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«Shimoi Haze»
Mister noël 2017
Shimoi Haze
date d'installation : 25/11/2017
messages : 139
pseudo : spring bloom
avatar + © : park jimin ©️ MON BB
emploi/études : barman dans un pub la journée, dans une boite la nuit
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Dim 26 Nov - 4:02
Shimoi Haze

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[ 04:08 ] les néons éblouissent ses yeux, les basses résonnent dans son crane, les corps se balancent, les soufflent s’entremêlent, l'amusement est à son paroxysme. de sa place, derrière le bar, haze domine, observe tout, lui-même embrassant cette ambiance festive. les doigts enduits d'alcool, il enchaîne les commandes une à une, plaçant les verres en ligne, attrapant les diverses bouteilles, les manipulant d'une main d'experte, emplissant les verres, achevant les mélanges. haze connait son métier, parfaitement, plusieurs années dans le milieu désormais, les études avancées trop peu pour lui, il a préféré rapidement travailler, ne plus dépendre de son connard de père. puis ce job lui plait, être dans ce cadre, voir des nouvelles personnes chaque soir, haze ne s'en lasse pas. un client lui indique de s'approcher, il se dirige vers lui, penchant sa tête vers lui pour entendre sa demande. “ deux martinis ” le ton grave, suave, fait tourner inconsciemment la tête de haze vers son locuteur, et il croise son regard l'espace de quelques secondes, profond, ténébreux. si peu, pourtant suffisant à l'organe dans sa poitrine de manquer un battement. magnifique, la seule chose à laquelle il arrive à penser. haze se redresse sans attendre, cessant le contact, troublé. il s'attaque à préparer les deux verres, sentant son regard sur lui, haze essaie de l'ignorer. en un rien de temps les cocktails sont prêts, finalisant avec une olive, il les avance vers lui. l'envie d'à nouveau le regard le démange, haze est sauvé par un autre client qui le demande. il termine quelques minutes plus tard et du coin de l’œil, aperçoit le séduisant client à nouveau l'appeler d'un signe de main. une fois devant lui, ce dernier lui tend le second verre, “ c'est pour toi ”. haze ne répond pas, ne sachant même s'il en serait capable dans son état. les intentions derrière ce verre sont claires, nettes. ce n'est pas le premier à lui en proposer et ça ne sera non plus le dernier, haze refuse la plupart du temps, il ne veut pas boire au travail, mais surtout indique également par ce refus que la personne oublie les idées qu'elle a en tête. il est en couple depuis six mois haze, il est bien avec son copain, il n'a jamais fait dans l'infidélité et n'a pas envie de commencer. mais là, tout de suite, haze est gêné, déconcerté. c'est la première fois que quelqu'un lui fait un tel effet, il ne sait plus quoi penser, il veut juste se calmer. sans réfléchir, il attrape le martini et le descend d'une traite, haze repose le verre vide brusquement devant le sourire satisfait de l'individu qui le trouble. “ eita ”, se présente-il, haze ignore pourquoi son prénom sonne si bien à ses oreilles. mais il doit mettre un terme à tout ça, maintenant, avant que les choses n'aillent plus loin. “ haze, vingt-deux et en couple ”, il veut pas être rude mais ne désire pas passer par quatre chemin non plus, au moins le fameux eita l'a bien compris.
«Tanaka Eita»
Tanaka Eita
date d'installation : 23/11/2017
messages : 248
pseudo : HAUT LES COEURS.
avatar + © : kim jisoo (nana♡)
emploi/études : l'abandon de ses études d'art après l'obtention de sa licence. désormais, il parcourt les peaux traçant mille et une merveille de bout de son aiguille — tatoueur.
