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(terminé) i need u. avec sena hiroki

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Mer 9 Mar - 19:45
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avec sena hiroki
TENUE &  CHEVEUX ☽ Ce soir, son frère était porté absent. Il n’avait pas envie de rester enfermé pour subir les ennuis du quotidien. Et puis, rester là, à ne rien faire ou presque lui laissait l’occasion de repenser à cet homme dont il voulait tout oublier. Attrapant sa veste, son téléphone, ses papiers et ses clés, l’orangé sortit les mains dans les poches. Il faisait frais, l’hiver déclinait mais ce n’était pas assez. Finalement, sortir pour aller où ? Un soupire s'échappa de ses lèvres et pourtant, ses pas le guidèrent dans un bar, qu'il avait l'habitude de fréquenter lorsqu'il avait été seul. Parfois, malgré sa joie naturelle, il lui arrivait - comme tous le monde au fond, d'avoir des moments de moue. Il n'aimait pas ça, et avait sincèrement enfin de se frapper. Mais ceci donnerait plutôt une impression de schizophrénie, non ? Alors il évite.

Passant la porte, saluant le gérant, il posa ses fesses sur l'un des hauts sièges du bar. Le serveur se posta devant sa personne, lui souriant tout en lui demandant s'il allait bien et les potin-mondains. Ne lui répondant que le nécessaire, demandant à son tour par pure politesse et non par intéressement, il commanda finalement ; suite à cette petite discussion, un verre de rhum. Il aimait ça mais n'en consommait pas en abondance : il savait où cela pouvait le mener.

Accoudé au comptoir, regardant son verre déjà à moitié vide, Isao passa doucereusement sa main droite sur son visage, soufflant un peu pour lui-même. Ne pas penser à lui. Non, ne pas y penser. Il se détestait d'avoir encore mal au cœur. Il se détestait de l'attendre. Il le savait, qu'il n'arriverait pas à passer à autre chose aussi facilement. Il en était conscient. Empoignant son verre, il le vida sans concession, en redemandant un second. Mais voilà que la paix et ses réflexions prirent fin. Un homme, bien plus âgé s'installa à ses côtés, l'abordant lourdement. Le teinté ne daigna en aucune façon le regarder, s'en fichant, de toute manière. Remerciant simplement le serveur à la venue de son nouveau verre, son bras fut malheureusement tiré en arrière. Sûrement une tentative pour capter son attention de la part de l'inconnu. Chose qu'il gagna, mais peut-être pas comme il l'aurait souhaité. Putain mais fou moi la paix ! Il n'avait ni l'envie de sourire, ni l'envie de rire. Penser à Hiroki le rongeait. Il était bête. Il le savait. Parce que de toute manière, il ne faisait pas le poids contre qui que se soit, sans son frère ou son amour regretté. L'homme en face de lui, à peine eut-il le temps de lui prouver qu'il ne lui montrerait aucun intérêt (certes avec une certaine violence), se leva, menaçant.
electric bird.
«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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jv détruire hiroki
Mer 9 Mar - 21:30
Sena Hiroki
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hisa  (terminé) i need u. avec sena hiroki 1744616174
❁❁❁

