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no rest, no refuge, no escape, no pause from awareness (feat. usami isao)

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Dim 19 Juin - 1:46
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Elle plisse légèrement les yeux, agressés par la lumière filtrée par des rideaux visiblement trop fins. L’unique moment où elle ne panique pas c’est quand elle dort et quand elle se réveille doucement. Elle est à peine arrivée hier et elle a déjà changé d’infirmière sept fois ; son comportement a été victime de son succès d’une certaine façon. Une nouvelle infirmière passe dans sa chambre et elle ne lève même pas la tête vers la concernée, en une journée elle a su reconnaître les pas des infirmières et celles de visiteurs, bien qu’elle n’en ait jamais eu jusqu’à maintenant. Ils s’arrêtaient tous les portes d’à côté, d’un pas pressé où elle pouvait sentir l’inquiétude.

Le regard légèrement vitreux déserté par les larmes qui ont probablement trop coulées la veille, elle regarde à travers la fenêtre et reste passive face à la situation. Lorsque l’infirmière tente de faire une prise de sang, ses mains sont tremblante et l’espace d’un instant, elle se demande ce qu’on a bien pu raconter sur elle, mais sa curiosité finie par s’estomper et disparaître rapidement. Sèchement, elle récupère son bras qui vient se croiser à l’autre.

Elle mord légèrement sa lèvre inférieure, son attention toujours portée en direction de la fenêtre. Essayer, surtout essayer de ne pas se laisser emporter par le côté obscur et ne pas trop y repenser. Puis de toutes façon, son cerveau a décidé de la lâcher, elle ne se souvient pas d’assez de choses... Elle ferme doucement ses yeux et tous ses membres semblent lui faire mal ; cette douleur s’estompe progressivement grâce aux anesthésiants mais la douleur qui touche son âme est bien plus profonde. Une larme parvient à trouver son chemin le long de sa joue mais elle la balaie rapidement et inspire profondément.

Dans sa mémoire elle cherche avec beaucoup d’effort la conclusion d’une histoire qui la torture, mais elle ne parvient jamais à arriver à la fin. C’est le trou noir, le blackout total. Parfois, le cerveau face à des choses trop dures décide d’effacer certains souvenirs et elle s’inquiète justement d’avoir oublié le pire. Dans un excès de colère mélangé à l’exaspération, elle pousse le meuble où était posé le téléphone et un verre rempli d’eau. Le bruit sourd alerte les infirmières qui se regroupent rapidement dans sa chambre mais là déjà, les choses se sont calmées. Il y a juste son bras qui se remet à saigner à travers les bandages et le manche de son haut ce qui ne tarde pas à être changé. Malgré tout, elle reste bien silencieuse, mademoiselle Kim, elle regarde à nouveau à travers la fenêtre jusqu’à ce qu’elles partent toutes.

Si on la regarde comme ça, elle n’a pas l’air blessée ; les jambes avec des bandages épais sous les draps, son corps frêle dans cet horrible pyjama d’hôpital, des coupures profondes à cause des étagères, une côte légèrement fragilisée, son visage arbore quelques égratignures ici et là... Puis alors probablement une heure après le petit carnage, elle entend quelqu’un frapper à la porte ; les infirmières ne frappent jamais avant d’entrer, alors elle jette un coup d’œil à la porte avant de simplement regarder à nouveau à travers la fenêtre. Seulement ça recommence, quelques secondes s’écoulent avant qu’elle ne dise d’une voix légèrement enrouée et à peine audible ;

