui. Y’a qu’le temps qui pourra lui dire.
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