Akihiko, 10km. Izumi, 4km. Soulji, 2km -1,5, maintenant.
Nippon ébranlé aux yeux maquillés, déambule dans les rues de Shibuya un vendredi soir.
Non, il erre. Comme toujours. Sans savoir où aller, il marche pour éviter d’trop penser, la clope au bec, les joues glacées par un vent de fin d’hiver. Les rues sont bondées et les rires étouffés, amis bourrés qui vagabondent sans savoir où finir la soirée bousculent Hiro sans s’excuser. Mais il s’en fou. Ce soir, sa conscience l’a quittée. Ce soir, c’est juste un fantôme, blême et impassible.
Dix-sept messages non lus, dix-sept messages ignorés, effacés sans même prendre le temps de les regarder, il serre son téléphone en déambulant. Il l’connait bien, ce chemin. Ca fait deux semaines qu’il l’arpente presque tous les jours pour se laisser aller dans les bras trapus et charpentés d’inconnus aux traits durs, marqués, aux traits masculins qu’il déteste –autant qu’il aime. Au début, c’était pour s’prouver qu’il allait pas aimer, pour se dégouter des corps athlétiques, des mains trop grandes, baladeuses sur son torse juvénile.
Mais il en redemandait. Et ce soir, il se laissera contrôler par un homme plus âgé, plus expérimenté, un homme qui fera de lui son jouet. Accro à la violence, aux coups trop brusques contre son corps frétillant.  
Soulji, 1km. Sota, 700m. Isao, 120m.
Le cœur s’arrête -lui aussi. Ici, perdu au milieu de la foule, les yeux rivés sur son téléphone qu’il tient trop fort. Il manque de tomber en croyant qu’le temps s’est arrêté, mais les néons colorés de la ville continuent de briller, et les gens pressent le pas, ils continuent de le bousculer, le gamin paumé.
Isao, 100m. Isao, 70 m. Isao, 34m. Isao, 5m.
Là, installé inconfortablement dans l’ombre sur un tabouret dur et abîmé la tête à moitié baissée de peur qu’on le repère, il scrute la foule, les visages, les sourires.
Et son cœur s’arrête encore. Une seconde, peut-être deux.
Il est nouvellement coloré, sa mâchoire plus saillante qu’avant, visage morne, presque inerte. Trop beau pour être si triste. Celui d'Hiro est rouge, l’estomac s'arrache, le cœur dérive.
Un shot. Cul sec, ça lui brûle la gorge. Il peut plus détacher son regard, lequel s’agrandit à la venue d’un homme âgé aux intentions putrides. Isa aime pas ça, il l’voit bien. Deux shots.
Il est trop près, trop insistant et le nippon sent son visage s’enflammer comme ses entrailles, quand le troisième shot agite son estomac. Isa part en arrière, Hiro se relève trop brusquement. Il ignore les regards de travers, remplit d’jugement et d’agacement tandis qu’il pousse tout l’monde pour arriver à la hauteur du fantôme de son passé, revenu trop brusquement le hanter. Les poings serrés, yeux peints de noirs.
Isa, 0m. Juste là, à côté de toi.
Il empoigne le vieux par le col, actions guidées par l’alcool, la jalousie, l’envie d’héroïsme. « Mais tu veux quoi, toi !? » Le cœur bat un peu trop fort, la vue à moitié brouillée, les mains tremblent et le barman commence à s’agiter. Pas envie d’un merdeux dans son bar, Hiro va pas tarder à s’faire virer. « Le touche pas, putain ! Retourne toi et trace ta route ! » D’un geste brusque, il pousse l’enflure en arrière, souffle coupé par la haine. Il regarde pas Isa. Il peut pas. Juste les pupilles de son rival, secouées par la haine, l'envie de remettre à sa place le gosse impertinent.

electric bird.
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Mer 9 Mar - 23:19
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avec sena hiroki
Dans sa frénésie il c'était sentit poussé des ailes. Ouvrir sa grande gueule - quelque chose qu'il ne faisait ô grand jamais. Pacifiste au possible, qui pourrait-il impressionner ? Personne. Et il le savait très bien. En avoir conscience cependant était un bon début. Agir pour sa survie, était un tout autre sujet qu'il n'avait pas encore cerné. Alors il était là, face à cet homme qui n'affichait rien de plus positif pour le reste de sa soirée. Il se leva par réflexe ou plutôt sous un recul, afin tout de même de lui tenir face. L'orangé n'était pas fou, n'était pas fière. Il affirmait juste ses sens et ses paroles : il ne se plierait pas devant lui. Il ne se pliait d'ailleurs, devant personne. Sauf devant ce merdeux.  Mais pourquoi penser à lui maintenant ? Isao avait peur. Et il pensait à son bourreau dans ce qu'il interprétait dans ces derniers moments.

Il fut cependant bousculé. Il ne comprit pas tout de suite ce qui se déroulait devant ses yeux. Se rattrapant comme il put au bord du bar, bousculant au passage un peu son siège, il bloqua devant la silhouette qui se dressée là, devant lui. Son sentiment de peur c'était transformé en une chose bien plus vaste. Mais tu veux quoi, toi !? Cette voix. Cette voix fit manquer un bon, un second et peut-être un troisième à son cœur. Heureusement qu'il était en bonne santé, autrement il aurait lâché. Le touche pas, putain ! Retourne toi et trace ta route ! Il ne savait pas comment réagir. Dans sa petite tête rousse, c'était l'anarchie. Voir l'anomie. C'était énorme. C'était trop brouillon.

Pourquoi est-ce qu'il était là ? Pourquoi est-ce qu'il le protégeait ? Et merde. Le plus âgé, après avoir été éjecté revint à la charge ; plus par fierté qu'autre chose sûrement. Aucunement, Isao ne se prenait pour superman. Jamais, il n'était même pas à la hauteur d'un quelconque super-héros au rabais. Mais il se plaça quand même devant Hiroki, ses doigts légèrement contre son torse alors qu'il lui tournait le dos, afin de le faire reculer. Ca suffit.. Calmez-vous.. Regardant l'homme qui l'avait abordé, le suppliant du regard de partir et de laisser le brun se calmer convenablement, il stressait encore plus qu'avant. Déjà, parce qu'il avait osé le toucher, lui. Et même du bout des doigts... Même cela, lui avait détruit tout sens moral à l'intérieur de ses pensées. Il était fou de lui. Littéralement. Mais le retrouver ainsi...