Noa - … Entrez…



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Lun 20 Juin - 18:23
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i hope you're smiling downLe réveil fut douloureux mais amoindrit sous la présence de sa moitié. Alors qu'il se trouve dans la cuisine, essayant de retrouver un semblant de normalité, préparant simplement le petit déjeuner, il entend son téléphone poser sur la table de la cuisine sonner. Il ne regarde pas, demande à Hiro de le faire pour lui, mais c'est un appel. Coinçant alors l'appareil entre son oreille et son épaule, les mains prises, il stop tout mouvement sous les mots trop formels de l'homme à l'autre bout de la communication. Tenant doucement son téléphone, il l'écoute en affirmant qu'il était bien celui demandé.
Cela concernait celle qu'il a toujours considéré comme sa petite sœur. Celle, qu'il a protégé au détriment du rester. Celle pour qui il serait prêt à tuer si mal lui été fait.
Mère nature n'a pas était clémente et dans toute sa cruauté, ses oreilles entendent enfin les résultats de son état. Il s'était déplacé jusqu'à la table pendant ce temps posant un plat sur le bois, avant d'avoir les faits. Et il se teint alors à la chaise à ses côtés, s'essayant en sentant ses larmes monter. Il se retient. Son visage baissé, son corps affaissé alors que sa main libre demeure sur son visage déjà trop marqué.
L'inconnu n'entend pas sa voix et lui demande alors s'il est encore là. Le gamin se redresse alors, les yeux bien trop embués en lui affirmant faiblement que oui. Qu'il viendrait. Qu'il ferait au plus vite. Mais l'autre lui affirma que la belle dormait encore.
Peu importe. Il ne la laisserait pas seule.
Posant son téléphone sur la table, il souffle. Elle n'est pas morte. Sa vie n'est pas ou plus, en danger. Il essaie de dégager les points positifs si peu nombreux cependant.

(...) Il ramena l'enfant de la rue chez lui. Osant rester quelques secondes de plus afin de le regarder. Puis il s'éclipsa jusqu'à l'hôpital indiqué. Les marques capricieuses de la créatrices sont encore trop présentes. ll essaie de ne pas y penser. De ne pas non plus céder à la douleur de son bras recousu la veille. Il n'a pas non plus osé appelé ou envoyé un message à Katsumi... Il le fallait. Il le ferait plus tard. Parce qu'il est déjà devant le grand bâtiment aux ornements blancs. Sortant de son véhicule, il monte alors les grandes marches, doucement, stressant de retourner en ces lieux. A l'entrée, il donne son nom, son prénom et indique celui de la demoiselle. Il était en effet noté comme l'une des personnes acceptée aux visites.

L'étage devant ses yeux, il cherche le numéro de la porte, longeant ce long couloir opaque. Ses pas résonnent légèrement. Il est seul. Posté devant le bois, il ose taper doucement. Les infirmières lui ont dit qu'elle ne dormait plus. Il avait peur. … Entrez… Sa voix faible lui déchira le cœur, un peu plus encore avec les jours passés. Et il ose pousser la porte, doucereusement, la fermant en silence derrière lui. S'approchant délicatement, il attrape la chaise roulante collée à la table de chevet en s'essayant, sentant ses jambes faiblir. Bonjour, Noa... Sa voix habituellement douce et fluette est brisée par la mélancolie, mais il restera fort. Pour elle. Ses mains sont posées sur le bord du lit, il n'ose pas la toucher. Par peur de lui faire mal.


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Mar 21 Juin - 14:43
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Elle qui était si optimiste, que ce soit dans ses sourires sur commande dont elle seule avait le secret ou vraisemblablement réel maintenant il n’y avait plus rien de tout ça. Elle l’avait lu quelque part, c’était sûr, et cette phrase semblait se jouer d’elle dans sa mémoire « I wonder if things can happen too early or too late or if everything happens at exactly the right time. If so, how sad and beautiful ». La personne qui vient frapper à sa porte la tire de ces pensées, qui auraient fini par être son poison. Elle n’avait pas l’intention de briser le silence ; ce n’était-là qu’une mauvaise habitude qu’elle regrettait la seconde même où elle avait vu Isao. Ô, Noa avait été rassurée de ne pas le voir dans la librairie quand c’est parti dans tous les sens et maintenant elle l’était encore plus de le voir tenir debout, bien qu’elle sache que dans cette histoire, peu de personnes ont eu la chance de s’en sortir sans problèmes.

Incapable de le regarder dans les yeux, elle préférait se plonger à nouveau dans la contemplation de cette fenêtre qu’elle trouvait affreuse ; ils avaient tenté des couleurs vives, et cette couleur était connue pour apaiser mais ce bleu sur les rideaux lui donnait envie d’ouvrir la fenêtre et sauter. Penser à de telles choses rend l’air encore plus difficile à respirer ; elle inspire profondément et détourne le regard de la fenêtre où il était posé depuis trop longtemps de toutes façons. Mademoiselle regarde alors les mains du plus âgé sur le bord du lit ; timidement elle vient les attraper. Ce n’était pas ce qu’ils avaient prévu ; ils s’étaient dit que les choses changeraient mais d’une si horrible façon.

