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we'll take it slow ft. keishi

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Lun 11 Avr - 21:53
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we'll take it slow

we are in the same dream
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg
trop de jours se sont écoulés depuis la dernière fois que tu as vu ses yeux bridés. tu ne peux estimer le temps qui s'est filé depuis votre dernière discussion privée. un jour te semble trois. une semaine te paraît une éternité. tu brûles d'envie de le revoir. si seulement tu étais un dieu, si seulement tu avais des pouvoirs. d'un claquement de doigt, tu le ferais venir à toi. alors, pendant tes nuits, tu rêves de lui. même si tes draps sont déjà occupés par une pute à 250 balles, keishi brouille tes pensées, ça s'emballe.
absent depuis 7 jours à découcher, te revoilà dans la demeure démesurée. la valise déchargée, tu jettes tes affaires froissées sur ton lit proprement fait. tes muscles sont complètement foutus, t'as trop exagéré, t'as trop bu. t'as la jambe blessée à cause d'un débat qu'a mal tourné. pour arrêter le saignement, t'avais déchiré un morceau de tes vêtements. tu as dit que l'hôpital c'était pour les fragiles, alors t'es resté dans cet état, tranquille.

tu fais tomber toutes les couches de vêtements, embarquant une bouteille de vin et tes tranquillisants. tu fais couler l'eau du bain et débouche la bouteille avec tes deux mains. le bouchon craché à l'autre extrémité de la pièce, tu enquilles la moitié du vin en mode express. pour compléter cet élan d'ivresse, tu gobes un cacheton pour noyer tes faiblesses. à la recherche subite de chaleur, tu plonges dans l'eau ton corps avec prudence, la bouteille posée sur les rebords.
enfin un peu de répit.

Délicieuse angoisse d'être, proximité exquise d'un danger dont nous ne connaissons pas le nom, vivre, alors, est-ce courir à sa perte? A nouveau, sans répit, courons à notre perte.  
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Lun 11 Avr - 23:42
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we'll take it slow

we are in the same dream
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg
tenue + T'es gris, il est noir. Pas de blanc. Il est la partie de toi que tu n'oses libérer. Il est cette partie de toi que tu as laissé dans le corps de ta mère et que tu lui as léguée. Il est ce que tu veux retrouver, ce que tu veux posséder à nouveau, ce que tu veux garder pour toi. Il est cette obscurité qui te fait étrangement sentir en sécurité.

Les cernes qui pendaient au dessous des yeux, la nuque qui craquait par-ci, par-là, le dos trop tendu, le crâne plein : ras-le-bol. Jouer la comédie n’était pas un problème, ne pas avoir le temps de souffler en était un. Clope au bec, Keishi entrait dans la demeure familiale, tard dans la nuit après une soirée avec ses potes, pas un bruit mais une paire de chaussures laissées là, en désordre. Silencieux, essayant de se vider l’esprit, le jeune homme aux cheveux noirs, pour une fois, ça n’était pas une couleur sortie d’on ne sait où, se baissa pour ranger ces chaussures familières là où elles devaient être placées.

A vrai dire, l’ainé ne savait même pas depuis combien de temps son petit frère n’avait pas dormi à la maison. Son travail lui prenait trop de temps, et cette excuse s’apprêtait bien à la situation. Grâce à ça, il n’avait pas à se soucier de lui. Et pourtant, dans des moments incongrus, sa tête de bambin faisait parfois surface dans son esprit. Curieux, le jeune homme s’aventura dans la chambre du plus jeune, mais il n’y était plus, la présence de ses habits sur son lit montrait bien qu’il était dans la maison.

Un sourire se dessina sur ses fines lèvres alors que silencieusement, il s’approchait de la salle de bain. Caché derrière la porte entre-ouverte, Keishi avait tout le loisir d’observer, tel un voyeur, cette vapeur qui s’échappait de la pièce, cette peau blanche qui rougissait à la chaleur de l’eau. Alors d’un pas de chat, toujours aussi calme qu’à l’habitude, ayant perdu son sourire, d’une expression neutre, il se faufila dans la salle de bain, ne zieutant pas son frère. Son regard se porta sur le miroir qui lui refléta un visage bien trop terne à son goût. Après s’être craqué la nuque une nouvelle fois, Keishi se dévêtit lentement de chacun de ses vêtements, dévoilant ainsi sa belle panoplie de tatouages.

Enfin, le ténébreux s’immisça dans la baignoire, face à son frère, pour le moment c’était suffisant. Une fois confortablement assis, ayant un peu poussé les jambes de son frère, sans gêne (après tout il était l’aîné), il se pencha pour attraper la bouteille de vin de laquelle il bu directement un peu de contenu. « Tu permets ? » Oui, c’était un peu tard et alors ? Il pencha la tête, fixant avec persistance le visage de son petit frère. « Bonne semaine ? » Non, il n’allait pas le gronder. Après tout, il était majeur, puis Keishi n’était pas énervé après tout. Puis son regard tilta sur une boîte de cachet, en vrai il aurait pu froncer les sourcils, mais le soucis d’économie faisait qu’il ne bougea pas d’un poil. « C’est quoi ? » Pas de reproche, mais Keishi savait que son frère avait tendance à aller vers l’extrême. Alors, c’était toujours bon à savoir si jamais.

