Et ils marchaient main dans la main, ignorant ou ne remarquant tout simplement pas les regards envieux qui se posaient sur eux. Rien qu'en les regardant on pouvait comprendre pourquoi ils étaient tombés l'un pour l'autre. Umeko avançait d'un pas rapide, imposant le rythme à tenir à son partenaire qui suivait sans se plaindre de rien. Un petit sourire ornait ses lèvres, donnant un aspect encore plus lumineux à cette poupée blonde. La journée avait déjà commencé depuis un long moment et ils avaient décidé de s'arrêter dans un petit café où ils pourraient manger et parler sans être dérangés après avoir été à une exposition d'art. Une journée plus parfaite que les autres pour Umeko qui n'avait pas eu le temps de sortir une journée entière avec son copain depuis longtemps à cause de ses études. Elle privilégiait son master à son petit-copain et le lui avait clairement fait comprendre dès le début de leur relation, mais Clay n'avait pas bronché comme le parfait copain qu'il était. Elle se sentait libre et aimait le fait que bien qu'elle soit en couple, qu'elle ne se sente pas oppressée par celui avec qui elle sort et qu'il soit là dès qu'elle en avait besoin tout en lui laissant son espace. Il était parfait pour elle. C'était normal après tout, il se connaissait depuis si longtemps, il connaissait tout d'elle.
« Il a l'air bien ce café, allons-y ! » lança-t-elle d'un ton enjoué en pointant le bâtiment du doigt. Rigolant légèrement en parlant de tout et de rien, elle s'installa et regarda la carte avec gourmandise. Umeko, c'était le genre de fille mince mais qui peut bouffer pour trois sans jamais grossir. Continuant leur conversation après avoir commandé, Umeko remarqua un changement de couleur sur le visage de Clay et fronça ses sourcils. « Ça va ? Tu veux vomir ? » Demanda-t-elle immédiatement avec une grimace alors qu'il se levait de sa chaise. « Non non, t'inquiète pas ma puce. Je pense juste pas que j'aurais dû manger ce fruit tout à l'heure… Je reviens vite, mais si les commandes arrivent commence à manger je te rejoindrais. » Clay avait parlé à une vitesse hallucinante avant de se diriger d'un pas pressé vers les toilettes des hommes alors qu'Umeko ne se gênait pas de rigoler en le regardant faire. Même sans le vouloir il la faisait rire, bien que ce qui lui arrive soit légèrement dégueulasse, surtout dans un café, mais Umeko n'était pas le genre à se soucier de ça. Que les gens parlent après tout, si c'était tout ce qu'ils savaient faire, elle se contenterait de leur rire au nez.
Elle joua sur son téléphone, pris des photos, fit un tour sur Instagram, snapchat, répondit à des messages… Et il n'était toujours pas là. Les commandes, elles, venaient d'arrivées et Umeko attendit quelques minutes, se disant que ce serait plus polit, qu'il n'en avait plus pour longtemps, pourtant il ne revenait pas. Soupirant elle finit par commencer à manger, retenant une exclamation de surprise tellement c'était bon. Au final elle finissait même par loucher sur l'assiette de Clay et piquer un bout. Il ne lui en voudra surement pas vu le temps qu'il met. Sa tête fourrée dans son assiette, rien ne pouvait la déconcentrer.
Ou peut-être bien que si.
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Lun 18 Juil - 5:56
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rei & umeko
Elle l'obsédait. A partir de l'instant où ils s'étaient persécutés, elle était devenue sa hantise. Sa vie ne se résumait plus qu'à elle et ses combats depuis plusieurs jours ; une obsession malaise et cette violence qu'il adulait tant. Le prédateur s'était réveillé. Le loup vorace et sanguinaire avait été envoûté par la pureté de la biche. Il était obnubilé à une seule idée. Obnubilé à l'idée de la faire sienne. La goûter, ou plutôt la dévorer comme le fauve qu'il était, jusqu'à ce qu'elle touche à sa perte. Rei la voyait comme un gemme, une pierre précieuse pure et brillante qui ne lui donnait qu'une seule envie : l'ébrécher en de millions de morceaux. Il ne saurait expliquer par un raisonnement logique cette soudaine obsession pour cette créature vénuste ; La rationalité ne faisant aucunement partie de lui, celle-ci étant bien trop étouffée par l’impudicité qui l'habitait. Elle était juste un trop pour son être immoral, il n'arrivait à la tolérer dans ce monde et voulait la détruire de ses propres mains après l'avoir souillé par milles ; comme il avait déjà tant de fois fait avec d'autres par le passé. Elle, cette déesse qui l'invitait à une tentation nocive, portait le doux et divin prénom japonais d'Umeko. Rei connaissait déjà tout sur elle; son entière existence n'était plus qu'un livre ouvert pour lui, plus aucun de ses secrets ne lui étaient cachés. Ses connaissances du bas monde lui permettaient, avec une facilité inique, de tout savoir sur tout. Il n'était qu'un puissant et odieux bâtard parmi les autres déchets qu'il côtoyait au quotidien.
