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maybe the happy ending is just moving on (feat. saito ichiro)

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Sam 30 Avr - 18:38
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maybe the happy ending is just moving on





Elle passe nerveusement la main dans ses cheveux, elle déteste les hôpitaux, ça ne s’est pas amélioré avec le temps, sa main droite légèrement tremblante en témoigne. Il y a tellement de mauvais souvenirs concentrés dans un seul endroit c’est fou. Mais la seule raison pour laquelle elle est ici c’est parce qu’il y a quelqu’un qu’elle veut voir ; alors elle tente de faire abstraction des mauvais souvenirs et pense alors aux bons souvenirs, au fait qu’elle ne l’a pas vu depuis des jours et des jours qui ont fait deux semaines et que finalement, personne n’en est mort. Oh et puis elle n’a pas pensé à Yuuri dernièrement. Peut être qu’il y avait trop à faire pour penser à lui mais c’est un progrès dont elle est assez fière pour être honnête. Il lui manquait de façon considérable, ce n’était pas par vagues, c’était de façon constante et maintenant plus rien. Partir a du bon d’une certaine façon.

Balayant les lieux du regard, ses pas finissent pas la mener vers la réception, où les yeux de l’infirmière qui a tout d’une commère la fixent depuis quelques minutes déjà. Noa tente un sourire, elle ne sait pas comment s’y prendre et Ichiro pourrait la tuer en réalité si elle raconte des bêtises. Elle peut imaginer cette expression mal à l’aise sur son visage et puis l’imaginer tirer la tronche pendant un moment. Mais vraiment, elle ne sait pas comment s’y prendre alors tant pis. Distraitement, elle vient s’accouder au comptoir par habitude et demande alors ;

Noa – Excusez moi de vous déranger, um… Est-ce que… Est-ce que Saito Ichiro est toujours en service à cette heure-ci ? Il n’est pas censé savoir que je suis ici, comme il s’agit d’une surprise alors... elle dit en passant sa main dans ses cheveux.

La magie de Sapporo est toujours quelque part dans ses yeux, elle s’estompe certes, mais elle est toujours présente. L’infirmière est en train de le bipper, elle fait une exception, c’est ce qu’elle lui dit en insistant sur les mots clés mais Noa sait bien que tout ce qui la motive c’est la curiosité. Mais à un moment donné dans l’attente, elle finit par ne pas supporter le fait même d’être ici, et elle se dirige à l’extérieur, juste histoire de pouvoir respirer et ne pas avoir l’air nerveuse. Elle croise les bras et son attention se concentre sur les voitures qui passent.


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Sam 30 Avr - 23:07
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Je ne sais même plus quelle heure il est. En général, quand les médecins regardent l'heure, c'est pour déclarer un décès, et je n'ai jamais encore eu à accomplir cette tâche par moi même. Pour l'instant. Oui, j'ai vu des gens mourir, j'ai vu des corps, mais je n'ai pas encore le grade le plus haut, celui qui peut dire "heure du décès : 19h03", ou une quelconque autre heure. Je sais que le moment arrivé, les gens verront mon visage stoïque, l'air impassible, la froideur qui se dégage de mon regard. Ils ne sauront pas que j'ai mal, parce que je sais très bien ne pas le montrer. Les patients n'ont pas besoin de ça, et surtout, je n'ai pas besoin de ça. Je ne peux pas me forcer à montrer quelque chose qui s'exprime très bien à l'intérieur de moi. Alors, les gens me prennent pour un futur psychopathe. Pourquoi pas. Ce serait parfait, non ? Tuer des gens dans un hôpital, ça passerait presque inaperçu.

Je ne suis pas trop fatigué, car j'ai pu, pour une fois, rentrer chez moi la nuit précédente. Je suis revenu au matin, tôt, mais en ayant profité de quelques heures de sommeil. J'ai essayé de faire mon bon petit soldat et de ne pas en profiter pour faire tout sauf dormir, aka, profiter du corps d'une jolie jeune femme. C'est presque une routine ennuyeuse maintenant, les corps se ressemblent tous, la jouissance est quelconque, la raison pour laquelle je continue à chercher m'échappe. Peut-être qu'au fond de moi, il reste un grain d'espoir.

Je suis aux consultations, un service qui n'est pas aussi débordé que les urgences. Je prends les patients les uns après les autres, ce n'est rien de très grave, et je pourrais me faire remplacer facilement. Je m'ennuie. Mais je ne le montre pas, car il n'y a rien de plus irrespectueux que de montrer à un inconnu qu'on a envie qu'il parte, au plus vite. Entre deux consultations, je vais prendre un café et j'entends mon bipper. On m'appelle à la réception principale, et je suis habitué à courir où on m'appelle, comme un bon petit chien. Après tout, ma lenteur pourrait causer une mort.