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Dim 26 Nov - 15:17
Tanaka Eita

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[ 03:15 ] l'insomnie ténébreuse le kidnappe de son sommeil superficiel. eita ouvre les yeux péniblement, un soupire s'écrasant contre ses draps. il peut apercevoir, se faufilant entre les barres métalliques de son store, les rayons blanchâtres de la lune. [ 03:25 ] clope dans sa main droite, main gauche enfoncée dans sa poche de veste, il parcourt les ruelles abandonnées par le soleil. il ne sait pas où il va, eita, c'est toujours la surprise. il titube dans la rue, s'engouffre dans un établissement dont il ne connaissait point l'existence et se perd dans des litres de poisons liquoreux avant de succomber à la noirceur de la nuit. [ 03:45 ] l'enseigne décore sa peau de couleurs exotiques. vert, rose, jaune. il s'est arrêté devant un bar. un établissement qu'il ignorait jusqu'à lors. il y a deux personnes dehors, fumant leur clope et ricanant fort. des rires monstrueux, alimentés par l'alcool et la luxure. eita les ignore. lorsqu'il pénètre la bâtiment, une bouffée d'air chaud l'enveloppe. l'atmosphère sent l'alcool, le sexe, la transpiration. un mélange qu'eita n'apprécie pas spécialement. néanmoins, il se laisse plonger dans cet univers nocturne. il essaye d'atteindre le bar, son corps ne faisant qu'un avec certains inconnus alors qu'il transperce la foule endiablée. [ 04:08 ] eita fait enfin acte de présence. il soulève la main, fait signe au barman. ce dernier l'approche, tendant son visage vers lui pour l'entendre. eita hausse un sourcils, il ne sait pas vraiment ce qu'il veut commander. « deux martinis. » il en commande deux, parce que d'un coup il a une idée. un léger sourire puis il regarde le barman s'éloigner. il l'observe de loin, préparant ses deux boissons d'un air désintéressé. et eita à envie de lui retirer cette expression du visage. cette expression passive, presque ennuyée. alors, il se décide rapidement, fouillant ses poches et posant sa main sur ce qu'il recherche. il ne fait plus dans la morale depuis longtemps — il ne pense désormais qu'à lui. quand le barman lui apporte les deux verres, il sourit. ses yeux détaillent chaque recoin de son visage. un faciès beaucoup trop enfantin, beaucoup trop fin. il semble exquis sous la lumière fluorescente du club. il l'observe repartir, presque gêné par son regard désireux. cependant, ce soir, il veut décompresser. oublier cette journée épuisante, oublier cette fatigue constante et ses insomnies trop présentes. il joue avec le feu. il n'a rien à perdre. la poudre se mélange trop facilement dans le liquide, l'euphorie l'atteint presque. alors, il rappelle le petit serveur, un autre signe de main. « c'pour toi. » il l'observe hésiter. il à l'air d'un enfant, là, sous ses yeux. beaucoup trop jeune, beaucoup trop séduisant pour travailler dans un endroit aussi miteux. il boit le verre d'un coup sec. cela surprend le plus vieux. « eita. » il souffle son prénom. sa voix rauque résonne dans le bruit, abîmée par la cigarette. « haze, vingt-deux et en couple. » il sourit, puis rit. ses pensées s'entremêlent et soudain il a envie de détruire cette futile innocence dont fait preuve le plus jeune. en couple, cela résonne faux dans les oreilles d'eita. « dommage que ton compagnon ne soit pas là. » il pose sa main contre la joue du barman, caressant doucement avec pouce sa pommette. son départ du bar se fait brusque, mais il garde discrètement ses iris sur sa proie nocturne. il voit déjà sa tête tourner. [ 04:55 ] eita, il surveille, observe. il calcul. et il l'approche, doucement, docilement. le club est presque vide désormais. « tu finis à quelle heure ? » sa voix surprend haze, il sourit d'un air suffisant. plus personne ne traîne autour du bar, juste lui. il contemple haze. ce dernier est décontenancé, et eita trouve cela amusant, presque excitant de le voir aussi fragile. « à cinq heures. » qu'il lui bafouille. eita il regarde sa montre, il se mordille la lippe. bientôt. l'envie se fait ressentir, presque pressante, pulsant dans ses veines. haze qui joue l'intouchable, eita qui veut s'abandonner au plaisir, oublier ses douleurs, ses rêves troués de malheur. car eita, il l'a observé toute la soirée. il l'a imaginé dans ses bras, sous ses coups de reins gémissants