En ce début d'après-midi ensoleillé, invitant les couples épanouis et les familles heureuses à la sortie, la chasse avait débuté ; La partie allait commencer et ceci à cause d'un nouveau coup du destin. Il l'avait recroisé, encore. Comme si c'était inscrit sur sa destinée qu'Umeko devait être une énième phase obscure de sa vie, comme si l'univers entier le poussait à s'enticher d'elle et à l'abîmer dans toutes ses extrémités. Alors le brun, comme à son habitude, allait écouter ce que son instinct ne cessait de lui crier : la faire sienne. Mais sa chère Umeko n'était pas seule, comme en avait déjà connaissance Rei. Elle était pendue au bras d'un certain Clay, un homme duquel il portait sincèrement qu'une très attention quelconque. Après tout, il n'était qu'un pion dans cet échiquier vivant où Rei était le roi et Umeko la reine. Le brun savait déjà d'avance qu'aucun chevalier ne serait là quand il faudrait sauver la reine en perdition : il les aurait déjà tous éjectés de son terrain de jeu où il était le maître incontesté. Il les avait donc suivi dans leur écœurante et barbante ballade en amoureux -et dont il ne voyait strictement aucune utilité, attendant le moment propice pour faire son entrée dans cette scène qui s'annonçait déjà macabre. Aussi silencieux qu'une ombre et se confondant comme une goutte d'eau sous la pluie dans la foule du quartier de Chiyoda, aucun des deux jeunes gens n'avaient remarqué sa présence. Au bout de plusieurs minutes, ils avaient finalement décidé de rentrer dans ce qui semblait être un café. Pendant le trajet, les yeux de Rei n'avait pu se détacher des courbes féminines de sa divine proie et dont le visage s'essoufflait de liberté et gaieté sans fin.
Rei avait encore patienté un moment à l'entrée du café, observant leurs agissements d'un mauvais œil de l'endroit où il se trouvait. Il avait presque prié les dieux auxquels il ne croyait nullement, pour que son médiocre de "petit-ami" -qui rien que l’appellation lui donnait envie de vomir, lui laisse le champ libre sans qu'il n'ait à lui refaire le portrait. Et comme si ses méprisables prières avaient été entendues, le fameux Clay partit s’absenter en courant vers une porte de l'établissement, -qui n'était nul sans doute les WC de ce dernier. Pauvre type, ne put-il s'empêcher de penser. N'attendant pas une ni moins, Rei débarqua dans le café, la confiance et l’orgueil montées à l'extrême. Il se dirigea sans une once d'hésitation vers la table d'Umeko, qui a vu d’œil, mangeait sans aucune gène dans l'assiette de son copain. A seulement quelques mètres d'elle, sa fascination indécente envers elle ne fit que s'agrandir : Rei la voulait définitivement. Son corps autant que son esprit ne devrait plus que répondre de lui. La détruire serait un véritable paradis interdit.
Posant d'un coup sec et sans aucune gène sa main sur la table d'Umeko pour attirer son attention, leurs yeux se croisèrent et conclurent sans le savoir, le commencement d'une relation qui ne mènerait les deux jeunes adultes qu'à leur lente destruction. « Umeko, pas vrai ? » Le regard qu'elle lui jeta ne fit que lui confirmer qu'il ne se trompait pas sur son identité. De toute manière, Rei ne faisait jamais d'erreur, c'était ainsi. « Viens avec moi, j'ai à te causer. Maintenant. » Et sans même attendre une réponse de sa part, Rei lui attrapa violemment le bras de la blonde et la tira derrière lui hors du café. Marchant très rapidement et avec des grands pas dans les rues de Chidoya, il pouvait sentir le bout de femme derrière lui se débattre de sa poigne féroce telle une lionne. Une action totalement inutile face à la force de Rei. Regardant rapidement s'ils étaient suffisamment loin de l'établissement précédent, le brun s'aperçut qu'ils étaient en effet, et tourna directement dans la ruelle étroite et sombre qui se trouvait à sa droite, en y faisant premièrement rentrer Umeko, de façon à ce qu'elle ne puisse pas lui échapper.