J'arrive à la réception et adresse un joli sourire à la réceptionniste. Je sais qu'elle craque pour moi. Je ne tente pas de la draguer ou de la charmer, elle est déjà allé dans mon lit une fois, et pense qu'elle y reviendra. Ce qui n'arrivera pas, rien que de voir son visage me donne envie de bailler, même si cela peut sembler méchant. Je ne lui dis pas, et reste respectueux, charmant. Elle me dit qu'une jeune femme demande à me voir et je hausse un sourcil, je n'ai pas demandé à quiconque de me rejoindre. Elle me dit rapidement que la blondinette est sûrement allée prendre l'air, et je vais passer les portes coulissantes, cherchant du regard une silhouette qui me rappellerait quelque chose.

Il la voit et un demi sourire vint prendre place sur son visage. Il enfonce ses mains dans sa blouse et s'avance d'un pas décontracté, avant de poser une main sur son épaule, Noa était dos à lui. "Tiens, une revenante" se contenta-t-il de dire avant de pousser un soupir. "Tu ne veux pas rentrer ? Il ne fait pas très chaud."


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Dim 1 Mai - 12:14
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Le regard posé distraitement sur ces voitures qui défilent sans s’arrêter, elle reste là, silencieuse. Sans savoir combien de minutes s’écoulent avant que ce soit elle qui se retrouve à être celle surprise dans l’histoire. D’un léger sursaut, elle se retourne et une expression un peu plus rassurée s’installe sur son visage quand elle voit le sien. Doucement, elle l’attire vers elle et son visage vient se réfugier au creux de son cou. C’est de cette façon qu’elle se rend compte qu’enfaite, il fait froid mais qu’elle était beaucoup trop occupée à penser aux souvenirs que cet hôpital a d’elle. Pendant un moment alors, la jeune femme profite de cette chaleur et secoue doucement la tête en guise de réponse avant de finalement dire de façon un peu plus claire ;

Noa – Je suis sur le point de te kidnapper, je suis allergique à cet endroit et j’y suis déjà restée trop longtemps aujourd’hui alors que je suis en bonne santé…

Elle marque une pause et s’écarte légèrement pour le regarder un instant avant de lui faire signe d’approcher puis finalement l’embrasser. « Tu m’as manqué », curieusement ces mots-là viennent beaucoup plus difficilement de vive voix. Distraitement, elle arrange la blouse du concerné puis ses mains légèrement froide viennent attraper les sienne alors qu’elle ajoute ;

Noa – Je sais que ça fausse un peu le concept du mot kidnapping mais, ta présence n’est pas indispensable aujourd’hui pas vrai ?

Noa et son aversion pour les hôpitaux ; c’était pire qu’un enfant détestant les épinards, pire qu’une allergie, et elle ne se voyait pas l’attendre dans les locaux jusqu’à ce qu’il finisse son service. Après tout elle aussi avait ses limites. Elle paierait pour attendre dans un taxi, ou attendre ici si elle en avait le courage. Mais de toutes façons, Noa et ses petits caprices étaient de retour, et vous savez comment je le sait ? Tout simplement parce que-


Noa – D'ici sept minutes, j'aurais déjà disparue elle dit avec un faible sourire lâchant doucement les mains du jeune homme.


Voyez là un autre concept du mot kidnapping.

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Lun 2 Mai - 14:58
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Je n’ai jamais été très tactile. J’ai toujours été froid, et je ne l’étais, affectueux de façon physique, qu’avec les gens que j’appréciais vraiment. Noa fait partie de ces personnes avec qui cela ne me dérange pas trop. Je ne vais pas dire que c’est un plaisir absolu et que je pourrais la tripoter toute la journée, car ça ne fait pas partie de ma personnalité, après tout. Mais c’est.. Oserais-je dire, agréable. J’aime son odeur, sa chaleur, c’est quelque chose que je connais même si nous ne nous connaissons pas depuis des années et des années. Elle m’attire naturellement et je pose une main dans sa chevelure blonde, comme s’il y avait un besoin de la rassurer. De la façon dont elle m’a tiré à elle, c’est l’impression que j’ai eu, tout au fond. Elle m’embrasse et j’esquisse un petit sourire, ça aussi ce n’est pas quelque chose que tout le monde fait avec moi, ou même ose. Mais je ne vais pas la repousser.

