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marshmallow arcade

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Mer 10 Aoû - 0:22
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derrière la tour Taito, je t'accompagne revivre l'enfance.

Akihabara. Le bruit, l'extravagance, l'image aquarelle d'un Japon pixelisé et noyé dans son arcade euphorisante. Une mascarade géante qui ne trouve plus attraction à ses yeux. S'il fut un temps fasciné par toutes ces pinces et peluches il n'est aujourd'hui plus enclin à dépenser un yen dans ce genre de grippe-sous. Des pièces qu'il gagne au dur labeur de sa fatigue permanente, grillant la vie par l'autre bout. Sa clope au bout des lèvres il s'arrête un instant checker son téléphone, tirant copieusement sur son bâton cancérigène. La belle a répondu, elle comprend le point de rendez-vous. Au-delà de la trop fréquentée tour Taito, Takumi y préfère une boutique abandonnée que personne ne remarque mis à part pour son énorme monstre idyllique tagué sur le store métallique à la peinture rose électrique. Une boutique cachée qui semble avoir fermé ses portes aux touristes depuis quelques semaines déjà. Un court décompte avant que l'affaire ne soit reprise et qu'on oublie ceux qui s'y sont cassé les dents. Pense t-on à ces gens qui perdent en quelques jours tout et ne peuvent plus que se nourrir à la soupe ? Non. Non, c'est beaucoup trop cliché pour ce Japon haut en couleurs dont l'extravagance a enivré les quartiers, laissant périr derrière ceux qui ont crevé au lieu de continuer à marcher. Ceux qu'on a fait crever. Doucement ses pas s'arrêtent sur la route de velours qu'a tracé Seran avant lui. Elle se tient là, ses longues mèches noires caressant son visage dans un rictus aussi apaisant qu'un sourire balaie son visage tandis qu'il rejette sa cigarette. « Je suis désolé, j'espère ne pas t'avoir trop fait attendre. Je ne pensais pas que tu serais aussi rapide. » Toujours désolé pour tout même pour ce qui n'a aucune importance. « Alors qu'est-ce que tu penses de ma nouvelle trouvaille ? Le tag est sympa. » L'air badin, un geste mécanique désigne le dessin figé à leurs côtés. Une simple distraction qui semble être là pour cacher le trésor caché derrière. S'abaissant sans même notifier le monde qui l'entoure dans cette rue renfoncée d'Akihabara, le bout de ses doigts enclenchent un mécanisme qui lui permet de relever le store de quelques centimètres avant que son regard ne revienne chercher celui de Seran bien plus en hauteur. « Il va falloir te faufiler rapidement. » Un sourire en coin signant l'accord il hausse le rideau de leur paradis d'un soir d'une dizaine de centimètres. La porte pour oublier cette journée merdique et mal enchaînée. Les meilleures conditions pour profiter d'une soirée idyllique en compagnie de sa muse. Refermant très rapidement le store après son propre passage, il laisse l'obscurité les dévorer un instant. Doux moment avant qu'une douce lumière tamisée poussée par l'interrupteur éclaire leurs visages. Une salle d'arcade. Laissée par banqueroute, les machines abandonnées par faute de moyens. Ses prunelles se posent sur elle, sur sa réaction. Plus sucré qu'un simple entrepôt cet endroit leur offre leur passe pour le monde de l'arcade, loin du brouhaha des lieux trop fréquentés et avec une pile de jetons à leur disposition, eux qui ont si peu de moyens.
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Mer 10 Aoû - 12:20
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marshmallow
arcade,
All shadows of clouds the sun cannot hide, like the moon cannot stop oceanic tide; but a hidden star can still be smiling, at night's black spell on darkness, beguiling.