Et le fauve avait attrapé sa proie.
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Ven 22 Juil - 12:57
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rei & umeko
Elle était toujours là, assise à attendre, ou plutôt à manger sans aucune honte dans l’assiette de son copain. Elle l’attendait et il n’était pas là, quoi de mieux que de manger pendant ce temps indéfini ? Umeko était bien partie pour terminer la commande de Clay lorsque des mains se posèrent sans douceur sur sa table. Clay était-il si en colère qu’elle ait pioché dans son assiette qu’il allait faire un scandale dans la café ? Ce n’était pas vraiment son genre et Umeko n’avait pas peur d’ouvrir sa bouche pour lui dire qu’elle l’attendait depuis trente minutes et que ce n’était pas de SA faute si son assiette lui faisait de l’œil. En quelques secondes Umeko avait réussi à imaginer l’issue de tout ça, comment ça commencerait et comment ça se finirait. Au final elle lui ferait la gueule pendant un moment et le lendemain, si tout va bien, elle lui reparlera comme si de rien n’était. Préparée, elle leva ses yeux insolents vers ce qui aurait dû être Clay et fut décontenancée de voir une tout autre personne à la place de son copain.
Ses cheveux aussi noirs que ses yeux la fixaient comme pour essayer de voir au plus profond d'elle la mettait plus que mal-à-l'aise. Bref, autant dire tout de suite que pour une première impression ce mec commençait mal avec la blonde, bien qu'il soit, il faut l'avouer, très attirant vu tous les regards féminins sur lui. Il ne semblait même pas s'en rendre compte, ou du moins il n'y prêtait que peu d'attention puisqu'il était totalement concentré sur Umeko qui ne le connaissait ni d'Eve ni d'Adam. « Umeko, pas vrai ? » Elle ne comprenait plus rien. La question qu'il lui posa la fit froncer les sourcils, elle le regarda plus précisément comme pour essayer de se rappeler qui pourrait être ce mystérieux brun. Mais aucun nom ne lui vint à l'esprit qui pourrait correspondre à ce visage, et le fait qu'elle ne contrôle plus du tout la situation faisait accélérer douloureusement son cœur. « D'où on se connaît ? Comment ça se fait que vous connaissez mon prénom ? » Qui était-il ? D'où venait-il ? Ou même que venait-il faire ici ? Pourquoi elle ? Elle sentait la colère monter face à son impuissance, face à cette situation qui pour la première commençait à lui échapper totalement. Mais elle ne montrait rien, continuant de le fixer, exigeant par son attitude une réponse qui pourrait lui faire reprendre ce contrôle perdu.
« Viens avec moi, j'ai à te causer. Maintenant. » Elle n’eut même pas le temps de prononcer un mot qu’elle était à l’extérieur du café, la main du brun empoignant brusquement son bras délicat, alors qu’elle ne comprenait plus rien. Reprenant rapidement ses esprits, la blonde commença à se débattre de cette poigne de fer, en vain, cet homme était beaucoup plus fort qu’elle à son plus grand désespoir. « Mais lâche-moi connard ! » cria-t-elle, la colère pouvant se voir dans ses yeux. Au diable le vouvoiement, elle ne savait même pas où il l’emmenait et ne lui accorderait aucune forme de respect. Mais juste après elle fut amenée dans une ruelle sombre, sans aucune issue puisque l’homme bouchait la seule sortie qui était aussi l’entrée. Se retournant, la tête haute, les cheveux légèrement éparpillés à force de s’être débattue sans s’arrêter et le souffle court elle toisa sur regard le brun avec toute la haine qu’elle pouvait y mettre. « Qu’est-ce que tu me veux ducon ? Laisse-moi passer. » Umeko, elle n’avait pas peur, et même si elle avait peur, jamais elle fermerait sa grande bouche, ce qui pouvait être autant une grande qualité qu’un énorme défaut qui pourrait lui apporter de grands soucis.
Tant pis. Croisant ses bras en prenant une pose se voulant décontractée, elle poursuivit sur sa lancé : « Si tu voulais me séduire c’est totalement raté, déjà t’es vraiment pas à mon goût et même si tu l’étais j’ai un petit-ami alors t’as vraiment aucune chance, ni avec moi ni avec aucune autre si tu te comportes comme ça avec toutes les femmes. » Elle allait juste attendre qu’il la laisse retourner de là où elle venait en essayant d’être patiente. Elle avait à peu près repris le contrôle de la situation et si tout se passait comme elle l’avait imaginé, elle ressortirait de là assez vite sans même une égratignure.
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