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Mar 12 Avr - 23:32
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we'll take it slow

the darkness is 2 dark, so I need light
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg
ta jambe se soigne petit à petit. quinze jours depuis se sont passés depuis cette nuit. tu t'es pris un coup de barre métallique, mais t'as refusé d'aller à l'hosto te la jouant héroïque. les deux premiers jours insupportables, tu as arrosé ta jambe d'alcool, douleur insoutenable. tout ce temps, tu l'as fait solo parce que tu te l'as joue toujours solo. personne ne devait être au courant de ton bobo parce que les ennemis en profiteraient pour se mettre au boulot. coup de poignard dans le dos, il te coucherait pour un éternel dodo.
les yeux fermés, la tête penchée, tu te mets à rêver. un jour qui sait, tu trouveras enfin la vérité. la réponse à ta présence dans ce monde, où tu n'fais qu'envoyer tes mauvaises ondes. il est certain que parfois, le monde qui t'entoure te fais perdre la foi. la croyance persistance en une  existence censée, te permet encore d'avancer. mais à certain moment, tu perds toutes volontés à envisager un relâchement. un relâchement...

ton corps se glisse petit à petit dans le bain, le souffle couper pour t'y noyer jusqu'à la fin. dans cette chaleur étouffante, les vieilles images reviennent de cette femme mourante. trop de sang a été versé par cette famille gavée par la money. même si ce n'est pas la taule qui te prendra, tu sais déjà que l'enfer t'ouvre grand ses bras. t'es foutu. t'es perdu.

reprise de conscience, tu reprends ton souffle avec abondance. ton âme crie résistance.
tes mains viennent essuyer ton visage trempé. c'est alors que le regard éveillé, une personne vient s'installer. c'est ton frère ou alors, ton bien-aimé. il est de retour chez vous et sa présence te rends déjà fou. une tempête sentimentale vient s'acharner sur ton mental. boum-boum. boum-boum. le rythme cardiaque court plus vite qu'il ne devrait. tu te sens complètement chamboulé. pourtant, ton expression reste inchangée. toujours aussi terne, toujours la présence ferme. il boit dans la bouteille de vin et s'installe avec toi dans le bain. tu rapproches difficilement tes jambes près de toi. tu caches toute expression de douleur, tu restes encore un instant sans-voix. tu n'veux pas qu'il remarque ta blessure, peur d'engendrer dans cette retrouvaille une cassure. j'ai pas eu le temps de niaiser. expression de débauché, tu t'en la faisant au mec posé. petit coup de tête pour lui retourner la question tout en jouant la répétition. bonne semaine ?

soudain, il s'intéresse à ta boite magique. coup d’œil sur le sujet de son intervention, tu sais que cette conversation ne prendra pas un sens comique. tu n'peux lui dire la vérité, alors tu cherches un mensonge pour te camoufler. d'la défonce. tu veux que ce soit quoi ? t'as une centaine de médicaments pour te défoncer, alors ce n'est pas étrange comme fausse vérité. file-moi la bouteille. la main tendue, tu espères qu'il y a cru. tes doigts appellent l'objet qui pourrait te faire oublier, la souffrance dans laquelle tu es plongé. 
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Mer 13 Avr - 2:09
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we'll take it slow

need to save me through you
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg
Dans l’eau, confortable, un soupire s’échappait discrètement d’entre ses lèvres. Eau vertueuse qui efface la douleur, Keishi Sato te bénissait, lui la divine entité descendue sur Terre pour montrer ce qu’est la perfection au genre humain. Son regard se perdit sur les lèvres de son frère puis se dressa vers ses yeux noisette, visage impassible et penché, fatigue mentale.

Remarque malsaine de la part de son frère, mais pas de quoi le faire flancher. Keishi était un être fort, qui savait manier son facies avec précision et dextérité. Montrer de l’indifférence, c’est ce qu’il savait le mieux faire, même quand l’agacement se faisait une place en lui, comme en ce moment. L’aîné savait son frère perdu, perdu dans un élan qu’il ne maîtrisait plus, euphorique, intense, plein d’extase mais sûrement plein de douleurs aussi. C’est ce qui les différenciait. Si Eiji croyait être le plus fort, il se laissait totalement mener par le bout du nez par la vie avec qui il croyait jouer. Keishi, lui, contrôlait tout, il se le devait. L’idée de rater quelque chose lui était insupportable et si cela se produisait, il n’hésitait pas à se remettre en question, le temps qu’il fallait, pour corriger l’erreur. « J’aime pas niaiser. » Réplique tranchante, et pourtant chaude. C’est qu’il ne comptait pas attaquer son frère, mais simplement lui montrer qu’ils ne jouaient pas dans la même cours. Puis qu’avait-il à répondre d’autre ? Le boulot ? Ca entacherait ce moment précieux. Ce n’était pas un sujet de discussion intéressant.

De la défonce. Que ce soit vrai ou non, finalement, ça n’était que son problème néanmoins, Keishi ne pouvait s’empêcher de se sentir concerné. C’est qu’Eiji était bien plus agréable à regarder avec un visage sain plutôt qu’avec du vomi en coin de bouche après une bonne défonce. L’aîné ne jugeait pas son frère, après tout, il n’était pas mieux. Lui-même se livrait à se genre de fantaisie, son pêché mignon étant simplement un bon joins, seul, avec lui-même, en lui-même, une musique étrange aux oreilles, pour lui, c’était bien mieux qu’un petit plaisir solitaire, ou non, c’était son petit plaisir solitaire. « T’exagères. » Des mots sans consistance, soufflés dans un soupire las mais sensuel, suave et envoûtant. D’habitude, Keishi n’aimait pas parler pour ne rien dire, mais le silence le pèse quand il est avec Eiji. Parce que s’il n’y a pas silence, dans sa tête, il doit y avoir action et ici, l’action n’était pas permise. Sa main tendait la bouteille au plus jeune, elle croisait sa comparse et pendant que cette dernière saisissait l’objet, elle la toucha du bout des doigts, la caressa un court instant puis retomba contre le bord de la baignoire. « T’as composé récemment ? » C’est qu’il était toujours curieux à ce sujet, secrètement, il posait sa voix sur chacune des musiques de son frère, il marquait sa propriété, chassait les rivaux et faisait Eiji son « sien » à lui. L’une de ses jambes se déplia et son pied se posa sans gène sur le ventre du plus jeune pour l’enquiquiner un peu, après tout, fallait bien s’occuper un peu de lui.