son prénom dans des souffles entremêlés de plaisir. eita il l'a imaginé se pliant à ses commandes, il l'a imaginé à sa merci. car eita, il le veut et il a attendu toute la soirée. il l'aura. [ 05:05 ] adossé contre le mur, il attend. cigarette dans la bouche, sa veste en cuir sur les épaules. il sent dans ses doigts l'électricité de l'impatience. et lorsque haze est enfin dans son champs de vision, il s'approche. « eh, tout va bien ? » ses mots hypocrites, son ton mielleux. parce que eita sait que la tête d'haze doit tourner, sa vision doit être floue. il sait que son coeur est sûrement en train de battre à une vitesse exaltante. parce qu'il l'avait prévu. il écrase sa cigarette contre le mur puis la piétine. ses pas se font silencieux. haze semble perdu, mais il ne recule pas, il décide même de s'accrocher à eita. le plus vieux soupire, il n'avait pas prévu qu'haze soit aussi défoncé. il redresse le corps presque mort dans ses bras, et regarde les pupilles dilatés de ce dernier. ses doigts tracent lentement le contour de ses lèvres. eita est émerveillé par la beauté du barman. de près, il paraît céleste, inhumain. ses lèvres s'approchent presque instinctivement de celle d'haze. il veut les goûter, il en devient presque impatient. c'est haze qui clos l'écart entre leur bouche. la pression se fait brusque, alors que les mains du barman s'agrippe à l'arrière de sa nuque, tirant ses cheveux et l'approchant de lui. eita sourit dans le baiser, satisfait de la tournure des événements. il se colle un peu plus à haze, prolongeant leur baiser, ses mains caressants ses hanches, remontant délicatement sa chemise noire. les gémissements d'haze encouragent eita, dont l'adrénaline ne fait qu'augmenter. il recule haze, sa bouche toujours enlacée avec la sienne, jusqu'à ce que celui-ci percute le mur de brique. détachant ses lèvres de celles d'haze, il souffle au creux de son cou : « regarde-toi. » ses iris dévisagent le visage d'haze, emplit de désir, sa bouche entrouverte, ses lèvres portant les traces du précédent baiser. « que dirais la personne qui partage tes nuits, hm. » il aventure sa bouche dans son cou, mordillant délicatement la peau laiteuse du plus jeune, suçotant çà et là. ses mains explorent le corps d'haze, s'agrippant aux hanches puis passant sur les épaules, caressant son visage jusqu'à passer légèrement sur ses fesses, bloqué entre le mur et le corps embrasé du noiraud. eita se délecte de cet échange, des gémissements d'haze le faisant gronder silencieusement alors qu'il s'attelle à parsemer son cou de bouts de ciel violacé.
«Shimoi Haze»
Mister noël 2017
Shimoi Haze
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Lun 27 Nov - 4:50
Shimoi Haze

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satisfaction qui retombe, incertitude qui l'enveloppe. ce sourire, haze ne le sent pas. « dommage que ton compagnon ne soit pas là. » provocation, arrogance, le plus jeune est désarmé. puis, il sent la main d'eita sur sa joue, son pouce caressant délicatement sa pommette. geste inattendu, déplacé, douceur inquiétante, incommode. en cet instant, haze ne sait s'il a envie de retirer celle-ci brusquement ou lui demander de continuer, il se sent étrange, confus, il perd contrôle. eita ne lui laisse le temps de réfléchir et s'en va du bar sans qu'il ne puisse dire un mot. son départ suffit à haze de sortir de sa torpeur, reprendre contenance. il s'ébouriffe la tête, tentant de mettre ses idées au clair. il ne comprend rien, son crane commence à lui faire mal. haze cesse d'y penser et passe outre la douleur quand un client l'appelle. le barman continue de travailler le reste de la soirée, son mal-être s'intensifiant un peu plus chaque minute. [ 04:55 ] haze regarde l'heure sur son téléphone, les chiffres se mélangent à sa vision, sa vue est trouble. la fatigue, probablement. encore cinq minutes avant que son service ne termine, il remercie les dieux car il tient à peine debout. haze s’appuie les deux mains sur le bar, tentant de respirer convenablement, de ne plus avoir la tête qui tourne. les palpitations de son cœur battent à vive allure sans qu'il ne sache pourquoi. « tu finis à quelle heure ? » l'organe dans sa poitrine manque un battement. la main sur le cœur, ce con l'a surpris. qu'est-ce qu'eita fout toujours là? sa gorge se serre, il