joyeux anniversaire mon cœur !

joyeux anniversaire mon cœur !
sena hiroki
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Tu sais pas trop si ça va lui plaire, mais tu t'lances quand même. Tu t'es même arrangé avec son frère aîné ; finalement avoir son numéro c'est utile. Tu lui dis dans le sms qu'tu pourras pas venir le voir... Alors qu'il va souffler sa vingtième bougie. C'est pas rien. Non. Il change de chiffre, il grandit et puis merde, dans un an la majorité... Ça ne change rien mise à part le fait que l'on doit se prendre en main pour certaine chose si ce n'est pas fait avant. Et tu t'dis finalement qu'Hiro sera peut-être pas capable de prendre sa vie en main tout de suite. Mais tu seras là pour l'aider, ça oui.
Mais on y est pas encore.
Il n'a que vingt ans.
Il fait, vingt ans.
C'est une chose à fêter, mais il ne le feras sûrement pas avec toi.
Toi, le rouquin revenu aux sources, aux cheveux trop éclatants et tellement peu naturels. Mais le orange... T'aime ça. T'y arrive pas, à sortir de ta phase carotte !
Ryu est partit. Il t'a envoyé un message. Il reviendra plus tard. Alors t'en a profité pour lui demander si tu pouvais passer pendant ce temps-là. Il avait accepté, t'avais même demandé de rester après - tu as refusé, en toute politesse : tu n'es pas d'la famille. Parce qu'aux yeux de l'aîné, tu es un ami.
Tu descends alors de ta voiture, garée un peu loin et pas du côté d'la chambre de ton amant, t'es pas bête non plus ; puis tu montes les escaliers. Ryu à laissé ouvert exprès pour que tu puisses rentrer... Alors tu l'fais.
Ca t'gênes carrément de faire comme chez toi alors que c'est pas le cas. Mais c'est pour la bonne cause, cette fois. Tu quittes t'es mains des poches de ton pantalon peut-être trop large ; c'est rare de t'voir habillé aussi négligé ; un jogging qui pourtant reste beau, un t-shirt blanc basique un peu trop large, t'es vans. Et c'est tout.
Tu passes t'es lunettes de soleil sur ta tête ; toujours par précaution, tu les as.
Et tu le vois là. Dos à toi. Tu souris comme un gamin - que tu es toujours, et tu entours ses hanches franchement. Lui faire peur ? C'est pas grave. Parce que tu embrasses sa tête, sur sa chevelure, le serrant délicatement. Bouh. Une petite voix, un petit rire et tu le lâches un peu. Tu sais bien que j'pouvais pas te voir au moins une fois. C'est un jour comme un autre, mais c'est aussi spécial, non ? Tu lui tends alors un paquet ; venir les mains vides ? Ne rien lui offrir. Ah, qu'il rêve ! Joyeux anniversaire, Hiro.

 
h i s a o + tenue 

 
i'll give you all i have and nothing else i promise
love me and don't look back, i want you with me
on this road to the sky, we'll be shining every night
i promise you.

Un homme dans son esprit, deux cigarettes dans son paquet, trois petites amies comptées, quatre verres enfilés la nuit passée. Cinq ans, c’est l’âge qu’il avait quand il est arrivé à Tokyo, six, celle du premier passage de la petite souris. Sept ans que papa et maman sont morts et que lui est revenu d’entre ces derniers, huit prières prononcées dans son étroit esprit chaque nuits. Neuf ans, premier amour dans la cour de récrée, dix matchs à encourager son aîné avant de le délaisser.« Hiro, j’y vais. J’reviens plus tard dans la soirée, fais pas de conneries ! Et invite pas n’importe qui, j’veux pas retrouver la maison dans un sale état en revenant. »
Onze mégots dans son cendrier, douze ans quand l’accident est arrivé. Treize ans lorsqu’il a recommencé à marcher, quatorze quand il a commencé à flancher. Quinze, l’âge des premières fois, seize celui des regrets. Dix-sept ans lorsque Ryu et lui ont déménagés, dix-huit quand il l’a rencontré.