Ah. Il le détestait, il le haïssait de l'avoir abandonné de la sorte. D'avoir fuit sans aucunes explications. Ce gosse était contradictoire, oui, sincèrement. S'il vous plaît... Souffla t-il calmement à l'égard du plus âgé... qui ne prit aucunement sa demande en considération. Un coup partit et comme par réflexe, il poussa un peu plus Hiroki en se reculant comme il put mais se mangea allègrement le poing de l'inconnu. Se rattrapant au bar, aidé par le serveur qui venait de faire le tour afin de pouvoir intervenir, il avait sa lèvre en sang ; sur le côté droit, en bas. Isao n'était pas né pour se battre. Il n'était pas né pour toute forme de violence. - Putain ce qu'il avait mal.

Mais ce n'était rien, comparé à ce qu'il ressentait intérieurement. Il le regardait, lui. Il osait. Il avait tellement essayé de l'oublier... De l'effacer. Et il était là. Devant lui. Mon dieu aidez moi. Le serveur attrapa le plus jeune en le sortant dehors, d'autre s'occupèrent du plus âgé afin de l'écarter. Isao, avait bien entendu suivit le premier groupe. Mais il ne le sentait pas. Il était encore plus terrifié que devant ce connard précédemment rencontré. Son ami pencha légèrement sa tête en le saluant, retournant à son post. Et ils étaient seuls. Quoi lui dire, quoi faire ? Il ne savait pas. Il était perdu. Tel un agneau au milieu d'une meute de loup. Sauf que là, il n y en avait qu'un. Un seul, qui formait un tout. Hiro...
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«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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Jeu 10 Mar - 1:05
Sena Hiroki
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Trop d’sentiments se mélangent et pas le temps de tous les encaisser. Le corps enivré par l’alcool, l’estomac brûle –de rage, puis aussi à cause de la tequila de mauvaise qualité trop rapidement ingurgitée.
Colère. Tristesse. Nostalgie. Culpabilité. Les remords, les regrets. La peur. La peur de le regarder et d’voir les souvenirs l’assaillir. Il en a marre, il veut qu’ils disparaissent. Qu’ils arrêtent de lui coller à la peau, jours et nuits, sans relâche, sans répit. Trop réels, trop vifs, trop frais, il se souvient de tout. Son odeur, la sensation de ses doigts contre sa peau frémissante, trop pâle, les soupirs lâchés entre deux baisés. Son air concentré lorsqu’il lit, les sourcils froncés derrière ses lunettes mal ajustées. Et les yeux à demi clos quand il se trouvait au-dessus de lui, bassins dansants, mains enlacées, « Hiro » dans un murmure charnel.
Ca le réveille la nuit, il sursaute, prend sa tête dans ses mains et se tire les cheveux.
Jusque-là, Isa n’était qu’un spectre, une image qui courait dans sa tête, sans arrêt. Alors il se dit que peut-être, il est encore en train de rêver. Qu’c’est dans des draps froids qu’il va se retrouver dans quelques secondes, seul –toujours seul-, aveuglé par l’astre de la nuit qui brille trop fort.
Mais son contact le ramène à la réalité un peu trop brusquement, il finit par le regarder et leurs yeux se rencontrent pour la première fois depuis trop longtemps. Moment d’absence. Y’a plus la foule, les regards curieux, la musique d’ambiance et l’vieux con. Y’a qu’Isa, Hiro et son cœur qui bat un peu trop fort. Les oreilles bourdonnent, les jambes flanchent. Puis il se sent poussé en arrière et tout revient trop vite. La dernière chose dont il se souvient, c’est le sang sur les lèvres d’Isa et le sien qui est monté un peu trop vite à son cerveau. Il s’est jeté sur son aîné, probablement d’une vingtaine d’années de plus sans aucune retenue, il le capture sous ses poings. Hiroki, né sage, que les années et les démons du passé ont rendu sauvage. Les phalanges sont rougies, les yeux baignés par la haine, il ne sent pas les coups se fracasser sur son visage empourpré. Il est pas dans son état normal ; l’alcool et Isa ne font pas bon mélange, j’crois que ça a déjà été prouvé.
Il retrouve conscience grâce au vent frais qui le gifle brutalement, alors qu’il se fait pousser hors de ce lieu trop vicieux. Essoufflé, sonné, il titube jusqu’à se retrouver contre un mur où il se retient, ses paumes se glacent au contact. Il crache une fois, du sang. Deux fois, sa haine. Trois fois, juste histoire de. D’un revers de main, il chasse le goût métallique avant de grimacer sous la douleur qui réapparait soudainement. « Hiro. » Il aurait préféré qu’il reste à l’intérieur. Ou ne jamais l’avoir aidé. Diable, il aurait préféré ne jamais se laisser bercer par sa curiosité, ne jamais avoir ouvert cette application qu’il aurait dû supprimer depuis bien longtemps.
Il ose enfin se retourner vers son amant démuni, presque autant amoché que lui. Le souffle court, larynx serré, il daigne se rapprocher. Pas trop près. Juste assez pour redécouvrir ses traits, son visage illuminé par le lampadaire défectueux. « Putain, mais qu’est-ce que tu foutais là, d’abord ? » Remettre la faute sur les autres, toujours. « Ca grouille de mecs pas nets, tu sais pas c’qu’il aurait pu te faire ! » Il a jamais été conscient du danger que représentait les gens, jusqu’à Miuna. Lorsqu’il l’a trouvé dépouillée, dévêtue et inconsciente dans une ruelle toute pareille. « T’es vraiment trop con ! » Insulter, encore, toujours. Sa façon, peut-être un peu maladroite, de montrer son inquiétude. Il essaye d’reprendre ses esprits, petit à petit, de chasser l’ivresse qui brouille son esprit. Il se rapproche juste un peu pour relever le menton de son vis-à-vis, scruter ses lèvres charnues entaillées –un peu trop longtemps- avant de reculer d’un pas, surpris par une soudaine envie de le prendre dans ses bras. Il passe une de ses mains –encore marquée par des résidus de sang- dans ses cheveux bruns avant de soupirer. « Il t'as fait mal ? Tu devrais rentrer chez toi pour soigner tout ça. Est-ce que t'es venu à pieds ? J'vais t'appeler un taxis, d'accord ? » Les mains tremblent trop fort alors qu'il essaye de sortir son téléphone de son pantalon en cuir trop serré, gêné, l'envie de s'échapper.