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Mer 11 Mai - 23:40
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we'll take it slow

where do we go from here
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg
voilà un certain temps que tu n'as pas vu cette beauté. voilà un certain temps que tu ne lui as pas parlé. la joie ne se lit pas tel un livre ouvert sur votre visage. même si les sentiments de votre retrouvaille ont fait dans ton cœur de gros ravages. ce n'est guère une nouvelle, keishi est ce qui pourrait enfin t'apaiser de toutes les douleurs qui t'ont empoisonné. il est celui que tu recherches et que tu chercheras jusqu'à l'éternité.
"J’aime pas niaiser." tu ne prends pas la peine de lui répondre. tu le connais. sa réponse ne va pas te morfondre. loin de là, parce que l'un comme l'autre, vos paroles sont crues. peut-être est-ce votre enfance qui a fait de vous des êtres tordus et invaincus. parce qu'il faut notifier pour les ignorants que la famille sato est loin d'être pardonnée et de passer les portes du beau monde étoilé. elle s'est plongée d'année en année dans les profondeurs de l'obscurité avec toutes ses manigances et ses projets malfamés. tu en as assuré la continuité avec tes activités qui pourraient t'amener à tout moment a être enfermé. tu te faufiles entre les procès grâce à la money. le pouvoir est également une arme pour cacher tous tes péchés. oui, parce que tu te sens tel un dieu dans l'arène qui s'amène et que personne ne freine. tu penses être invincible alors tu joues dans la cour des grands. un jour chaud et un jour froid, de manière imprévisible tu manigances contre tous ses ignorants. seul le plaisir se cache derrière ce mauvais loisir.
la bouteille se passe d'une main à l'autre, pendant que vos doigts se permettent de se caresser. comme si c'était interdit, comme si ça devait être caché. vos regards ne faiblissent pas parce qu'ils ne s'attardent pas sur cette action qui vient d'exprimer plus qu'un lien de parenté. aussitôt, le contenu de la bouteille vient inonder ta bouche qui ne désire qu'une chose : d'enlacer celle de keishi. mais tu te retiens parce que tu ne veux pas faire le premier pas et parce que ça ne se fait pas. mais, t'es déjà foutu parce que t'es pas la personne qui fait les choses biens. tu fais ce que tu veux sur le moment, sur le coup parce que t'es un sale chien.

ta main pose la bouteille autour du bain et dans l'eau chaude, tu viens replonger ta main. non, je suis sur la conception d'un jeu en ce moment. tu viens créer de petites vagues par une multitude de mouvements avec tes mains et tu t'attardes dessus. j'veux pas qu'on parle de moi. tu cesses de bouger un court instant et tes yeux viennent se plonger dans le regard de ton frère. elle va bien katsumi ? t'amènes un sujet qui te fâche, qui te donne la rage, mais tu veux savoir. tu veux lui montrer à quel point t'es en désaccord avec leur union, à laquelle tu ne veux pas y croire. ton frère se marier à ta meilleure amie, c'est la farce ou le destin qui se retourne contre tes conneries. cette relation, cette union ne peut se faire. tu feras tout pour la briser. la seule raison, c'est parce que keishi t'appartient. il est à toi. personne ne peut le prendre sauf toi. et tu feras tout ce qu'il faut pour y parvenir. on s'fout bien de ma gueule quand même. t'hallucines. tu te frottes le visage avec un léger rire amer. les deux ne manquent pas d'air. ils s'en branlent de ta personne, à en croire l'existence de ce mariage.    

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Ven 13 Mai - 20:15
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we'll take it slow

...
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg
La moitié du corps immergé, jusque sous la poitrine, le divin déchu aurait préféré voir sa tête sombrer dans les flots cruels de l’eau, sentir ses poumons se remplir d’eau plutôt que… plutôt que de penser encore et encore à comment pouvoir se rapprocher de ce cadet qu’il convoitait tant, de se rendre compte de son attirance pour ce sang familier et bouillant. Maladie familiale : le complexe divin. A trop se sentir puissant, c’est la chute qu’ils ne supporteront pas. Le ténébreux se demandait bien souvent comment seraient-ils à présent, Eiji et lui, s’ils étaient nés dans une autre famille : juste des frères, normaux ? Etrangement, cette possibilité n’enchantait guère l’ainé. Crise de conscience à ne jamais laisser percevoir : c’en était, à force, déconcertant et bien fatigant.