Un sms arrivé, des bottes à peine enfilées et sa veste fétiche déjà attrapée à l'envolée. Elle n'a qu'une hâte: le rejoindre. Elle part sans saluer ni rien ni personne, quittant le foyer en empaumant fermement ses clés; petit objet s'écroulant dans un vieux sac à dos en cuir de nacre, noyé sous la veste qu'elle entasse sans vergogne. Le temps est compté, un rebours résonne dans sa tête, fracassant son cerveau contre sa boîte crânienne; il lui faudra cinq minutes pour rejoindre Sendagi Station, quatre de voyage et une petite dizaine pour arriver au lieu de rendez-vous: une échoppe effacée par un monstre fuchsia. Elle n'a pas été à l'école, mais elle sait calculer; elle n'a pas besoin de cette arithmétique de bourrage, juste de la pratique, de la formule du quotidien.
Elle émerge de la foule, atterrissant devant le store clos avant même qu'il ne débarque accompagné de la flamboyance d'une aussi petite que dangereuse étoile; une cigarette qu'elle aurait apprécié partager avec lui. Elle lui adresse un sourire, un sourire franc à vous en tirer des bâtiments de cœur; un truc innocent, bandant, qui dépasse la lueur de toutes les étoiles et cigarettes stellaires réunies. « Une véritable oeuvre d'art. » ajourne-t-elle par rapport à l’entité protégeant les lieux, créature printanière aux yeux plus gros que le ventre. En un chuchotement félin, il lui propose de déranger le monstre endormi, de lui passer sur le corps, de pénétrer son antre; c'est en un feulement chatoyant qu'elle s'y tâte, gloussant en glissant, dépassant le protecteur.
L'obscurité les entoure, le store s'est déjà refermé derrière eux en un fracassement discret. Elle sent sa présence prêt d'elle, il cherche la lumière, tâtonne le mur.
La salle s'illumine, le monstre les accueille chez lui. Le phénix tamisé se présente, laisse entrevoir les machines qui l'ont créé. Il renaît de ses cendres pour la nuit, criant d'un son électroniquement mélodieux. Elle regarde ce spectacle de ses yeux éberlués, fascinée par la beauté singulière de ce moment. Elle finit par se tourner vers son compagnon de route qui attend les applaudissements, les remerciements pour cette avant-première exclusive. « C'est génial, tu as déniché l'un des meilleurs endroits de Tokyo. », ils en ont visité de ces endroits déchus, des bâtiments fermés pour faits-divers; mais celui-ci était unique, le premier de son genre. Ainsi, elle commence à se balader entre les allées, empochant les jetons qu'elle a au préalable dérobés de derrière le comptoir. Elle hésite alors. Fallait-il jouer à tetris ou au pong? Valait-il mieux se déhancher sur une plateforme de danse ou chevaucher une harley davidson, un paysage de campagne droit devant soi? « Dites donc, petit joueur, je vous défie... à guitare héros. ». La bande d'arcade est droit devant eux, les guitares massacrées les supplient de venir à leur aide; depuis combien de temps n'ont-elles plus servi? Elle aime le risque, elle n'a pas peur de perdre, de se ridiculiser face à un guitariste de talent. « Tu serais deg' si je gagne, hein? ». Son sourcil se lève, son regard taquin le perfore de part en part; elle sourit malicieusement, comme si la victoire est à portée de lèvres. Elle saisit sa guitare, et un premier jeton coulisse dans la fente métallique. La partie va commencer.