electric bird.
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Jeu 10 Mar - 10:33
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Il ne pensait plus à rien. Il était obnubilé par celui qui se dressé face à lui, tel un conquérant - tel le lion qu'il était. Ce roi, qui l'avait corrompu autant qu'il l'avait damné. Ce  roi qu'il avait aimé et pour qui il continue de se tuer. Son âme avait pitié de son corps, pour le moment : elle était la seule qui hurlait combien il souffrait, elle était la seule à pleurer. Dominé du haut de ses un mètre soixante quatorze par la rancœur et l'amour, l'oublie était la meilleure solution bien que la plus difficile à aborder. Comment lui dire qu'il ne regrettait pas ce qu'il lui avait dit, alors qu'il c'était retrouvé dos à lui, alors qu'il lui avait cédé sa chaire. Je t'aime. Oui. Il lui redirait encore aujourd'hui s'il en avait l'occasion. Il s'abstiendra. Voilà ce que sa conscience et sa malheureuse pensée lui concédait, mais jusqu'à quand ?

Putain, mais qu’est-ce que tu foutais là, d’abord ? Il l'agressait. Pour ne pas changer ; cette impulsivité et ce caractère, c'est ce qui l'avait fait l'aimer. Il l'avait acceptait, avec ses défauts, parce qu'il les avait vus comme des épreuves et non des obstacles. Ca grouille de mecs pas nets, tu sais pas c’qu’il aurait pu te faire ! Mais c'est à ce moment là que l'orangé se froissa. Son visage habituellement neutre, se changea en quelque chose de plus sombre. Fâché ? C'était bien trop peu. Il était énervé, haineux, en colère, désemparé. Perdu. Oui, si perdu, qu'il espérait que quelqu'un ou quelque chose - qu'importe, lui tende la main afin de l'aider à ce sortir de cette situation. Mais en toute bonne conscience des choses, il savait qu'il devait faire face à cette situation. Lui faire face, à lui. Les poings serrés, il se trouvait irritait par les paroles du brun. Cela ressemblait peut-être à une marque de protection ou que sais-je, mais le teinté ne l'avait pas interpréter de cette manière dans un premier sens. T’es vraiment trop con ! Alors qu'il allait ouvrir la bouche, il vit Hiroki se rapprocher de lui. Son coeur manqua encore de l'abandonner et il resta là, debout, inerte comme s'il allait mourir. C'était un peu ça au fond, mais restons réaliste : il aura eut la plus belle mort du monde à ses yeux, car la dernière personne qu'il se serait adonné à voir aurait été ce connard.

Le plus jeune porta sa main à son visage, afin de regarder sa lèvre... Il se sentait trembler. Pourquoi ? Pourquoi l'aimait-il toujours après tout ce qu'il avait tenté de faire pour l'oublier. Il t'as fait mal ? Tu devrais rentrer chez toi pour soigner tout ça. Est-ce que t'es venu à pieds ? J'vais t'appeler un taxis, d'accord ?  Et ensuite, après être partit ils ne se reverraient plus parce que c'était une sorte de nouvelle fuite ? Isao n'accepta pas cela. Il laissait passer beaucoup de chose... Mais pas cela.