Le seul truc qui me dérange, c’est que la seule personne avec qui j’avais une proximité physique, avant, c’était Anko. Et quand on me touche, je pense à elle, invariablement. Noa et moi, on ne doit pas parler de ça, on doit passer à autre chose, non ? Mais je suis coincé, coincé, coincé. Je ne le dirai pas à haute voix, parce que j’ai peur de voir de la déception dans son regard, pour une raison qui m’échappe. Elle prend ma main et je me sens, en effet, kidnappé, mais pas trop contre mon gré.

« Je… non. En vérité je fais des heures supplémentaires, je devrais être en train de me reposer chez moi, mais je ne supportais pas.. » ça m’arrive. D’être chez moi, dans ma chambre, et de me sentir mal à l’aise, car je n’ai pas l’impression d’être vraiment chez moi. Il manque Anko, il manque son odeur, il manque ses meubles, il manque tout. Elle lâche ma main et s’éloigne, je la regarde, sa silhouette rétrécissant de façon quasi infime. Je sais que je vais la suivre, mais je suis comme ça. J’aime bien lui donner le doute.

Sept minutes. Je regarde ma montre et attends, fais même semblant de rentrer à nouveau dans l’hôpital. Six minutes plus tard, je retrouve sa petite tête blonde et, pris d’un rare accès de folie, je la prends dans mes bras, ne la laissant plus toucher le sol. « C’est moi qui te kidnappe. Un beau médecin avec une jolie blonde dans les bras, c’est pas génial ? Par contre, je te laisse la permission de choisir notre destination. »

Je la tiens bien fermement, elle ne peut pas s’échapper. Je commence à marcher en attendant sa réponse, traversant le parking principal, puisque l’hôpital est quand même assez grand. Nous croisons des gens qui ne peuvent s’empêcher de nous regarder, surtout que je suis encore dans ma blouse de médecin. Je leur adresse un sourire respectueux, qui en général fait tomber les minettes quand ce sont elles qui sont patientes, mais cela ne me dérange pas du tout. Après tout, je ne travaille pas.

« Il va y avoir des rumeurs sur toi, maintenant. Les infirmières, ça aime les ragots. »



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Lun 16 Mai - 17:49
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Est-ce qu’elle serait partie sans lui ? Avec sa fierté surdimensionnée probablement. Noa c’est un sacré numéro après tout. Et son côté rancunier aurait refait surface parce qu’après tout elle ne ferait pas tout ce chemin pour tout le monde. Un sacré numéro… Et tandis que ses pas la conduisent vers la sortie elle songe déjà à lui faire la tête en se rendant compte qu’il n’est toujours pas là ; elle ne s’est pas retournée mais elle le sait, c’est comme ça, une habitude sans doute.

Prise d’un léger sursaut en sentant ses bras autour de sa taille, elle s’en remet bien assez vite et alors un faible rire s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle lui demande de le lâcher mais ça n’arrive pas. Visiblement, ça ne semble pas arriver. Noa détourne alors le regard pour le poser sur les passants qu’elle ne connaît pas, contrairement au plus âgé. Et puis qu’est-ce qu’elle peut s’en ficher des rumeurs.

Noa – Tu penses que tu vas pouvoir t’en remettre où on doit s’arrêter acheter des kleenex ? Elle dit d’un ton taquin avant d’ajouter Moi personne ne me connaît ici mais toi…

Quand ses pieds touchent finalement le sol, elle passe distraitement son bras sous le sien avant de poser son regard sur sa blouse rapidement, ce qui lui arrache un faible sourire alors qu’elle se demande s’il s’en est rendu compte ou pas.

Noa – On pourrait aller…- Oh, tu te souviens de cette plage pas trop loin en métro ?


Ça y est, c’était reparti pour les plages, elle revenait de celle de Sapporo et maintenant elle ne pouvait plus s’en passer. D'une certaine façon, le bruit des vagues avait le don de l'apaiser un peu.


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Sam 21 Mai - 14:29
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Je sens un poids se libérer des mes épaules alors que je marche en sa compagnie. Je me sens plus.. libre, que quand j'étais à l'intérieur de l'hôpital. Je sais gérer les responsabilités, les erreurs possibles, les tâches, tout. Mais je ne me rends jamais compte à quel point ça me mine le cerveau, à quel point j'ai parfois besoin d'une.. pause. Juste un moment de plaisir. Et être avec Noa, c'est véritablement un lâcher prise. Je ne réfléchis pas à mes phrases trois cent mille fois dans ma tête avant de les sortir, je suis naturel, enjoué. Elle me détend car elle diffère de ma propre personnalité, et je retrouve une fraîcheur que j'oublie souvent d'avoir, en moi.