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Ven 12 Aoû - 23:47
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marshmallow
arcade,



Sa beauté est douce, son aura apaisante et pourtant en son entièreté elle parvient à lui insuffler l'énergie nécessaire à cette nouvelle journée. Le soleil est déjà tombé sur la péninsule où les vices se cachent en plein jour, émergeant aux couleurs d'un néon tranchant agressivement l'obscurité. Pourtant il ne perçoit aucune fatigue, il n'entend plus ses labeurs intérieurs remuer son être, ceux qui ont fait de sa journée un enfer plus suffocant encore que celle d'hier. L'amazone est un second souffle, elle est une autre dimension. Un endroit aussi confortable qu'il image l'être les nuages. Elle n'est pas une partie de sa vie, elle en est une autre. Quelque chose de serein, agréable et simple. Une évidence demeurant une utopie. Comme ça fait mal. Mal de revenir sur terre, de savoir que ces moments seront laissés pour compte, jusqu'à la prochaine fois. Les souvenirs de leur rencontre se sont brouillés il y a longtemps déjà, ne restant qu'une vague sensation d'infini. Il semble avoir toujours connu ce parfum qu'il parvient à humer en dépit de leur maigre distance, il n'imagine plus la croiser au détour d'une ruelle sans porter intention à l'inconnue. Il n'imagine plus ne pas penser à elle. Son sourire le transperce, un genre de bonheur sur lequel l'artiste n'arrive pas à mettre de mot. Pas étonnant qu'il face un piteux parolier. Ses commissures s'étirent encore un peu plus lorsque la belle s'éclipse, avalée par l'antre sombre dans une mélodie rieuse. Il est fier, ravi de lui offrir une nuit tokyoïte un peu différente cette-fois. Il la dévisage par pur plaisir, ce besoin de se ré-abreuver visuellement de sa drogue avant qu'elle ne s'évapore une nouvelle fois. « Il  est à nous pour la nuit. » Comme s'il avait réservé une banale salle des fêtes. Ses prunelles suivent la silhouette longiligne s'éloignant de sa démarche aérienne. Elle est satisfaite, il est ravi. Coinçant chaudement ses mains dans ses poches il suit ses pas, admirant émerveillé quelques figurines emprisonnées à jamais derrière leur cloison de verre. Une certaine fascination pour cette boîte prête à tomber trônant fièrement entre deux barres de fer, rescapée de nombreuses tentatives acharnées. Il veut s'y essayer, ça semble tellement facile. Réflexion brisée par l'appel d'une voix légère. Il se redresse, couvant du regard la douce ingénue. Sourcils haussés, sourire en coin. Agréable surprise d'une provocation en duel. « Est-ce que tu aurais un talent caché pour oser me défier ? » Les yeux rieurs il s'approche de la zone de combat, empoignant la vieille guitare poussiéreuse qui se présente à lui. « Impossible, ça n'arrivera pas. Auquel cas je serais fier de toi bien évidemment. » Qu'il balance légèrement avec peu de sérieux. « Honneur aux dames. Tu sais bientôt ce seront nos morceaux qui passeront en boucle dans ces machines. » Toujours ce même rêve tournant inlassablement en boucle dans sa tête. Rien de plus sérieux, il y croit dur comme fer. Grande concentration. Ses doigts viennent habilement trouver les touches au dictât de l'écran sur le rythme effréné d'une mélodie criarde. Calmement, détaché du jeu, il s'arrête. Sa posture n'a pas bougé d'un millimètre pourtant son attention, elle, s'est décrochée. Rieur, il admire la passion qu'elle met dans l'effort sans se douter que de son côté tout est déjà joué. « Tu le prends mal si je te dis que c'est trop mignon ? » Expression si populaire et pourtant caractéristique de la situation. Chaque expression parcourant son visage est un doux délice. Grande fascination qu'elle lui procure. En a t-elle seulement conscience ? « Il me semble que t'es en train de gagner. » dans un haussement d'épaules il vient constater l'écran qui ne cesse de vouloir lui signaler son manque d'effort. « J'suis deg. » L'ironie dans un sourcil relevé et un sourire imprimé sur les lippes.
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Dim 14 Aoû - 14:10
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marshmallow
arcade,
All shadows of clouds the sun cannot hide, like the moon cannot stop oceanic tide; but a hidden star can still be smiling, at night's black spell on darkness, beguiling.