Son geste partit seul. Sa main se colla violemment contre la joue de son amant perdu, le poussant ensuite avec rage, le plaquant contre le mur sans pour autant le tenir. Et c'est tout ?! Il le poussa de nouveau, sous un geste désespéré, parce qu'il craquait. Son âme avait finit par l'abandonner, sa raison au même moment. Il en était fou amoureux et que pouvait-il bien faire contre cela ?  A part me traiter d'con, à part t'enfuir, qu'est-ce que tu sais faire ?! - Rien ! Il ne s'arrêtait pas, parce que cela le soulageait autant qu'il en souffrait, d'agir de la sorte.  T'es qu'un connard égoïste ! Bien sûr qu'il m'a fait mal ! Mais pas autant qu'toi ! Parce que lui au moins, même s'il m'avait violé - ou que sais-je encore, il se serait retourné avant de partir ; il m'aurait regardé, même en riant ! Mais il l'aurait fait ! Il le poussa encore. Il avait envie de le tuer. De le tuer par amour, de le tuer par passion mais aussi parce qu'il avait été blessé. Le petit orangé avait les larmes aux yeux et ne savait même pas comment est-ce qu'il n'était pas encore tombé en sanglot comme il l'avait souvent fait sur l'épaule de son meilleur ami fraîchement revenu ou de son frère aîné. Parce que cela avait été la première fois de sa vie, que son cœur avait été prit et déchiré dans de multiple contemplation. Une rédemption, qu'il ne gagnera pas ; car le retrouver là, était une damnation. Sale con... Tenant le haut de son amour perdu, n'ayant plus la force de le pousser, de le frapper ou de faire quoi que se soit, il se laissa tomber légèrement en avant, sa tête se posant délicatement au creux du cou du brun. Il pleurait, en silence. Il n'avait pas lâché le tissue, ses doigts contracté par toute douleur ressentit.
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«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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Jeu 10 Mar - 15:05
Sena Hiroki
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Hiro fuit. Il fuit toujours. Il a fui la mort, autrefois. Puis maintenant c’est l’amour. D’toute façon, Hiro, il est pas fait pour aimer, il sait même pas comment on fait, comment ça marche. Comment on peut lui demander d’aimer les gens, quand lui-même il s’déteste ? Quand lui-même se dévisage dans le miroir, scrute ses cernes trop noires, ses joues trop blanches et fini par cracher sur sa propre réflexion ?
Il a peur d’aimer. Dépendre d’une personne, s’donner tout entier à elle –comme il l’a fait pour Isa. C’est pour ça qu’il est partit comme un voleur, sans s’retourner. Aucune pitié. Entre protéger son cœur et briser celui des autres, le choix est vite fait.
Hiro c’est le roi, Hiro on l’touche pas, personne ne doit jamais lever la main sur lui. Pourtant, il riposte pas quand toute l’amertume du rouquin s’étale sur sa joue déjà endolorie. Il en rit presque, rictus discret au coin des lèvres lorsqu’il le pousse comme du bétail contre le mur. Il rit de sa propre connerie, celle d’avoir pu penser –même une seule seconde, qu’il aurait pût réussir à s’échapper.
Alors il encaisse, récolte c’qu’il a semé –la haine dans les yeux de son amant d’autrefois, il ne les lâche pas. Le regard est aussi noir que ses cheveux, presque malsain, il essaye d’cacher ses regrets, faire bonne figure. Ne pas craquer.
Pourtant c’est son estomac tout entier qui se retourne lorsqu’il voit danser les larmes dans ses yeux –mélangées aux flammes de la rancune. Isa, la lumière qui brille trop fort, brisé devant lui. Isa et son sourire niais, son rire trop aigu qui résonne parfois dans ses rêves.
Hiro brise tout ce qu’il touche.
Mais il bouge pas. Gorge trop serrée, il lutte pour respirer. Pour rester calme, pour pas gueuler, gueuler sa peine, gueuler sa haine, ses regrets.
J’suis désolé, Isa. Tu sais, au fond, j’suis qu’un gosse paumé, j’ai peur de trop t’aimer et qu’ça finisse par me briser. J’rejette mes sentiments parce qu’ils me font trop de bien, et j’mérite pas ça. J’mérite que la crasse, la rage, les coups de genoux dans le ventre. J’mérite pas ton amour. Toi. J’te mérite pas, toi. Y’a un gars quelque part qui t’attends, et qui pourra t’rendre plus heureux que je ne le pourrai jamais.
Puis tu sais, Isa, moi aussi je souffre. C’est égoïste, un peu paradoxal je sais, mais tu m’manques. J’ai peur d’ouvrir les yeux, le matin, parce que j’sais que tu seras pas là, à côté de moi. J’dors plus la nuit parce que j’sais que personne ne sera là, quand les démons frapperont à ma porte. Alors je sors, comme ce soir. Faire le tour des bars, noyer les ombres noires dans de l’alcool trop fort. Te noyer à toi, aussi. Parce que t’es toujours là..