"J'ai une tête à me soucier des rumeurs ? De toute façon, il y en a déjà bien trop à mon sujet. Cela ne m'a jamais empêché de travailler, de penser, de vivre, d'être bien. C'est ce qui compte."

être bien. La blague. Suis-je bien depuis que je n'ai plus de relation avec Anko ? C'est difficile à dire. Même moi, je n'arrive plus vraiment à dissocier les sentiments négatifs, positifs, neutres. C'est juste un magmas incompréhensible, et je ne veux pas tant m'en débarrasser. ça m'empêche de trop y réfléchir et de prendre des décisions.. Stupides.

Je fais une petite grimace à la mention de la plage. Je n'aime déjà pas être "dehors", mais alors être dans le sable qui colle aux pieds, l'eau qui mouille, au milieu de gens à moitié nus.. Ah.. Ce n'est pas quelque chose qui me réjouit. Mais bon. Noa a l'air d'y tenir, je ne veux pas particulièrement la décevoir et je n'ai, après tout, pas de meilleure idée.

"Je me souviens puisque je sais très bien l'éviter. Mais allons y."

J'esquisse un sourire et ne retiens pas un regard qui passe du haut de la tête de Noa à ses pieds, passant par son corps. Je ne sais pas si je l'ai déjà vue en maillot de bain. Peut-être. Peut-être pas. Je n'arrive pas à imaginer une occasion où j'aurais pu la voir en une aussi petite tenue, donc je suppose que non.

"... tu veux te baigner ? te prélasser sur la plage ? marcher ? prendre des photos et les poster sur instagram ? dis moi tout de suite ton intention, que je m'y prépare psychologiquement"


Je la mène vers l'arrêt de métro qui n'est pas si loin que ça.



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Dim 22 Mai - 22:57
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Noa est une fille de la ville, le genre de personnes qui n’aime pas prendre de risque et qui se contentera de regarder les choses de loin si elles semblent trop dangereuses pour elle. Généralement c’est comme ça en tous cas. Dans ce genre de relation, elle n’est sortie de sa zone de confort qu’avec Yuuri et elle s’en est finalement brûlé les doigts, c’est d’ailleurs toujours un peu le cas ; quand elle pense à lui elle peut toujours sentir la brûlure. Ça ne cicatrise pas, c’est une douleur permanente qu’elle n’arrive pas à localiser. C’est amer et, fait d’elle qui n’est généralement pas rancunière, une personne aigrie.

Un faible sourire amusé passe sur les lèvres de la jeune femme quand il fait allusion à son amour pour la plage. Elle le laisse poursuivre avant de finalement lui répondre ;

Noa – Ne t’en fais pas, on ne va pas mettre un seul pied dans le sable, surtout avec cette paire de chaussure, le sable risque de les abîmées et c’est une édition limitée qui a coûté une fortune… Généralement je m’en fiche mais…- Oh, je divague encore elle fini par dire avec un faible rire ça n’a pas d’importance.

Ils descendent dans le métro tandis que la conversation continue ; c’est un mélange des vacances qu’elle a passé, du boulot du concerné mais jamais les sujets qui peuvent blesser l’autre. Jamais. Rapidement, ils se retrouvent dans un métro remplit, elle manque d’ailleurs de tomber à un moment donné et vient poser sa tête au niveau de son torse tandis qu’une de ses mains se pose au niveau de sa taille pour ne pas perdre l’équilibre. Là alors, elle ferme les yeux et le temps passe plus vite que prévu. Elle entend l’annonce de leur station et peine un peu à sortir du métro à cause du monde. Distraitement elle ajuste son trench-coat et ils ne sont toujours pas sorti du métro qu’elle pourrait entendre la mer, évidemment c’est son imagination mais ça la fait doucement sourire. C’est son remède contre la déprime, la mer ; c’est comme si rester à côté noyait toutes ses préoccupations.


Finalement à l'extérieur, ils marchent une quinzaine de minutes et Noa parvient à trouver cet endroit où il y a un banc face à la plage, à l'ombre du soleil. Elle prend place et se perd un bref moment dans la contemplation des lieux avant de pouvoir dire quoi que ce soit. Et, d'une main chaleureuse, elle invite le concerné à venir poser sa tête sur ses genoux. Elle caresse distraitement ses cheveux tout en lançant ;


Noa - Récemment dès que je suis ennuyée par quelque chose, je viens ici, il n'y a pas de gosses pour courir de partout et pas trop de monde non plus. C'est calme et... On oublie tout ici, temporairement mais on oublie tout.