Dix-neuf ans envolés depuis minuit.
Vingt ans de survie.
Il ose un sourire suite aux paroles de son aîné, soupire lorsqu’il entend la porte claquer. Gamin à la dérive depuis vingt années dans un monde trop froid ; le cœur est trop lourd pour célébrer. Il a erré dans les rues endeuillées toute la nuit à demi-bourré dans les bras de Takeshi, leurs rires colorant les murs moribonds à chacun de leur pas… Secoués par l’eau de vie, un peu bancals, ils slalomaient entre les débris restants. Puis il s’est affaissé sur son lit, entièrement habillé aux alentours de sept heures du matin alors que le soleil commençait à s’élever dans le ciel sans nuages ; ébouillantant le béton, basanant les peaux fragiles. La voix de Ryu l’a fait sursauter. La pièce enfouie dans l’obscurité par les volets clos, une odeur de renfermé s’est incrustée dans les recoins, parfois chassée par le vent trop chaud du vieux ventilateur en marche. Il s’est levé, la bouche pâteuse et les yeux sensibilisés par la soudaine lumière pénétrant dans la chambre lorsque ses rideaux furent ouverts d’un geste trop brusque.
Il s’est lavé, recoiffé… habillé. Des vêtements peut-être trop apprêtés pour errer dans sa chambre. Il ne fêtera pas son anniversaire. La débauche des années passées s’en est allée avec les espoirs d’une vie meilleure. Il n’a rien accompli en vingt-ans. Rien. Juste la merde sous les vieilles semelles des gens, ceux qu’il a ruiné, souillé, corrompu de ses mains crades et pouilleuses. Une mélancolie angoissante secoue ses membres ankylosés alors qu’il fixe une boîte métallique sur son bureau…c’est le moment. Bien sûr, les mains tremblent et les dents claquent alors que ses doigts viennent caresser la bordure en fer. La boîte contenant sa vie passée… Avant qu’Hiroki ne devienne Hiroki. Les photos tant évitées, les lettres oubliées, vieilles peluches délavées… Un collier de maman, une cravate de papa. Il se souvient de chaque objet renfermé, comme de vieilles images floutées qui ne veulent pas s’effacer de sa mémoire…elles s’affaissent sans jamais disparaître. Il est sur le point d’ouvrir lorsqu’il sent une chaleur parcourir son dos, crispant ses membres dans un sursaut inévitable. Il finit par se détendre, ses lippes étirées dans un faible rictus lorsqu’il renifle son odeur sucrée. Il se retourne et le fixe, il ne lui faut que quelques secondes pour que ses yeux mornes retrouvent vie. Son sourire niais et ses cheveux fraîchement colorés… Sa couleur préférée, même s’il l’assaillit de moqueries dès que l’occasion s’y présente. Isao, son sauveur. Son pilier. Sa vie s'effondrait avec ce dernier, s'il venait à flancher. Le coeur semble recommencer à battre, la lumière chasse les vieilles ombres dégueulasses qui murmurent à l'oreille...Il sourit, secoue la tête alors que ses mains viennent dérober la casquette qui cachent les mèches enflammées. « T'es bête, tu m'as fait peur...comment t'es rentré, d'abord ? » Ses doigts délicats replacent quelques mèches alors qu'il revisse le chapeau sur la tête du rouquin, tapant sur la visière seulement pour l'emmerder. L'émoi caché par son lourd comportement enfantin et son sourire en coin.  Il fixe alors le paquet comme un gosse, les dents apparentes derrière ses lèvres étirées alors que les étoiles bordent ses yeux plissés. Il les relève vers Isao, les sourcils haussés par la surprise alors qu’il attrape la boîte avec une soudaine timidité. « Merci, Isa… c’est pour moi ? C’est quoi ? J’peux l’ouvrir ? »