Noa – J-je.. J’étais partie lui dire que je l’aimais… elle dit dans un murmure avant de mordre sa la lèvre inférieure. Elle inspire profondément à nouveau, sa main serrant la sienne alors qu’elle secoue vivement la tête   I-Isao j’ai plus envie d’vivre… Elle dit dans un souffle avant de répéter J-j’ai plus- Pas comme ça…

Son cœur se remet à battre trop vite, et ses poumons demandent plus d’air tandis que les larmes se remettent à couler ; elle qui pensait ne plus pouvoir pleurer après avoir causé beaucoup de problèmes en arrivant ici.





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Mer 22 Juin - 22:11
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i hope you're smiling downPrincesse au cœur, au corps et à l'esprit torturé. Princesse dont la douleur insoutenable palpe son organe trop fragile. Et il est là, silencieux à contempler la mort, soumise aux effets de la créatrice. Il se demande où elle était. Avec qui. Comment a-t-elle pu se retrouver ainsi. Mais il se tait, se noyant dans sa propre torpeur ; sa propre douleur, sentant encore son bras lasserez ses nerfs et ses sensations. Mais il se tut, encore. Ne voulant pas briser ce silence religieux, de peur de déranger la belle. Il était là, c'était le plus important. Et même s'il devait demeurait ainsi, il s'en fichait. Elle voulait qu'elle sache quelque part qu'elle n'était pas seul, qu'elle ne combattait pas le monde, à main nue. Et que quoi qu'il puisse se passer, il serait l'un de ses soldats, brandissant son fusil au risque de se sacrifier.

L'attention qu'elle porte à cette fenêtre est dérangeant, presque effrayante, parce qu'il imagine ce qu'elle peut ressentir. Se battre avec soi-même. Se battre, avec son esprit et ses démons. Il est plus facile de fuir les autres et le monde, que de fuir ce qui nous appartiens. Le jeune homme baisse son regard, ne détaillant pas le rebord des vitres ni-même le bleu trop présent des rideaux. Il sent ses battements vitaux dans ses tempes. Il a mal. Il a peur. Autant pour lui que pour elle. Il se dit qu'au fond il est tiré d'affaire. Peut-être pas sa petite-sœur. Ses mains attrapèrent les siennes. Mélancolie soudaine. J-je.. J’étais partie lui dire que je l’aimais… Son regard, doux et bienveillant se releva doucereusement sur son visage trop pâle et maladif. Il comprit de qui il s'agissait, bien qu'il soit toujours resté dans le silence le plus total. I-Isao j’ai plus envie d’vivre… Les mots trop durs, trop pesants et lourds de sens. Il sentit son cœur partir, se serrer à la fois, trop fort et trop rapidement. J-j’ai plus- Pas comme ça…

Ils c'était dit, qu'ils se retrouveraient alors sous une nouvelle ère. Mais ils n'avaient pas pensé à quelque chose de malheureux. A quelque chose d'aussi brutal. Non. Il n'avait pas souhaité revoir les larmes de sa belle. Il n'avait pas, souhaité de la revoir malheureuse. Les perles salées maquillant les joues abîmées de la cadette, le brun se leva comme il put, son bras lui rappelant ô combien il était encore en vie. Mais malgré tout il ne lâchait rien, caressant du bout de ses pouces les mains de la nymphe. Noa. Penché, légèrement au dessus d'elle, il quitta l'une de ces dernières pour poser délicatement sa main libérée sur sa joue humide, chassant de son pouce et d'une manière délicate l'ingratitude d'une tristesse maîtresse de tout maux. Noa, regarde moi. Sa voix douce. Rassurante et brisée. Bienveillante et chaleureuse, alors que ses yeux noyés compassion et sérénité. Tu vas t'en sortir. Tout va s'arranger. Et il continue ses caresses, avec légèreté, tout en évitant les plaies. Tu ne seras jamais seule, Noa. Parce qu'il ne la laissera pas. Jamais. Même au détriment de sa propre vie s'il le fallait. Ne pleure plus. C'est terminé. Un sourire. Un léger croissant de lune sur ses pulpes charnues, pour appuyer ses dires, comme un père le ferait. Maintenant, il te rétablir. Je suis, et je serais là Noa.