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Dim 29 Mai - 16:02
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Elle me rassure, nous allons à la plage mais je n'aurai besoin de marcher pieds nus dans le sable ou pire, d'aller toucher l'eau. Je ne sais pas trop ce que nous allons pouvoir y faire, du coup, mais je me laisse tirer, jusqu'aux souterrains du métro. Je n'aime pas ce genre d'endroits : trop de monde, trop de bruit. Heureusement, Noa est là pour me faire oublier ce qui est autour, pour me détendre. J'ai l'air du gars le plus calme au monde, qui ne se prend la tête pour rien, mais à l'intérieur, ça travaille. Je sens toutes ces odeurs que je ne peux pas identifier, des odeurs corporelles comme des parfums artificiels, des senteurs d'animaux, de nourriture, tout ça m'assaillit et je veux revenir à l'air libre le plus possible.

Je sais que l'état des transports dans notre pays est très bon, j'espère alors ne jamais avoir à tester ceux des autres. Nous remontons finalement l'escalier et l'air vient frapper mon visage, je prends une grande inspiration. Nous ne faisons que marcher durant... Approximativement 15 minutes je dirais, je n'ai pas regardé ma montre. Ce n'est pas désagréable, on entretient la conversation, heureusement. Que des banalités mais parfois ça fait du bien, de ne pas parler de choses trop sérieuses, sans tomber dans l'extrême inverse.

Noa finit par se décider par un banc, je ne sais pas si elle avait l'intention de venir exactement là avant, mais je m’assois auprès d'elle. Le silence tombe et j'essaie d'observer le paysage, moi aussi, seulement, je ne suis apparemment pas très sensible à ce genre de choses. Elle m'invite à poser ma tête sur ses genoux et je n'en ai pas envie, mais alors pas du tout. Seulement, pour ne pas la blesser ou créer des ennuis, je le fais quand même.

Urgh, je déteste être là. J'ai l'impression d'être un enfant, je n'aime pas ne pas être à hauteur de ses yeux et je n'ai pas envie, oui, que des gens nous voient, là. De plus, ce n'est pas du tout confortable.

"Hm"
dis-je absentement. Je ne sais pas ce que c'est que l'oisiveté, honnêtement. Je fais quelque chose à chaque minute de ma journée et parfois de ma nuit, quand je ne peux trouver le sommeil. Je n'ai jamais été quelqu'un de très .. contemplatif. Mais c'est vrai que ce serait encore pire si l'endroit était bondé : j'apprécie également l'absence de bruits, de gens pour nous déranger.

Seulement, je ne sais pas quoi dire. Je ne me sens déjà pas bien dans cette position, et en plus, j'ai l'impression que ce genre de contexte donne à parler de choses.. Plus... Profondes. Je n'en ai pas du tout envie. J'ai comme l'envie de fuir très vite, pour repartir à l'hôpital.

Je dois l'ennuyer. Je ne sais pas pourquoi elle prend le temps de passer du temps avec moi, je ne suis pas ce qu'on appelle un garçon particulièrement marrant. Ni loquace.


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Dim 5 Juin - 0:30
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Le bruit des vagues apaise son cœur d’une certaine façon ; une façon qu’elle ne pourrait décrire… Elle repose distraitement son attention sur la jeune homme un instant, elle sent bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas, mais elle ne dit rien, du moins pas tout de suite. Il lui faut du temps pour se rendre compte de l’égoisme dont elle a fait part jusqu’ici. Le vent s’amuse avec ses cheveux tandis qu’elle cherche les mots juste sans les trouver. Elle n’aime pas ce sentiment légèrement amer. Elle n’en a même pas besoin et étrangement un faible sourire vient se dessiner sur ses lèvres ; ce n’est pas un sourire sincère cela dit, elle est douée pour ça ;

Noa – Tu dois beaucoup l’aimer pas vrai…

Sa main s’arrête dans les cheveux du plus âgé tandis qu’elle hoche faiblement la tête. Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, après une courte pause elle ajoute ;

Noa – Peu importe ce que tu diras, tu dois beaucoup l’aimer…- Mais je peux pas t’en vouloir, je n’en ai pas envie ; après tout, je ne serai jamais elle et tu ne seras jamais lui alors… Elle hausse faiblement les épaules et ajoute C’est absurde… On est tous les deux absurdes, voila…

Elle détourne le regard la première, la première bombe vient d’être mise en marche pourtant elle semble si calme. La main dans les cheveux du jeune homme finit par s’effacer pour venir arranger distraitement arranger la blouse du concerné. Et puis elle croise les bras, et puis il n’y a plus que le bruit des vagues et ces mots qui se perdent dans le son, dans un faible murmure ;

Noa – En réalité, je suis en train de t'aider un peu...