Ses yeux rirent au delà de la provocation, s'en est électrifiant, terrifiant. Elle se noie dans ce monde obscur et bruyant; son regard joue de la musique, les notes en dévalent des collines, tout son être est composé de symphonies et sonates brutes, aussi dures que les roches castrés des fonds océaniques. Ses iris sont cymbales, cordes de guitare, les stries de ses prunelles pétrolières, caisse claire et basse acoustique. Pendant un court instant, elle remet en considération ce duel dont la victoire semble inatteignable, déjà installée entre les phalanges entraînées du dit guitariste. Elle n'a pas de talent caché, pas de voie à suivre, ni de sable à piétiner. Mais lorsqu'elle se plonge en piqué dans ses yeux, concert aux couplets infinis, elle y laisse sa vie et ses défauts, rendant ainsi toutes routes accessibles, tous rêves à porter de main; ils effleurent le bout de ses doigts abîmés. Son passé ne devient alors qu'un cadavre des mers, une carcasse de bateau enfouie derrière l'Antarctique.
Il ajuste sa guitare, tandis que la sienne a la sangle trop grande, l'objet tombe quasiment de son épaule. Elle tient néanmoins l'instrument fermement, ne prenant pas la peine de régler la lanière: perte de temps. Il serait fier si elle gagne; alors elle veut gagner. Elle sélectionne une chanson au hasard; Rage Against The Machine émet sa musique lourdingue, et elle essaye de suivre leurs notes, leurs touches, leurs couleurs. Le rythme change et re-change. Les sourcils joints, elle fracasse les frets bariolées,  confondant régulièrement la jaune et l'orange. Mignonne elle est, et mignonne l'a rendue aussi rose qu'un cerisier au troisième mois. Son cœur rate un battement, puis un deuxième; elle sent ses jambes s'engourdir comme emprisonnées entre les épines et pétales d'une roseraie fleurie. Il n'y a que ses mots qui ont cet effet déstabilisateur, dévastateur; lorsqu'il dit « mignonne », tout change. Lorsqu'il dit « mignonne », elle se sent unique. Mais elle se ressaisit, l'envie de gagner redevenant une priorité. Son regard doux, encore posé sur elle, l'enrobe d'une aura de confiance. Il la protège de la peur, lui confie un brin de talent; elle se concentre au maximum, ne rate plus de note. L'orange et le jaune sont redevenus distincts, l'un la couleur du feu nouveau né, l'autre du soleil de midi. Elle a gagné.
Les scores s'affichent, et elle s'attarde sur l'abandon de son rival. Sa mine victorieuse s'en va, quittant la salle et le monde, comme si son existence n'a été qu'un de ces rêves que l'on oublie au réveil. « Tu m'as laissée gagner... » déclare-t-elle, les yeux las. « Tu mens... Sale menteur! », guitare rangée sur son socle pourri, elle assigne une frappe à l'épaule du fallacieux avant de croiser les bras, la moue déchirée par la déception. Elle s'est crue forte et talentueuse durant un court instant, désormais elle se sent ridicule et bête. Seul le forfait d'un futur Hendrix lui a permis de briller; elle ne peut briller si personne ne lui laisse la place pour. Elle retrace l'allée de ses pas, tripotant nerveusement les jetons de ses mains devenues moites par l'effort encouru. Elle lui tourne le dos; boude tout en étant réellement déçue par sa performance miteuse, cette victoire non-méritée. Les bandes défilent, elle ne fait plus attention à leur titre. Elle retourne auprès de la harley davidson isolée, qu'elle enfourche afin d'y poser sa tête sur le guidon en une position très peu naturelle et confortable. « Viens ici sale tricheur, au moins tu ne pourras pas me berner à ce jeu. ». Elle lève la tête, le provoquant furieusement, la malice ayant prit place dans ses prunelles brûlantes. « N'écrase pas ma robe, s'il te plaît. », ajoute-t-elle avant qu'il ne vienne également s'installer sur la moto ruisselante. Elle lui adresse alors le sourire le plus indescriptible qu'elle ne lui a jamais fait; quelque chose d'authentique, de véritable, de doux et dur à la fois, de mélancolique et euphorique; quelque chose sortant directement du bon vieux temps et du temps actuel; le sourire du pardon et du désir; un truc qui tranche et qui cicatrise. Entre deux mesures.
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