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Jeu 23 Juin - 12:14
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C’était la vie de tous les jours ; il était là puis il partait, il était là puis il partait. Pas autrement. Obstinément une partie d’elle avait voulu croire qu’il reviendrait encore une fois mais elle n’avait rien eu du tout et tout le monde était pressé à cause de la catastrophe, tout le monde se pressait pour tenter de sauver des vies et il n’y avait pas de place pour les morts. Si elle pouvait, elle arrêterait de trop penser ; ses pensées torturent son âme et ne l’aident pas à guérir, ne l’aident pas. Pourtant elles traversent la barrière de ses lèvres et elle ne peut rien y faire, c’est plus fort qu’elle. Son cœur se serre et soudainement c’est difficile de respirer, elle sent qu’elle replonge encore, comme hier, dans les eaux profondes et sombres. Oh c’est facile de sombrer, laisser l’eau pénétrer ses poumons sans lutter, rien de plus facile que de sombrer. Par contre, revenir vers Isao s’annonce plus complexe, il doit s’y prendre à deux fois.

Elle demeure cela dit incapable de le regarder dans les yeux, secouant faiblement la tête refusant l’invitation, l’air de défi imprimé dans son regard a disparu pour laisser place au désespoir ; ses poumons semblent manquer d’air et ses larmes qui coulaient silencieusement le long de ses joues ont donné naissance à des sanglots. Sa main avait lâché la sienne pour tenter d’en effacer mais elle se rendait bien compte que cette bataille était vaine. De nombreux sentiments venaient se mélanger et l’empêchaient de parler ; elle n’avait pas envie de s’en sortir mais elle était là et elle savait ce que cela signifiait ; ils allaient tout faire pour qu’elle s’en sorte, réparer ce qu’ils pourraient sans pouvoir réparer cette blessure qu’elle était la seule à pouvoir sentir et qui lui causait tant de maux.

Noa – C’est faux… Elle murmure Les… Les choses s’arrangent pas.   C-c’est faux… Elle marque une pause et ajoute I-Isao… Isao écoutes moi, elle dit en l'attirant vers lui, l'incitant à s'asseoir au bord du lit je… Je suis fatiguée… Je suis fatiguée tu m’entends ?  Ça ne marche pas et je suis fatiguée… Je voulais… Je voulais désespérément que les bonnes choses arrivent.. Mais j'ai plus la force... J'ai plus envie..




