-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 :: anciens rp Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

恐怖 (美海)

«Invité»
Invité
Anonymous
Jeu 10 Mar - 13:11
Invité

encore une journée comme une autre, à tatouer, à dessiner, à attendre que la nuit arrive. surtout. parce que c'est la nuit qu'tu t'sens vraiment vivre, qu'tu t'sens vraiment dans ton élément. quand les oiseaux retourne dans leur nids et qu'les chauves souris prennent possession de la ville.
tu sors de ta vieille bagnole, une toyota carina qu'ta remise à neuf y a des années d'ça, ta fierté cette bagnole. le soleil commence à s'éteindre et la pluie commence à couler sur tokyo. les rues de shibuya sont pratiquement déserte, quelques passants se faufilent rapidement dans des immeubles/maisons. tout le monde cherche à se protéger du mauvais temps.

mais pas toi.
mais pas cette fille.

tu la vois en fasse de toi, presque recroqueviller contre elle même. tu parierais presque qu'elle pourrait s'mettre en boule dans un coin, là maintenant. tu dis ça parce que tu r'marques ses pas qui s'font hésitant. comme incertain du chemin à emprunter. t'oses croire qu'elle est sûrement perdu. ou c'est peut-être autre chose. tu sais pas, et tu t'en fiches un peu.
tu continues à avancer en la suivant, la capuche sur la tête, de toute façon elle emprunte l'même chemin qu'tu dois prendre. alors tant pis si elle a l'impression d'être suivit. tant pis si tu passes pour un stalkeur. dans l'pire des cas, ça t'fera bien tripper d'la voir prendre peur inutilement.
«Invité»
Invité
Anonymous
Ven 11 Mar - 10:53
Invité

恐怖

Au départ, elle sortait pour aller en cours. Elle voulait juste tout reprendre à zéro, comme si le normal avait chassé les ombres de ses problèmes.
Puis dans les rues de Shibuya elle a demandé au chauffeur de s’arrêter.
Il s’exécute, sans broncher. Mademoiselle est grande, elle sait ce qu’elle veut.
Ce qu’elle veut Miuna, c’est les frissons que lui procurent le simple fait de marcher dans des rues qu’elle a déjà arpenté.
Avant la chute des étoiles.
Ce qu’elle veut Miuna, c’est sursauter, perdre un peu sou souffle, faire battre son cœur.
C’est pour ça qu’elle est dehors, qu’elle reste là sans regarder le soleil disparaître. Qu’elle se promène farouchement dans la rue. Les rues. Mais y’a rien pour la surprendre –pas la main d’Hiro sur son épaule ou les pas de Mami qui se calquent dans les siens lorsqu’elle la suit. Elle soupire.
Le soleil est déjà hors de portée quand elle se rend compte qu’elle ne veut plus être là.
Les rues se font couloir, sa vision est tunnel mal éclairé.
La sensation se fait ressentir –la respiration chaude qui gratte la gorge, les battements de son cœur qui rythme sa fuite.

Quelqu’un la suit.
C’est devenu réel.
Elle flippe.
Perd ses moyens.

Puis quand elle se rend compte qu’elle n’choisit même plus où elle va, qu’en vérité elle suit les pas qui la suivent, c’est trop tard. Elle est prise en embuscade, la ruelle sans issue, le mur qui se dresse sous ses yeux peureux.
« Pourquoi ? » elle fait face à son suiveur. Sourcils arqués. Elle ne le voit pas sous sa capuche, il fait trop sombre.
Elle perd le contrôle de sa peur.
«Invité»
Invité
Anonymous
Ven 11 Mar - 14:46
Invité