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Sam 11 Juin - 12:55
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Elle commence à parler. Et si je me sentais déjà mal à l'aise, le sujet qu'elle aborde fait que mes muscles se tendent sans mon bon vouloir. Je vois immédiatement son visage dans ma tête, Noa n'a pas besoin de dire son nom, je sais automatiquement de qui elle parle. Après tout, elle est la seule fille qui compte à mes yeux.. Autant. Et celle à qui je pense automatiquement à toute mention féminine. Il y a son sourire dans mon esprit et ma peau picote en imaginant les doigts qu'elle y laisserait glisser. Je hais cette sentimentalité qui est mienne lorsqu'elle occupe mon esprit. Moi qui ais tout le temps l'air d'être un mec blasé et insensible, c'est vraiment tout le contraire à l'intérieur, ce qui peut en perturber certains.

Je la laisse parler, mais je ne comprends pas tout ce qu'elle dit. Parfois je suis idiot et il faut qu'on m'explique ce qui est sous entendu : j'aime quand tout est clair et concis. ça fait sûrement aussi partie de ma condition 'd'homme" dans l'imaginaire sexiste de la plupart des gens. M'aider ? Oui... Elle m'aide. Mais je ne sais pas exactement ce qu'elle veut dire par ce verbe. Je me sens la liberté de me redresser et de me détacher de cette position inconfortable. Je tourne tout mon corps vers elle et la regarde dans les yeux.

"Dans un seul sens ?" je demande, doucement. Car elle a bien dit qu'elle m'aidait, et pas qu'on s'aidait l'un l'autre. Pourtant nous sommes tous les deux dans la même situation, non ? Soudain, la peur d'avoir pu lui faire du mal sans m'en apercevoir vient dans mon esprit et je me mords l'intérieur de la joue.

"ça doit être pesant de rester avec moi, non ? Je ne sais pas comment tu fais... Je suis bien déprimant" Un petit rire nerveux et triste sort de mes lèvres et mon regard se tourne vers le ciel. "je le comprendrais si tu me disais clairement que ça t'embête, de m'aider. surtout quand je ne te donne rien en retour..."

Je ferme les paupières, laissant la brise caresser mon visage. Je me sens stupide, peut-être que je ne suis juste pas fait pour avoir une relation plus que sexuelle avec une femme. Que ce soit amicale ou quoi que ce soit, dès que ça devenait personnel, je devais faire n'importe quoi. Surtout avec Noa, qui n'était pas.. Non, pour moi elle n'est pas n'importe qui.

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Mer 15 Juin - 15:36
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Elle ne veut pas dire les choses clairement ; dire les choses clairement c’est beaucoup trop simple. Monsieur doit lire entre les lignes et essayer de comprendre ; parce que si elle disait tout ce qui lui passe par la tête il serait sans doute en colère. D’ailleurs, pour une personne qui n’a pas peur de dire ce qui lui passe par la tête, elle s’en sort plutôt bien. Distraitement, ses doigts pianotent contre le banc tandis qu’elle attend une réponse, quelque chose, ce qui ne saurait tarder. Alors elle lève les yeux vers lui et répond d’un ton calme, presque un murmure en secouant doucement la tête ;

Noa – Tu ne comprends pas… Elle détourne finalement le regard la première.

Plissant doucement les yeux à cause du vent, elle laisse le vent s’amuser avec sa chevelure blonde avant de décaler des mèches rebelles. Son sourire s’estompe à ses paroles, elle ne voulait pas en venir à cette conclusion. Ce n’était pas ça le but. Quelques secondes de silence s’écoulent avant que finalement elle lui dise ;

Noa – Ne sois pas stupide… Elle marque une pause avant d’ajouter Ce que je veux dire c’est que si tu t’en sens prêt, si tu l’aimes suffisamment pour aller la voir et lui dire alors je ne t’en voudrais pas… Parce que moi je ne peux pas. Elle secoue doucement la tête.