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Jeu 23 Juin - 13:47
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i hope you're smiling downPoupée de cire déchirée par son âme et sa douceur. Poupée de cire blâmée par sa Mère. Et il la voit là, incapable de lui dire ô combien il souffre avec elle ; son empathie le tuera. Son empathie donnera au monde, la force de se relever. Mais il aimerait tellement, que se soit elle qui trouve la force de le faire. Il aimerait, prendre sa souffrance ne serait-ce que quelques minutes, pour quelle puisse respirer normalement. Pour qu'elle puisse, ouvrir les yeux sur sa respiration aux tons trop sombres. C’est faux… (...) Les… Les choses s’arrangent pas. Lui non plus, n'y croyait plus. Mais son amant a été pour lui la preuve de toute possibilité de pouvoir se relever après un drame. Au fond, l'être humain est ainsi. Incapable de se laisser mourir si la volonté n'est pas assez forte. C'est un instinct qui malgré tout, reste provoqué par certains. Et il refusait que sa princesse devienne l'un d'entre eux. Un couteau entre les mains à entailler sa peau si douce et fragile. Une fenêtre ouverte, un pas de trop. Au bord d'une route, un pas de trop.
Non. Il se refusait de la voir mourir, de la voir, se laisser tenter par le Diable. Il avait touché la mort, embrassait mais il c'était écarté, parce qu'elle avait prit d'autre et pas lui. Elle, elle était comme lui. Miraculé parmi tant d'autre, au milieu des décombres et de la souffrance perpétuelle. I-Isao… Isao écoutes moi Il était là pour ça. Alors il se laisse guider, s'essayant délicatement sur le lit, la regardant. je… Je suis fatiguée… Je suis fatiguée tu m’entends ?  Ça ne marche pas et je suis fatiguée… Je voulais… Je voulais désespérément que les bonnes choses arrivent.. Mais j'ai plus la force... J'ai plus envie.. Épuisée par sa vie et pourtant si jeune. Voilà ce qu'il était en train de penser. Noa. Et il la regarde encore. Encore avec tout son amour et sa compassion.  C'est vrai. Elles ne s'arrangent pas. Ou du moins, avec le temps. Mais tu auras toujours des séquelles. Tu auras toujours les souvenirs et les pleures, qui resteront là. Sa main se glisse sur son visage, avec une douceur, des valeurs innommables.  Mais c'est en se battant que l'on arrive à oublier la plus grande partie. C'est en se  battant, que la douleur disparaît. Le chemin est long. Peut-être un peu trop. Mais tu es bien placé pour le savoir Noa, la vie ne fait pas de cadeau. Tu en obtiens parce que tu avances et que tu passes au dessus des difficultés.   Il n'allait pas lui apprendre la vie, non. Même s'il avait toujours été là pour ça. Même si, c'était son rôle.  On c'est retrouvés. Peut-être pas comme on se l'était dit. Mais nous sommes là. Ensemble. Et je suis sûr qu'il va bien aussi. Je l’appellerais en sortant. Il viendra. Un doux sourire se dessina alors sur ses traits fatigués.  Je te le promet Noa. Les bonnes choses vont arriver. Mais seulement si tu tiens. Seulement si tu continues de respirer et de garder espoir. Il se penche lentement au dessus d'elle, embrassant son front, amoureusement.  N'abandonne pas, Noa. Et il l'a prit délicatement contre lui, faisant attention à ne pas la brusquer, à ne pas toucher les endroits sensibles.  Tu es assez forte pour ça. Je t'accompagnerais. Je t'aiderais. Mais n'abandonne pas.

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Ven 24 Juin - 0:24
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Noa a cessé de croire en Dieu très jeune, « s’il existait vraiment, il aurait fait quelque chose pour ma sœur, elle n’aurait pas dérangé l’existence de qui que ce soit contrairement à moi qui vivait bruyamment ». A une certaine époque elle aurait préféré échanger son destin avec celui de sa sœur. Et puis ensuite cette envie de disparaître n’est plus jamais apparue du tout ; du moins jusqu’à ce qu’elle ait ce sentiment d’avoir perdu quelqu’un d’autre. Isao connaissait cette histoire dont elle ne parlait pas ; généralement les mots concernant cette histoire ne se prononcent pas facilement mais quand elle s’est retrouvée avec lui ce soir-là elle n’a pas eu de mal à lui parler. Ce n’était pourtant pas une obligation mais elle avait vu en lui une sorte de refuge qu’elle n’aurait trouvé nulle part ailleurs à cette époque-là. Tout le monde devait penser qu’elle n’avait jamais rien fait par elle-même et qu’elle ne connaissait pas la misère ; à cette accusation, cette affirmation elle n’a jamais tenté de renier quoi que ce soit laissant les gens penser ce qu’ils voulaient et lui coller l’étiquette qu’ils voulaient bien lui mette. L’opinion des gens n’a jamais beaucoup compté à ses yeux de toutes façons.

Son regard triste et fuyant croise finalement celui d’Isao quand il parle de l’appeler. S’il y a bien quelque chose qu’elle ne cautionne pas c’est bien qu’on se joue d’elle. Pourtant elle voit bien dans ce faible sourire qu’il a l’air de savoir quelque chose, comme s’il avait tenté de lui dire à mainte reprise mais qu’elle était trop occupée à autre chose. Cela dit si ces paroles étaient censées la rassurer, elle secoue doucement la tête et avant même qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit il ne lui laisse pas l’occasion d’en placer une. Petit à petit, elle sent bien cette vague de tristesse se réchauffer. Cependant elle ne peut pas enlever les images qu’elle a dans la tête ; ces étagères, cette agitation, ces livres qui s’éparpillent qui se mélangent. Ces bras tirent Noa de ces pensées trop sombres. Néanmoins il lui faut du temps pour répondre à l’étreinte, un peu douloureuse, depuis l’opération elle n’a pas eu à tenir qui que ce soit dans ses bras jusqu’ici.