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sena hiroki
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Ce gamin, du haut de ses vingt ans désormais, tu l'aimes. Tu le chéris plus que tout au monde et pourtant, tu t'efforces de garder t'es distances, malgré t'es gestes désespérés. T'es regards aussi, son traîtres ; beaucoup plus que le reste. Et tu bénies alors d'avoir t'es lunettes de soleil sur le bout de ton nez de nippon. Mais tu les retires lorsqu'il se retourne. Lui, et son odeur trop familière. Trop prenante. Trop parfaite. Ton cœur trésaille, t'es jambes ne te supporte plus mais tu restes grand grâce à son regard. Son sourire.  Ce croissant de lune qui pourrait résumer ta motivation, ta raison de vivre, ton bonheur. T'es bête, tu m'as fait peur...comment t'es rentré, d'abord ? Ca il le sait qu'il est bête. Il en est conscient depuis qu'il a installé cette application sur ton téléphone. Depuis qu'il a regardé son profil, à lui. Depuis qu'il lui a envoyé un premier message sans réellement savoir pourquoi. Depuis, qu'il a sourit devant son écran lors de l'une de ses réponses, froide et sans sentiments. Mais toi, ça t'a fait flancher. Et aujourd'hui, tu ne t'es toujours pas relevé. Ton frère a laissé ouvert. Pour que je puisse rentrer. Un ton naturel ; tu irais décrocher la lune pour ses beaux yeux, et même, faire face à celui qui devrait être considéré comme ton beau-frère. Ce qui était énorme pour toi, au fond. Tu le laisses faire, t'es cheveux roux dévoilés. Voilà poile de carotte déshabillé. Mais t'assume complètement d'aimer niquer ta chevelure pour cette couleur extravagante. Et ses doigts à travers elle te perd. Tu ne peux pas t'empêcher de le regarder. Est-ce mal ? Mais ton attention est torturée par son acte, baissant un peu la tête sous son coup sur le haut de ton couvre-chef, seulement utilisé par réflexe.  Ah, t'es chiant. Dit avec amour, avec sincérité et pureté. Tu retires ta casquette, la posant sur la table, avec t'es lunettes de soleil, ton téléphone et t'es clés de voiture. Merci, Isa… c’est pour moi ? C’est quoi ? J’peux l’ouvrir ? Ses yeux, démonstratif de ses sentiments. Cela te fait faiblement sourire ; parce que tu n'oses pas montrer plus. Tu hoches simplement la tête, t’asseyant.
Au fond, il faut te pardonner. Tu es fatigué, tu sors d'une journée de travail de plus seize heure. Debout, sans arrêt. Alors oui, la chaise t'a fait de l’œil, la salope. Mais en attendant tu espères juste que ce qu'il y a sous la boîte lui plaira, qu'il ne te renverra pas en criant ô combien vous êtes différents, ô combien vos milieux sociaux sont incompatibles. Parce qu'il fallait l'avouer, le vendeur chez Apple t'as carrément jugé, sans gêne lorsque tu lui as payé cash le cadeau de ta moitié. Mais tu t'en tapes. Parce que tu peux t'le permettre. Et que, si cela lui fait au moins plaisir, tu auras eu raison d'ignorer cet incompétent. Je t'aurais bien fait un gâteau, mais je t'avoue que le temps me manquais éperdument. J'espère au moins que ça te plairas. Mais le gâteau, n'aurait-il pas fait trop basique ? Trop amoureux, aussi. Parce que c'est une attention particulière ? Ah. C'est si compliqué d'aimer en silence. D'aimer avec retenue. D'aimer, sans pouvoir le démontrer.

