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silver spoon ft. soren mon bébé

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Mar 12 Juil - 12:03
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« - lis moi mon avenir. » nanami s’assoit devant le bureau bordélique de soren. Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle est venue. En effet, la jeune femme est naïve mais pas assez pour penser que ce que dit son « ami » est vrai. Ami oui. Que sont-ils après tout ? d’éternels amoureux qui pensent pouvoir échapper l’un à l’autre alors qu’ils finissent sans cesse par se retrouver ? nana a connu une osmose avec ce garçon qu’elle ne retrouvera jamais, malheureusement l’entente s’évadait toutes les fois où elle quittait nue, les draps froissés, chauds et humides d’unions régulières. Si soren l’a possédée pleinement, elle, se délectait de ses mains fortes et délicates et de sa voix creuse qui susurrait à son oreille des mots qui la font encore frissonner. Nanami n’a jamais vraiment réussi à tirer un trait sur la relation qu’elle entretenait avec ce garçon si bien que maintenant ils en étaient toujours à peu près au même stade. Elle venait le voir et ils discutaient longuement, toujours en sachant de quoi parler. Et la jeune femme savait que, malgré sa relation avec renji en ce moment et les liens que soren a su se créer de lui-même, le garçon lui appartiendra toujours d’une façon ou une d’autre. ils ne pouvaient pas faire comme si de rien était alors qu’ils étaient restés dans un jeu non sans danger pour leur entourage. Jalouse à l’extrême et possessive, nana n’aurait aucun mal à venir trouver la convoitise de son ex-amant et à lui faire un bel œil au beurre noir. Comment pouvait-on oser lui dérober soren ? est-ce que les gens étaient inconscients ?
Elle entre alors dans son vieux cabinet qui fait un peu fantomas, il faut le dire, et salue rapidement soren comme si elle lui en voulait pour quelque chose alors que pas du tout : elle tente seulement de garder une part de distance et de mystère sans succès si bien qu’elle se tournait souvent en ridicule malgré son regard parfaitement détaché. Elle prend place donc, et remonte ses jambes de façon à coincer ses genoux contre la table, fixant le garçon avec une once d’impatience qu’il lui dise sa mésaventure même s'il mentait, c’était certain. Peu importait de toute façon, ils allaient certainement dériver sur un autre sujet partiel à leur histoire ou à leurs bons souvenirs ensemble et à cette séparation qu’elle maintient : regrettable.
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Mar 12 Juil - 22:18
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⚜⚜⚜  Qui dupe le monde viendra à se duper soi-même, à parer son être d'immondices pour estropier la culpabilité, refouler l'humanité, dévorer la morale et ses soubresauts.  Qui se sert des autres à ses fins s'oublie lui-même dans le flot de ses inepties et de ses monstruosités, et l’excentricité de chacun ressort en sa façon de noyer son démon. Soren a choisi le jeu ; il choisira le jeu jusqu'à ce que son âme rende son dernier souffle sans nul doute. Se moquer de la population, puis de lui-même en premier plan. Ses oreilles parées de forures se comblent par tant de choses, tantôt ses habituelles étoiles noires, ses pointes d'argent, tantôt dominées par le travail et ses grandes boucles d'or. Les anneaux pendent à ses lobes, et ses épaules larges sont l'assises d'un kimono large et feu, sang, rubis, qui étoffe l'architecture de son corps. Ses longs cils graciles s'abattent à la bordure de ses pupilles et s'éveillent sur la porte massive, encadrant un regard ébène, éphèbe. Le rusé échoue son menton sur la paume de sa main et étire l'une de ses commissures d'un degré lui conférant cet aspect malin. « lis moi  mon avenir » Il n'effectue pas le moindre geste, étouffant tout au contraire le cri violent d'un rire curieux dans sa gorge. Ses lèvres se meuvent dans le silence total le laps de temps suffisant à l'appréhender, elle et sa silhouette gracile, elle et son visage-aphrodite, elle et leurs souvenirs-idylle. « Si je m'attendais à te voir. Quel bon vent vous emmène, mademoiselle Aisaka ? » Les mots pour ne rien dire. Il l'observe passivement prendre place et détache enfin son menton de sa main, agitant sa tête. Il fait voler ses mèches, et il fait tinter ses anneaux, et il laisse le kimono s'ouvrir sur son haut de civil qu'il réajuste sitôt. « Tout va bien en ce moment ? Tu as l'air stressée, Nana' . Donne moi ta main, on va voir ça ensemble. » Sa voix grave semble si naturelle lorsqu'il entre dans les jeux dangereux de sa profession, et pourtant le mensonge transpire par ses pores aux yeux de ceux dans la confidence. Enfin, ses orbes brûlants plongent dans les astres de sa cliente, et avant tout amie sincère, précieuse ; et il ramène sa main saisie plus tôt à ses lèvres pour y poser un baiser chaste et spontané à défaut de ne pouvoir s'adonner à un autre contact. « qu'est-ce que tu fous là Nana, c'était pas plus simple de venir chez moi ? » Les gestes sont plus amples, et le kimono s'écarte sur le vêtement prenant place dessous,il s'écarte comme son rôle de voyant médisant.
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Jeu 14 Juil - 14:10
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Le requiem des années passées repassent dans l’esprit de la douce et fertile japonaise, comme une berceuse annonçant les prémisses d’un cauchemar. Jamais avant, elle n’avait eu de ce qu’on appelle : amoureux, et jamais maintenant elle ne se voit au bras de quelqu’un d’autre ; c’était justement la raison pour laquelle elle considérait grandement renji avec qui elle retrouvait ce jeu et cette protection qu’il semblait lui offrir constamment. Elle fixe les joyaux de soren, esquisse un sourire malin à sa question avant de dérober son visage vers ses jambes blanches et remontées. « - les fantômes m’amènent. » répond-elle simplement par une phrase déguisée en fausse énigme alors qu’une mèche arc-en-ciel s’échappe de sa tresse qu’elle finit par détruire en lui ôtant un élastique qui a perdu de sa souplesse. Elle passe ses phalanges osseuses et maquillées de bijoux dans les abysses de ses longueurs et les secouent pour les remettre en place avant de voir sa main dans celle du garçon aux airs féminins. Elle a un petit moment de nostalgie quand il salue le dessus de ses doigts et laisse retomber le poids de son bras sur la peau du jeune homme. « - je vais bien. Je ne suis pas stressée. » pourquoi demande-t-il ce genre de choses ? cela ne semble guère l’intéresser aux premiers abords et de toute façon ce n’était sûrement pas à lui à qui elle raconterait ses possibles peines. Non. il est trop précieux et trop éphémère maintenant qu’ils avaient rompu. Chaque jour elle espère un signe, un signe que soren ne l’a pas oubliée, a envie de la reconquérir mais rien ne vient, seulement des petites marques de détachement comme s’il avait mis seulement quelques minutes à passer à autre chose. « - j’avais pas envie de venir chez toi. Puis, je me souviens p’us de ton adresse. » elle relève un regard suppliant vers lui avant de finalement retirer sa main. « - laisse-moi deviner, tu vas me sortir le coup du – laisse tes souvenirs là où ils sont pour te sentir à nouveau toi ? » elle soupire, las de tenter de décrypter qu’était le garçon. « - j’aurais pas dû me pointer ici mais j’avais juste envie de te voir, de te parler et de te toucher, un peu comme avant quoi. » nanami était pitoyablement sincère et lamentablement blessée sans vouloir paraitre de telle. Pourquoi avait-il fallu qu’elle croise la route de soren, envoûtant et passionnel, elle aurait pu le suivre jusque dans ses méandres.
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Sam 16 Juil - 11:37
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⚜⚜⚜  La douce ignorance permet un monde intérieur où la soif du savoir et la hargne de la connaissance sont désuètes. Hors elle malmène Soren comme un bateau en pleine tempête sous ses remous puissants, et le garçon en vient à pincer ses lèvres face à la beauté qui lui fait face. Sirène enjôleuse et enchanteresse ; il n'est pourtant pas un marin aujourd'hui. A quel moment les choses ont-elles dévié de cette façon ? Pour quelle absurde raison garde-t-elle sur lui un regard si chaud alors que les siens sont portés sur d'autres ? Amie de longue date, confidente sincère et source de rires, amante et partenaire d'un court temps, et enfin ce il-ne-sait-quoi abstrait où se mêlent l'amitié et la sensation poignante d'être trop au centre de l'attention de la jeune femme. L'amertume de Nanami semble poignante, et n'affecte pourtant en rien le sourire félin du propriétaire du local, qui pousse le vice à laisser ses yeux se teinter d'un rire joueur.  « Je pourrais effectivement te confier ce genre de choses, mais je l'aurais fait si tu n'avais pas empiété sur mon temps de travail. N'es-tu pas ici pour savoir quel destin t'attend ? » Il laisse son sourcil dessiner une courbe, ses dents plongent dans sa lèvre pour la faire rouler. D'un geste vif, le malin attrape les pans de son kimono pour le rabattre et en cacher le vêtement gris qui le précède ; renferme le travail sur la vie privée, et laisse aux catacombes les souvenirs bien étranges. Il ne sait désormais où se situer avec la demoiselle, regrette amèrement leurs folies passées dans un cadre délimité de l'amitié, se maudit d'avoir cédé à d'adolescentes pulsions et détruit leur complicité à coups de reins testostéronés. « Nana... » Soren laisse le soupire quitter la chaleur de sa gorge et pose son menton masculin au creux de sa paume. Il aimerait céder aux remontrances et officialiser le trait tiré sur leur road trip sentimental, et s'en trouve incapable pourtant. Crainte de blesser la Divine, ou sans doute peu insensible à ses charmes au final. Combien de fois dérapent-ils alors qu'il se jure ne plus jamais goûter au fruit défendu qu'elle représente ? Il surjoue et extrapole. Il laisse le faux-semblant ronger sa vérité enfouie et roule des yeux pour marquer une indifférence qui ne l'incombe pas. Réajuste ses mèches folles, ces mèches aux couleurs ciel de nuit, celles qui ont suivi le couché de soleil qu'il portait il y a peu. « En quoi as-tu le plus confiance, Nanami ? Les cartes ? Le marc ? Ou préfères-tu que je m'assure de dévêtir le sacrifice couche par couche jusqu'à le mettre à nu, en pleine chaleur du brasier ? » Dernière proposition tendrement susurrée, les yeux dans les siens. Et le retour de la malice qui hante son être, le redressement soudain de son corps longiligne. « Ou alors les lignes de la main ? » Tant de propositions sont injures à la profession, aux spécialisations, mais l'escroc qui usurpe les diplômes n'en a foi, et sa polyvalence feinte représente son moyen le plus conséquent de gagner sa vie.
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Lun 18 Juil - 15:20
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Nanami laisse pendre sa chevelure multicolore sur son épaule dénudé. Le corset qui lui sert de haut se détend dans un soupir alors qu’elle jette pourtant un regard dédaigneux à la pièce dans laquelle elle se trouve. Cet endroit. Ce garçon. Et elle, qui faisait office de décors. Pourquoi s’amuse-t-elle à perdre son temps ici alors que c’est bel et bien terminé ? pourtant, lorsque ces deux âmes craquent ce n’est pas un au revoir qu’elles semblent déployer. Les mains de soren lui manquent, ses bras maigres mais si rassurants, son regard obsidienne et malsain. Il est difficile de passer à autre chose mais pourtant, ce n’est pas avec lui que nana se voyait déjà stable auparavant : il n’était que de passage. Il n’était que de passage … simplement sa route s’est arrêtée au moment où ils se sont séparés. Elle ignore tout de ses paroles, fixe le côté droit de la pièce pour ne pas avoir à faire à ces yeux malicieux et heureux, qui semblent déjà baigner dans une tromperie meurtrière et blessante. La japonaise entrouvre ses lèvres noiraudes et épaisses avant de refermer la bouche pour au final ne lâcher qu’une petite exclamation. Soren parle seul, l’appelle avant de lui demander de quelle manière elle désire être servie. Nanami ferme les yeux et écoute, entend ses paroles, ses derniers mots, qui semblent pour elle, n’être qu’une belle invitation à venir noyer un manque et un chagrin éternel toujours de la même manière : qu’ils craquent ensemble ou se taisent à jamais. Cependant la jeune femme sait que soren ne fait que jouer, prendre son pied sûrement à la voir aussi changeante et encore aussi à genoux devant lui. Nana rouvre les yeux et le fixe en silence, attrapant son sac pour en sortir son argent : elle veut le payer, partir pour ne pas lui donner ce qu’il veut ou plutôt pour ne pas assumer ce qu’elle-même désire plus que tout au monde. Sa tristesse se trahit soudainement par une légère grimace sur ses lèvres et elle rougit sous la honte. « - essaye de me mettre à nu par les gestes et non par les mots dans ce cas. » avoue-t-elle sans lever un regard de plus. Nanami range son portefeuille et écoute désormais, le requiem de sa pauvre existence, une simple pièce que l’on fait glisser sur les cinq phalanges de la main. Elle prie alors pour ne pas être que ce pantin aux yeux du trompeur, du magicien traitre. La jeune femme s’enfonce dans sa chaise, injuriant sa naïveté par des sourcils froncés. « - je m’en fous de mon avenir soren. » elle le voyait avec lui en effet, mais maintenant, tous ces espoirs ne sont que copeaux désintégrés au grès des tempêtes qui, pourtant, rendent nanami stoïque. Elle hoche la tête pour confirmer sa réponse : oui elle veut craquer encore une fois, oui elle veut qu’il cède si c’est ce qu’il était en train justement de se demander. « - un mot et je pars, un geste et je suis à toi pour le reste de l’après-midi. » ou de la vie ? la demoiselle baisse soudainement les yeux sous la pudeur qui l’envahit : mais qu’elle est-elle pour s’offrir de cette manière à quelqu’un qui se réengagera bientôt ? une mauvaise herbe sans doute, celle qui s’impose là où l’on veut la faire disparaitre.
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Sam 23 Juil - 18:12
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⚜⚜⚜  Les mots d'un père censé chatouillent la curiosité de son esprit vif et sont inlassablement ressassés par un cerveau utopiste. « le passé sera toujours ta valise, remplie-la de bons souvenirs et ne la surcharge pas. » Qu'il aimerait rire de cette douce folie dans un timbre complaisant, balayer ces mensonges de ses doigts élancés ornés par les savoureux bijoux achetés par le vol. Et sous l'ivresse du rire tonitruant-orage gronde et frémit la douce colère-éclairs, laquelle lèche son épiderme en flammes ravageuses pour ne laisser que dommages et désolation sur une peau brunie par le soleil. Soren est un vagabond, voyageur au grand cœur livré à l'inconnue de son destin qu'il méprise, refuse Damoclès en roi légitime. Ses valises se perdent à l'aéroport de la vie et s'oublient : son passé n'est pas bagages, il est musiques, chansons, odeurs et saveurs. Il est ce qu'il en fait, et certains souvenirs sont ancrés dans son corps à coups de griffes indélébiles qui tirent à l’Étrange des sourires de complaisance face au reflet du miroir. Nanami n'est pas un poids qu'il traîne derrière son corps longiligne sur des roulettes servant assidûment à alléger son poids de plumes, ne le sera jamais. Cette femme aux fibres d'arc-en-ciel représente un fragment de ce qu'il était, et pétille des promesses de leur avenir quel qu'il soit. Il n'est pas dupe et pas non plus cruel : le voyant refuse de leurrer la belle. Leur destin ne s'écrira jamais côte-à-côte, tout au plus enchevêtrés dans les draps de lits qu'ils connaissent pour s'y être apprivoisés ; se doit-elle pourtant de disparaître en simili de surcharge ? Il le refuse et retiendra tant qu'il le faut une amie précieuse et son humour désappointant à la douce lueur de provocation dans les prunelles. « Je t'ai vue trop de fois nue, Nanami, pourquoi ne pas essayer de changer de refrain, cette fois-ci ? »  Il feint l'indifférence dans son habit de mécréant, réajuste les pans de feu qui couvrent ses clavicules mises à nues par un haut ample. Et enfin, pince ses lippes closes dans un rictus mécontent lorsque ses pupilles profondes se mêlent à celle de sa visiteuse précieuse. « Ça n'est pas mon cas, je ne me moque pas de ton avenir. » Soren sait que leurs mots sont différents malgré les reprises : elle est lasse du jeu qu'il joue auprès d'elle en lui inventant de formidables épopées au travers de lignes qu'il n'a jamais su lire, tandis qu'il prend à cœur la véritable histoire qu'il lui est réservée. Il espère cependant par ces paroles consolider les liens qui les ont unis d'une amitié fraternelle il n'y a pas si longtemps, qui ont soulevés leurs rires communs vers le ciel plein d'étoiles, leurs joues diaprées des couleurs de l'alcool, de l’absence d'inhibitions de la jeunesse. Cependant la peur rattrape son être, et la Main Invisible tord ses entrailles, soulève son palpitant de craintes (ir)réelles. « Vas-tu partir ? » Il n'y a jamais eu qu'un mot à dire entre eux pour réanimer l'éphémère, parfois feint, désir, et déjà Soren s'est glissé derrière elle pour poser ses lèvres sur l'épaule de la fuyarde. « Je te l'ai déjà dis. Un jour tu trouveras quelqu'un de mieux, mais le rôle de celui-là n'est pas pour moi. Il va falloir arrêter ces fantaisies, tu m'es précieuse en tant qu'amie, et c'est comme ça que je veux te retrouver. Je n'ai jamais voulu davantage avec toi, n'envenime pas nos erreurs. » Et pourtant ses doigts couvrent l'une de ses hanches pour la ramener contre le dossier de son assise, la pointe de son nez humant l'odeur singulière et appréciable qu'elle a toujours dégagé. Un soupire plein de névroses et de regrets s'échappe contre sa peau, l'embarras pesant sur ses épaules tandis qu'il soulève son haut pour le lui ôter bien rapidement, mené par une peur dévorante de la voir disparaître. Prêt à quelques sacrifices honteux et si plaisants à la fois pour la retenir sur la ligne de sa propre vie.