tu vois la peur qui commence à l'envahir, tu la sens jusqu'ici, le sons de ses pas qui s'font plus rapide te le crient également. tu souris, amusé d'la situation, alors tu presses le pas à ton tour.
tu t'dis quand même qu'tu vas finir par la perdre, qu'elle va finir par tourner à un moment, où rentrer dans un immeuble pour s'y réfugier. mais étrangement elle empreinte le chemin que tu dois prendre avec exactitude. elle trace chemin dans les bonnes rues, s'enfonce dans la bonne ruelle. comme si elle connaissait votre endroit.
subitement, elle s'arrête. elle hurle presque. pourquoi ? pourquoi quoi ? pourquoi tu l'as suit ? si elle savait qu'la suivre est sûrement pas dernière chose que t'as à faire. t'as envie d'sourire, d'lui rire au nez, d'tracer chemin comme si d'rien été.
mais tu reconnais cette voix, et quand tu t'concentres un peu, malgré le mauvais éclairage, t'arrives facilement à la reconnaître. ses cheveux, son visage enfantin. tu la connais pas mal même. à chaque fois qu'tu la vois, t'as l'impression d'être plongé des années auparavant, parce que cette fille lui ressemble tellement qu'par moment t'as du mal à faire la différence.
et ton p'tit jeu devient subitement plus amusant. pourquoi arrêter maintenant quand tu pourrais continuer à faire peur à cette poupée plus longtemps ?
tu dis rien. t'empoignes simplement son poignet, sans crier garde, tu l'serres fort pour éviter qu'elle arrive à s'débattre et tu l'entraînes avec toi dans l'immeuble abandonné. il fait encore noir pour l'moment, et elle s'fait entraîner je n'sais où par un inconnu – du moins c'est c'qu'elle pense. t'es certain qu'elle doit avoir plus peur que jamais, à deux doigts de s'faire dessus. t'en ris presque.
puis quand l'moment arrive, quand vous rejoignez la lumière, tu la lâches avant d'retirer ta capuche.
surprise.
« respire. »
«Invité»
Invité
Anonymous
Sam 12 Mar - 12:00
Invité

恐怖

La poigne est dangereusement ferme, elle ne cherche même pas à s’en défaire. Ça réveille les ecchymoses d’un passé encore présent. Elle sait qu’elle a aurait beau essayer, les doigts se déferont pas de leur emprise.
La respiration se coupe. L’inconnu s’arrête. Elle se laisse tomber sur le sol.
Elle pleure pas –pas encore.
Il retire sa capuche et un faisceau lumineux vient terrasser cette foutue peur qui l’a bouffée au point de la jeter contre ce sol, dur bitume froid.
Elle s’exécute, plante ses yeux dans ceux du type et calque sa respiration sur la sienne. Plus qu’un réflexe, une nécessité d’imiter.
Elle le reconnaît. Mais elle ne dit rien.
Elle a presque envie de l’enlacer, par réflexe face au soulagement.
Elle se contente de lever son regard encore brillant des larmes retenues par ses yeux chargés de peur.
« Je … j’ai failli mourir de peur. »
Chuchote dans le creux de la nuit, la voix tremblante.
« C’est où ici ? »
Elle n’connaît pas l’endroit. Elle ne sait pas identifier les odeurs qui se mêlent, le sol trop rugueux, la lumière presque dérangeante. Puis elle ne le connaît pas plus qu’un autre, ce garçon-mystère aux yeux trop foncés pour y pénétrer. Alors son cœur se met à battre fort, tambour nocturne dans sa poitrine.
« On est où ? pourquoi tu m’a suivie ? qu’est ce qu’on fait là ? »
Y’a ses mots qui se mettent à couler un peu trop vite entre ses lèvres. Elle serre son sac tout contre elle et ses yeux trop grandement ouverts regardent partout autour d’elle. Partout sauf son visage, qu’elle trouve trop flegmatique.
«Invité»
Invité
Anonymous
Lun 14 Mar - 13:21
Invité