Les orbes noisettes jalousaient le vert souillé de la bouteille, de cet objet qui jongle de lèvres en lèvres, de cet objet qui avait l’autorisation de toucher la bouche de son cadet, tout comme ces enfoirés, filles ou garçons qui l’usaient à tout bout de champ à coup de langue ou de gémissement, comme ce… Renji. A croire que tous les Renji du monde étaient des enflures. En voilà une règle qu’il mettrait en place une fois sur le trône : brûler les Renji, les faire hurler, autoriser leur persécution… C’était injuste, d’être l’une des personnes les plus proches de ce jeune homme et de n’avoir le droit de le toucher à cause de cette proximité. Rien que ce moment était l’exemple parfait de cette injustice… Pouvaient-ils briser les règles à ce point de non-retour qu'il imaginait si souvent sans oser passer le cap ?

Le regard perdu sur le visage du cadet, Keishi émit un soupir d’agacement. Le plus vieux sentait la colère dans les orbes de son frère mais le brun commençait à l’être lui aussi. Pourquoi devrait-il se sentir fautif ? Après tout, c’était son destin, de se voir imposer ce genre de choix… Il ne se devait que de les accepter et Eiji devait faire avec. Puis, ça n’était pas comme si l’héritier était amoureux de sa fiancée, cela le peinait d’ailleurs. Cela aurait été sans doute plus simple. Si Katsumi allait bien… sérieusement. « J’en sais rien… » Cette beauté parfaite, ce corps qui déchaînait les passions masculines – et malheureusement pas la sienne – se portait mal, son âme piétinée. Il faisait déjà un piètre fiancé, alors il n’osait même pas s’imaginer en tant que mari. La réflexion d’Eiji sortit le plus vieux de ses pensées en peine. Ses sourcils se haussèrent d’étonnement. La curiosité vint enquiquiner son ventre et fit chauffer son corps. « Et c’est quoi le problème ?» Si Keishi savait sa relation avec son frère malsaine, il n’en connaissait pas tout l’étendu. Et un brin trouillard, ce dieu dévasté, il n’osait avancer le premier vers l’aboutissement de cette attirance. Alors oui, provoquer Eiji était un moyen pour lui de préparer le terrain, de savoir vers quoi il s’engageait, même si le chemin dans le quel il mettrait ses pieds se ferait épineux par la suite. Tant que c’était avec lui…


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Ven 20 Mai - 23:23
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we'll take it slow

i want to breath. i hate this night.
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg
Il n'en sait rien... Un rire sarcastique se perd aux travers de tes lèvres. Cette histoire de fiançailles te rend dingue de jalousie.  Tu voudrais quelle n'existe pas, quelle ne se termine pas comme toutes les histoires :  "Ils finissent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Non, tu n'veux pas qu'ils soient heureux, pas ensemble. T'es égoïste c'est vrai. Tu veux Keishi soit  uniquement à toi. Personne ne peut s'unir avec lui, même avec une bague au doigt insignifiante. Même s'ils ne s'aiment pas, l'idée qu'ils se marient te fait sortir de tes gonds. Tu ne peux accepter qu'une personne soit liée à lui. Personne en à le droit. Putain, PERSONNE !

Le problème ? C'est que mon frère va se marier avec ma meilleure pote bordel. Tu n'vois aucun problème là-dedans toi ? Tout n'est pas dit, quelques détails sont effacés. Le problème, c'est que je te veux que pour moi. Que t'es à moi. Point à la ligne. Voilà, ce que tu lui as caché. Pour une simple et bonne raison que tu ne peux le lui dire. C'est ton frère. C'est hors la loi. Tu ne peux pas être autant accroc à lui parce que ça ne se fait pas. C'est comme ça et surtout pas naturel. Alors, tu te la fermes. Le clappé reste fermé comme bien des années.

Enragé par cette conversation, tu choisis l'option casse gueule. C'est-à-dire de noyer encore et encore ta gorge de vin, pensant que ça va t'aider à oublier. À oublier tes cicatrices à peine refermées. Pourtant, cette histoire rode encore dans tes pensées. Tu n'arrives pas à t'en défaire. C'est trop fort, trop dure, trop intense... Embrouillé, ta main vient écrabouiller ton visage aux traits désespérés. J'en ai ras le bol de tout ça. Une dernière gorgée avant de reposer la bouteille à sa place initiale. Tu t'en écartes, sinon tu vas bien finir par la liquider tout seul et ton corps deviendra cadavre.
La folie s'empare de toi. Tu dérailles grave avec ses sentiments inexprimables. Ses sentiments que tu ne peux raconter. Ça te fait plaisir de jouer avec moi ? Hein ? Tu penses que ton frère veut te détruire. Tu penses qu'il veut te rendre fou. Tu crois qu'il connait tes sentiments et qu'il cherche à te meurtrir.
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Lun 23 Mai - 19:22
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we'll take it slow

...
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg
« J’ai plutôt l’impression que le problème c’est de savoir si tu es jaloux … » d’elle. Jamais il n’oserait prononcer cette question au complet parce que là était la vraie question, là était la réelle pointe anxieuse dans le creux du ventre de l’héritier. A trop désirer son frère, il s’en persuadait parfois qu’Eiji le voulait en retour, qu’il le souhaitait contre lui, à jamais. Et il ne pouvait se résoudre à penser que son petit frère voulait prendre pour femme Katsumi, qu’il l’aimait elle, cela lui déchirait le cœur et piétinait ses organes un par un, cruellement ; autodestruction que de penser de la sorte. Keishi se perdait dans la contemplation du brun qui se noyait dans l’alcool pourpre. L’héritier dans un faux calme crispa légèrement ses doigts, formant presque un poing – qu’il aurait bien envoyé dans cette mignonne figure s’il en avait eu la force mais ce soir et tous les autres jours, il n’en serait sûrement jamais capable. Le faux divin s’enrageait lui-même à jalouser cette putain de bouteille cajolée brutalement par son frère, il s’enrageait à éprouver cette tempête d’émotion pour son propre sang. Le brun avait tellement envie de lui dire, toutes ces choses niaises qu’on voyait à la télévision, ces trois mots qui perturbaient la raison, flanquaient une rouste au monde, et qui pouvaient briser une famille, leur famille, déjà bien cassée.