Bien sûr, les mains sont froides et les dents claquent, il oublie comment respirer quand le rouquin s’effondre dans son cou. Il reste là, bras branlant en fixant le vide, les yeux écarquillés par la surprise. Restes pas trop près, Isa, j’veux pas que t’entendes mon cœur qui bat trop fort.
Une main timide s’aventure finalement dans les cheveux teintés, couleur pareille à un coucher de soleil au mois de juin. Il le serre un peu plus contre son cou noyé, une marque d’affection avant de l’assommer avec les mots –encore une fois. Il embrasse le sommet de sa tête, s’enivre de son parfum.
Pendant quelques secondes. Quelques minutes. Peut-être même des heures.
Puis il le repousse délicatement, à contre cœur, avant de prendre sa tête rousse entre ses mains. « Arrêtes de chialer comme une tapette. » Sec, froid. Pourtant, son regard renvoi tout l’amour qu’il porte en lui –trop lourd pour ses épaules juvéniles. « Je… » Commences pas à flancher, Hiro. « J’ai… » Les yeux brillent trop forts, il tangue sous les effets de l’alcool –et d’Isao. « Faut qu’tu comprennes, j’pouvais pas faire autrement. T’avais qu’à pas ouvrir ta gueule et me balancer tes fragilités. T’as tout gâché. » Trop brusque. Il veut le faire fuir pour ne pas avoir à le faire lui-même, une fois de plus. Ses gestes trop tendres contrastent avec ses mots bruts. Ses pouces chassent les gouttes sous les yeux de son amant, la voix est calme, presque murmurée. « J’me suis pas retourné parce que ça aurait été trop difficile de partir, après. Puis je te l’ai dit ; j’ai eu un moment d’égarement. J’suis revenu à la raison, maintenant. C’était juste une expérience. Une erreur de parcours, de jeunesse. » Mais une de mes plus belles erreurs. J’peux pas te le dire, par contre, jamais. Faut qu’tu comprennes que j’suis trop toxique pour toi, que même si les mots me brûlent la gorge, j’suis obligé. J’fais ça pour toi, tu me remercieras plus tard, tu verras. « Alors ouais, j’suis qu’un con. Un connard, un rien. Mais tu savais très bien dans quoi tu t’embarquais, alors te plains pas. »


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Jeu 10 Mar - 18:05
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avec sena hiroki
Il fut surpris, de ne pas être écarté. De ne pas avoir été rejeté une nouvelle fois. Alors, il resta là, son visage camouflé au creux de ce cou dont il avait tant rêvé, dans ses bras qu'il portait en idylle. Se fut cette main, dans sa chevelure orange qui lui fit ouvrir les yeux par réflexe. Il était perdu, il ne comprenait pas - mais il voulait comprendre. C'était tellement difficile... Oui, tellement. Cette caresse lui arracha un frisson qu'il aurait voulu ne plus connaître. Ce n'était qu'un gosse, et pourtant si perdu. Ce n'était qu'un enfant. Un enfant qui cherchait son paradis. Qui l'avait trouvé, mais qui l'avait perdu. Adam et Eve avait quitté leur jardin avec honte. Isao l'avait quitté avec souffrance. Ses pleures se calmaient lentement, bien que les hoquets parfois présents.

Ce baiser. Ô oui. Ce baiser, sur le haut de son crâne. Un châtiment bien trop grand pour ses petites épaules frêles. Pourquoi s'acharner sur son sort de la sorte. Pourquoi ? S'écartant sous la demande indirecte de son ancien amant, il tenta de se redresser mais son visage fut accaparé par ses mains. A lui. Il le touchait. Réveil toi Isao. Mais il souffrait tellement, qu'il avait conscience qu'il dormait pas, à son plus grand malheur. Arrêtes de chialer comme une tapette. Pourtant c'est ce qu'il était, non ? Tu l'avais soumis Hiroki. Tu l'avais soumis à ce que bon te semblais, autant physiquement que mentalement. Ne lui reproche pas ce que tu as fais de lui, pour la plus grande partie. Il ne répondit cependant pas, le regardant, reniflant légèrement en tentant de respirer comme il le pouvait, les lèvres légèrement entres ouvertes. Je… J’ai… Ah. Cette voix. Il pourrait l'écouter toute la journée. Sans jamais s'en lacer. Mais il avait peur. Peur de ce qu'il pouvait lui dire et du déroulement des choses. Mais il voyait, dans son regard ; quelque chose d'inhabituel. Quelque chose, qui autrefois, avait remplit sa vie dun bonheur incontestable. Faut qu’tu comprennes, j’pouvais pas faire autrement. T’avais qu’à pas ouvrir ta gueule et me balancer tes fragilités. T’as tout gâché. Il n'avait fait qu'illustrer par la parole ce qu'ils vivaient. Mais il avait comprit, que sa plus grande erreur avait été dans ces mots. Et pas les autres. Plus jamais, il ne les prononcerait. A qui que se soit. J’me suis pas retourné parce que ça aurait été trop difficile de partir, après. Puis je te l’ai dit ; j’ai eu un moment d’égarement. J’suis revenu à la raison, maintenant. C’était juste une expérience. Une erreur de parcours, de jeunesse. Ou comment se prendre un second coup dans la gueule. Au fond, il n'avait plus mal. Il souffrait tellement, qu'un peu plus ou un peu moins ne lui faisait plus rien. Malgré le pouce du brun sous ses yeux, les larmes continuaient de couler. Mais il était silencieux, là. A le scruter. Alors ouais, j’suis qu’un con. Un connard, un rien. Mais tu savais très bien dans quoi tu t’embarquais, alors te plains pas.