 
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love me and don't look back, i want you with me
on this road to the sky, we'll be shining every night
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Ses yeux encore embrumés par la fatigue, Isao semble irréel. Parce qu’il ne l’attendait pas (ne l’attendait plus), son précédent message semblait bien clair, alors il s’était fait à l’idée. Et pourtant, il se tient devant lui. Le crépuscule a de nouveau trouvé refuge dans ses cheveux, les teintes de l’aube, elles,  colorent ses traits marqués par l’épuisement, et Hiro le trouve beau dans sa simplicité, dans ses cheveux emmêlés et ses vieilles baskets usées. «  Ton frère a laissé ouvert. Pour que je puisse rentrer. »  une anxiété soudaine secoue son échine alors que ses yeux divaguent sur ses propres pieds dénudés. Ryu était au courant. Ryu est au courant de bien trop de choses, celles enfouies, celles refoulées. Il sait il sait il sait, qu’ils lui murmurent à l’oreille. Mais Hiroki les ignore, parce-qu’Isao se tient devant lui et que son cœur reprend peu à peu des couleurs après vingt années de vie. La boîte entre ses doigts, il l’observe timidement, ose la secouer légèrement en observant le libraire d’un œil amusé, le sourire sournois étire le coin de ses lippes humides. Ce dernier à présent assit, le cadet est bien trop excité pour remarquer la fatigue endolorir les membres de son invité, préférant observer la boîte couverte sous tous ses angles avec envie. « Je t'aurais bien fait un gâteau, mais je t'avoue que le temps me manquais éperdument. J'espère au moins que ça te plairas. » Il a envie de lui dire que sa simple présence lui fait plaisir, puis il a envie de se gifler pour cette pensée. Ses doigts hésitants tentent d’abord de déchirer le papier d’une maladroite délicatesse avant de totalement s’emparer du paquet pour y découvrir la surprise inespérée. Et ses yeux s’élargissent à la vue d’une technologie hors de portée pour le gamin des rues ; il en reste bouche-bée de trop longue secondes avant qu’un sourire ne dessine ses lèvres déjà ouvertes. « Wouaaaaaaah !! » morveux trop heureux devant un objet insignifiant aux yeux de beaucoup trop de gens. Son regard se porte sur Isao pour la première fois depuis sa découverte, et son sourire semble s’éteindre ; ses traits étirés sous une joie trop soudaine se détendent et il soupire discrètement. « J’peux pas accepter…t’es fou…c’est beaucoup trop gros… » même si pour son ‘’petit ami’’, ce présent équivaut à une vieille paire de basket achetée au marché aux puces, il se sent gêné, vestige d’une éducation et de principes longtemps répétés. ‘’N’accepte pas de choses trop chères de la part des autres. Montre toi raisonnable et n’aies pas honte de refuser.’’ Un bref coup d’œil sur l’écran de son téléphone cassé posé sur le bureau, puis sur l’image de l’objet rêvé décorant la boîte…Il hésite de courtes secondes avant de plisser le nez. « Enfin… après… j’peux pas refuser…ce serait mal poli… » se balançant de droite à gauche, il observe son nouveau bien en se mordant les lèvres avant de relever la tête vers Isao. Il ose se rapprocher de lui, déposant la boîte sur son bureau au passage pour venir poser sa main sur sa tête, secouant ses cheveux tout juste recoiffé avant de s’éloigner pour s’incliner faiblement devant lui. « Merci beaucoup ! J’en prendrai soin, j’te l’promets ! C’est troooop cool j’vais pouvoir prendre plein de photos et on pourra s’appeler avec la vidéo là, et surtout j’vais pouvoir télécharger le nouveau jeu pokémon !!!! » l'excitation soudaine étire ses pulpes et plisse ses sombres yeux, dévoilant ses grandes dents parfaitement alignées. Il s'incline une nouvelle fois avant d'observer le plus vieux et son sourire s'affaisse en même temps que les secondes. La joie retombe et la réalité reprend son trône alors incline faiblement la tête en scrutant l'homme de haut en bas, sans grande gêne.  « Hé... T'as l'air grave fatigué...tu sais, t'étais pas obligé d'venir jusqu'ici sous prétexte que c'est mon "anniversaire"...Même si ça m'fait plaisir...tu devrais te reposer un peu... »