Ses sourcils se froncèrent, s’en était fini de son calme. S’il ne haussait pas le ton pour autant, Keishi se laissait aller devant son frère et lui montrait son mécontentement. « En quoi je joue avec toi ? Dis moi, dis moi ce que je fais de mal ? »  Un soupir agacé transperça la barrière de ses lèvres en or. Sa main secoua sa crinière noir alors que sa tête se lâchait en arrière un instant. Il fallait réfléchir, calmer la tension mais rien de ce que sa raison lui conseillait ne battait les flots de sentiments que son cœur lui lançait. « Eiji… » souffla-t-il sans pour autant continuer. Juste un besoin, d’entendre ce prénom et ce, même si la personne concernée se trouvait en face.

Keishi céda sous la pression de la chaleur qui s’était insinuée en lui. Alors, oubliant l’inconfort de la baignoire, il s’approcha le plus près de son frère, lui laissant plus d’espace pour lui afin qu’il soit bien confortable et se mit à genoux dans l’eau. Il se contorsionna légèrement pour saisir une savonnette qu’il mouilla et enduit de savon puis il commença à masser le haut du torse de son frère avec, avant de prendre son bras et de le laver à son tour. « Je ne joue jamais avec toi… » déclara-t-il comme un secret, dans un murmure qui s’estompa bien vite dans cette grande pièce embuée. Déclaration implicite, le cœur suffoqué, le léger rose aux joues, espoir que les mots soient compris.
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Lun 6 Juin - 23:34
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so bad (why) we are (yeah)
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg
Savoir si tu es jaloux... Putain, mais bien sûr que tu l'es ! Il croit que le voir attaché au doigt d'une meuf et surtout ta meilleure amie te fait plaisir ? Il pense que tu es heureux de le voir s'écarter à petit feu de toi ? T'as bien envie de pleurer. C'est du foutage de gueule. T'as l'impression que tout le monde te prends pour un con. Après tout le monde s'étonne de ton comportement et ils se disent outrer. Allez surtout bien vous faire foutre bande de connards. Ouais, putain t'es vulgaire. C'est parce que t'en a plein le cul. Plein le cul de tout le monde, de tout le monde. Sans exception. Et toi... le premier. Jaloux ? Un rire t'échappe. Tu n'peux contenir oui, t'as JALOUSIE qui se transforme en colère. Là, ça monte. Ça boue trop vite en toi. Ton estomac se tord, se replie sur lui-même criant au secours. Il fait un appel d'air parce qu'il s'étouffe parce que tu t'étouffes. Bordel, où toutes ces histoires vont t'amener, toi l'enfant qui a tendance à trébucher... ?  

Il veut... il veut que tu lui dises ce qu'il a fait de mal. Merde... merde ça va plus du tout. Ça monte. Trop vite.  Ta tête va exploser, t'as trop chaud. C'est quoi ce bordel ? Ton cœur il bat trop rapidement. Il te fait presque mal. Le mélange alcool et médicaments, oui c'est sûrement à cause de ce mélange. Et, y'a aussi lui : Keishi. T'as mal au cerveau. Putain, ça te fait trop mal. Tes mains engouffrent ton visage rouge. Tes griffes pénètrent ton crâne. Tu forces parce que tes doigts te démangent. T'as une envie de tout balancer, de tout déchirer, de tout casser.
Si vivre c'est ressentir alors, tu préfères mourir.

Tais-toi. Voix basse et fragile. Et il continue et ces mots réapparaissent. Dis-moi. Dis-moi. Dis-moi. Dis-moi. TAIS-TOI ! Tu gueules, tu casses ta voix. Tu brises la barrière du contrôle. Tu resserres encore plus tes doigts. Tu veux souffrir. Tu veux... mourir. T'en peux plus de survivre. Tu le pousses, lui qui était près de toi. Lui qui prenait simplement soin de toi. DÉGAGE ! Fuis-moi ce sera mieux pour toi ! Tes bras s'agitent au son de ta voix, à la cruauté de tes pensées. Il est mieux pour lui de t'abandonner. T'es pas quelqu'un de stable mentalement. Dérangé comme dirait la majorité. Tu tiens trop à lui pour qu'il se fasse du soucis.
Keishi, pourquoi perdre ton temps avec une personne qui en a sûrement plus pour longtemps ?