Elle passe la main dans ses cheveux blonds et évite son regard, le posant sur les vagues. Elle n’aurait pas imaginé prononcer de telles paroles quelques mois en arrière. Elle n’aurait même pas imaginé y penser. Et pourtant dans sa tête c’est toujours la même chose ; elle n’ira pas le voir, même s’il était à côté, même si c’était sa dernière chance. La fierté est quelque chose de puissant après tout.




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Sam 18 Juin - 8:47
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Je comprends rarement, les humains. Je n'ai jamais eu de problème pour tout ce qui est factuel comme les mathématiques ou la biologie, mais le cerveau ...C'est compliqué, et j'ai l'impression d'être paumé la plupart du temps. Alors quand elle prononce ces mots, je suis à peine surpris et j'attends qu'elle m'explique. Je sens une petite tension au fond de mon ventre, j'ai l'impression qu'elle parle de quelque chose de trop sérieux, de trop important, et qu'on va se séparer plus tard sur quelque chose qui nous empêchera de dormir, tous les deux.

Et elle parle d'Anko. J'ai envie de lui poser ma main sur la bouche, tout pour la faire taire, car rien que cette évocation me donne mal dans chacun de mes membres. Mon cœur commence lui même à battre douloureusement, et je suis toujours étonné de la façon physique dont ma douleur morale vient se montrer. Je ne sais pas quoi dire. Pourquoi me pousse-t-elle ? N'était-ce pas un contrat silencieux entre nous deux ? Est-ce une manière de me pousser à la laisser tranquille ? Ou pense-t-elle vraiment que je ne peux être bien qu'avec la femme que j'ai toujours aimé ?

"Pourquoi est-ce que tu dis ça... Maintenant" sont les mots que forment mes lèvres immédiatement. Je suis presque énervé contre elle, je ne comprends pas pourquoi elle veut tout gâcher avec ce genre de chose. Et puis, n'est-ce pas le sous entendu ? Si je vais vers Anko, quelle  place aurait notre relation, basée sur le fait que nous voulions nous reposer sur l'un l'autre et ne pas revenir vers ces personnes ?

Un petit rire nerveux passe mes lèvres. "Je lutte tous les jours, et depuis même la seconde de notre rupture, pour ne pas grimper à sa fenêtre. Et ce n'est pas maintenant que je vais craquer parce que... Parce que ..." Un soupir s'échappa à son tour "Mais je ne comprends pas ce que tu veux, Noa. Je ne comprends pas ce qui t'arrive, là. J'ai l'impression que tu me pousse à t'abandonner"

Je ne sais pas pourquoi dès qu'on parle de ce genre de choses, et même lorsque les mots ne sont pas dits, je le ramène à elle. Elle est devenue indissociable de cette relation que j'ai pu mener avec Anko qui maintenant, n'existe même plus.

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Lun 27 Juin - 1:01
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Un faible rire nerveux à peine audible s’échappe de ses lèvres ; ce n’est pas que la situation l’amuse, au contraire. Demeurant incapable de le regarder dans les yeux, elle secoue doucement la tête et murmure alors ;

Noa – Je ne sais pas trop Ichiro…

Elle l’écoute cela dit attentivement, il parle de sa difficulté à ne pas faiblir mais est incapable de terminer sa phrase ; alors elle décide de le faire à sa place, mais le ton de sa voix est si bas, ce n’est qu’un murmure vagabond qui ne parvient probablement pas aux oreilles du plus âgé ;

Noa – Parce que je suis là.

Elle ne se sent pas particulièrement mal en prononçant cette phrase, elle a simplement l’impression d’être poussée mais de ne pas perdre équilibre pour autant. Les mains de Noa attrapent celles d’Ichiro avec hésitation avant qu’elle ajoute d’un ton toujours aussi calme ;

Noa – Ce n’est pas moi que tu aimes, c’est certain. Elle marque une pause et ajoute Si jamais on se quitte, tu n’auras plus aucune excuse pour ne pas aller vers elle. Et tu le regretteras peut être ou alors, peut être bien que tu regretteras de ne pas avoir fait ça plus tôt… Tu- … Oublies ce qu’on s’est promis, ne te soucies pas de moi… J’ai pas le courage, ni l’envie d’aller le voir, alors…

Elle trouve un paquet de cigarettes dans la poche intérieure de ton trench, elle les avait presque oubliées celles-là. Et finalement elle se lève tout en en l’allumant, posant son trench sur le banc. Silence ; le bruit des vagues qui partent et qui reviennent. Un léger filet de nicotine s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle se retourne et qu’elle ajoute ;