Noa – Ils… Ils ont rien voulu me dire Isao…

Elle n’était pas sûre de vouloir continuer, partager ces dernières visions floues qu’elle gardait de tout ça. Elle appuyait légèrement son front au niveau de son épaule. Finalement son cœur battait moins vite et sa respiration un peu plus régulière. La phrase de la jeune femme reste en suspens mais n’arrive jamais à sa fin et alors quand elle sent qu’il s’écarte, elle serre légèrement l’étreinte





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Mar 5 Juil - 0:18
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i hope you're smiling downLe silence doit être privilégié pour les prières. Le silence doit être accordé pour le repos, le salut. Mais elle n'en a jamais voulu. Il le savait parfaitement. Parce qu'il connaissait, son histoire. Jamais, il ne l'avait prit en pitié et jamais, il ne l'avait jugé. Elle était tel une princesse, en haut de cette tour. Elle n'attend pas un prince. Elle veut juste, une main chaleureuse, capable de l'extirper de ses torpeurs. Elle l'a trouvé, mais le créateur à vu les choses autrement. Ils… Ils ont rien voulu me dire Isao… Le déchirement dans la voix de la belle rejoint celui qu'il ressent lorsqu'elle le retient. Il avait eut, simplement, peur de lui faire mal. Jamais il n'avait souhaité la quitter, juste la protéger. Je suis là Noa. La calmer, pour doucereusement s'écarter, s'essayant finalement un peu plus proche d'elle, sur le lit. Il n'a pas lâché ses mains, les gardant dans les siennes, chaleureusement.  C'est normal qu'ils ne t'ai rien dis. Il n'est pas ici. Et ils n'ont pas le droit de divulguer ce genre d'informations. Il garde un air serein. Alors qu'il c'était inquiétait.  Il n y avait plus de place ici. - Mais rassure toi, il va bien. Sa vie n'est pas en danger. Il n'aurait alors, aucun plaisir à lui mentir.  Je te l'promet. Lâchant lentement l'une de ses mains, gardant la seconde, il passe alors la sienne dans sa chevelure, un regard bienveillant. Mais il souffre, lui aussi. En silence. De sa blessure et de la fatigue que son corps ne supporte plus. Mais il ne laisse rien paraître. Pour elle.  J'ai eu ta mère au téléphone. Elle va bien. Ton frère aussi ; il a juste eut quelques blessures mais rien de grave, il est repartit chez lui dans la journée. (...) Elle passera demain, elle doit restée encore allongée, à cause du choc. Et il l'appellerait bien entendu en sortant. Par respect, par principe.

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Jeu 7 Juil - 1:10
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Des tas d’angoisses embellissait son esprit à l’heure actuelle ; l’idée qu’elle ne puisse guérir de lui. « On ne guérit pas de tels souvenirs » elle s’est surprise à penser un jour ; « survivre c’est différent ». Jamais elle n’était allée aussi loin dans cette réflexion, jamais elle ne s’était laissée aller à l’obscurité. Doucement elle hoche la tête, ne réalisant qu’à moitié à quel point les paroles d’Isao pouvaient la réconforter. « Je suis là », plus tard elle réaliserait sans doute davantage la valeur de tels mots. Ecoutant attentivement, le regard légèrement perdu par moments, comme un enfant, la présence de promesse apaise ses craintes l’espace d’un instant. Gardant sa main dans les siennes, elle reste silencieuse quand il évoque sa mère ainsi que son frère mais en réalité ces informations lui enlèvent une grande quantité d’inquiétude ; elle se sent alors tellement reconnaissante mais tellement impuissante à la fois dans ce lit d’hôpital. Sa première tentative pour dire quoi que ce soit est un échec ; ses lèvres s’entrouvrent mais aucun son ne parvient à sortir.

Noa – Merci beaucoup… elle murmure d’une voix à peine audible

Sa main remonte le long de son bras et le sursaut du jeune homme la bloque l’espace d’un instant. Ayant retiré sa main par automatisme, délicatement, elle revient la prendre entre les siennes et le regard fixé sur cette blessure qu’elle ne voit pas toujours sur le même ton elle ajoute ;

Noa – Quelle idiote d’avoir pensé que ça allait… Elle caresse distraitement sa main tout en ajoutant en coréen Racontes-moi tout, son regard croise le sien et elle secoue doucement la tête Ne te soucies pas de moi et racontes-moi tout… Quel genre d’amie je serais si je ne pouvais pas t’écouter après tout...