essaie de réfléchir un peu, mais son esprit est totalement off. plus dans son état normal, haze lui répond simplement, dans l'ignorance, sans arrière pensée. « à cinq heures. » il ne sait même pas s'il a réussi à prononcer les mots. haze ne fait pas plus attention à eita, totalement dans le flou, et part dans la salle arrière chercher ses quelques affaires. [ 05:05 ] haze sort finalement de la boite après avoir passé la nuit entière à travailler. l'air frais lui fait un peu de bien, mais ça ne suffit pas à le faire aller mieux. haze ne marche plus droit, il trébuche à moitié, ses joues sont rosies, les palpitements de son cœur sont fous ; il ne va pas réussir à rentrer à son appartement, prendre le volant de son vespa dans cet état est inconcevable. le barman entend des pas derrière lui et cette voix qui est déjà familière à son oreille, à l'effet un peu trop aphrodisiaque. « eh, tout va bien ? »  s'il va bien? haze va tout sauf bien, il est dans le mal, il sait même plus où il habite. haze voit la silhouette de eita s'approcher de lui, il ne bouge pas, complètement perdu. il le remercie intérieurement d'être là et se laisse tomber sur lui, s'accrochant piteusement sa veste en cuir, pouvant s'écrouler par terre à tout moment. il sent eita le redresser et ses doigts tracer ses lèvres. haze perd son regard dans celui profond de son partenaire. la nuit les enlace sensuellement, pas un bruit ne dérange le calme nocturne à l'exclusion de leur souffle bruyant. haze peut lire l'envie dans ses yeux, son ardeur, son impatience. leurs visages proches, il craque et close l'écart entre les deux corps, collant sa bouche sur celle d'eita, aussi avide que lui. haze s'agrippe à sa nuque, dans un élan désespéré, il n'est plus maître de lui-même. un baiser brusque, explosif, enflammé. il sent les mains du plus âgé sur ses hanches, remontant sous sa chemise, la froideur de celles-ci sur sa peau brûlante le faisant frisonner. haze ne peut retenir les gémissements de s'échapper d'entre ses lèvres, c'est mal, si mal, mais il y prend tellement de plaisir, c'est plus fort que lui. eita le fait reculer, leurs bouches ne se quittant d'un centimètre, jusqu'à ce que son dos se cogne contre le mur du bar. à son regret, eita sépare leurs lèvres, place son souffle dans son cou, une torture. « regarde-toi. » haze sent la frustration monter, il en veut plus. « que dirais la personne qui partage tes nuits, hm. » phrase qui suffit à le refroidir quelques secondes ; son copain. puis il sent les lèvres d'eita dans son cou, les baisers, les morsures... la chaleur le regagne, et c'est déjà effacé de son esprit fatigué, de sa conscience brisée. haze n'a pas la force pour le repousser, et surtout pas l'envie. il s'est déjà trop égaré, il regrettera plus tard, pas maintenant. son corps brûle au contact de mains glacées d'eita sur son visage, ses hanches, ses fesses. « ferme-là putain. » il chuchote les mots entre deux gémissements. haze n'a plus ressenti ça depuis si longtemps, si ce n'est même la première fois qu'il ressent un plaisir si intense pour quelqu'un. c'est incompréhensible pour lui, les réactions de son corps, haze est totalement désemparé. ses songes sont un foutoir, il n'y a que du noir, la lune dans le ciel n'a plus sa forme habituel à sa vision troublée. « et si tu me ramenais chez toi? j'ai pas envie de terminer la nuit ici. » haze articule difficilement, le timbre de sa voix faible, tremblant, mais toujours aussi désireux. eita cesse de dévorer le cou pour fixer haze dans les yeux, le plus jeune se perd à nouveau dans son regard qui brille d'un sombre éclat. il n'arrive à déchiffrer ce qu'il pense. eita se détache de lui pour se retourner et lui indiquer de monter sur son dos. haze ne se fait pas prier et s'agrippe à lui, passant ses bras autour de son cou. il arrête de penser, laisse son esprit tranquille, ses paupières se fermant et se réouvrant sans cesse. [ 05:47 ]  « enfin réveillé? » haze réouvre les yeux toujours aussi perdu. il s'est assoupi? le barman ne peut pas dire s'il va mieux, il est toujours aussi fiévreux, il sent les bleus se former dans son cou, ses lèvres sont gonflées. allongé sur le lit, déphasé, eita est au dessus de lui, les coudes posés à côté de sa tête. leurs deux corps collés l'un contre l'autre, c'est comme si son désir n'est jamais parti.  