tu baisses tes yeux pour pouvoir la regarder, parce que oui, elle est assise par terre. tu vois ses yeux qui brille, t'arrives si bien à lire c'qu'elle ressent à cette gamine. c'est comme s'il était écrit en gros sur sa tête c'qu'elle ressent. aucun mystère, aucun plaisir. tu vois bien qu'elle a eu peur au point d'vouloir chialer – d'ailleurs tu t'demandes pourquoi les larmes n'ont pas encore coulées. encore une fois, ça t'fait doucement sourire, cette façon qu'elle a eu de prendre peur aussi rapidement, sans aucune raison. et tu sais pas si tu trouves ça mignon ou si tu trouves ça complètement débile. tu t'prononceras pas là dessus.
elle te pose une question, tu l'ignores. comme si sa question ne méritait pas de réponse. jusqu'à là, toi tu pensais qu'elle connaissait l'endroit. mais quand tu la regardes bien, elle va pas avec le décor. qu'est-ce qu'une princesse viendrait faire dans un endroit aussi dépravé qu'ici.
sûrement parce que t'as pas répondu, elle t'assomme de question cette fois-ci, pas une, ni deux, mais trois questions en l'espace d'une fraction d'secondes. t'aimes pas les filles curieuses, trop curieuses. toi t'aimes quand y a ce mystère qui plane, des non-dits qui règne sur l'atmosphère. elle, elle a l'air de vouloir tout savoir, tout l'temps. ça lui va bien, ce genre de trait d'caractère. elle a l'air de ceux qui aiment que tout soit rangé, de vouloir savoir où elle va sans arrêt. toi, t'es un bordel à toi tout seul. tu comprends même pas c'qu'il s'passe dans ta vie. tu t'contentes de subir les évènements.
- relèves toi., tu lui demandes sans lui demander. j'pensais qu'tu connaissais.
tu traces chemin sans l'attendre jusqu'à ce que des sons s'fassent entendre dans l'creux d'tes oreilles. y a des gens qui parlent, de la musique qui fait écho. et puis tu y arrives. dans ton univers. une grande pièce, aménager avec des meubles trouvés pendant les encombrants, des bouteilles, des gens défoncés. y a un peu de tout ici, tout sauf des gens bien, sauf des gens comme miuna qui font tâche dans l'décor. comme chaque soir, tu salues tout l'monde.
- tu veux boire quelque chose ?, tu finis par lui demander quand t'arrives au niveau d'un truc qui est censé ressembler à un bar.
«Invité»
Invité
Anonymous
Mer 16 Mar - 16:08
Invité

恐怖

Elle reste là quelques secondes à regarder la silhouette d’Ushi s’éloigner, hochant la tête continuellement (bien sûr que non, elle ne connaît pas). Elle n’sait pas trop si elle doit suivre ou tenter de retourner dans les ruelles éclairées. Puis y’a aussi la peur d’être seule dans ces ruelles qui lui noue la gorge alors elle décide d’élancer ses pas en direction de ceux qu’elle entend s’éloigner.
Elle se contente de suivre sans dire un mot, la fourrure blanche au milieu de celles tâchés d’obscurité pour être restées trop longtemps dans la fumée de cet endroit. L’atmosphère l’écrase, l’insignifiante, elle brille un peu trop malgré sa flamme éteinte pour l’endroit aux sols couverts de cigarettes mal éteintes. Chaque personne qui la croise est un mur froid dans lequel elle se heurte. Elle s’excuse sans qu’on lui réponde. Sa politesse fait tâche dans les ténèbres où Ushi l’a traînée.
Elle suit toujours, malgré le boom boom d’une musique qu’elle n’connaît pas et les cœurs récalcitrant qui battent à l’unisson dans la pièce étouffante.
Elle se demande, un peu bêtement, si sa jolie robe rose sera tâchée, maintenant qu’elle a retiré son manteau à 124'000 yens qu’elle tient en bout de bras, trop occupée à observer le cachot qu’on lui fait visiter.
« Je euh … »
Elle hésite parce qu’elle pense qu’ici on lui offrira pas les mêmes boissons que dans le salon de thé à papa. Puis les sales habitudes reprennent le dessus alors elle lance, en souriant à moitié, les yeux rieurs et le corps qui se balance.
« Je voudrais bien une tasse de banja hojicha. »
Elle regarde Ushi saluer les gens à la pelle, sans jamais s’arrêter. Il connaît tout le monde. Comment c’est possible de reconnaître autant de monde dans cet endroit trop sombre.
« Tu connais tous ces gens ? »
Ça l’impressionne presque, la gamine. Elle aussi elle veut connaître du monde qui vient de ce genre de cave ; elle aussi elle veut côtoyer ces inconnus aux yeux qui ont l’air de regarder dans un autre monde tout en étant dans celui dans lequel on vit.
«Invité»
Invité
Anonymous
Jeu 17 Mar - 21:33
Invité