Pour la première fois depuis qu'il se retrouvait en face de lui en cette soirée, le teinté afficha un sourire. Ironique bien entendu, virant allègrement ses mains de son visage en les poussant de ses poignets, passant ses doigts sur ses joues. Ok. Ce n'était pas tout. Mais il fallait bien qu'il arrive à trouver son souffle pour pouvoir s'exprimer. En plus d'être un connard tu te contredis tout seul, dans t'es gestes, dans t'es paroles. Partout. Isao posa de nouveau son regard sur le visage de celui qu'il aimait, mais il était plus froid. Bien plus froid. Si je suis une erreur, alors laisse-moi faire ma vie. Ne joue pas ton possessif à deux balles. Je t'ai pas demandé de m'aider tout à l'heure [...] Je t'ai d'ailleurs jamais, rien demandé ! Je vois pas pourquoi tu me fais une leçon de morale sur ce que je devrais faire, ou non, sous prétexte que le monde est merdique. Il emprunta un ton plus cynique encore.  Parce que oui merci j'avais remarqué qu'il y avait des connards partout.  Le viser ... ? Non. Pas du tout. La prochaine fois, quand tu trouveras quelqu'un, avant de faire quoi que se soit, écris lui "pigeon" sur la gueule, peut-être que ça l'aidera quand t'en auras finis avec.

Il était énervé. Blessé. Alors Isao était un petit démon. Il finissait toujours par regrettait ses mots une fois le plus dur passé... Et c'était déjà le cas. Il c'était tut. Il c'était retourné. Parce qu'il n'arrivait plus à le regarder. Parce qu'il avait encore envie de pleurer, et qu'il lui avait demandé de ne pas le faire. Pourquoi encore l'écouter et lui obéir ? Ah. Quelle vie.