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Mar 7 Juin - 10:49
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we'll take it slow

...
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg

La terre s’écroulait subitement, l’eau envahissait ses poumons, l’air manquait et le sang se solidifiait, une douleur inhabituelle s’amusait à se répandre dans son corps. Keishi voyait son frère se décomposer et son propre corps suivait cette cadence morbide. Son palpitant voulait faire le mort mais au contraire, était bien trop vivant, bien trop secoué, il voulait vomir sa rage et sa peine, mais surtout inonder ce précieux fragile de cette chose qu’on appelle maladroitement amour. Désespéré, voulant sauver ce naufragé, l’héritier se jeta à la mer pour empoigner son bras. Alors il le moussait, le lavait comme pour effacer l’impureté qu’il avait déposé sur ce corps qui n’avait jamais mérité cette vie désabusée, sans pas même une illusion d’espoir. Keishi s’en voulait, pour la première fois, d’être né le premier, et de n’avoir pas su prendre soin de son frère correctement, de ne pas l’avoir protégé. Alors oui, qu’avait-il fait de mal en réalité ? Il savait la réponse : il était né dans la mauvaise famille, il aimait son frère…

Poussé, rejeté, Keishi glissa légèrement, étonné… Non, choqué. Comment réagir quand son sang, son frère, son… était en proie au pire des fléaux, la peine folle ? « Te… Fuir ? » Pourquoi ferait-il ça ? C’était à Eiji de le fuir, de s’éloigner de ce monstre calme qui déformait tout ce qu’il touchait. « Calme-toi… » Keishi baissa le visage un instant, les poings serrés sur les genoux, le cœur sadique, sur le point de rompre, la gorge noué. « PUTAIN CALME-TOI ! » Il hurla, depuis des années qu’il ne l’avait pas fait, il hurla. Sa voix si peu habituée à ceci se cassa à la fin. Dans un élan de courage, Keishi prit le visage de son petit frère en coupe afin de l’approcher subitement de lui, et dans un soupire apeuré, déposa ses douces lèvres contre celles, interdites, d’Eiji. Il se recula doucement, peu fier de lui. C’est toi qui dois me fuir Eiji.

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Mar 7 Juin - 15:47
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Nothing's Gonna Hurt You Baby
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg
Autour de toi, le monde s'effondre de jour en jour. Perdu tout espoir dans un bonheur illusoire, tu t'effondres dans les gouffres de l'enfer, avec le mot déchéance marqué au fer. Pensant jouer solo dans ce monde pourri, tu t'écartes inconsciemment de tes amis, la famille y compris. Ton frère, ça fait un bail que tu ne l'as pas fréquenté, lui qui est tout aussi occupé. Indirectement, son absence t'as meurtri parce qu'il te manquait, tu pensais qu'il était dans l'oublie. Son silence t'avait torturé pensant qu'il t'avait presque renié. Mais regarde Eiji et arrête de ton morfondre une seconde. Ton frère est enfin devant toi, comme avant, comme quand vous étiez enfants. Alors calme-toi maintenant. Si Keishi est là, alors tu n'es pas tout seul, rassure-toi.  Calme-toi, écoute-le pour une fois. Concentre-toi sur sa voix et tu verras que tout ira pour le mieux. Juste... calme-toi comme disait sa voix.

Alors que tu tentes difficilement de te remettre à zéro, ton frangin embarque ton visage K.O. Par surprise, ses lèvres viennent encercler les tiennes. Les yeux écarquillés par ce geste inattendu, le cœur tambourinant aux portes des sentiments, tu es... renversé. Mais ce moment que tu rêvais depuis voilà bien des années, prit fin aussi rapidement qu'il a commencé. Y'a comme un goût de tristesse aux bords des lèvres en sécheresse.

En quelques secondes, la Terre tourna dix fois pour essayer de comprendre pourquoi. Pourquoi t'avoir embrasser ? Pourquoi avoir franchi cette barrière qui a été placée entre vos deux âmes blessées ? Ce geste qu'il vient de faire est très périlleux vous mettant vraiment et dorénavant dans un lien incestueux. Cela l'était bien avant, mais rien n'était encore clairvoyant. Son baiser était pour toi une fin. La fin d'une résistance et de  l'échéance de tant de questionnements.
Avant qu'il ne s'écarte trop loin de toi encore une fois, tu l'attrapes par le cou brutalement prenant une respiration coupée par ton geste peut-être trop précipité. Tirant son visage près du tien et faisant la moitié du chemin, tes lèvres viennent se plonger dans cet océan(ses lèvres)  de désirs inassouvis ressentis depuis que tu es enfant.
L'intensité de ce sentiment encore inconnu à ce jour te font fermer les yeux pour être entièrement dans l'abus. Maintenant que vous avez passé la barrière, tu ne peux plus retourner en arrière. Tu te vois frôler, non complètement tremper votre relation dans l'incestueux. Mais pour l'instant tu t'en branles parce que... ça te rend... heureux ?  

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Mer 8 Juin - 16:04
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we'll take it slow

...
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg

C’était une toute nouvelle sensation, elle faisait partie de celle qu’on ne savait décrire. Keishi avait le monde d’Eiji à ses lèvres, il le possédait le temps d’un instant plus qu’éphémère, interrompu par son propre corps fébrile, par une décharge d’effroi, d’une peur engendrée par un possible rejet de la part de son petit frère. L’inceste lui importait peu à ce moment, le seul peur de perdre tout contact avec le brun le pétrifiait. Que faire désormais ? Fuir ou replonger dans la gueule du loup ? Pas le temps de se répondre qu’il se sentit aspiré par l’envie de son petit frère, et sans défense, l’aîné se laissa dévorer par ce bel agneau. Et dans un soupir transpirant de la plus grande de satisfaction, Keishi répondit à son baiser. Leurs lèvres mêlées, leur langue jumelée, l’âme en fusion et les corps serrés, le bonheur à l’état pur.