elle hésite la gamine. pourtant ça t'paraît pas bien compliquer d'répondre à ta question. et sans même t'y préparer, elle t'arraches un rire de la gorge, parce que t'es bien trop amusé par sa réponse pour pouvoir le garder pour toi. tu t'étais préparé à c'qu'elle t'sorte un coca ou quelque chose comme ça. tout. mais pas ça.
- on est pas dans un salon d'thé ici., que tu lui réponds sérieusement.
tu la fixes du regard un petit peu, et en même temps ça t'étonne même pas qu'elle est demandé un thé. Une petite princesse comme elle ne connait sûrement pas l'goût d'l'alcool, par faute d'avoir toujours goûter à des boissons qui nous évite d'avoir les pieds partout sauf sur terre. tu souris en coin à ta pensée.
tu sers deux verres de whisky, un pour toi et un pour elle. en entrant ici, elle a laissé ses habitudes de princesse à la porte sans l'savoir. alors elle va devoir s'fondre dans le décor pour éviter d'faire tâche, t'y veilleras personnellement. même si quand tu la regardes, elle et sa belle robe rose, telle une poupée en porcelaine, ça t'paraît presque évident qu'elle s'fondra jamais dans l'décor même avec toutes les substances possibles dans l'sang.
- tiens, bois ça., qu'tu lui dis en lui donnant son verre.
à sa question tu t'mets à regarder la pièce, tu scrutes les visages dans l'obscurité digne d'un club qui te sont presque tous familier, à force de les voir tout les soirs, à force de trop les voir même. la plupart ont grandit avec toi, les autres se sont ajoutés à l'addition. c'est presque une famille maintenant, sans les inconvénients, sans les problèmes, sans les trahisons. d'autres s'ajoutent puis se retire par la suite, parce que votre univers ne leur convient pas. parce que vous avez les mains trop sales, les cœurs trop noircit pour eux.
- pratiquement tous., que tu finis par répondre en avalant une gorgée d'ta boisson. tu lui en dis pas plus. parce que t'es pas l'genre de gars qui s'dévoile comme ça, en une question.
le goût te fait presque grincer des dents. t'as beau en boire depuis des années, tu t’habitueras jamais à cette acidité, mais l'habitude t'as appris à contenir tes grimaces à tel point qu'on n'pourrait même pas deviner que c'whisky est en train d'te brûler la gorge. tu fixes la princesse, tu veux voir sa réaction quand l'alcool toujours ses lèvres rose.
«Invité»
Invité
Anonymous
Sam 19 Mar - 16:32
Invité

恐怖

S’entrouvrent les lippes sans laisse s’échapper le moindre son. Elle se sent si bête, si petite, tellement en dehors de ce tableau sombre qui la recrache à chaque pas qu’elle fait. C’est pourtant pas ce qu’elle veut. C’est tout le contraire de ses prévisions. Elle voulait se glisser dans la masse, elle pensait que ça serait facile.
Mais ce n’est pas facile quand on vient d’un château, quand on a grandi princesse, de se laisser choir dans une telle ambiance, d’en apprendre le jargon rien qu’en posant les yeux sur le premier type venu.
Elle se console en se disant qu’elle l’a fait sourire, avec sa réponse décalée, pas en accord avec les bouteilles de verre alignées derrière des tas de verres empilés ornés de ces traces de doigts qui la font frissonner.
Miuna acquiesce. Elle ne sait faire que ça, hocher la tête de bas en haut, dire oui des yeux et serrer son manteau dans le creux de son bras. Elle regarde le liquide ambré se bercer les ombres dans le verre qu’il lui tend, le whisky défendu que papa gardait dans son armoire d’alcools forts. Le whisky défendu qu’Ayaka avait dérobé, un jour, pendant une expédition dans le bureau vidé de son propriétaire.
Miuna se souvient.
Ça la fait sourire.
Elle finit de contempler son verre, sa gorge la gratte, elle pose ses lèvres tremblantes sur le calice abîmé et avale trop vite le liquide qui brûle, consume, fume sa gorge vierge, détruit ses douces papilles. Elle ne crie pas mais ses yeux et pommettes rougissent, des larmes douleurs viennent mouiller ses orbes innocents.  
Elle tente un sourire, regarde Ushi, statue de marbre, gorgée avalée sans difficulté.
Plus loin, dans l’arrière-plan, elle voit c’te fille qui s’empare de son verre et d’une traite le vite, grimace un peu, se remet à battre les cartes qu’elle a entre les mains. Alors Miuna regarde à nouveau le liquide dans son verre et le ramène une seconde fois à ses lèvres. Ferme les yeux et termine le tout, laissant s’échapper un semblant de soupir satisfait.
« Désolée j’ai pas pensé à ça. »
Elle hausse les épaules, réponse à retardement, elle avait bel et bien oublié que les salons thé sont plus souvent en surface, près d’une rivière ou d’une jolie ruelle, servant leur thé dans de jolies théières en fonte, l’accueillant dans des tasses du même matériau.
Puis l’alcool se met à emporter ses sens dans une folle danse, l’estomac vide crachant directement les effets de ce verre dans ses pensées. L’effet de surprise lui arrache son équilibre. Elle ne sait plus si elle sent le sol froid à travers ses collants ou si on l’a plongée dans une piscine. Elle ne sait plus si elle est sur le sol ou encore debout, à côté d’Ushi. Elle lève la tête vers lui et prononce quelques mots.
« Ushi, pourquoi j’suis par terre ? »
Elle tire sur un pan de son pantalon.
Ses genoux son pliés, elle est fleur à la robe déployée, ses affaires son éparpillées autour d’elle, y’a comme une barre à hauteur de son estomac, comme un carcan qui l’attire vers le bas.
Elle sourit.
Peut-être que c’était ça qu’elle cherchait. Ou peut-être qu’elle fait erreur et que son corps refusera de la reconduire chez elle. Le goût acide aura eu raison d’elle. Elle est p’t’être coincée ici pour toujours.
Elle n’sait pas. Elle veut bien un autre verre.