Noa – Arrêtes ; C’est pas joli à voir quand tu te fâches…



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Sam 2 Juil - 9:02
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maybe the happy ending is just moving on




Elle me quitte pour se lever, pour allumer une cigarette. Je hais ça, mais rien ne se voit sur mon visage. De toute façon, elle a bien vu que j'étais fâché. Elle est l'une des rares qui arrive, à un certain degré, à repérer ce genre de choses qui passeraient par dessus la tête des autres. Parce que je ne suis pas aussi expressif que certains, que je ne hausse pas la voix, que je ne fais pas de grands gestes, que je ne crie pas. Mais on m'a déjà dit que c'était plus violent, quelqu'un d'énervé tout en restant totalement calme.

Oui. Elle m'énerve. Je ne comprends pas pourquoi elle dit tout ça et ... non... Je ne veux pas la quitter pour revenir avec Anko. Elle n'est pas la seule raison qui fait que je ne reviens pas vers elle, et je la déteste à ce moment pour penser à une telle chose. Tant qu'au sous entendu : elle ne me sert qu'à ça. Je ne sais pas exactement comment mais je tiens à elle. Je tiens à elle, c'est évident, et c'est pour ça que je n'aime pas la situation dans laquelle nous sommes à cet instant présent. Je préférais être dans la position inconfortable, sur ses genoux, que de la voir debout devant moi.

J'attends quelques dizaines de secondes, quelques minutes, je n'en sais rien, je sais juste qu'au bout d'un moment je sens le silence s'étirer. Puis je me lève à mon tour, car je n'aime pas devoir lever la tête pour la regarder. Je veux vouloir la fixer dans les yeux sans faillir, être à peu près au même niveau qu'elle. J'aime même le fait de pencher légèrement la tête parce qu'elle est plus petite que moi, quelque chose à laquelle je m'étais habitué avec Anko durant toutes ces années.

"Tu n'as qu'à pas dire des trucs aussi stupides, c'est simple" dis-je en haussant les épaules.

Un soupir s'échappe de mes lèvres et je rentre mes mains dans ma blouse. J'ai oublié de l'enlever, je m'en rends compte maintenant.

"Tu n'es pas un objet. Tu parles de toi comme si tu tenais mes mains liées et que tu ne servais qu'à ça.. La longe pour m'empêcher de partir courir vers.. elle. Ce n'est pas le cas. Je sais qu'on a un contrat... non dit. Mais est-ce que la sous clause est que notre relation s'arrête à partir du moment où quelqu'un cède ? Est-ce que le lien est aussi... fragile..."



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Dim 3 Juil - 15:05
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Cette cigarette, elle en avait besoin depuis des heures et des heures déjà, elle avait pris sur elle. Cependant maintenant c’était plus fort qu’elle ; et alors le dos tourné histoire de ne pas l’irriter davantage, elle inspire profondément sachant pertinemment qu’il déteste la voir fumer. Silence. Minutieusement elle évite son regard se concentrant sur les vagues ; elle l’écoute pourtant avec attention, elle ne fait que ça.

Noa – C’est ton cœur qui est fragile, elle murmure passant sa main libre dans ses cheveux blonds. Ne lui inflige pas des choses que tu finiras par regretter plus tard.


Elle marche le long d’une ligne peinte en jaune se détournant à nouveau du plus âgé un instant. Marchant d’un pas relativement lent, elle finit par croiser son chemin à nouveau. Une étreinte. Silence à nouveau, il n’y a que le bruit des vagues qui partent et qui reviennent.

Noa – Ichiro… Elle murmure d’un ton calme Ne joues pas les imbéciles s’il te plait…

Elle étant certainement très mal placée pour parler de ce genre de choses s’appliquait à donner des conseils. Elle faisait croire ce qu’elle voulait au final, ce n’était pas nouveau. Et les choses avaient beau ressembler au chaos à l’intérieur, ce n’est pas quelque chose dont on peut se douter en le regardant. Qui est-ce qu’elle croit tromper en allant dire à tous les amants du monde de retourner du côté gauche, du côté cœur ? Peut être que si elle avait réussi à l’irriter plus, il aurait abandonné ? L’art des paroles est un art qu’elle utilise si consciencieusement, mais tout dépend alors de la personne à qui les paroles s’adressent. Elle ferme doucement les yeux, sa cigarette lui ayant filé des doigts sans qu’elle ne réalise alors. Le menton légèrement appuyé sur son épaule elle serre davantage l’étreinte un instant, avec l’intention de s’écarter.


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