Inconsciemment, le ténébreux s’était collé à Eiji, qu’importe l’inconfort que lui apportait l’étroitesse de la baignoire, il ne le ressentait pas. Ses mains encerclèrent sa nuque et ses joues se firent pouponnes, à l’instar d’une de ces girldolls timides, qui se vendaient au terrible et malfamé désir d’appartenir à quelqu’un. Il n’arrêtait pas, d’arracher ces lèvres à leur propriétaire, de se les approprier et d’en sucer leur goût si addictif. Son regard plein d’émotion dénonçait une fébrilité ardente et; à bout de souffle, il semblait au brun que son cœur allait lâcher. Sa bouche se perdit sur la mâchoire d’Eiji avant de remonter vers son lobe pour le mordiller légèrement. « Pardon… » Prononça-t-il dans un murmure ampli de peine, de désespoir. Pour la première fois, Keishi présentait ses excuses, parce qu’il était convaincu d’être fautif, de tout, de cette situation, de l’était d’Eiji. Sa tête s’abaissa jusqu’au creux de sa nuque pour la couvrir de minuscules baisers dans une délicatesse des plus douces. Il en avait toujours rêvé, d’un moment comme celui-ci… Jamais ça ne devrait s’arrêter, plus aucun retour en arrière, et si seulement, si seulement il ne pouvait y avoir qu’eux deux, rien qu’eux deux… Et plus rien d'autre...
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Ven 15 Juil - 19:34
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we'll take it slow

Where Do We Go From Here
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg
dès l'instant où vos lèvres se sont touchées vous avez signé la fin de vos sentiments et désirs inavoués. la pierre était lancée et maintenant vous ne pouviez plus vous arrêter. des dizaines de baisers enflammés faisaient frémir le grain de peau d'un gars enfermé. tu n'arrivais même pas à calculer ce qu'il était en train de se passer parce que tu étais bien trop chamboulé. tu sentais les lèvres de ton frère contre ta chair, le cerveau retourné, les idées perchées, le cœur à l'envers. il n'y avait plus moyen de t'arrêter, keishi était la plus pure des drogues que jusqu'ici t'as goûté. sa voix te rends défoncé, son regard te fait monter et ses baisers te font chuter. tu pourrais ne plus t'en séparer, tu pourrais ne plus le laisser s'en aller. "pardon" dit-il pour te meurtrir encore une fois, tu viens de mourir. BAM ! tel un coup de feux, ton cœur a mal face à ce mot dangereux. s'il savait à quel point il n'avait rien à se reprocher, s'il savait à quel point c'est toi qui a merdé. néanmoins, pour le bien de tous, le mal doit être gardé secret. keishi ne peut avoir aucune foutre idée de la situation catastrophique  dans laquelle son petit frère était. une situation que tu n'faisais qu'amplifier de jour en jour, heure par heure, de minute en minute... à chaque instant, tu avances vers la fin du film, de ton film du THE END.

putain... une douleur te prend au cœur. ça te pince bien fort presque à t'en donner les hauts l'cœur. tu t'éloignes de ton frère un instant pour tenter de récupérer un souffle guérisseur. mais rien n'agit sur ta douleur. elle empire de plus en plus. faut que tu prennes tes cachets ou comme tu les appelles, tes dragibus. tu sors du bain posant un pied puis l'autre, mais tu manques de te traler. t'avais oublier la blessure que tu avais à la guibole. sans plus tarder, tu ouvres un placard pour y choper une boite que tu cajoles. quatre dragées avalés à l'état pur pour tenter de réparer la douloureuse fissure. les yeux fermés forts, tu te concentres pour faire disparaître la douleur de ton cœur presque mort.

un soupire dès que ça passe. un plaisir quand la décontraction te masse. tu files prendre une serviette blanche pour l'enrouler autour de tes hanches. sans jeter un seul regard à l'embrassé, tu reviens dans ta chambre pour te caler devant ta baie vitrée.  
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Ven 22 Juil - 17:52
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we'll take it slow

...
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg

Que faire quand soudain tout se fissure ? Dans l’incompréhension totale, Keishi revoyait la scène passée sous ses yeux. Ils s’embrassaient, s’aimaient sincèrement dans le silence, le seul bruit de leurs lèvres qui se croisaient comme perturbateur. Puis Keishi qui disait pardon et son frère, douloureux, qui fuyait vers le confort. Cette jambe violette et meurtrie, ces pilules ingérées comme des bonbons et la silhouette fraternelle qui sortait de la pièce. Comment réagir ? L’héritier avait du foirer quelque part, pour ne se rendre compte de rien. S’il savait que son petit frère merdait, il n’avait jamais constaté à quel point le degré de chute était haut. Maintenant, l’inquiétude le rongeait et l’envie de faire quelque chose sans savoir quoi exactement l’exterminait peu à peu. Enfin, cela faisait bien cinq minutes qu’Eiji avait quitté la pièce et le corps de Keishi commençait à se friper. Alors ce dernier sortit de la baignoire et se sécha légèrement avant d’enfiler son peignoir. Le brun se rendit dans sa chambre afin d’y trouver son délice et de se l’allumer, un joins de temps en temps ne faisait pas de mal. Puis il alla se servir un verre de whisky dans le bar du salon avant de rejoindre la chambre de son petit frère, pour quelle raison ? Parce qu’il en avait simplement envie, ou plutôt, besoin. Le jeune homme s’assit à côté de son frère, sans un bruit, et resta silencieux un petit moment avant d’ouvrir la bouche, de la fumée sortant de celle-ci en même temps que ses paroles. « C’est quoi ça ? » demanda-t-il en lançant un regard vers sa jambe. Eiji devait bien le savoir, mais son ainé ne lâcherait pas l’affaire tant qu’il n’aurait pas la réponse. « C’est pour ça que tu rentres pas souvent ? Pour te faire défoncer ? Pour chercher la merde ? » Son regard se perdit sur le paysage qu’offrait la baie vitrée alors que son estomac se remplissait de liquide ambré, décidément, le whisky était toute sa vie. « Tu cherches à crever ou bien ? » Keishi se doutait de la réponse et l’appréhension le fit subitement trembler, réaction qu’il tenta de calmer en posant son verre avant d’aller chercher un cendrier et revenir sur place. Il avait envie de prononcer ces trois mots décisifs, peut-être, se disait-il, qu’à l’aide de ceux-ci, tout s’arrangerait pour eux deux, mais il était bien trop lâche et craintif pour cela, vraiment trop lâche. Tout était dit sans agression, avec une voix presque éteinte. Et même si Eiji répondait en s’énervant ou en l’insultant, Keishi s’en moquait bien, tant qu’il entendait sa voix, tant qu’il ne l’ignorait pas.
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Dim 24 Juil - 18:34
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we'll take it slow