«Tanaka Eita»
Tanaka Eita
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Mar 28 Nov - 22:35
Tanaka Eita
«Shimoi Haze»
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Shimoi Haze
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Ven 1 Déc - 5:08
Shimoi Haze
«Tanaka Eita»
Tanaka Eita
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Mer 13 Déc - 0:29
Tanaka Eita

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eita il déteste dormir autant qu'il en a besoin. il a toujours cette sensation de vulnérabilité, d'ouverture de lui-même lorsqu'il est perdu dans le monde bucolique de morphée. c'est autant frustrant qu'indécent, cette douceur qu'il ressent alors qu'il s'aventure un peu plus dans ses songes. et c'est presque étrange de le voir enfermé dans sa réalité onirique, lui qui, d'habitude, se retrouve en difficulté lorsqu'il doit songer à dormir. eita, il est presque conscient de son inconscience. il fronce délicatement les sourcils, ses paupières toujours fermées. sa respiration garde encore son rythme régulier. il est bien. apaisé. tranquille. alors que sa conscience le perd pour sombrer dans le fleuve même de l'irréalité, il sent du mouvement près de lui. les draps s'envolent dans un mouvement frugal, et la chaleur quitte son corps. il cligne doucement des paupières, le soleil l'aveuglant fortement. il observe haze se vêtir de ses vêtements, ahurit par la vitesse avec laquelle il enfile tout. il sourit. un sourire doux, presque affectueux pour le jeune homme. il est distrayant, il attire son attention de plus en plus. eita sait qu'il veut s'en aller, s'enfuir d'ici et ne plus jamais y revenir. eita sait qu'il n'est qu'une erreur d'un soir pour haze, que cette soirée n'était que le résultat d'une substance dont il regrette avoir eu recourt. eita, il sait beaucoup de chose mais il commet toujours les mêmes erreurs. cependant, aujourd'hui, il ne veut pas commettre l'erreur de laisser haze s'enfuir. il ressent presque le besoin de le garder contre lui, de l'étouffer de ses baisers et de le charmer de ses sourires. il lui attrape le poignet inconsciemment, d'une façon inné, prédestiné à faire ce geste depuis toujours. il tire. il veut ressentir haze contre lui encore un peu, comme un gamin qui ne veut pas se séparer d'un jouet dont il a été puni. le corps d'haze bouscule sur le sien, et il complète tellement a la perfection le corps d'eita que c'en est quasi une certitude désormais. haze sera sien. peu importe ce qu'il doit faire. haze semble fondre sous son regard insistant. « on s'enfuie déjà, princesse ? » il marmonne, sa main se perdant dans les cheveux d'haze. dans son esprit, des souvenirs de la nuit précédente ruisselle. il se souvient de ses mains agrippants les cheveux d'haze, les tirants alors qu'il approfondissait leur baiser. il contemple encore un peu haze, une oeuvre d'art sous son regard, sa main descend délicatement le col de sa chemise, observant son travaille de la nuit dernière. sa peau est parsemée de taches violettes. « au cas où tu voudrais remettre cette soirée au goût du jour, j'me suis permis de prendre ton numéro hier. » il se mord l'intérieur de la joue puis ajoute : « je t'ai donné l'mien en passant. » il lâche complètement haze, étirant ses bras au-dessus de sa tête. « tu es libre, cours dans les bras de ton copain l'prince charmant. » il pouffe de rire. mi-amusé, mi-irrité par le fait qu'haze a effectivement quelqu'un dans sa vie et qu'il n'est pas celui d'eita. le sien, le sien, le s i e n. il tourne son regard vers son téléphone. déjà onze heure. eita hausse les sourcils, surpris d'avoir réussi à dormir jusqu'à cette heure aussi tardive. il jette un dernier coup d'oeil à haze, puis se lève vers la salle de bain. la journée risque d'être longue, et il ne peut pas faire face au départ d'haze, un sentiment inconfortable prenant place en lui.
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