trop désolée pour ce kk
«Invité»
Invité
Anonymous
Lun 21 Mar - 9:01
Invité

tu vois bien qu'elle a pas l'habitude de boire ce genre de boisson, la petite princesse, et ça t'étonnes même pas. t'as l'impression qu'elle va chialer d'une minute à l'autre, parce que tu peux voir ces petits yeux qui s'humidifie. tu la jugeras pas. ça t'a fait la même chose la première fois, et encore aujourd'hui, t'as l'impression que tout c'qui est en toi brûle au contacte du whisky. pourtant elle se laisse pas abattre, elle te sourit même avant d'avaler cul sec la fin du verre. tu ris doucement en la voyant faire ça, c'est jamais la chose à faire, boire cul sec. l'alcool qui monte directement par la suite, tu connais.
elle s'excuse, tu sais plus trop de quoi ni pourquoi. tu restes silencieux, tu la regardes, tu l'admires presque, cette fille qui essaye tant bien que mal à s'fondre dans la masse. t'attends d'voir combien de temps encore son corps va supporter l'alcool, au bout d'combien de minutes son cerveau va s'mettre à perdre le contrôle.
et puis plus top que prévu, plus tôt que tu ne l'aurais imaginé, elle perd l'équilibre. elle essaye tant bien que mal de rester sur ses deux jambes, mais elle n'y arrive pas. la voilà à genoux, sur le béton bien trop froid pour une fille des beaux quartiers. tu finis ton verre, puis tu t'en ressers un aussitôt, puis un pour elle également.
tu t'abaisses à sa hauteur alors qu'elle te questionne. son expression a changé, quelque chose s'est bousculé dans sa tête, ça se lit sur son visage. elle sourit bêtement.
- tu bois trop vite.
tu l'aides à s'relever, elle et son poids plume. une fois qu'elle est d'nouveau sur ses jambes, tu lui tends son verre à nouveau remplis par tes soins. t'as l'impression d'être le p'tit démon qui entraîne les innocents dans son enfer. puis tu l'abandonnes au milieu de la foule.
- je reviens., qu'tu dis juste.
puis tu pars à l'opposé t'chercher un joint, tu pars parler à ces gens qui vous entoure depuis tout à l'heure, tout en gardant un œil sur la princesse. tu voudrais pas qu'il lui arrive quelque chose. tu veux juste la tester. voir si elle arrive si bien à s'fondre dans la masse que ça.
«Invité»
Invité
Anonymous
Mar 5 Avr - 9:34
Invité