I wasn't even prepared for the drama
we'll take it slow ft. keishi Juostele_lmg
La douleur s’adoucie doucement  sous le regard de votre entrée magistrale recouverte d’une pelouse aux apparences artificielles. Néanmoins, elle reste toujours là cette piqûre, ce mal qui te rend frêle. Il sera constamment présent, même si cela ne vient pas d’une blessure externe, il sera là pour te faire grincer des dents. Tu n’sais même plus depuis combien de temps  tu te trimbales cette lourdeur, t’as l’impression de l’avoir traîné éternellement, quelle a toujours participé à ton malheur. Et d’année en année, elle s’intensifie, elle grossie et se nourrie de toi sans te mettre pour autant en émoi. Tu te laisses entraîner par ce mal troublant   parce qu’après tout, rien ne te retiens en vie réellement. Tu n’as pas grand-chose à perdre ni grand chose à gagner, mais tu pourras dire adieu à toutes les merdes. Et pourtant la seule chose qui t’attends vers l’au-delà c’est l’enfer, mais parfois il t’arrive de rêver et aujourd’hui,  tu rêves d’aller au paradis d’un cœur sincère.

Ton frère pénètre dans ta chambre et tu n’prends pas la peine de te retourner pour le regarder. Tu as une certaine peur de lui faire face surtout après ce qui vient de se passer. Tu l’sais d’avance qu’il va te questionner, te demander ce que t’es en train de foutre pour autant te fissurer, te casser, te briser. Mais que pourras-tu concrètement riposter tout en sachant que toi-même tu n’en connais pas la raison exacte à cet écroulement déchaîné.
C’est ta meuf qui a essayé de me sucer. La raison de ta blessure à la jambe est déplacée, mal placée, juste pour l’énerver, l’irriter et le provoquer. Tu ne lui donneras pas la bonne réponse parce qu’il doit déjà la connaître. Vu l’ampleur de ta blessure ce n’est pas parce que tu faisais du skate et que tu t’es pris une fenêtre. Tout le monde sait que t’es pas un sportif, mais plutôt un agressif. Que le monde extérieur à tendance à te tomber dessus et à te rendre la gueule déchue.  Plus détesté qu’aimé, on cherche souvent à se venger, à te frapper, à te torturer pour tout ce que tu as pu faire exécuter ou réaliser.
Il enchaîne les questions blessantes, blessantes car tu entends au travers de ses paroles, une voix agacée, énervée, une voix peut-être blessée. C’est là que tu décides de te retourner, de lui faire face une bonne fois pour toute et ne plus le lâcher. C’est le moment des aveux, le temps te balancer, te faire des heureux, des malheureux parce qu’il faut une bonne fois pour toute vous confronter. Je ne cherche pas la merde. T’as pas encore compris que c’est moi qui crée le malheur d’autrui. C’est moi qui les détruis. La merde comme tu dis elle ne vient pas me chercher et je ne vais pas la chercher parce que c’est moi qui chaque jour l’a créé. Je suis enfermé presque toute la journée dans le noir complet et la nuit m’appelle pour agir. Le jour même si j’ai le cul posé devant mon pc, mes yeux et mes mains sont partout pour punir. Des mots qui symbolisent ton être diabolique, une âme qui se pervertie et une conscience qui a perdu tout sens logique. Perdus à jamais et étouffés entre les mains de Lucifer, ton âme et ton corps brûleront à ta mort en enfer. Et crever ou non, peut m’importe. Ce n’est pas mon but, pas ma quête, pas ce que je recherche. Mais s’il me vient à devoir mourir alors qu’il en soit ainsi. Je ne vais pas chercher à m’accrocher à la vie qui m’a fait que des coups de putes depuis que cette salope m’a sorti dans ce monde pourri. Le venin craché tu viens te placer juste devant ton frangin. Tu imposes ton corps entre ces deux jambes, lui qui est assis depuis un moment incertain. Le calme maintenant posé, ton regard vient se régaler de sa beauté rêvée. Ta main vient caresser sa chevelure par un moment de tendresse quand soudainement, tes doigts viennent l’agripper et la tirer vers l’arrière méchamment. Puis tu viens briser cette tranquillité en lui avouant ton désir égoïste d’un gamin pourri gâté. Keishi, j’veux que tu m’appartiennes… Que tu ne sois qu’à moi. Et tu tires davantage sur ses cheveux. J’veux que personne ne te touche à part moi... Deviens-miens.  
 
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