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sena hiroki
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Un émerveillement que tu n'aurais pas pensé voir une fois de plus. Cela te comblais, sincèrement, de le voir heureux, de temps en temps. Parce que tu le sais, qu'il ne l'est pas à cause de ses démons, malgré les sourires qu'il ose te mettre dans la gueule. Mais tu ne peux pas lui en vouloir. Parce que tu l'aimes trop. Alors tu le comprends et tu le soutiens. Tu essaies de le faire avec discrétion et minutie. Enfin, tu fais comme tu peux, du moins. Alors tu l'as regardé, retirer le papier cachant l'objet. Et tu n'as pas cessé de sourire malgré ton état un peu miséreux, il fallait l'avouer. J’peux pas accepter…t’es fou…c’est beaucoup trop gros… T'as eus envie de lui dire qu'il n'avait pas le choix, parce que tu ne lui en donnerais pas l'occasion ni quoi que se soit d'autre... Mais au final il doit sûrement le comprendre avec ton simple regard. Enfin… après… j’peux pas refuser…ce serait mal poli… Sage décision de sa part s'il ne voulait pas que tu transformes en Godzilla... Bête pourtant si moches pour t'es traits si fins. Ce cadeau n'est rien, en comparaison de l'amour que tu lui portes. Le prix n'existe pas pour ses beaux yeux. Tu ne vois rien, tu ne comptes rien, tant que c'est pour voir ce petit croissant de lune au creux de ses pulpes que tu convoites tant. (...) Tu croises enfin son regard, et t'es pulpes ne cessent de s'élargirent sous ton sourire. Tu le vois se pencher un peu, ça te perturbe ça. T'aime pas ça. Trop de formalités pour au final pas grand chose, juste t'es sentiments. Merci beaucoup ! J’en prendrai soin, j’te l’promets ! C’est troooop cool j’vais pouvoir prendre plein de photos et on pourra s’appeler avec la vidéo là, et surtout j’vais pouvoir télécharger le nouveau jeu pokémon !!!!  T'as l'impression qu'il te remercie de l'aimer. Et t'aime encore moins. Mais t'es pensées s'en vont en le voyant si enjoué. Ce n'était qu'un gamin, au fond. Un petit homme qui prenait un an de plus, afin de donner une preuve qu'il grandissait. Ne me remercie pas Hiro, c'est normal. Plus sincère que toi à cet instant... Peut-être que cela n'existait pas. Tu le vois te juger... Sans aucune retenue. Ca te perturbe un peu, tu peux pas l'nier... Alors qu'habituellement tu donnerais tout pour qu'il ne regarde que toi. Hé... T'as l'air grave fatigué...tu sais, t'étais pas obligé d'venir jusqu'ici sous prétexte que c'est mon "anniversaire"...Même si ça m'fait plaisir...tu devrais te reposer un peu... La surprise. Tu t'attendais à tout sauf à ça, et au final t'es tout aussi heureux qu'lui. Parce que tu t'dis qu'il fait attention à toi ou qu'il remarque les choses simples... Et qu'il s'inquiète un peu. Enfin, sur ce dernier point tu t'en veux un peu. Tu te lèves alors, gardant ton sourire, le prenant alors contre toi, délicatement, t'es mains posées sur ses hanches, ton visage enfouis dans le creux de con cou. Ne t'en fait pas Hiro. Et je n'étais pas obligé de venir non... Mais tu sais bien que je ne me serais pas pardonné d'être absent le jour de ton anniversaire... Surtout que j'ai travaillé toute la journée et que je n'ai pas pu venir avant. J'ai juste de la chance que tu ne dormes pas tôt... ? Pour une fois, il voit ce point en positif. Et se sera sûrement la dernière. Tu profites de son parfum, de son odeur. Tu t'y perd. Tu y es, tellement bien. Tu voudrais rester là, toute ta vie. Je vais pas tarder à y aller, Hiro. Ta phrase en suspens, tu embrasses son cou, une fois. Puis une deuxième, t'es lèvres charnues éprises de cette peau blanche. Ton frère va rentrer.