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Lun 15 Aoû - 14:51
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Le regard de la sirène coule sur le côté que soren ne surveille pas, et elle songe à la raison pour laquelle elle a tant chéri un être aussi méprisable que ses occupations. Elle n’avait jamais trouvé son ancien compagnon aussi peu tendre ; peut-être parce qu’il est agacé de voir que même elle, s’accroche aux fantômes du passé. Et pourtant, elle aimerait agir différemment, être, pour la première fois, la seule qu’on désire, après qui on court. Il n’y a pas de place pour la simplicité et la tranquillité pour elle dans ce monde, et elle n’est même plus certaine d’y avoir le moindre rôle. Comment un petit voyant arnaqueur de pacotille pouvait-il lui parler de la sorte ? Son visage se crispe d’un air blasé et elle continue de penser sans même plus l’écouter. A quoi bon rester ? après la révélation de soren il est vrai que la poussière nanami aimerait se volatiliser en millions de petits grains, ici, tout de suite. Elle, qui n’avait pas vu son ex depuis longtemps pensait lui avoir manqué rien qu’un peu mais il n’en fut rien, et il débite un discours tout préparé pour la faire partir. L’épave reste cependant sur sa chaise et serre doucement sa propre gorge comme si les maux que dévoilaient le garçon n’étaient qu’une pilule qu’elle n’arrivait pas à avaler. vas-tu partir ?. elle ne cherche que ça, cependant elle n’a pas encore fait son deuil. Tout fut si brutal. Elle avait plongé tant d’espoirs en lui, et les révélations qu’il était en train de lui faire ne la firent que plus défaillir encore. je n’ai jamais voulu davantage avec toi se comprend comme un rejet cruel d’une jolie histoire qui a tourné en fiasco véritable. Et nana ne comprend pas, ses sourcils se froncent alors qu’elle ressent ces paroles comme une punition. Une punition d’avoir placé sur un piédestal un luron menteur. Et, alors qu’elle allait partir sans bruit, elle sentit enfin une bouche légèrement glacé sur sa peau dénudée au niveau de l’épaule : la caresse de satan qui l’entraine par le fond. A quoi joue-t-il bon sang ? la perséphone se redresse vivement avant de se laisser retomber sur son fauteuil en fermant les yeux. Les mains expertes et lourdes de soren la dévoilent, la dépouillent, de vêtements, de fierté. Que fait-il ? nanami sent le piège dans lequel elle voulait emprisonner l’homme, se refermer doucement sur elle sans qu’elle ne puisse rien n’y faire. Quel pouvoir cette personne avait sur elle. la jeune femme prit peur, et dans un excès de colère, elle trouva le courage de se redresser pour faire face au charlatan. Elle ouvre la bouche, essaye de formuler une phrase dans son esprit qui décrirait sa propre honte de le voir inverser les rôles : car c’est elle qui devrait être en train de stopper sa réelle fougue, et non pas lui. nanami ne parvient plus à le lire et finalement, le ventre compressée par une haine elle avance d’un pas « - ne m’achète pas par le sexe. » ne me retient pas en couchant avec moi par pitié. fausse fière, guerrière en carton continue de marcher jusqu’à la sortie de la roulotte, quand un cri en elle se mit à retentir. En effet, soren était peut-être en train de lui offrir ce qu’elle souhaitait : la posséder une dernière fois avant de tirer un trait dessus. Sûrement qu’elle ferait son deuil en inspirant son étreinte avant l’ultime séparation. Nanami tourna finalement les talons avant de se plonger vers le corps du japonais, les bras possessifs enroulés autour de son cou et les lèvres déjà en train de salir les siennes d’un rouge ardent. Alors la fille a envie de pleurer. Pleurer pour lui faire comprendre qu’elle n’arrivera jamais à faire quelque chose de censé et de bon, et là encore, elle en a la preuve. S’acharner pour se faire mal, se marquer pour se rappeler et jeter son seul remède dans les bras d’un poison, voilà à quoi nanami fut réduite à l’instant où elle s’était enfoncée dans les bras de soren.
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