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Mer 20 Juil - 16:22
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i hope you're smiling downL'Homme n'est pas fait pour subir. Pour endurer. Et pourtant il le fait ; à tenir le monde sur ses deux épaules, frêles pour la plus grande majorité. Et le voilà parmi les âmes à en réconforter une autre, en priant et en espérant qu'elle ne fasse pas de mauvais choix. Parce qu'il y tient, à cette princesse. Alors il est là, à la réconforter au gré d'un Dieu trop capricieux et d'une créatrice trop cruelle ; au creux de se lit trop blanc, immaculé par la peur. Insomnies. Tristesse. La laisser ici sera difficile, il le sait. Merci beaucoup… Un simple murmure qui lui laisse un sourire doux sur le bout de ses lèvres, alors que redressé, sa main droite se faufile avec légèreté dans cette chevelure brune. Caressant lentement et doucereusement sa temps de son pousse, il ne peut s'empêcher de penser au pire. Il ne peut s'empêcher, de s'imaginer ce qui pourrait se tramer dans la tête de cette petite fille aux traits trop marqués par la misère de la nature. Le plus âgé ne voit pas alors, sa main remonter au niveau de son bras blessé. Autrement, il aurait fait quelque chose pour éviter ce contact - qui lui arracha une vive douleur, marqué par un sursaut, suivit d'un frisson aux sens si désagréables. Quelle idiote d’avoir pensé que ça allait… La culpabilité le prend. La culpabilité fait battre son cœur et l'empêche de respirer, silencieux.  Racontes-moi tout (...) Ne te soucies pas de moi et racontes-moi tout… Quel genre d’amie je serais si je ne pouvais pas t’écouter après tout... Langue natale qui le rassure. Qui lui fait du bien. Mais malgré l'assaut des souvenirs sous ce touché ; qui lui rappelé ô combien il avait été faible face à l'indomptable, Isao secoua légèrement son visage, de droite à gauche. Ne t'en fait pas pour moi Noa. Je vais bien. Ce n'est pas grand chose, ça commence déjà à guérir ! Garder cette joie, ce sourire et cet air enjoué pour cacher la mort et la peine. Pour cacher ses visions et cet enfant bercer son dernier souffle entre ses bras. Demain je reviendrais. Tu veux que je te ramène quelque chose ? Et le surlendemain, il serait encore là. Sûrement à la même heure. Chaque jour durant. Chaque jour faisant. Il ne l'abandonnera jamais.
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Dim 24 Juil - 8:43
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Peu de personnes ont dû se sortir de cette catastrophe sans blessures, la culpabilité commence à se propager dans ses veines bien qu’elle soit celle sur le lit d’hôpital, elle ne peut pas s’empêcher de penser à l’état du plus âgé à présent ; malgré ses intentions de bien faire, malgré son sourire c’est plus fort qu’elle. D’un faible hochement de la tête, elle repose son attention sur les plis des draps le temps d’un instant. Silencieusement elle lui en veut un peu de garder tout ça pour lui pour un prétexte qu’elle ignore, mais elle n’a pas la force d’insister, ni même pour un échange de paroles négatives. Il lui raconterait quand il sera prêt, elle se dit.

Elle a l’impression qu’il est arrivé il y a quelques minutes à peine et quand il dit qu’il doit partir, elle n’arrive pas à cacher l’expression légèrement surprise dans ses yeux, ni feindre l’esquisse d’un sourire. Il allait revenir demain il disait ; elle secoue doucement la tête, elle ne pouvait pas lui demander de ramener l’impossible pour ses rêves égoïste, l’important était qu’il reviendrait. Doucement, après s’être assurée que ce ne soit pas son bras blessé, elle attrape la main du plus âgé pour l’attirer dans ses bras silencieusement.

Noa – Reposes toi bien Isao, elle finit par dire d’un ton calme avant de doucement s’écarter

Puis elle lui jette un dernier regard avant de reposer son attention sur la fenêtre, il n’y a que le bruit de la porte qui se referme doucement derrière lui et la pièce retombe dans le silence.



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