Serrant doucement les manches de sa veste qui tombées dans la paume de sa main, l'orangé se tourna finalement, sans crier gare. Attrapant le visage d'Hiroki, il prit ses lèvres  ; l'embrassant avec tout son amour. - Un amour incomparable. Un amour timide et passionné à la fois. Un amour fidèle et beau.
Il le lâcha finalement. Il était soulagé, d'avoir eut le courage de le faire. Il s'écarta. Le regardant, avec un léger sourire. Celui qu'il avait toujours eut. Et il se tourna, afin de repartir. Tu pourras me détruire, m’humilier et me détester. Mais je t'aime. C'est la seule chose que tu ne toucheras jamais. Sois-en certain.
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«Sena Hiroki»
Sena Hiroki
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jv détruire hiroki
Jeu 10 Mar - 21:47
Sena Hiroki
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Il pensait ôter un poids des épaules. Se sentir plus léger. Le faire fuir, le dégoûter. Mais il se sent trop lourd, ses jambes vont pas tarder à l’lâcher. Faibles, elles tremblotent et il remet la faute sur le vent trop frais d’une nuit trop froide. Froide dans les mots, froide dans les souvenirs. Froide dans les gestes, surtout lorsque le roux se débat, le repousse sans douceur et le laisse les bras ballottant, lâches, fatigués.
Et oui, ça lui crève le cœur d’le voir comme ça. Les larmes qui coulent, silencieuses, brûlantes. Celles qu’il juge comme étant les pires. Elles reflètent notre âme, incontrôlables, elles se laissent aller à flots et soulèvent quelques hoquets. Il les connait un peu trop bien parce qu’ils ont souvent rendez-vous. Le soir, en face à face avec sa plus grande peur, sa plus grande ennemie mais aussi sa plus vieille amie. La solitude. Il fixe les ombres sur le plafond, éclairée par la lumière tamisée qu’il n’éteint jamais – il a trop peur du noir, du rien-, elles se laissent aller par millier sur ses joues garnies. Alors lorsqu’il les voit dévaler sur celles d'Isa par sa faute, ouais, il a envie d’hurler, d’se cogner la tête contre le mur. Se punir d’être un attardé des sentiments, d’pas fonctionner comme tout le monde.
Le sourire de son amant perdu forme quelque chose de malsain, il lui glace le sang, lui vole un battement de cœur. C’est rare d’le voir comme ça, Isa. L’allégorie de la bienveillance, l’épaule sur laquelle pleurer. Il l’intimide presque, mais le nippon reste impassible. Il le fixe, le juge du regard. Tente de garder une expression neutre, ne pas lui montrer que les mots sont trop tranchants pour son corps fébrile, son esprit torturé.
Mais bien sur qu’il se contredit, Hiro. C’est une putain de contradiction à lui tout seul. Il veut être aimé ; sans aimer. Se faire désirer, mais en même temps oublier. Il le veut, mais le repousse. Il pensait qu’Isa l’avait compris, depuis l’temps.
Les poings se serrent, la mâchoire se contracte. Il a raison. Il n’est plus sien –ça l’rend fou. Il aurait jamais dû s’interposer, laisser la jalousie le contrôler. Mais il pourra jamais supporter l’voir dans les bras d’un autre. Il est à lui, bordel. Y’a qu’lui qui peut goûter ses lèvres, sentir la chaleur de son souffle contre son cou. Découvrir les endroits secrets, les endroits interdits, pudiques. Les toucher, s’en approprier. Il s’déteste. Il s’déteste de l’aimer autant. L’pire, c’est de se dire que tout aurait été beaucoup plus simple, s’il avait été une fille. Il reste silencieux, interdit. Ecoute chacune de ses paroles déversées d’une traite sans bouger un cil, insipide.
Puis quand il ouvre la bouche pour dégainer les mots haineux, ceux qui déchirent, ceux qui détruisent, celle d’Isa le tait. Immobile. La surprise l’ankylose, le crispe, les poings se serrent. Il oublie de respirer, ferme les yeux, rendant timidement le baisé volé. Les lèvres charnues du roux ont  le goût métallique du sang déversé par sa faute, elles s’emboîtent parfaitement avec celles du nippon hébété. Il ne cache pas son étourdissement lorsqu’enfin, leurs bouches humides se séparent. Une réaction qui contraste avec celle du coloré, qui lui sourit avec la sincérité qui le caractérise.
Joie (d’avoir pût goûter une nouvelle fois une saveur qu’il avait oublié.) Haine (celle d’avoir trop aimé.) Dégoût (de lui-même.)
Il aurait jamais dû faire ça. Le sang lui brûle les veines et la gorge se serre. Il empoigne brusquement son amant d’autrefois par le cou, le plaque contre le mur un peu trop violemment. Ses yeux sont noirs, nocifs, menaçants. Il ferait presque peur à sa réflexion. Et c’est le néant.
Pris au piège. Il sait plus quoi dire. Tout l’discours de haine qu’il avait préparé dans sa tête, évaporé. Il s’contente de le regarder, le torse s’élevant au rythme de sa respiration trop forte, trop irrégulière. Et il se jette sur son cou avec une brutalité qui lui est propre. Il est pas comme Isa. Y’a aucune douceur. Juste la sauvagerie qu’il retranscrit à travers des baisés maladroits, des morsures imprévisibles, trop nombreuses. Une main perdue dans ses cheveux qu’il tire peut-être un peu trop fort, il attaque sa mâchoire trop définie, ses joues bouffies. Et avant de se perdre contre ses lèvres, il revient à la raison. Le pousse violemment contre le mur comme il l’avait fait pour lui un temps plus tôt avant de s’éloigner, faire les cents pas, souffle coupé. Il l’rend dingue. Littéralement. Un fou furieux, une main dans les cheveux, instable. Il se retourne vers lui. « Pourquoi t’as fait ça !? » Pourquoi tu t’es pas contenté d’te casser ?  Tu m’as fait perdre le contrôle, encore une fois. J’peux pas te résister. « Je … T’as raison, j’aurais pas dû m’en mêler. J’m’en branle, en fait. J’aurais dû t’laisser te débrouiller. J’aurais jamais dû venir ici. » Les yeux sont humides, la voix dérape. « Puis c’est vrai, t’étais qu’un pigeon. Une vide-couilles parmi tant d’autres. » Contradiction. Encore et toujours, alors qu’il s’appropriait son cou quelques secondes plus tôt. Les mots volontairement tranchants pour lui faire mal, et aussi pour se persuader lui-même de c’qu’il raconte. Il s’en veut, alors il déverse sa haine sur le roux. Sans pitié. Sans retenue. « Tu comprends mieux quand c’est dit comme ça ? » Il semble apercevoir Isa ouvrir la bouche pour rappliquer alors il le devance de peur que ses mots lui fasse faire quelque chose qu’il regrettera –une fois de plus. « Ta gueule. Ne dis plus rien, s’il te plaît. J’me casse. J’ai été con d’venir ici, de toute façon. » J’ai été con d’presque retomber dans tes bras. J’suis pas pédé. J’suis pas amoureux de toi. T’es une expérience. T’es une erreur. Un pigeon. Un vide-couilles. Il s’répète ça alors qu’il s’enfonce dans la pénombre, les larmes qui s’battent pour pas couler. Pas maintenant. Tout à l’heure, peut-être, avec la solitude.



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