恐怖

Elle est toute seule avec son verre qu’il a pris le soin de remplir à nouveau. Elle est de nouveau décoration au milieu d’une foule qui lui est silencieuse. Y’a quelques regards intrigués qui l’épient de loin mais elle ne sent pas sur sa peau les yeux s’incruster. Elle est trop occupée à faire tourner sa boisson dans son verre comme elle a déjà vu son père faire.
Elle a rien eu le temps de dire il s’était évaporé et elle était là, à pas savoir quoi faire, avec ce verre entre les doigts. Alors elle prend une gorgée qui lui brûle doucement la gorge, elle prend le temps de sentir la brûlure cette fois.
L’impression que sa gorge s’imbibe de cet alcool nocif, qu’elle ne peut plus respirer correctement. Elle tousse un peu.
En face d’elle, un type la regarde, lève son verre et le termine. Alors elle lève son verre, sourit, prend une autre gorgée.
Elle se retourne un peu trop brusquement pour aller s’rapprocher du bar et quelqu’un lui barre la route, la heurte un peu trop fort, mais elle tombe pas, juste son verre vient niquer la chemise du type qui pue la transpiration et la fumée.
« Désolée je … »
Elle s’approche un peu pour aider mais le type la pousse, un coup bien fort dans la poitrine pour qu’elle dégage de son périmètre.
« C’est bon t’as fait assez tu crois pas ? »
Miuna pince les lèvres, ne dit rien. Elle serre entre ses doigts verre qu’elle a eu le temps de ramasser, verre brisé qu’elle frotte contre sa peau encore immaculée, retenant ses larmes.
Elle regrette, elle regrette si fort.
Et pourtant elle se délecte de ce sentiment.
Peur, inquiétude, attente. Le tambour qui défonce sa cage osseuse.
Elle veut fermer les yeux et revenir aux beaux jours.
« T’entends ce que je te dis ? t’as niqué mon chemisier. »
Il est trop près de sa coquille brisée alors elle se range dans un silence qu'écrase ses mots. Elle ne sent que sa sale odeur et son souffle écœurant. Elle hoche la tête.

trop désolée pour ce kk et ce retard???
«Invité»
Invité
Anonymous
Jeu 14 Avr - 3:39
Invité

t'allumes ton joint que tu fumes tout en admirant la scène qui se déroule devant tes yeux, comme un gamin au cinéma devant son film favoris. t'admires cette petite poupée égarée au milieu de la foule, qui essaye si fort de se fondre dans la masse que tu trouverais ça presque touchant. mais la poupée, elle est trop belle pour s'fondre dans les murs trop cras, elle brille trop pour que dans l'obscurité personne ne la voit, et surtout pas toi.
tu baisses la garde une fraction de secondes, tu détournes ton attention pour rire à quelques conneries qu'on te raconte et quand tu te retournes, la poupée n'est plus dans ton champ de vision.
tu la cherches du regard quelques secondes durant, puis tu la retrouves, là, cachée derrière un mec qui prend trop de place pour elle, elle s'active à faire quelque chose, tu la vois bouger et s'faire repousser.
tu t'lèves aussitôt, fonce en sa direction.
tu t'mets entre les deux, entre le loup et la brebis.
c'est ta poupée, tu veux pas l'laisser lui faire du mal, c'est ta proie.
- y a un problème ?
qu'tu dis la rage au ventre, la noirceur dans le regard.
non y a pas de problème, il défile quand il te voit se poser devant lui, quand il voit que la poupée fragile n'est pas seul, qu'il pourra pas passer ses nerfs sur elle. il défile quand il voit que c'est toi, parce qu'il tient à sa place dans ton univers, dans ce que t'as fondé de tes propres mains, parce qu'il tient à la décadence et qu'il voudrait pas s'faire virer.
- j'peux même pas t'laisser cinq minutes.
tu feins un rire. mais tu l'penses vraiment.
ton regard s'pose immédiatement sur sa main et les bouts de verre qu'elle tient à l'intérieur, qu'elle frotte à l'intérieur nerveusement.
tu les lui enlèves.
- tu vas t'faire mal.
tu rajoutes simplement, et subitement tu t'soucis vraiment d'elle. parce que cette fois-ci encore, elle te rappelle la première fille qui t'a fait tourner la tête. cette fois-ci encore, y a quelque chose qui s'tord en toi, y a quelque chose qui t'pousse à être doux avec elle.
«Contenu sponsorisé»
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
EMOJIS & CIE  :: anciens rp-
Sauter vers: