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summertime sadness (れんじ)

«Invité»
Invité
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Jeu 7 Avr - 22:16
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on se croirait sous le soleil californien, avec ses plages, ses bars cocktails, ses filles. ici, t'es kiyoko sans vraiment l’être. t'as le bikini et mini-short de cet après-midi de juillet, quand tu étais encore avec lui. et t'as ce même sourire aussi. c'est son rêve en même temps, à renji. on s'demande bien pourquoi t'y figures, mais t'es là, et tu lui ramènes une brochette de viande, ayant gratté quelques unes de ces merveilles grillées au barbecue d'à côté par l'une de ces chaleureuses fraternités. tu ne l’attends pas pour entamer la tienne, bougeant la tête au rythme du tourne-disque qui se joue dans ta tête à chaque pas que tu entreprends dans le sable chaud. faut s’dire que tout ça, c’est dans l’esprit de renji. que tu n’es pas réelle, comme la bonne odeur de bouffe et le son des mouettes. tout ça, c’est renji qui le veut. et comme on dit, les rêves sont des souhaits inassouvis. c’est peut-être le pourquoi du comment tu es là. tu arrives alors à sa hauteur, t’assois en tailleur, tendant sa brochette un peu à l'aveugle, bien trop concentrée sur ton repas pour remarquer quoi qu’ce soit de sa part.

de la sauce au coin des lèvres, tes sourcils froncés et cet air niais sur le visage, tu l’interroges du regard. quoi?
si on s’en souvient bien, c’est vrai que t’étais partie sans prévenir. d’un côté, il s’était jamais véritablement excusé, puis t’avais besoin de fuir, d'oublier, recommencer. les cours allaient reprendre de toute façon, et les relations à distance marchent jamais vraiment la plupart du temps, alors c’était sûrement justifié ton retour au japon.

HRPG:
«Invité»
Invité
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Sam 9 Avr - 20:08
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Sans vraiment trop savoir pourquoi, je me retrouve sur cette plage californienne, celle-là même où j'avais l'habitude de traîner. Allongé sur un transat, face à la mer en maillot, je regarde à travers mes lunettes de soleil les étudiants et étudiantes qui profitent des rayons du soleil. En une bouffée d'air, je me rend compte à quel point tout ça me manque, la facilité avec laquelle on vit en Californie. Je me sens presque étouffer au Japon, alors qu'il est mon pays d'origine. Mais je n'ai pas grandi comme un japonais, il y a encore pleins de trucs à la con sur lesquels je bute et ne comprend pas. Ici, c'est plus simple. Je passe mes mains derrière mon crâne, quand quelqu'un se plante entre moi et le soleil. Je m'apprête à râler - comme à mon habitude - quand je comprends que c'est Kiyoko. Que fout-elle ici ? Pourtant, c'est dingue, je n'ai pas l'air surpris de la voir ici. A la place, je me redresse pour prendre la brochette qu'elle me tend. Je mange mais j'arrête pas de la fixer. Une partie de moi a envie de lui demander ce qu'elle fout là. L'autre partie a l'air plutôt au courant de la situation. Tu sais pas manger Monkey. Pourquoi je l'ai appelé comme ça ? Comme à l'époque où je passais mon temps à la faire chier et lui courir après. Est-ce qu'on est revenu au temps où on se fréquentait ?

Je tends la main pour essuyer le coin de sa bouche. Là, nos visages sont juste à quelques millimètres. Mais là encore, j'ai l'air carrément calme et complètement maître de la situation. C'est juste moi ou cette situation est trop étrange ? Mais je finis par me rallonger, entamant ma brochette, comme si de rien était. Non mais mec ! Réagis ! De là, le décor change légèrement. On voit les heures défiler à toutes vitesse et on se retrouve habillés pour une soirée plage. La musique a carrément monté de volume et j'ai perdu Monkey des yeux. Je sais pas si elle est toujours là mais je me retrouve encerclé par mes potes de fac, du temps où j'étais rugbyman. Un verre à la main, je débite des conneries sur notre week-end sportif, les soirées beuveries et les séances d'entraînements interminables. Putain, je mélange tout. Je connaissais pas Kiyoko à cette période. Pourtant, je semble la chercher du regard, jusqu'à ce qu'une flamme - ouais je vous jure c'est une boule de feu carrément ! - volante se poste devant mon visage. Le truc le plus fou ? Elle a des yeux et une bouche. Bah alors ! Tu t'es perdu ? Tu cherches quelque chose peut-être ? Sérieusement, je suis sur le cul ! Mais j'ai pas l'air de trouver ça si aberrent, ni même mes amis d'ailleurs qui semblent royalement s'en foutre. La flamme se démonte pas et continue. T'es bien là non ? C'est cool d'avoir tout ce que tu veux. Mais t'as cru tu pouvais avoir tout en même temps ? Je comprends pas et je fronce les sourcils. Alors la flamme se tourne et désigne Kiyoko dans le fond, avant de revenir vers moi. C'est pas possible. Faut faire des choix. Alors fais le tien. Je finis par balayer la flamme de la main et elle disparaît. Je comprends rien à ce qu'elle me balance et j'ai pas envie de comprendre. Tout ce que je comprends, c'est que je m'éclipse et que mes pieds m'emmènent vers elle. J'oublie déjà les recommandations de la flamme volante et m'accoude au mur à côté d'elle avant de pincer son bras. On est toute seule ? J'ai l'habituel sourire que j'affichais quand elle était dans le coin. A l'époque, je savais pas trop ce qu'il signifiait, je m'en foutais un peu à vrai dire.
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Dim 10 Avr - 22:45
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blanc, trou noir: le jour devient obscur et les corps changent brusquement de place. t'es comme éblouie par une lumière irradiant l'espace, comme si t'étais aveugle ou enfermée dans une pièce sans murs. et le ciel bascule, le sable glisse sous tes pieds, t'enlace, te déshabille, te ramène en été dans l'une de ses longues robes de plage. bloquée sur ces quelques marches comme si tu te devais d'attendre un signal. les yeux rivés vers les étoiles, c'était comme si tu ne l'entendais pas. mais renji s'avance, s'élance, et c'était comme si tu le voyais pour la première fois. accoudée à tes genoux, tu le sondes du regard, à croire qu'il te fait quelque chose là.

plus maintenant. plus jamais.
et sans que tu ne comprennes le comment du pourquoi, tu te lèves et viens lui voler un baiser, tes mains frêles sur son visage dérouté. mais plus tes lèvres se perdent avec les siennes, t'as l'impression de ressentir la confusion qui l'habite. l'envie aussi. l'envie de le faire face à la mer. les autres ont disparu, vous laissant tous les deux.
et tandis que la californie s'envole en fumée, vous voilà contre un mur, une porte, un lit. rien que tu ne puisses reconnaître, bien que la vue qui se dessine sur le verre des carreaux ressemble aux buildings de tokyo même. assise sur renji, sur le point de lui enlever sa charmante chemise à moitié déboutonnée, le bout de tes doigts commencent à briller. et ils se décomposent, disparaissent au fur et à mesure dans un nuage étoilé. qu'est-ce qui s'passe? ça atteint le milieu de tes mains comme une douce infection, et toi tu te regardes partir comme une enfant sans peur, émerveillée par les petites lucioles enchantées qui se répandent peu à peu dans la chambre. ton corps luit, et s'efface lentement. face à renji il ne reste plus que des courbes floues et un visage sur le point de s'évanouir dans l'espace et le temps. renji? peut-être qu'il t'oublie, peut-être qu'au final il a choisi.
«Invité»
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Mer 20 Avr - 22:57
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Je n’arrive pas à me défaire de ma conscience présente. Celle qui connait notre histoire, notre rupture un peu brutale et évasive tout à la fois. Parce que l’autre conscience, celle qui semble vivre l’instant, trouve tout à fait normal que Kiyoko et moi nous embrassions. Tout à fait normal que j’ai envie d’elle et tout à fait normal que je presse un peu plus mes lèvres sur elle. Est-ce que c’est un test, ou bien une mauvaise blague ? Quelqu’un va surgir de nulle part et crier « on t’a bien eu » ? Lorsque je me détends et me fais peu à peu à l’idée de me laisser aller, nous changeons de décor. Ça n’a que très peu d’importance puisque je suis plus occupé à dézipper sa robe, assis sur le lit. Mais si j’y accorde plus d’attention, je remarquerais qu’on a changé de décor. Nous ne sommes plus à une soirée sur une plage californienne. Les gratte-ciel ont remplacé les palmiers. Si j’y avais pris plus d’attention, j’aurais remarqué le mobilier fraichement acheté et installé dans mon très récent appartement à Tokyo. Qu’est-ce que nous foutons là ? Mes mains caressent la peau nue de son dos quand je la sens freiner dans ses ardeurs. Agacé, je fronce les sourcils et la regarde, avant que l’incompréhension se lise sur mon visage. Est-ce qu’elle est en train de … s’évaporer ? Qu’est-ce … que … Inutilement, j’attrape ses doigts qui n’existent déjà plus, comme si je pouvais y apporter un peu de consistance, l’empêchant de se désintégrer complètement. Au contraire, j’ai l’impression d’avoir accélérer le processus.

Si l’incompréhension a été ma première réaction, la panique me gagne. Et si elle allait disparaitre pour toujours ? Si je n’allais jamais plus la revoir et finir par l’oublier, tout simplement ? Est-ce que ça me fait quelque chose ? Putain, j’ai pas le temps de me poser ce genre de question. Attends ! Reste ! Mais ma voix est presque éteinte. En fait, après réflexion, je me rends compte que j’ai juste ouvert la bouche. Mes lèvres ont formé les mots, mais aucun son n’est sorti. Comment est-ce possible ? Je refais un nouvel essai, mais au lieu de la faire rester, c’est comme si je devenais spectateur de la scène. Ce n’est d’ailleurs pas une impression. Je suis littéralement projeté hors de mon corps et je flotte juste derrière Kiyoko, complètement invisible pour elle. Mais encore plus invraisemblable, je me vois moi, Kiyoko sur mes genoux. Et le moi que je vois fais un signe de la main pour faire disparaitre Kiyoko et se lève, s’époussetant le pantalon. Ne prenant pas la peine de reboutonner sa chemise, le moi va se chercher un truc à boire et revient dans la chambre, scrutant l’extérieur. Quoi ? C’est pas comme si elle était spéciale, non ? Des filles comme elle, y’en a tellement. Et puis tu crois qu’elle se rappelle de toi ? Je fronce les sourcils, fasciné et halluciné. Le moi est carrément en train de me parler. Je mûris sa réflexion, prend mon temps pour répondre. J’ai du mal à me figurer combien de temps s’est écoulé depuis la dernière fois que nous nous sommes vu, Kiyoko et moi. T’as sûrement raison. Le moi a l’air satisfait de ma réponse et vide sa canette, reprenant sa contemplation des buildings. C’est ça ta réponse alors ? Je tourne la tête et voit la flamme de tout à l’heure, avec ce même regard moqueur. Quelle réponse ? C’est un fait, c’est tout.
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Ven 22 Avr - 23:13
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c’est vraiment trop bizarre. t’as beau avoir rompu tous les contrats possibles et inimaginables avec le réel en partant en poussière, t’es toujours là. tu vois tout, entends tout, et arrives même à te déplacer. quand tu penses baisser les yeux, t’as juste nulle part où regarder. t’es éteinte, immatérielle. comme si t’existais pas, comme si t’existais plus. omnisciente dans cette chambre, et renji qui nie. oui parce que t’es dans sa tête et que c’que tu sais tu lui à dois à lui. ici, il est toi et tu es lui. vous ne formez qu’un. rien que tu ne puisses comprendre franchement.

le plus drôle sûrement, c’est d’avoir fini tel un spectre dans son esprit. tu sais qu’il t’a balayée de sa vie, mais que dans l’obscurité la plus totale tu restes une bougie. une lumière, un souvenir, un bonheur. une lueur qu’il tente d’étouffer depuis un moment. une flamme qu’il chercher malgré tout à conserver. un brasier qu’il avait intentionnellement écrasé avec son pied et tourné en cendres. des braises qui se ravivent sans qu’il ne le demande vraiment.
et comme le rappel de sa culpabilité, tu lui souffles des choses à l’oreille. des murmures à mi-mots. des reproches dont il connait chaque paroles. il se les dit lui-même, mais avec ta voix. et finalement, il réagit.
il se retourne vers toi comme si il avait finalement capté ta présence, ignorant totalement que ton invisibilité s’estompe avec la dernière phrase de la boule de feu. tu le fixes avec un air un peu bête, clignant lentement les yeux telle une poupée sans connaissance du contexte ou de la personne qui lui fait face. et tu l’interroges en silence, la tête doucement penchée sur le côté. qu’est-ce qu’il te voulait? te voir de la sorte semble le déstabiliser un peu plus, mais tu souris quand même. ça te stresse, alors tu fais un petit signe de la main. un salut. un bonsoir, un au revoir, qu’importe. t’as les joues qui rougissent comme si t’étais encore au collège, comme si tu voyais pour la première fois un beau garçon te regarder.

sors de ta léthargie renji,
réagis.
parce que de l’autre côté, y’a quelqu’un d’autre qui l’appelle et qui l’emmène.

HRPG:
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Dim 24 Avr - 17:49
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Ma réponse ? J’en sais rien ; j’ai jamais été très bon pour mettre des mots sur une relation, quelle qu’elle soit. Pour moi, Kiyoko était une de ces rares filles à capter mon attention. Elle était un peu spéciale, c’est vrai et à force, j’avais été charmé par son innocence, sa façon de me regarder, de voir les choses. J’ai fini par ne plus avoir honte de dire que je ressentais bien plus qu’une envie charnelle quand j’étais avec elle – ce qui ne m’était jamais arrivé avant. Mais maintenant ? Maintenant que je l’avais salement fait sortir de ma vie, maintenant que nous avions rompu tous liens, qu’en était-il ? Je sentais que je devais être franc avec la boule de feu, que même si je tentais de lui mentir, elle arrivait à percer la réalité. Elle avait ce petit air moqueur intrusif, qui me fouillait intérieurement et qui semblait détenir des vérités dont moi-même je n’avais pas encore pris conscience. J’en sais rien. Pourquoi maintenant ? Je regardais mon moi. Il avait légèrement changé. Il avait ce sourire et ce stupide signe de la main qui me faisait penser à quelqu’un d’autre. Je fronçais les sourcils, mi perplexe mi excédé de l’imaginer partout. La boule de feu, quant à elle, s’amusait. C’est à toi que tu dois demander. C’est toi qui est venu au Japon, à Tokyo, alors qu’il y avait plein d’autres endroits où aller. J’avais envie de me ressourcer. Et j’ai de la famille ici. La boule de feu ricane. Elle n’est pas dupe. C’est vrai, je ne suis pas venu ici simplement par un manque de racines. J’avais besoin d’elle. Je n’arrive pas à détacher les yeux de mon moi qui à présent semble rougir. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Peu à peu, je me vous m’effacer ou plutôt, changer. Mes cheveux deviennent plus long, mon torse rétréci et dessine des courbes. Pourquoi est-ce que je la vois partout ? De mon côté, je prends plus de consistance et je serre le poing pour être sûr d’être bien réel. C’est vrai, je suis aussi venu pour la voir, voir ce qu’elle devenait. J’avais envie de la taquiner sur son mode de vie. Est-ce qu’elle avait quelqu’un dans sa vie ? Est-ce que ce serait facile de la faire hésiter quand elle est avec moi ? Je relève les yeux pour les planter dans les siens. Et j’ai hésité une fraction de secondes. Je n’ai pas besoin de toi et tu n’as pas besoin de moi. Mes yeux étaient inexpressif, je restais inflexible, comme je le suis avec tout le monde. Vide, froid. Je tiens une sacoche dans ma main et une femme emboite mon pas, me détaillant mon planning de la journée. Nous montons dans la voiture et nous dirigeons dans une boutique de luxe. Je scrute le dossier et le donne à la femme qui m’accompagne. Je sais qu’elle me dit quelque chose et sa façon de me regarder me fait bien comprendre que nous avons dépassé le stade de simples collègues. Mais je n’arrive pas à mettre un nom sur son visage. En détachant mon regard d’elle, je tombe à nouveau sur Kiyoko. C’est dingue, je vais finir par croire que je suis obsédé par cette fille. Mais elle semble occupée, ce qui me fait sourire narquoisement. Au final, elle a plutôt évolué. Le type caresse sa joue et je passe devant eux sans leur prêter attention. Je suis venu récupérer ma commande. Alpha s’il vous plait. Pourquoi aies-je donné mon surnom, alors que je semble être là pour le travail ? Je m’accoude au comptoir, attendant que la vendeuse revienne. Je meurs d’envie de tourner mon regard vers Kiyoko et ce mec, mais je n’en fais rien. J’ai dit qu’elle n’était pas importante pour moi. Je tiens mes promesses, pas vrai ?


WTF:
«Invité»
Invité
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Mar 24 Mai - 0:15
Invité

en un battement de paupière, tout s'embrouille de nouveau. tout se mue en un endroit plus lumineux, plus.. familier. il ne s'agit pas de ta boutique, mais la plupart des articles semble être hors de prix et toi, toi tu te retrouves de nouveau en face du sujet principal. cette fois pourtant, tu es plus encline à parler des nouveautés avec ta collègue. cette fois pourtant, lorsqu’alpha retentit, tu ne reconnais pas. comme les autres, tu te redresses poliment et lui sourit pour l'accueillir. tes mains saisissent ensuite un paquet qui à ce moment t'étais tout autant inconnu, sûrement reçu et préparé par une autre, et le lui pose sur le comptoir. votre commande, monsieur alpha. répliques-tu avant de froncer les sourcils, ne pouvant t'empêcher de le dévisager. par hasard, êtes-vous un genre de célébrité ? un doux rire s'échappe de tes lèvres, sous les yeux effarés de ta co-équipière qui considère tes paroles comme peu professionnelles. parce que, sans vouloir critiquer vos choix, alpha fait tout sauf patronyme. oui ça te démangeait franchement, et d'une façon ou d'une autre tu te devais de le lui demander; con mais franc. parce que quelque part, tu te disais que ce surnom il n'avait pas le droit de l'utiliser. qu'il appartenait à un autre visage, une autre personnalité. tu ne sais plus exactement lesquelles, mais tu devinais qu’en toi ce nom avait fait des séquelles. et puis quoi? peut-être que ça l'aiderait à trouver un meilleur pseudonyme un de ces quatre. mais naturellement kurosawa elle ne comprend rien de ta démarche et te lance un raz de marée de signaux alarmants. tu sens limite ses yeux revolver te transpercer de part en part et entends son speech usuel, consistant à te rappeler qu'ici n'était ni à toi, ni chez toi. malgré tout, qu'elle s'attende à être répondue par ta désinvolture habituelle. vous ne trouvez pas? kiyoko, toujours bloquée ailleurs qu'ici, comme si elle n'avait d'yeux que pour les manies occidentales, oubliant totalement qu'au japon ce genre d'écart pouvait être assez mal pris.

HRPG:
«Invité»
Invité
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Sam 4 Juin - 23:14
Invité

Mes doigts tapotent le bois du comptoir et je lève mon regard vers elle quand elle me tend le petit paquet. J’acquiesce, tend la main pour me saisir de ma commande quand elle me surprend. Pendant quelques secondes, je reste éberlué, la fixant. Tout mon être la reconnait, mais c’est comme si mon cerveau refusait de le faire. Elle était une inconnue pour moi, une vendeuse de plus dans cette bijouterie. Je regarde du coin de l’œil une de ses collègues qui visiblement semble mieux se rendre compte de la familiarité déplacée de la jeune fille. Elle s’agite dans tous les sens, les yeux ronds comme des billes. Je me redresse, tire sur les manches de ma chemise pour la remettre correctement en place, le sourire aux lèvres. Vous rendez-vous compte de l’impolitesse avec laquelle vous vous exprimez ?! Je n’ai pas eu le temps de lui répondre, la femme qui m’accompagne s’en est chargée. Je ne dis rien, me contentant de l’observer. Si je la regarde d’un œil objectif, je verrais une femme magnifique, distinguée. Malgré le fait qu’elle semble me seconder, je pense qu’elle occupe un haut poste et qu’elle n’est pas à prendre à la légère. Même si je suis sûr de ne pas la connaitre, je m’adresse à elle d’une manière familière et ça n’a rien à voir avec mon côté américain. Ce n’est rien. N’en fais pas des montagnes. C’est vrai que c’est peu commun : Alpha. Je l’utilise quand j’ai des affaires secrètes à régler. Souriant, j’adresse un clin d’œil à celle qui m’est faussement inconnue. J’attrape le petit paquet et l’agite dans ma main. Mais si j’utilisais mon vrai nom, ma fiancée aurait vite fait de voir ce que je manigance. Fiancée ? Je digère l’information en même temps que je la balance. C’est quoi ce cirque ? Depuis quand suis-je sciemment fiancé ? Pourtant, je semble parfaitement conscient et enclin à me marier, puisque je suppose que ce que je tiens dans ma main est un écrin contenant une bague de mariage. Mais je n’ai pas envie de me marier, j’ai trop de choses à faire et à vivre avant. Je donne le paquet à la femme qui m’accompagne et tourne les talons après avoir salué Kiyoko. A mi-chemin vers la sortie, je me retourne. Ah et mon vrai prénom est Renji. J’espère que tu t’en souviendras la prochaine fois.

Mais je ne veux pas de prochaine fois, je ne veux pas de mariage. Je hurle dans ma tête de faire machine arrière, mais c’est comme si je suis enfermé sans personne pour m’entendre. Je me vois à l’intérieur de moi, bataillant contre des fils invisibles. Ça ne va pas du tout. J’ai pas demandé ça !, ais-je envie de hurler. Et je finis par ouvrir les yeux. Le réveil affiche 10h et je ferme les yeux, profitant de la chaleur des draps. En me retournant, j’envoie mon bras pour attirer un corps chaud contre moi. Mon nez plonge dans une chevelure et aux premières odeurs, je sais que je connais ce parfum. Tu dors encore ? … Hm ? Je serre le corps un peu plus contre moi, glissant ma main sur la peau de son dos. Mon autre main joue avec ses cheveux, découvrant son visage. Monkey … Wake up monkey. Mes yeux se pose sur son front, ses yeux encore clos, son nez, puis ses lèvres. Bon sang, j’ai toujours adoré Kiyoko au réveil.
«Invité»
Invité
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Lun 27 Juin - 17:05
Invité

toi kiyoko, t'es sûrement aussi perdue que l'autre, que lui. tu n'es en contrôle de rien ici. ni de ton corps, ni de c'que tu en fais. tu subis sans résister. tu flottes, tombes, vis ou crèves, tu ne cherches pas à comprendre. trop d'informations en une seconde réduites en cendres.
et quelque part, quelque part tu te sens bien dans ce bain de forces et de formes. vu la manière dont on te transporte d'un espace à un autre, t'appartiens à cet univers de noir dont on perçoit du bleu. nébuleuse parmi les étoiles filantes et le néant d'un esprit, tu te sens à ta place: sans attache, à te trouver dans tel ou tel souvenir, et restée accrocher à des morceaux d'espoir et de remords. recroquevillée sur toi-même comme un nouveau né, on te bouge de place encore et encore, là où tu serais sûrement en sécurité.

et ta peau ressent cette chaleur doucereuse qui émane des draps, de son souffle, de son corps. mais tu n'ouvres pas les yeux, pas encore. pourtant tu ne dors plus. tu le sens son regard. tu le sens son toucher.
encore trop engourdie, seules tes lèvres agissent, et sourient, anesthésiées par le sommeil et les derniers lambeaux de fatigue. shhh. murmurent-elles sans le moindre effort. tout va bien. rien ne presse. c'est comme il y a quelques années. vous, et seulement vous. pour toujours. c'est c'que tu pensais. c'est ce qu'à ce moment tu avais pensé.
au jour le jour. lui qui vous caresse de sa main ensoleillée, sans un bruit, glissé entre les pans des légers rideaux. lui qui ne semble pas vouloir vous sortir du lit, qui vous chuchote de rester ainsi, un peu plus longtemps. tu dois aller quelque part, renji? lui qui subitement agresse vos yeux. sa lumière flambe, ses rayons aveuglent. et il brûle, secoue.

renji?
renji?
renji??
un écho, et le film qui se coupe. une autre voix qui appelle, une de l'autre côté du rêve, du côté de la réalité.
renji, réveille-toi c'est l'heure!
renji est parti.

et rien ne presse.
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